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Tu peux t'orienter par là : https://s3.eu-central-1.amazonaws.com/dwd-pds-help/dwd-icon-global-pds-help.html que le DWD maintient. J'ai fait des scripts perso mais tu peux les télécharger via un script Python ou via curl. Pour le décodage, faut bien lire la doc,les GRIB ne sont pas construits de la même manière que pour GFS, où la doc est plus fournie mais généralement inutile pour ICON. https://opendata.dwd.de/weather/tree.html

La GF semble tout de même de moins en moins influente. L'orientation du flux global tend à l'WNW voire même au NW. Ce n'est pas effectivement la meilleure configuration pour avoir des salves orageuses estivales. Cela dit, l'incertitude, selon les écarts-types respectifs, montrent une incertitude pour les 3 ensembles sur la phase et pas vraiment sur l'amplitude des ondulations de BG si bien que ce scénario n'est pas calé malgré l'unanimité des 3 moyennes. GEFS, en accord avec GFS 14 (noyau spectral) Les écarts-types du canadien traduisent la même chose.

C'est un ancien modèle du Met'Off de résolution légèrement supérieure à 4 km. Il a été remplacé par l'UKV, de résolution 1.5 km pour le nested (UK) et 4 km le outer (hors UK), 70 niveaux verticaux, noyau non-hydrostatique. Ces conditions aux limites sont celles d'UKMO. Ses échéances vont de 12 à 120h selon le run. D'ailleurs, tout comme pour UKMO (17 membres + ctrl), UKV a aussi son ensemble mais je n'en ai jamais vu la couleur (panels différents selon le run). Je n'ai jamais vu de CAPE ni sur les cartes diffusées ni sur les tables brutes du Met'Off. Après, ça se calcule depuis les autres paramètres ... mais le Met'Off ne publie pas les sorties brutes J'aime bien ce modèle moi aussi (T2m et RR notamment), il est pertinent hors montagnes mais j'ignore si les sites qui le diffusent sous ce nom diffusent EURO4 ou UKV. J'aurais tendance à dire UKV sur weather.us mais je n'ai pas de certitude.

Je m'étais mépris sur le terme « gradients ».

Nous sommes restés sous la barre des 35°C aujourd'hui sur Aubagne et alentour, en revanche, l'humidité relative a bien progressé... :/

Dans le même temps, est-ce si utile d'avoir une telle finesse verticale lorsque la finesse horizontale ne suit pas ? Dit autrement, jusqu'à quel niveau de finesse d'analyse peut-on avoir un intérêt entre ces modèles ?

