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Dans un autre genre d'insolite, le membre (9/50) d'EPS le plus froid pour mercredi midi (T850) : et pour vendredi, c'est le membre 1 (et 23) qui font du bien mais totalement isolés ;
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Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Héhé ! C'est possible sur les littoraux grâce aux brises marines et la dépression thermique intérieur. En espérant qu'un minimum ne se creuse pas quelque part sur l'Italie pour un petit flux de terre ... Voici la livraison de la NAO d'après EPS. Enfin, l'indice commence à se stabiliser, la première fois depuis le début des modélisations de cette épisode : Ce n'est pas vraiment encourageant Sinon, les réseaux sociaux américains évoquent de plus en plus cet épisode. Par exemple : -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
En revanche, GFS continue d'assécher la masse d'air, bien que cela puisse changer à échéances réduites, ça reste une tendance lourde du modèle (couleurs grises pâles surla France) : À l'inverse, ICON maintient une alimentation bien plus humide, propice à des manifestations orageuses multiples : Vu la saison orageuse et le sujet plusieurs fois abordé, je me suis permis d'ouvrir un topic sur la CAPE et la convection : Il manque encore les différences entre MUCAPE, SBCAPE, etc et la façon dont les cartes / données brutes de CAPE sont générées par les modèles mais j'avoue avoir déjà pris énormément de temps pour rédiger ce premier message, je compte sur d'autres passionnés pour l'enrichir.- 660 réponses
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CAPE, convection et prévisions. C'est un sujet qui revient fréquemment, plus encore en période estivale, propice aux orages. Voici un point que j'essaie être assez complet sans être trop technique. J'espère que le plus grand nombre trouvera des informations intéressantes. J'ai essayé de simplifier sans perdre en finesse. Commentaires et corrections sont les bienvenus ! - Définition théorique - Définition pratique - Analogie concrète - Une brève histoire de convection .... - En résumé - Interprétations - Comment déterminer ces niveaux de pression depuis un radio-sondage ? Définition théorique : La CAPE : L'Énergie Potentielle de Convection Disponile (EPCD en français), Convective Available Potential Energy, en anglais. Sa définition est l'énergie potentielle par unité de masse que possède une particule d'air plus chaude que son environnement. Définition pratique : Étant plus chaude que son environnement immédiat, elle tente de retrouver son équilibre par un mouvement ascensionnelle, équilibre qu'elle retrouvera lorsque sa température sera équivalente à la température de son environnement. Cette énergie potentielle est alors transformée en énergie cinétique, puisqu'en mouvement par rapport aux référentiels terrestre et atmosphérique. Concrètement, une particule d'air est chauffée : cas du soleil qui chauffe le sol ; le sol, en retour, chauffe par contact les particules d'air à son contact (l'air est mauvais conducteur de chaleur, c'est essentiellement par contact que l'air se réchauffe, dans le cas qui nous intéresse). Étant plus chaude à pression constante, son volume s'accroît (loi des gaz parfaits : PV = nRT qui relie Pression, Volume et Température). Elle devient donc moins dense et va s'élever mécaniquement. C'est le fameux principe d'Archimède, ni plus ni moins. Elle s’élèvera jusqu'à se retrouver en équilibre. Selon l'énergie cinétique acquise, elle dépassera plus ou moins ce plafond. Note : cette ascension peut avoir une origine purement mécanique : présence d'un relief, arrivée d'un front, etc. Analogie concrète : Quand on plonge en mer ou en piscine, le corps est moins dense que l'eau, davantage en fonction de la profondeur atteinte. Une fois en bas, il remonte mécaniquement, le corps étant moins dense, jusqu'à la surface. Suivant l'énergie acquise (plongeon plus ou moins profond), il s’élèvera un peu au-dessus de la surface. De même, un ballon empli d'air qu'on plonge dans l'eau et qu'on lâche, s'élèvera jusqu'à la surface puis même en l'air avant de retomber. Son point d'équilibre se situe à la surface