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thib91

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  1. En fait la circulation que l'on connaît depuis la fin décembre s'apparente à une circulation zonale (NAO+), sauf que cette dernière est incurvée SO sous des pressions élevées. Ce type de flux est l'une des composante des circulations zonales, elle semble malheureusement de + en + fréquente depuis une dizaine d'année au détriment du flux d'ouest dépressionnaire.
  2. Oui l'hiver 1963-1964 fut assez froid dans le contexte de l'époque et même très froid // aux normes d'aujourd'hui. Cela rejoins les réflexions précédentes qui faisaient le lien entre hivers faiblement enneigés dans les Alpes et sécheresse, c'est la corrélation la + évidente + que le lien avec la température. Cette année le paradigme est différent, car l'hiver est pour l'instant normalement humide mais paradoxalement très faiblement enneigé jusque haut en altitude.
  3. Cet hiver 1963-1964 fut tout de même bien sec pour l'ensemble de la chaîne Alpine, avec quelques exception les Alpes méridionales ainsi que le versant sud des Alpes qui ont connu un hiver sec mais sans plus. La sécheresse la plus intense fut effectivement centrée sur Savoie, les Alpes Valaisannes et Bernoises.. Les anomalies de géopotentiels sont éclairantes pour comprendre la situation, avec des pressions bien + élevées que la moyenne sur le nord de l'Europe. L'humidité habituelle a circulé bien + au sud vers le Magrheb avec un jet stream circulant très au sud du Portugal à la Tunisie notamment en janvier et février et pas mal de petites GF sur le bassin med. en janvier, tout ceci apportant par moment de l'humidité sur la partie sud des Alpes
  4. Il va falloir que l'on sorte de cela 🤢, espérons que ce ne soit pas la nouvelle récurrence de 2023...
  5. C'est clair que pour le SO et le bassin de la Garonne en particulier cela commence à devenir vraiment préoccupant. La moitié de l'hiver est déjà passé et il n'a pas franchement plu, du moins pas à la hauteur des besoins induits par la saison chaude précédente et les Pyrénées ont un stock nival très faible. Bref il va falloir un beau rattrapage pour cette seconde moitié d'hiver et surtout au printemps pour ne pas courir à la catastrophe.
  6. Même s'il n'y a toujours pas "d'hiver" en vue, au moins nous allons sortir temporairement je pense de ce temps immonde qui nous colle aux basques depuis bientôt 15 jours. Car la douceur est une chose mais elle ne s'accompagne même pas d'un temps véritablement agité, on enchaîne les journées nuageuses avec par moment de faibles bruines/pluies, pas de vent, des ciels inesthétique, ces flux de SO anticycloniques sont une véritable purge météorologique. Donc à partir de ce week-end confirmation de la mise en place d'un flux d'ouest à sud-ouest + dépressionnaire et donc + perturbé à partir de ce week-end. Durée de plusieurs jours avec probable défilé de véritables perturbations parfois assez actives suivies probablement de traines d'air froid, sous des ciels moins monolithiques que ces derniers jours. Températures toujours bien douces pour la saison, mais les anomalies redescendront encore d'un cran (écart par rapport aux normes : + 10/+12° entre noël et nouvel an, +5/7° cette semaine, +3/4° la semaine prochaine). Ce temps + agité devrait durer toute la semaine prochaine avant probablement un retour des hautes-pressions mais c'est encore bien loin.
