Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Cers

Membres
  • Compteur de contenus

    4161
  • Inscription

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Ou aller un poil plus au sud en direction de Mirecourt
  2. Bonjour, Situ à la fois captivante et un peu flippante. Pas de violet pour ma carte d'hier, le niveau n'existe simplement pas. https://www.meteopratique.com/p/prevision-france.html?m=1
  3. Ça souffle aussi ici. Je vois les flashs depuis le velux et devine quand ça s'illumine la structure plutôt chouette de la cellule près de Munster
  4. Je me tâte à mettre la voiture sous abri quand je vois le truc à l'image radar qui se dirige vers le haut rhin 🤔
  5. Jolie bestiole qui se dirige vers les Vosges
  6. Soultz près de Guebwiller, 36 °C dehors, 33 °C dedans... 🥵
  7. Convergence du vent (forçage) + instabilité => initiation de la convection.
  8. Pour la cellule à la frontière suisse, près de Pontarlier, on était sur un développement supercellulaire, çà en a les caractéristiques à l'image de Z et l'image doppler montre une faible dipôle de rotation.
  9. Rigole pas @francou43, çà "cherche" à l'ouest et au nord de St-Etienne d'après l'imagerie
  10. Il n'est pas impossible qu'on observe des orages avec le décalage du front et de la convergence, la MUCAPE sera encore modérée durant la nuit en Alsace-Lorraine. De plus, le cisaillement vertical de vent devrait augmenter.
  11. Possibles déclenchements convectifs cet après-midi vers le Lyonnais, ou la Saône et Loire l'Ain et aux abords. A voir... La convergence près du sol augmente en tout cas, à la rencontre entre des vents de sud et des vents à composante zonale. Compte tenu des profils thermodynamiques, orages possibles, remontant vers la FC dans le courant de SO, associés à un risque de rafales de vent soutenues.
  12. En fait, le dynamisme atmosphérique en altitude est relativement limité chez nous. On a bien un peu d'advection différentielle de vorticité cyclonique, mais le forçage QG pour des ascendances synoptiques en sortie du jet streak à courbure cyclonique, si je ne m'abuse, se situe davantage vers la mer du Nord. D'autre part, les valeurs de cisaillement sont plus élevées en allant vers le nord-ouest, à proximité du jet d'altitude. Le déclenchement de la convection profonde est surtout piloté par la convergence de basses couches pré-frontale entre le nord-est de notre pays et Benelux/Allemagne, au sein d'un environnement instable. Le RS de Idar-Oberstein à midi près de frontière avec la Lorraine, montre une SBCAPE modérée de 1400 J/kg (grâce aux LR > 8 K/km, car l'humidité de surface sur ce profil est plutôt faible avec un Td de 12 °C), un cisaillement vertical de vent moyen (à peine 15 kt sur 6 km). La forte DCAPE > 1300 J/kg et les gradients thermiques verticaux importants suggèrent par contre un risque de vents convectifs forts.
  13. Turquoise évoquait Estofex. Si on se réfère seulement aux vents simulés entre Benelux et Allemagne dans le dernier ensemble du modèle du DWD pour les heures à venir, je remarque que leur zonage est plutôt bon s'agissant du niveau 2 :
  14. Et le sondage observé aussi, d'ailleurs : Bordeaux à 23 UTC le 8/7/23. On voit parfaitement ce fort lapse rate à l'étage moyen (> 8 K/km) qui contribue, avec l'humidité, à une grosse MUCAPE > 2 kJ/kg. Le LI est < -5 K aux étages supérieurs, et le niveau d'équilibre thermique est élevé. Outre le profil thermodynamique, l'hodographe est superbe, le cisaillement atteint 40 kt soit 20 m/s sur 0-6 km. La PWAT est de 40 mm, et le SHIP vaut 1. Bref, en présence de forçage (et la MUCIN est très faible ici), c'est un sondage favorable à de l'elevated convection (orages de l'atmosphère libre) et des phénomènes sévères (grosse grêle, pluie intense), ainsi qu'une forte activité électrique. Le risque venteux est plus limité notamment à cause de la couche limite nocturne stable près de la surface.
  15. Il y a de l'incertitude, comme souvent. Les orages les plus violents pourraient finalement éclater hors de nos frontières. Après maintes hésitations au moment de faire la carte hier soir, j'ai finalement laissé le niveau 2/3 : orages violents possibles sur un grand quart nord-est. Place au live bientôt !
  16. Bonjour, Vous noterez que j'avais bien anticipé l'intensité potentielle de cette dégradation dans mon bulletin (orages violents possibles sur la zone effectivement touchée). Je crois être le seul à avoir émis un risque d'orages forts d'ailleurs. Lors de mon analyse, les sondages simulés étaient réellement favorables à une activité orageuse significative, mais il y avait des incertitudes quant aux forçages, au timing et sur le zonage. Des grêlons de 4 cm ont été observés à priori. Avec les fortes pluies, la grosse grêle est le principal risque associé à l'elevated convection. Des vents forts ne sont pas exclus, mais en général, la stabilité des basses couches la nuit limite la possibilité de vents convectifs violents. Prévision Météo Pratique : Observations :