de l'eau. Au fond de l'eau, le ballon ou le corps possède une énergie potentielle qui sera « libérée » en énergie cinétique, c-à-d en mouvement vers le haut, dès qu'il sera lâché. Une fois la surface atteinte, l'énergie potentielle devient nulle. Au-dessus de la surface, l'énergie potentielle reprend mais « dans un sens opposé » et le ballon redescendra (énergie cinétique vers le bas) vers la surface, c'est-à-dire vers son point d'équilibre. On verra que la CAPE répond à un mécanisme similaire. Une brève histoire de convection .... Pour la particule d'air plus chaude que son environnement, je vais ajouter quelques subtilités. Une petite définition avant : celle du rapport de mélange. L'idée est simple. Il s'agit du rapport de la masse de vapeur d'eau que contient un volume d'air à la masse d'air sec de ce même volume. Dit autrement, on a un volume d'air (un ballon) qui contient une certaine masse de vapeur d'eau (d'« humidité »). Le rapport de mélange est la division de la masse de vapeur d'eau du ballon par la masse d'air du ballon sans la vapeur d'eau. La particule d'air qui s'élève n'échange pas d'énergie thermique (pas d'échange de chaleur) avec son environnement. Elle ne perd donc pas de chaleur de cette façon. En revanche, en s'élevant, la pression diminue. Selon la loi des gaz parfaits, son volume va alors augmenter et sa température « intérieure » (la température à l'intérieur de la particule d'air) va baisser. C'est ce qu'on appelle la détente adiabatique. Cependant, son rapport de mélange demeure constant (pas d'ajout ou de perte de vapeur d'eau durant l'ascension). Or, l'air ne peut contenir qu'une certaine masse de vapeur d'eau, la valeur maximale dépend de la température : plus elle est froide, moins elle peut en contenir. Logiquement, en s'élevant, la particule d'air finira par atteindre son niveau de saturation. Ce niveau de pression où la particule atteint sa température de saturation est le niveau de condensation par convection NCC (si l'origine de son ascension est la convection) ou le niveau de condensation par ascension NCA, dans le cas d'un soulèvement dynamique. Dit autrement, ce niveau de pression est atteint lorsque l'humidité relative de la particule d'air parvient à 100%. Le NCC (CCL en anglais, Convective Condensation Level) n'est par définition présent que lorsque l'atmosphère est instable (convection !). Le NCA (LCL, Lifted Condensation Level) se rencontre également en atmosphère stable. CCL et LCL se trouvent au même niveau de pression si l'atmosphère est saturée. Autrement, le CCL est à un niveau de pression inférieur (donc une altitude supérieur). Bien entendu, ces niveaux peuvent n'être jamais atteint si la particule est suffisamment sèche ou le niveau d'équilibre atteint avant la saturation. L'humidité relative étant à 100%, c'est à ce niveau de pression que les nuages convectifs apparaîtront. (En réalité ces nuages se forment très légèrement plus haut (de l'ordre de quelques mètres) au terme d'une légère sursaturation en présence de noyaux de condensation (aérosols divers et variés)). Niveau de convection libre, NCL (Level of Free Convection, LFC). Une fois le LCL atteint, la particule continue de s'élever jusqu'à atteindre ce niveau de condensation libre à partir duquel la température de la particule d'air, plus chaude que la température de son environnement (environnement saturé, on est à l'intérieur du nuage convectif) acquiert un supplément d'énergie cinétique. Comme précédemment, température plus chaude dit volume plus grand et densité plus faible. Son mouvement ascensionel s'accélère. Cependant, la particule subira là encore un refroidissement progressif jusqu'à rencontrer la même température de son environnement. Ce niveau de pression où les deux températures (de la particule et de son environnement) sont égales est le niveau d'équilibre, NE (Equilibrium Level, EL). Niveau d'équilibre, NE. À ce niveau de pression, la poussée d'Archimède flottabilité devient nulle. L'énergie cinétique acquise lui permet de s'élever encore un peu bien que sa température devienne du coup plus froide. Elle redescendra vers le NE. Ce mouvement oscillant s'amortit. C'est le sommet du nuage convectif. En