  7. Ce serait intéressant pour les chercheurs de creuser ce sujet. Dans un fil de discussion voisin, j'ai rapidement tenté de regarder l'évolution des circulations atmosphériques au sein des grands régimes de temps en hiver (NAO+, NAO -, AR, Block) depuis 2013. Le constat est que ces grands régimes de temps sont aussi fréquent qu'avant, en revanche au sein de ces grand régimes ce sont les "flux chauds/doux" qui ont fortement augmenté en fréquence à l'inverse des flux froids/frais. Par exemple dans les régimes NAO- les synoptiques nous plaçant dans des flux de S ou SO sont désormais les + fréquentes, ce qui n'était pas le cas entre 1980 et 2010. Idem en régime NAO+, les flux de SO dépressionnaire ont pris le pas sur les flux d'O dépressionnaire, en régime AR augmentation des circulation de type talwegs sur l'Europe plutôt que les flux dynamiques de N ou NO pilotés par BP Scandinaves...Ceci signifierait que depuis 2013 nous serions soumis à une sorte de double "forçage", liée au réchauffement des masses d'air à synoptique équivalente (dues au forçage liées aux GES), mais également au fait que quelque soit le régime les synoptiques d'échelle + fine semblent nous placer bien plus fréquemment dans les flux chaud/doux qu'auparavant. Peut-être est-ce effectivement lié à de la variabilité naturelle, mais comme tu le dis cela semble durer vraiment depuis trop longtemps (bientôt + de 10 ans) pour ne pas être suspect, au point de se poser la question de savoir si le RC ne modifie pas également les circulations atmosphériques à échelle fine sur l'Europe de l'ouest (?).
  8. thib91

    Suivi ensoleillement 2022

    Merci pour ta démonstration très éclairante, ce serait intéressant d'avoir un retour de MF à ce sujet. On ne peut cependant pas totalement mettre de côté les relevés des dernières années, ni nuancer le caractère exceptionnellement ensoleillé du climat depuis 2018 sur le N et le NE en particulier. Les données satellitaires le confirment, ainsi que le ressenti, et pour ceux qui en ont, les jardins de chacun. Contrairement à 2003 qui fut une année "isolée" dans son ensoleillement exceptionnel, il semble que la tendance à des niveaux d'ensoleillement fortement excédentaires depuis 2018 se confirme d'année en année.
  9. Bien sur que si, on a connu les anomalies de température les + fortes jamais enregistrées en moyenne sur 5 jours ou 15 jours glissants toute saison confondues entre le 22 décembre et le 1 janvier, on dépasse les excédents les + forts des canicules de 2003, 2019, 1976... C'est bien + significatif qu'un record de température maximales isolé, il n'a tout simplement jamais fait aussi doux en hiver depuis probablement plusieurs centaines d'année à Nancy.
  10. La question est quand rejoindrons nous les normales saisonnières? Le diagramme de l'ENSCEP envisage un flux quasi exclusivement au SO et au Sud jusqu'en fin d'échéance (18 janvier...) très nébuleux + ou - humide avec un risque de gelée quasi nul jusqu'au 15 janvier et faible après....Les excédents thermiques entre le 18 décembre et le 18 janvier seront probablement records et sans doute inédits pour la période hivernale.
  11. J'ai effectué une petite analyse en croisant le calendrier des types de circulation atmosphérique défini selon la méthode de Hess et Brezowsky (La méthode Hess-Brezowsky s'appuie sur le champ de pression au niveau de la mer les géopotentiel 500hPa au dessus de l'Atlantique Nord et de l'Europe, elle identifie 29 types de circulation https://www.dwd.de/DE/leistungen/grosswetterlage/2020/grosswetterlage.html) et les 4 grands régimes de temps hivernaux sur l'Europe de l'ouest (https://www.researchgate.net/figure/Four-regimes-of-atmospheric-circulation-in-the-North-Atlantic-European-domain-a-NAO_fig1_335010904). Pour faire cela je me suis inspiré du regroupement appliqué dans cette étude The_links_between_the_Madden-Julian_Oscillation_an.pdf mais sans véritablement utiliser la même méthodologie...Par simplicité j'ai attribué aux types de circulation atmosphérique quotidiennes de HESS un des 4 régimes de temps hivernal (AR, NAO +, NAO-, Block) selon le regroupement effectuée dans l'étude ci-dessus. C'est très imparfait et un peu grossier, car certains types de circulation atmosphérique de Hess peuvent entrer dans plusieurs des 4 grands régimes de temps, d'autres part cette classification de HESS a été mise au point pour étudier les conditions météos, leurs variabilités et impacts en Allemagne, elle n'est pas forcément pertinente à une échelle aussi vaste que celle de l'Europe. Il y a également la problématiques des transitions entre type de circulation qui ne sont pas toujours claires. Mais cela a le mérite de dégager des grandes tendances sans prétention notamment à une échelle + fine que les 4 grands types de régime hivernaux. Ce qui ressort depuis 2013 par rapport à la climato 1981-2010 pour la période hivernale (DJF): Le régime de type Atlantic Ridge a vu sa fréquence augmenter. Mais au sein de ce régime les circulations cycloniques