Salut ! Chaque modèle a un domaine. Un domaine est la surface terrestre sur laquelle il modélise l'atmosphère. Un modèle a son domaine qui est global s'il couvre l'entièreté de la surface terrestre. Exemple : IFS, GFS, ICON, GEM, UKMO, ... Un modèle a son domaine qui est régional s'il ne couvre qu'une partie de la surface terrestre (un continent, un pays, une zone frontalière, ...). Exemple : AROME, ICON-EU, EURO4, la plupart des WRF, etc. Chaque modèle est « initialisé » avec des données d'observations (observations, stations météo, satellites, ...) et/ou des données provenant de ses propres modélisations (la plupart des domaines globaux) ou des modélisations d'un autre modèle (la plupart des domaines régionaux). Chaque modèle possède une résolution horizontale et verticale. Plus celle-ci est fine, plus précise est la représentation ; toutefois, cette conclusion est théorique, elle dépend essentiellement des interactions et de la conception interne du modèle. Une résolution plus fine n'est pas forcément gage de plus grande fiabilité. Pour la plupart des modèles courants, deux types de modélisations sont calculés : le « déterministe » et l'« ensemble ». - Le déterministe est réputé être la modélisation la plus fidèle à la conception du modèle (son initialisation, ses algorithmes, les équations et approximations utilisées, etc). - L'ensemble est un panel de modélisations dont chaque initialisation et/ou algorithmes diffèrent plus ou moins de façon prédéfinie et réaliste. Très souvent, l'ensemble a une résolution plus large que le déterministe et il implémente une version du modèle antérieure (cas des ensembles américains, européens, canadiens au moins). Le nombre de modélisations d'un ensemble dépend de l'éditeur. Par exemple, GEFS comporte 20 membres, EPS (IFS ENS) en comporte 50. À ceux-ci s'ajoute le (run de) contrôle (GFS : 20+1, EPS : 50+1). Le contrôle possède l'initialisation identique à celui du déterministe et suit le parcours idéal de la version de l'ensemble (aucune modif des algos, équations, etc). Ainsi, le contrôle part des mêmes conditions initiales que le déterministe mais en suivant une conception antérieure à celle utilisée par le déterministe et avec une résolution plus large. Son utilité : il permet de comparer efficacement les membres de l'ensemble au déterministe. En effet, si la modélisation du contrôle est différente de celle du déterministe, cela incite à privilégier une cause de biais liée à la résolution ou à la version du modèle. Par exemple, les prévisionnistes professionnels ont une expérience des versions antérieures : leur expertise permet de dégager des hypothèses plausibles et ils peuvent alors privilégier ou écarter certains membres en connaissant les erreurs dues à l'ancienne version. A contrario, si la modélisation du contrôle est semblable à celle du déterministe, la résolution et l'ancienneté de la version n'ont a priori que peu d'influences. Les différences dans chaque modélisation obtenue provient des perturbations dans les conditions initiales et/ou d'un algorithme utilisé ou non-utilisé. GEFS est diffusé publiquement, l'ensemble allemand (ICON ENS) aussi, du moins pour une partie de ces paramètres. Pour les autres, il est nécessaire d'avoir une licence. Certains sites, généralement payants car eux-même ont acheté une licence, proposent les membres des ensembles. Cas d'EPS (IFS ENS) : ECMWF publie gratuitement et à tous uniquement la moyenne et les écarts-types pour quelques paramètres. La moyenne et écart-type ? Chez tous les ensembles, tu les trouveras. La moyenne, comme son nom l'indique, est la moyenne des modélisations. L'écart-type est un notion mathématico-statistique qui représente, grosso modo, la grandeur des différences entre les modélisations et la moyenne. Plus l'écart-type est grand, plus les modélisations s'éloignent de la moyenne. Par exemple, avec 4 et 6, la moyenne est 5 et l'écart type est faible. Avec 0 et 10, la moyenne est 5 aussi mais l'écart-type est beaucoup plus grand. Comme pour beaucoup de choses, on va du général vers le particulier. Je commence par une échelle large pour connaître la situation globale de l'atmosphère. Le géopotentiel à 500 hPa et le vent à 200, 250 ou 300 hPa sont souvent les premiers éléments que je regarde. Ils permettent de dégager les grandes tendances et les principaux centres d'action qui vont avoir une influence. Ensuite, ça va dépendre de la situation modélisée et de mon objectif. J'ai souvent du mal avec les cartes de Meteociel. Il n'y a pas de meilleurs sites, c'est selon ses préférences. Si tu te sens à l'aise avec la présentation de meteociel, restes-y ! Ce qui importe est : - de consulter plusieurs modèles pour y distinguer les différences (à une même échéance bien sur) puisque aucun modèle n'est parfait. - de consulter l'évolution d'un modèle sur plusieurs sorties pour une même échéance. Par exemple, voir les différences entre les sorties d'aujourd'hui, d'hier et d'avant-hier. - de se rappeler qu'un modèle global est conçu pour être ... global et un modèle régional pour être ... régional ! Ça paraît évident mais beaucoup l'oublient ! 😉 - pour les ensembles, de commercer à regarder la moyenne et l'écart-type correspondant, le reste viendra plus tard. Il est essentiel de recouper les données et les sorties ! On ne lit pas tout avec un seul diagramme ou une seule carte. Un diagramme d'un modèle à domaine global sur 15 jours va donner une tendance. L'interprétation n'est pas la même selon l'éloignement de l'échéance et le paramètre lu. Par exemple, la température à 2m de l'ensemble GEFS peut se révéler intéressante pour connaître l'évolution de celle-ci sur la région (et non le lieu précis) sur le court terme (1-3 jours). La température à 850 hPa pourra être utile pour estimer la température en surface à moyen terme (3-5 jours, voire plus en élargissant le secteur). Le géopotentiel à 500 hPa peut déterminer les grandes tendances sur la région à moyen et long terme (5-10jours). Perso, je conseillerais de commencer par consulter les déterministes sur des échéances courtes et moyennes (jusqu'à 5 jours). Mais d'autres ont sûrement une autre approche ! Sur Meteociel, il y a ce dossier qui semble dater mais pour l'avoir parcouru en diagonale, il donne quelques clés de base : https://www.meteociel.fr/Arnaud/Dossier_Modeles_Num.pdf J'espère ne pas t'avoir embrouillé et que d'autres ICéens complèteront cette première réponse !

Continuum espace-temp...érature !! Tn tropicales pour à peu près tout le monde, hors reliefs. Quant au confort nocturne, il va dépendre de la couleur du fond de carte : plutôt jaune - rouge ou plutôt bleu ... On remarque aussi les deux enroulements de l'humidité de surface autour des deux minima de pression, selon l'origine du flux ! L'après-midi ? Pour quoi changer ?? Devinette : quelle est la limite des Tx inférieures à 30°C ? Réponse : facile ! les zones bleues !... En tentant de regarder ailleurs, vers la pollution par exemple, on tombe encore sur le même constat : le statu quo : Lundi, un épisode venteux très modéré pourrait concerner les côtes de PACA et de Corse et donc, plus spécifiquement, la mer entre Corse et continent. On s'en aperçoit en consultant ces prévisions marines, suivi d'un upwelling :

35.1 à Aubagne-MF mais mieux supportable avec une HR de 27% et un vent à dominante ouest pour cette même station.