pratique, dû notamment aux frictions entre particules et aérosols, le sommet peut être légèrement inférieur au NE. Le NE est toujours présent, dans une masse d'air sèche ou humide. Ouf ... ! En résumé : - Une particule, plus chaude que son environnement, s'élève. - Si elle est suffisamment chaude et/ou humide, elle atteindra le niveau de condensation (LCL) : elle devient saturée et le nuage se forme (base du nuage). - Elle continue à s'élever jusqu'au niveau de convection libre (LFC) où son énergie cinétique augmente. - Enfin, lorsque les deux températures sont égales, le niveau d'équilibre EL est atteint. C'est le sommet du nuage. (wikipedia) Interprétations : Si le LCL est plus bas que le LFC, la convection aura besoin d'un moteur supplémentaire tel qu'un front froid, un réchauffement solaire, une convergence de surface, un apport d'humidité, etc. La masse d'air est potentiellement instable. L'inverse traduit un manque d'humidité. L'atmosphère est instable mais ce manque d'humidité empêchera la formation d'un nuage. Si les deux sont au même niveau de pression, la masse d'air est naturellement convective. Le CCL permet d'évaluer le niveau de la base des nuages lors d'une convection par réchauffement diurne ou les ascendances thermiques (thermiques bleues notamment). Si le LCL et CCL sont égaux, l'atmosphère est saturée. Si le EL atteint la tropopause, la particule d'air peut continuer sa progression et former un dôme au-dessus de l'enclume du Cb. Et la CAPE dans tout ça ? La CAPE a deux composantes, une positive et une négative. Généralement, leur somme est nulle au niveau d'équilibre. La CAPE fournit sur les cartes est la CAPE « positive ». On se rappelle du ballon qui a une énergie « positive » sous l'eau et « négative » dans l'air ... La CAPE, dans le sens usuel (positive), s'exerce à partir du niveau de convection libre, LFC, jusqu'au niveau d'équilibre, EL. En-dessous du LFC, la CAPE est négative. C'est la CIN (Convective INhibition). Au-dessus de EL, la CAPE devient également négative (CIN). Une autre façon de présenter est de dire que lorsque la poussée d'Archimède flottabilité s'exerce vers le haut, la CAPE est positive. Lorsqu'elle s'exerce vers le bas, la CAPE est négative. Une couche limite planétaire haute et sèche conduira à une valeur de CIN élevée. À l'inverse, une humidité relativement moindre à l'étage moyen favorisera la CAPE. Comment déterminer ces niveaux de pression depuis un radio-sondage ? Je suppose que la signification des courbes présentes sur un RS sont connues. LCL : On part de la température initiale (courbe rouge) et on trace une ligne (verte, 1) qui suit l'adiabatique sèche (courbe fine noire). On part du point de rosée (ligne bleue pâle) et on trace une ligne parallèle (verte, 2) passant par ce point de départ et au rapport de mélange le plus proche (lignes fines brunes droites penchées pointillées). L’intersection des deux est au LCL. LFC : On part du LCL et on trace une ligne (verte, 3) qui suit la courbure de l'adiabatique humide (lignes noires courbées en pointillées). L'intersection avec la courbe des températures (rouge) donne le LFC. NE : On continue la ligne précédente (verte, 4) en continuant de suivre l'adiabatique humide. Lorsqu'elle recoupe la courbe des températures (rouge), on obtient le NE. Plusieurs éditeurs de RS fournissent ces niveaux directement sur le graphique. CAPE : La CAPE est donc la zone entre le LFC et le NE comprise entre la courbe des températures et l'adiabatique humide (hachures vertes). CIN : La CIN est la zone sous le LFC et comprise entre ces deux mêmes courbes. Une autre CIN est présente bien qu'elle n'apparaisse pas sur les cartes, est la zone au-dessus du NE, entre l'adiabatique humide (verte, 4) toujours et la courbe de températures (rouge). LI : Le LI, Lifted Index ou, en français, Indice de soulèvement, est la ligne noire épaisse que j'ai tracé au niveau 500 hPa, entre l'adiabatique humide et la courbe de températures. Sa définition est la différence entre la température de l'environnement (rouge) et la température d'une particule « soulevée » adiabatiquement (verte) au niveau de 500 hPa. Ceci dit, suivant le contexte, on peut abaisser ce niveau si le niveau moyen de la couche instable est plus bas (voire plus haut mais c'est plus rare, 500 hPa représentant déjà le niveau moyen de la troposphère). En février dernier, dans le topic de Prévisions Méditerranéennes, j'avais écrit une sorte mémo sur les différents indices d'instabilité (surtout en seconde partie du post) qui peut compléter ce message.:
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Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Tout à fait, L'EFI est conçu par supprimer ce type de biais, ce qui le rend comme tu dis très intéressant. Il est dommage qu'ECMWF ne les rende pas public. En tout état de cause, à chaque nouveau cycle d'IFS, de nouveaux EFI sont ajoutés. Avec la dernière mise à jour, un EFI sur les T2m sur une période de 7 jours est calculé. Cela aurait été intéressant de connaître sa valeur pour l'épisode modélisé mais je n'y ai pas accès. J'ai retrouvé le lien que je cherchais ce matin, plutôt que la définition mathématique et ainsi mieux répondre à @jt75 https://www.ecmwf.int/assets/elearning/efi/efi1/story_html5.html Vous saurez tout sur les EFI (en anglais). -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Bonjour, Non car une carte de CAPE à J+6/J+7 (ici 156H) n'a guère de sens en soi. Déjà par son « origine » : la CAPE n'est pas un paramètre intrinsèque à l'atmosphère, comme la température, la pression ou la quantité de vapeur d'eau qu’elle contient. Sans entrer dans le détail du calcul, c'est une intégration verticale entre niveaux de pression d'une relation entre la température et l'humidité. Il y a ainsi toute une chaîne de dépendances à satisfaire avant d’arriver à une fiabilité un minimum correcte. Non car il y a souvent confusion entre CAPE, MUCAPE, SLCAPE, etc qui ne reposent pas sur la même définition (niveaux de pression, valeur max, etc). Non car GFS, comme la plupart des grosses mailles, n'est pas représentatif des conditions à un calcul satisfaisant. À courtes échéances, une telle carte apporte un ordre de grandeur. Je ne sais plus si c'est sur ce topic ou celui de la semaine précédente que le sujet a été rapidement évoqué. Non, car de telles valeurs sont théoriquement possibles en France mais en pratique improbables (ceci dit, nous ne sommes pas forcément au bout de nos surprises puisque nous battons des records régulièrement dans tout un tas de paramètres, mais vus les trois points précédents, la conclusion négative reste justifiée). Même chose en gros pour le calcul du LI, présent également sur cette carte.- 660 réponses
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Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
@mat123 a fourni les grandes lignes. Pour avoir les définitions exactes et mathématiques : https://confluence.ecmwf.int/display/FUG/Extreme+Forecast+Index+-+EFI -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Ça bougera niveau emplacement et intensité (J+6/+7), mais pour fixer un peu mieux les idées sur le caractère inédit / exceptionnel / remarquable de l'épisode à venir, les cartes d'EFI produites d'après l'ensemble européen pour la journée de mercredi. En Tx, nous serions en gros au-dessus de 0.85 à l'est d'une ligne Marseille - Caen, jsuqu'à 0.95, donc possiblement la valeur 1 localement (1 = indédit ). En Tn, les valeurs sont plus basses, excepté sur une partie nord de la France où elles resteraient supérieures à 0.85. Attention, ce sont pour les T, pas pour les humidex et autres indices de ce type. Au niveau européen : -
Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Juin 2019
_sb a répondu à un sujet de Serge L dans Le temps en France
Ciel nuageux après une belle matinée, températures qui dépassent les 25°Cet une humidité relative autour de 40%. À noter : EURO4, les mailles fines du Met'Off, avait remarquablement bien appréhendé en sorties brutes les averses et orages languedociens de la fin de nuit / début de matinée. Les autres modèles, en sorties brutes, sont passés au travers. À mon niveau, je n'avais rien vu venir hier ! À voir si je me plante aussi pour la fin de journée, Keraunos, ce matin, va dans le même sens, avec des orages en fin de journée, localement forts. -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