de N et de NO (avec dipôle AA et BP scandinaves) ici NWZ et NZ sont en nette diminution, au profit de circulations de type talwegs sur l'Europe. Les premières apportent un temps + froid et hivernal que les secondes car mieux alimentées en air froid par la dépression scandinave que des talwegs souvent trop à l'ouest (influence maritime + importante en basse couche) et plus rapidement coupés en alimentation froide d'altitude. Le régime de type NAO- est assez stable en terme de fréquence (faible augmentation). Mais la nature des circulation qu'il engendre semble avoir nettement évolué. Entre 1980 et 2013, les régime de NAO- aboutissaient le plus fréquemment à des circulations atmosphériques très hivernales apportant des VDF. Soit dépressionnaires liées à des anticyclones sur Mer de Norvège-Fénnoscandinavie (HNFZ) ou anticycloniques liées à des HP sur l'Islande (HNA). Depuis 2013, leur fréquence, déjà rare, a été très nettement diminuée (par plus de 2). Sachant que ces synoptiques hivernales sont souvent exceptionnelles, il est possible que la période soit trop courte (à peine 10 ans) pour pouvoir être comparée. Cette diminution se fait en revanche au profit des circulations cycloniques de SSO (Sz et TB) nettement moins hivernales voir carrément douces. Ces dernières sont en très nette augmentation et désormais majoritaires lorsqu'une NAO- se produit. Pas de tendances particulière pour les autres types de circulation. Le régime de type NAO+ est lui aussi assez stable en terme de fréquence (faible augmentation) La nature des circulations de ce régime évolue également sensiblement depuis 10 ans. La fréquence des flux d'ouest cyclonique (WZ) est en diminution ainsi que des flux de sud anticyclonique (SA). A l'inverse les flux de SO cyclonique (SWZ) voient leur fréquence fortement augmenter (> X2). Ainsi dans le cas d'une NAO+ entre 1980 et 2010 le flux dominant étaient ceux d'ouest cyclonique et de sud anticyclonique. Depuis 2013 il s'agit des flux de SO cyclonique. Les autres circulations n'ont pas vue d'évolution suffisamment significative (légère hausse des flux d'ouest anticyclonique et de SE cyclonique). Le régime de type blocage est moins fréquent en hiver Je trouves ce régime un peu foutraque, on y trouve à boire et à manger même si le point commun est lié à la présence de HP sur le nord et le centre du continent européen. Les évolutions les plus marquantes depuis 2013 est l'augmentation de la fréquence des circulation de NO anticyclonique (NWA), les fameuses patates donnant grisaille et bruine sous une fraicheur relative au nord de la Loire + ensoleillé et doux au sud. Ainsi que les circulations cyclonique sous anticyclone Fénnoscandinave (HFZ), souvent trop haut en latitude et laissant le SO de l'Europe sous l'influence de masses d'air humide et relativement douce (temps mou). A l'inverse les blocages anticyclonique centrés sur les iles britanniques et sur mer de Norvège - Fennoscandina sucpetibles d'apporter des flux continentaux secs et froids sont nettement moins fréquents. Ce que je retiens de cette rapide analyse c'est que depuis 2013 pour nos hivers la fréquence des différents régimes à grande échelle n'a pas franchement évolué, en revanche les circulations atmosphériques en jeux à plus fine échelle ont pas mal bougé dans le sens d'une accentuation des flux chauds/doux. En régime NAO- les synoptiques à VDF qui se produisaient fréquemment sous ces régimes ont laissé la place à des synoptiques plaçant le SO de l'Europe sous des flux majoritairement doux (circulation d'OSO sous blocage). En régime AR, les synoptiques les plus dynamiques (flux de N ou NO dépressionnaires bien alimentées en air polaires scandinave) ont laissé place à des circulations de type talweg très occidentaux moins bien alimenté en air froid et + maritimes en basse couche. En règime NAO + les circulations d'ouest dépressionnaire ont laissé la main au circulation incurvées SO nettement + douces. On trouve également moins de circulation d'ouest butant sur HP européennes. En régime de blocage, les HP ont plus fréquemment tendance à prendre un positionnement qui ne permet pas de bénéficier d'une véritable influence continentale en air sec et + froid. A voir si j'ai le temps de regarder pour les autres saisons, cela pourrait être intéressant également
  12. Une série de tweet intéressante pour situer notre année 2022 vis-a-vis du changement climatique. On y apprend que : Par rapport à ce que dit Aurélien Ribes, A titre personnel j'ai quelques doutes sur le fait que 2022 tienne plusieurs années et devienne normale vers 2060, cela me semble optimiste qd on voit comment démarre 2023 et surtout les dernières années sur le graphique par rapport au scénario, le Réchauffement semble + rapide et + fort, c'est véritablement flippant. Pour illustrer les +3° d'écart // // à la moyenne 1900-1930, c'est la différence entre le climat de Lille et de Biarritz, c'est dire si le climat Français d'il y a 100 ans était bien différent, largement + frais/froid.)