  17. Oui, il suffit de régler selon ce qu'on veut. Chez moi, je ne peux pas ajouter les valeurs si je me place sur 1h ou 3h, çà ne fonctionne pas. Donc je passe par 24 h pour le réglage.
  18. https://www.infoclimat.fr/fr/cartes/observations-meteo/temps-reel/pluie_24h/carte-interactive.html Je crois que c'est çà : à gauche, tu as "superposer les valeurs".
  19. L'image doppler, radar de Toulouse : vitesses radiales > 100 km/h sur le Gers à 19h30.
  20. "Les normales climatiques ont deux vocations principales. Elles constituent un point de comparaison avec des observations récentes ou actuelles, tout en servant de base à de nombreux jeux de données illustrant les anomalies climatiques (moyennes mondiales de la température par exemple). Enfin, on s'y réfère largement, implicitement ou explicitement, pour déterminer les conditions auxquelles on peut le plus vraisemblablement s'attendre en un lieu donné. ... Les normales climatiques servent à déterminer implicitement les conditions auxquelles on peut le plus vraisemblablement s'attendre prochainement en un lieu donné, tout en servant de point de comparaison stable pour les changements climatiques observés sur le long terme. Dans un climat stable, on peut servir ces deux finalités en utilisant une période de référence commune. Toutefois, comme l’indique la publication intitulée The Role of Climatological Normals in a Changing Climate (OMM, 2007), s’agissant des éléments pour lesquels on constate désormais une tendance claire et systématique (la température notamment), la capacité prédictive des normales climatiques est optimale si on les actualise le plus fréquemment possible. Il est bien plus probable que ce soit la période de référence de 1981-2010, et non pas 1961-1990, qui soit représentative des conditions régnant en 2017. En revanche, l’utilisation d’une période de référence stable pour les jeux de données portant sur le long terme présente des avantages manifestes, tant du point de vue pratique (en évitant de devoir recalculer tous les dix ans des jeux de données faisant ressortir les anomalies) et en termes de communication: une valeur annuelle «supérieure à la moyenne» ne devient pas soudain «inférieure à la normale» à cause d’un changement de période de référence." Source : OMM. On ne parle peut-être pas des mêmes objectifs, Dann ? Si le but est d'évaluer le réchauffement climatique d'une période à l'autre, alors oui il faut forcément se référer à d'anciennes normes. On pourra constater par exemple que 1991-2020 est plus chaud que 1961-1990, ou une augmentation des vagues de chaleur. Par contre, je ne suis pas certain que ce soit la bonne méthode pour évaluer une tendance, qu'on mesurerait alors plutôt par la pente dT/dt, par exemple... Les normales ne remplissent pas bien leur rôle lorsqu'elle ne reflètent pas correctement le climat actuel. Cela aurait moins de sens en météo de calculer des anomalies thermiques par rapport à 1961-1990. Dans un climat stable, la question ne se pose pas, mais comme dit au-dessus, les normales perdent leur capacité prédictive si elles ne sont pas actualisées dans un climat en évolution rapide. D'où un intérêt de calculer des moyennes climatiques plus récentes, même sur 10 ans pour les températures (ce ne serait pas suffisant pour les précipitations pour être pertinent).
  21. Bonjour, Voici la carte avant de dormir hier, et le petit texte qui l'accompagne, basés sur mon analyse. Le zonage sur la France était pas évident. J'ai aussi mis du rouge sur une zone. J'aurai davantage de temps ce week-end pour la previ ! https://www.meteopratique.com/p/prevision-france.html?m=1
  22. Les normales climatiques, de base, ne servent pas à évaluer un changement climatique ; elle ont été définies dans un climat stable. En météorologie, quand on cherche à qualifier une situation actuelle par rapport à la climatologie, cela a du sens de se référer aux moyennes climatiques plus récentes, même sur 10-15 ans (pour les températures).
  23. Cers

    Temps en Espagne

  24. Arpege sinon (à vérifier si réaliste...), en attendant AROME , un exemple :
  25. Oui, vendredi çà pourrait être intense, les profils verticaux seront propices à des orages violents, venteux et grêligènes. Pour jeudi, une supercellule simulée par le modèle suisse, traversant Aragon et Catalogne au nord de l'Espagne :
×
×
  • Créer...