À la limite d'échéances d'ARPEGE, soit lundi matin, ARPEGE donc modélise une version plus méditerranéenne du flux, à l'instar de GEM et ICON. Ensuite, la première partie de semaine, il y a unanimité globale sur un dégradé est/ouest. UKMO, GEM et ICON sont d'ailleurs très semblables. Pour la fin de semaine, IFS et GEM modélisent l'évacuation de la GF et un net refroidissement, GFS fait persister la chaleur avec une vision très différente : décalage de la GF vers l'Islande et montée d'une dorsale via l'Espagne ce qui serait de mauvais augure, d'autant qu'il est soutenu par EPS. -
Prévisions régions méditerranéennes, Juin 2019
_sb a répondu à un sujet de GrandMottois dans Prévisions à court et moyen terme
En fin de journée, avec l'arrivée de quelques noyaux de basse tropopause en avant d'une anomalie principale des averses concerneront le Roussillon, les Pyrénées étant les plus exposés, s'y ajouteront des évolutions diurnes alpines. Vendredi, en cours et fin d'après-midi et soirée, avec le passage de l'anomalie négative de tropo sur le sud-ouest, la masse d'air se déstabilisera sur le Languedoc, davantage sur le Roussillon et les Pyrénées, plus porches. PACA devrait rester à l'écart à l'exception alpine où des orages éclateront là aussi. Plus cette anomalie sera sud et est, plus les orages pourront être localement costauds. ARPEGE et IFS vont dans un sens. -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Oui 13V, EPS continue sa progression régulière avec la dernière sortie du soir (12Z). Question : jusqu'à quand ? On a l'illustration des deux options sur les déterministes 12Z du jour, ici mis en comparaison : les lignes représentent le géopotentiel à 850 hPa, bleues pour GFS, rouges pour IFS et les plages de couleurs la différences entre les deux au même niveau de 850 hPa (bleues lorsque GFS est plus froid, rouges quand c'est IFS qui est plus froid). - La première partie de semaine est commune, seul le décalage est de la GF sur GFS par rapport à IFS génère la différence : IFS est devenu plus chaud que GFS. - À l'inverse, en seconde partie de semaine, IFS fait reprendre la GF par un thalweg qui l'entraîne et la comble. Les températures redescendent et la carte se colore en rouge (IFS plus froid que GFS). À l'opposé, GFS modélise l'isolation de la GF qui dès lors continue d'advecter l'air chaud sur notre pays. -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Grand merci pour ton post et avoir ainsi pris le temps de la réflexion ! Une goutte froide n'a pas de limite de température à partir de laquelle ce terme deviendrait impropre. Simplement, une goutte froide est une cellule fermée (= isolée, sans lien avec un autre minimum froid) avec une température inférieure à celle qui l'entoure. C'est purement relatif. C'est un des dangers des modélisations actuelles comme évoquées vers la mi-journée ici même. Si elle parvient à s'isoler pour de bon au large de la péninsule ibérique, elle va tournicoter un bon moment tant qu'un thalweg ne viendra pas l'« aspirer » et la reprendre dans une circulation d'ouest plus classique en la comblant. Isolée, elle n'a pas forcément besoin d'être réalimentée pour durer. Pour l'heure, elle n'est vue s'isoler que minoritairement, méfiance tout de même. L'autre danger est la persistance de ces flux hautement méridiens tels qu'ils sont modélisés pour l'instant. Dans ce cas, isolation ou pas, l'espoir résiderait dans de légers décalages longitudinaux. La carte de GFS 12Z montre pour mardi l'anomalie du Jet dans sa composante méridienne uniquement : -
Mises à jour des modèles de prévisions
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Questions - réponses sur la météo
Des corrections ont déjà été apportées et ont été intégrées à l'opérationnel. -
Le nombre de clim' (et de chauffage) non ou mal entretenue n'est pas négligeable non plus. À commencer par celle des voitures mais aussi pas mal de lieux de travail : irritation des muqueuses + augmentations bactériennes avec un peu de fatigue ou une petite baisse immunitaire ou simplement une sensibilité (au froid/chaud ou à certaines infections), et hop ! Problème vieux comme le monde du compromis qui ne satisfait jamais tout le monde.