  13. thib91

    Suivi ensoleillement 2022

  14. Ah oui, sont relous les anglo saxon avec leur système de mesure incompréhensible. Curieux de voir des graphiques homogènes entre différentes régions du monde mais je ne sais pas où les trouver.
  15. Les hivers faiblement enneigés sur les Alpes à toute altitude étaient jusqu'ici essentiellement causés par la persistance de conditions anticycloniques sèches, avec par exemple l'hiver 1963-1964 (sans doute le moins enneigé du siècle dernier) ou encore 1972-1973, plus proche de nous le duo 88-89 90-90. La nouveauté c'est que ce début de saison froide n'est pas spécialement sec mais normalement humide, il devrait donc y avoir de la neige en quantité dans la tranche 1500-2000. Sauf que l'humidité est de plus en plus lié à des masses d'air subtropicales très douces de + en + fréquentes sur les Alpes, occasionnant des précipitations pluvieuses jusque très haut... L'hiver 1963-1964 Cet hiver fut très sec, le plus sec jamais enregistré sur les Alpes du nord. Chamonix ne cumule ainsi que 32,6mm sur DJF soit à peine 11% des totaux moyens sur la période. C'est encore pire à Bourg-Saint-Maurice avec 27,1 mm soit à peine 9% du cumul moyen d'un hiver. Malgré un mois de novembre très humide mais doux, les mois de décembre, janvier et février sont extrêmement secs. L'hiver est soumis à un régime de blocage anticyclonique tout à fait remarquable par sa persistance. On oscille en entre blocage anticyclonique en mer du nord voir Scandinavie et extensions des HP subtropicales sur le SE du continent européen.
  16. Je ne suis pas certains qu'ils se réchauffent moins, disons qu'il y a encore quelques anomalies négatives significatives sur 1 année qui trainent mais les anomalies positives sont souvent aussi très fortes (+3° / +4°). A titre de comparaison l'Arizona et la France, il n'y a quasiment plus d'anomalies négatives mais les anomalies positives sont moins marquées chez nous (+1, +1,5°). Au final cela doit se compenser et probable qu'en lissant sur 30 ans le réchauffement doit être assez proche. Et la France
  17. Oui, la sortie d'hier de CEP weekly envisage un maintien des excédents thermique quasi jusqu'au crépuscule de notre hiver... Ce serait en lien avec à nouveau des pressions plus élevées que la moyenne et sans anomalies particulière en terme de précipitation. Bref en moyenne cela sent l'écoulement en flux d'OSO globalement anticyclonique bien moisi, humide sans plus. Dans le détail on pourrait osciller entre : séquences perturbées plus marquées comme la semaine prochaine (et peut-être entre début et mi-février) probablement avec un flux d'ouest assez typique des hivers français ; séquences + anticyclonique : peut-être plus fraiches si la ceinture de HP subtropicale réussie à remonter suffisamment en latitude repoussant le flux perturbé plus au nord ou à l'ouest, les modalités restent flou mais on peut imaginer un temps sec sous inversions (AF ou jonction HP subtropicales et continentales) ou bien écoulement de NNO anticyclonique si la remonté s'opère sur le proche Atlantique, la dernière décade de janvier pourrait être la plus sujette à une séquence de la sorte ou doux avec écoulement d'OSO restant proche du pays donnant de faibles pluies et pas mal de grisaille (typique flux d'OSO anticyclonique). Rien de spécialement réjouissant à vrai dire, il est possible que le climax de notre hiver fut finalement la séquence froide des 15 premiers jours de décembre. Ce ne serait pas si étonnant car les anomalies ont finalement été assez marquées et longues (15 jours) du moins sur le nord, et on peut se poser la question de la capacité de notre climat réchauffé de 2023 à produire 2 séquences froides aussi marquées dans une saison hivernale (probabilité sans doute très faible).