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Prévisions régions méditerranéennes, Juin 2019
_sb a répondu à un sujet de GrandMottois dans Prévisions à court et moyen terme
Hello ! Demain matin : Le vent soufflera relativement fort en altitude, davantage au large. Le ciel restera encore assez dégagé, excepté des voiles plus ou moins denses, surtout près des Cévennes et des Corbières. Les températures seront douces, particulièrement près des côtes du Roussillon et de la CA où le ressenti pourrait être chaud (20 à 22, voire localement 23°C sur la CA notamment). Sur les reliefs, des averses se déclencheront dès la fin de nuit (plus tôt sur l'extrême ouest). L'après-midi, les températures seront supérieures à 30°C de PACA à la Vallée du Rhône, hors littoraux et CA soumise à une brise assez pénétrante dans l'intérieur. Les 30°C pourraient être atteints localement sur le Languedoc à la faveur d'un vouile nuageux moins dense au bon moment et à une brise moins pénétrante. Vers la fin de l'après-midi / journée, des averses pourraient descendre et s'inviter localement sur les plaines intérieures de LR et la basse vallée du Rhône. L'instabilité lantente sera alors au maximum sur ces secteurs associée à de petites vorticités d'altitude. Vendredi après-midi notamment, l'instabilité serait plus importante et ses manifestations plus étendues que la veille, surtout sur LR. -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Le comble est qu'après « on » vient se gausser sur le forum Medias et exagérations et désinformations !... La NOAA devrait investir dans fanions, écharpes et cornes de brume pour leurs supporters ! Bon, je plaisante hein .... -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Chez GFS , des décalages importants se déroulent au fil des runs. À force de lire ce topic, j'ai eu l'impression que GFS était inflexible sur une chaleur torride. Ce n'est pas le cas. Exemples pour la même échéance (mercredi 00 ou 06H) : Avant-hier 12Z : Le run suivant : Et encore le suivant : Le 00Z d'aujourd'hui : En cause ? L'indécision de GFS sur le « pont » de hauts géopotentiels entre l'est et l'ouest, telle que je la mentionnais sur mon post précédent illustrée par les cartes à 300 hPa. La GF ne bouge pas sur le proche-Atlantique, ce n'est donc pas elle qui cause ces fluctuations. IFS a été plus lent mais il est plus stable dans son déroulé avec une une modélisation qui s'est régulièrement transformée à chaque run (autant sur notre pays qu'à échelle plus large comme l'illustre l'évolution régulière de l'indice NAO calculée par ECMWF postée plus haut). Alors qui gagne le match ? Sur quels critères ? 😛 Il est fort probable qu'on ait un coup de chaud ; mais ni son intensité ni sa durée (vague de chaleur / canicule ?) ne sont déterminées. Oui, la maj de juillet 2018 était davantage de la forme que du fond et le principal fond concernait l'ensemble canadien intégré à NAEFS. De toutes façons, le noyau FV3 doit améliorer sensiblement la modélisation. Mais sur un seul événement, on ne peut pas juger. Je n'ai rien vu de tel sur l'année de tests publics. En revanche, GEFS perd indubitablement en intérêt. Non pas qu'il soit devenu sans intérêt !! mais que son interprétation est à revoir. Merci Cédric Je l'avais déjà remarqué (je suis inscrit depuis 2004, fidèle lecteur même si je prenais rarement le temps de participer), cependant, attribuer la « victoire » alors que la course n'est pas terminée, ce n'est pas fair play. Surtout, comme je viens de l'illustrer, ce résultat n'a encore rien d'évident (si match il doit y avoir). -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Ce matin je présentais l'évolution de l'indice NAO par EPS au cours des précédents runs. Avec le 00Z d'aujourd'hui, EPS enfonce encore davantage cette synoptique dans la durée. En espérant que les décalages insensibles à cette échelle, soient en mesure d'éviter un maintien de ces conditions sur notre pays (cf ci-après). On a donc en jaune, la courbe de ce matin (12Z hier) qui était en rouge. Et en rouge, la courbe du tout chaud (c'est le cas de le dire !) 00Z ! Une telle évolution (voyez les courbes anciennes en noir) est rare sur un indice lissé de ce type en une courte période. 14 jours d'anomalie et la semaine prochaine s'annonce pour l'instant dans la même lignée, en plus accentuée ... On y voit les petits décalages est / ouest qui nous font suée parfois et rendent l'air frisquet à d’autres moments. -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
De run en run, IFS et GFS font régresser vers l'ouest l'humidité à l'étage moyen alors que GEM et ICON la font persister (moins sur le flanc est, on s'en doute). Le manque d'humidité deviendrait problématique avec un déficit orageux par rapport à la synoptique envisagée il y a peu encore par ces mêmes modèles. Un autre point est le décalage partiel de l'alimentation via l'Espagne et non la Méditerranée qui avait l'avantage, outre d'humidifier la masse d'air, de la refroidir en basses couches (d'autant que la SST est anormalement basse) bien que la compression après le passage des reliefs du sud changeait peu de choses pour les régions sous le vent. À haute altitude, les quatre déterministes (IFS, GFS, GEM et ICON) présentent deux oprtions où GFS est pour l'heure seul avec une isolation nette du minimum d'altitude : Chez les 3 autres, à des nuances près (plus « étalé » ou plus est pour ICON et GEM), c'est ce type de configuration qui reste modélisée : PS : je ne sais plus si cela a été signalé, mais le 12 juin dernier la résolution de l'assimilation est passée de 35 km à 25 km pour GEFS. Avec aussi une correction sur q si je me souviens bien, c'est la seule mise à jour de l'ensemble depuis la mise à jour majeure du 28 juillet dernier. PS2 : les mots « match », « duel », etc sont-ils nécessaires ? Y a-t-il une coupe remise au vainqueur la semaine prochaine ? Et dans toutes les précédentes semaines où il n'y avait quasiment personne sur ce forum, quels ont été les résultats du « duel » ? -
Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Tout à fait, le changement de cap d'EPS est flagrant entre les deux derniers 00Z : l'ensemble a manifestement « choisi » une option : 18 juin 00Z 19 juin 00Z -
On dort la fenêtre ouverte du 1er janvier au 31 décembre même lorsqu'on monte en Alsace et on n'est pas plus malade que les autres 17°C dans le salon, on pousse à 19°C si on a du monde... L'été, pas de clim' mais un rafraîchisseur d'air qui souffle doucement de l'air humidifié et donc refroidi. Sur les lieux de travail, là, faut composer avec les desiderata des uns et des autres et ça produit effectivement des tensions. Comme dit au-dessus, l'humidité est importante : un froid sec est vivifiant mais un froid humide est plus difficilement supportable. Idem avec la chaleur. (Je parle pour moi naturellement, je ne généralise pas !).
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Du 24 juin au 30 juin 2019 - Prévisions météo semaine 26
_sb a répondu à un sujet de jt75 dans Evolution à plus long terme
Trop tôt pour regarder les T2m, même pour se faire une idée, trop de paramètres ne sont pas encore valables (vent dans la couche limite, nébulosité, turbulences, etc) vont converger pour les évaluer correctement. Ce qui me paraît important (et inquiétant) dans les dernières sortiessont deux choses : - l'assèchement progressif des modélisations associées à une perte de dynamisme ; - IFS et EPS modélisent aussi une reprise de notre vieille récurrence qui s'était assoupie ces derniers temps : des flux thermiques nord/sud de grande ampleur jusqu'à la mise en place de blocage. D'ailleurs EPS accentue sortie après sortie cette tendance : -
Je souhaite un été très orageux dans le SE, avec de belles salves régulières, sans grêle mais des rafales, une forte intensité pluvieuse et une forte activité électrique. Pour une fois, siouplait M'ssieu les Cumulonimbus ....
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