  18. thib91

    Suivi ensoleillement 2022

    Effectivement le système de mesure a évolué. http://archives-climat.fr/node/62989 Cette valeur de surestimation de 5% me semble très importante. Puisqu'il s'agit d'un calcul à partir des données de rayonnement solaire, pourquoi n'est-ce pas corrigé (ou peut-être que si?) afin de pouvoir maintenir une homogénéité dans la climatologie au moins depuis 1991? Ceci dit, la prudence doit être toute relative car les données satellitaires confirment qu'à l'échelle nationale 2022 fait mieux que 2003 et que la tendance est à l'augmentation de l'ensoleillement et à la diminution de la couverture nuageuse à l'échelle européenne. Du coup pas certains que les données locales de Nancy soit si éloignées d'une certaine réalité, si quelques de MF pouvait nous éclairer à ce propos ?
  19. Pour faire suite à mon bilan provisoire de la douceur en cours, on peut également l'illustrer avec l’occurrence de températures minimales = ou > à 10° en hiver (DJF). Il reste 2 mois d'hiver et pourtant nous avons déjà dépassé les hivers les + prolifiques en la matière avec déjà 4 occurrences. A noter que des tn = ou > 10° en hiver étaient absentes parfois plusieurs hivers de suite, nous en avons désormais au moins 1 le + souvent 2 quasiment chaque année.
  20. La "cata" pour les massifs de l'est c'est désormais la norme en hiver, la "chance" ou les circonstances favorables sont plutôt à créditer aux derniers hivers qui ont été correctement enneigés entre décembre et février au regard du niveau thermique élevés de ces derniers. Il n'y a malheureusement plus grand chose à espérer quant à l'évolution de notre climat (la phrase du président lors des vœux est désespérante "il y a un an […]. Qui aurait pu prédire […] la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?" ) , 2022 n'est que la suite de 2015, 2018, 2019, 2020 et il fera probablement encore + chauds avec de nouveaux records dans les années à venir.
  21. Températures totalement folles depuis des jours et des jours, nous sommes en train de vivre un épisode climatique majeur, dépassant tous les excédents constatés jusqu'ici. Tout ceci me renforcent dans mon intuition qu'un nouveau seuil à été franchi vue la successions d'épisodes depuis 2015, pas de retour en arrière possible même des février 2012 ou décembre 2010 pourraient être désormais inaccessibles. Dans le détail: Sur 15 jours glissants, l'excédent est inédit sur l'ensemble de la saison hivernale et même l'ensemble de l'année! Jamais de tels excédents n'avait été enregistré en moyenne sur 5 jours ou 15 jours glissants, on dépasse les excédents les + forts des canicules de 2003, 2019, 1976... Depuis le 22 décembre on est en moyenne + de 8° au dessus des normales 🥵 Saison froide Toutes saisons confondues Pire encore lorsque l'on ressert la focale sur les derniers jours les excédents sont hallucinants + 12° sur les 5 derniers jours! Saison froide Toutes saisons confondues Pour illustrer : Depuis le 22 décembre, soit sur 15 jours, la température moyenne correspond à un niveau thermique moyen (81-10) d'une période allant du 5 au 19 avril ou d'une première quinzaine d’octobre. Depuis le 28 décembre, la température moyenne correspond à un niveau thermique moyen (81-10) des premiers jours de mai!
  22. Grande douceur même toujours et encore, excédents moins extrêmes certes mais des excédents thermiques toujours très marqués (probablement vers +5° // à la moyenne). A priori aucun retour à des températures véritablement hivernales avant au moins mi-janvier, pas mal de coins de NE pourraient connaître 1 mois glissant sans une seule gelée ce qui serait inédit. Quant à la montagne, c'est également plié pour nos massifs au moins jusqu'au 10 janvier, après il y a quelques ouvertures pour revoir un peu de blanc en altitude mais rien ne garantis que ce soit durable (circulation + ondulatoire possible avec succession de neige et lessivages). On surveillera donc les excédents thermiques, toujours sur 1 mois glissant, qui seront je penses au delà des mois les + doux jamais enregistrés en hiver. La seule chose à peu près positive à retenir est que nous avons de la pluie, pas en grande quantité mais il pleut régulièrement ce qui permet de recharger à peu près correctement les sols, rivières, nappes en eau, ce qui n'est pas le cas d'autres régions françaises. Ressenti personnel mais à mon avis c'est plié pour cet hiver en terme de véritable froid et neige. Nous avons eu notre coup de froid début décembre assez marqué et durable en ces temps de RC, peu probable que le climat de 2023 puisse nous proposer un nouvel épisode hivernal aussi "marqué" cet hiver. Bonne année à tous, je retourne hiberner.
  23. thib91

    Suivi ensoleillement 2022

    Nancy termine donc l'année avec un ensoleillement cumulé depuis le 1 janvier de 2236 heures !! C'est tout bonnement extraordinaire pour une région qui en moyenne ne dépasse guère en moyenne les 1650 à 1750 heures d'ensoleillement par an. Le record de 2003 est donc bien enfoncé, la probabilité d'avoir une année aussi ensoleillée était extrêmement faible, avec un écart type de 3 sigma! C'est moins spectaculaire que des températures records, mais c'est un événement climatologique marquant. L'excédent d'ensoleillement est ici, il me semble, le plus fort à l'échelle nationale. Si l'on regarde sur 1 année glissante on constate que: - 2003 avait déjà était récemment dépassée par la période allant du 2 avril 2018 au 1 avril 2019(2219 heures) - La période allant du 1 septembre 2021 au 31 août 2022 fut encore + ensoleillée que l'année calendaire 2022 avec 2286 heures - Un véritable emballement de l'ensoleillement depuis 2015, qui correspond à ce que je pense être un nouveau pallier dans le RC (après celui de la fin des années 80) et correspond aux réchauffement très fort vécu depuis 2014-2015 avec records à la pelle et successions d'étés quasi-mediterranéen par ici.
  24. Sur Nancy grande douceur également sous un ciel bien dégagé, ambiance printanière mais mercure limité dans sa progression (14°) par un vent de sud sensible presque désagréable.
  25. Le deuil ça fait bien lgtps que je l'ai fait, cela fait 10 ans que j'informe ici sur le RC dans nos régions car le phénomène est tellement marqué qu'on ne peut qu'en parler. Mais impossible pour moi de m'intéresser avec passion aux canicules récurrente, avec légèreté comme vous le faite. On est plus sur des phénomènes météo issus d'une variabilité naturelle qui seront compensés mais sur une tendance ancrée et qui s'amplifie avec des conséquences qui seront fortes pour tous et sur votre mode de vie, votre confort, votre santé. On ne peut en aucun cas mettre cela au même niveau que les conséquences temporaires d'une petite ou grosse VDF, c'est très grave ce qui se passe. D'autres part c'est stt l'absence de variabilité des types de temps qui est franchement pesant, avec notamment la fréquence de plus en plus faible de traînes actives d'air frais froid, de perturbations en été ect... Les massifs du NE ont eu bcp de chance ces dernières années avec de beaux épisodes à des moments clés (vacances scolaires notamment). 2022 les fait rentrer dans le rang, la normalité de 2022 ce sont des hivers faiblement enneigés, l'hiver moyen d'il y a 30 ans à 800 ou 1000m est désormais une exception.
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