M'enfin, ce n'est pas parce qu'il fait climatologiquement plus chaud dans le SE qu'il est normal qu'une canicule / un épisode de fortes chaleurs y persiste. Je ne vois pas le rapport. genre : une anomalie de -8°C persistante dans les Alpes, ce ne serait pas surprenant car « en altitude le climat est plus froid et différent du reste de la France, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont plus de neiges ... ».

Ensuite j'ignore jusqu'où peut aller la responsabilité de l'employeur, un sujet qui aurait certainement plus sa place dans le forum «Météo, environnement et société ». La Loire, frontière naturelle qui coupe bien la France en deux !

https://www.dwd.de/EN/ourservices/rcccm/int/rcccm_int_hkw.html?nn=495490 Vagues de froid et de chaleur, permettant une vision spatiale et temporelle de ces événements dont cette dernière canicule. Possibilité de jouer sur les données via les menu déroulants « Type » et « Other parameters ».

À suivre en analyses ces prochains mois. Je ne sais pas. Le fait qu'il est modélisé le premier et dans la bonne zone cette canicule est bien évidemment à mettre à son crédit. Touefois, GFS ancienne version avait lui aussi ses « coups d'éclat ». Sur ce coup-ci, GFS a été le premier mais a ensuite beaucoup tourné autour du pot si je puis dire. IFS a été lent mais avec plus de cohérences. En fait, il faudrait une évaluation objective. En effet, ces mises à jour sont prometteuses ; elles sont sensées mieux assimiler l'état de l'atmosphère et mieux le rendre à des échéances qui sont, en revanche, pas repoussées. Je trouve que ce dernier point est positif : plutôt que d'essayer de pousser le bouchon de l'échéance le plus loin possible, ce qui fut en partie le cas il y a quelques années, les efforts semblent se concentrer sur l'amélioration des physiques et dynamiques d'une part, et sur l'assimilation d'autre part.

Pour info, GEM a reçu hier une mise à jour majeure. Pour en savoir plus :

J'avais pas pris le temps de lire les messages du 28 ... Donc, en plus de la mise à jour de CAMS ci-dessus : Hier 3 juillet à 12Z, le déterministe et l'ensemble canadien ont connu une mise à jour majeure. De plus, un grand nombre de modèles spécifiques ont également implémenté des mises à jour. A/ Le déterministe (GEM) Passage de la version 6.1.0 à la version 7.0.0. Plus en détail, je note ces points : - Intégration des physiques des modèles canadiens hautes résolutions à GEM - Amélioration de l'intégration de la topographie - La résolution horizontale passe à 15 km (au lieu de 25 km) - Passage à 84 niveaux verticaux (au lieu de 80) et premier niveau à 10m au lieu de 20m - Amélioration de la paramétrisation de la convection profonde, notamment tropicale - Améliorations importantes au niveau de la couverture de glace et des SST - Mise à jour du sous-modèle océan-glace - Améliorations et corrections dans l’assimilation des données atmo Testés sur plusieurs mois (hiver et été, et phase semi-public ce printemps), l'évaluation produit : - Une amélioration significative dans l’écart type de l'erreur de toutes les variables en altitude (température, humidité, vents et hauteur géopotentielle). - Améliorations pour toutes les échéances de prévision mais plus particulièrement pour les 120 premières heures où une réduction de 5 a 10 pourcent de l'erreur quadratique moyenne est observée. - Amélioration des prévisions des trajectoires et formations des cyclones tropicaux - Améliorations de la couverture de glace, notamment celle de mer - Améliorations des différents biais sauf : - - biais négatif de la vitesse du vent dans la troposphère - - biais positif de la température près de la stratopause - - biais négatif de la température dans la CLet à la surface en hiver - - biais positif de la température dans la CL tropicale - Dégradation de la SST sous les tropiques aux échéances longues À noter un retard d'environ 25 mn sur les disponibilités effectives des sorties. En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/06/28/NOCN03_CWAO_281732___16257 Note : le déterministe de prévision globale océan-glace connaît des mises à jour. En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/06/28/NOCN03_CWAO_281844___55878 Note : Le déterministe à haute résolution (2.5 km horizontale) a été aussi mis à jour. En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/06/28/NOCN03_CWAO_281830___34641 Note : le déterministe pour la prévision de la qualité de l'air au Canada a également reçu sa mise à jour. En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/06/28/NOCN03_CWAO_281833___64065 Note : mise à jour sur le modèle des feux de forêts, intégrant désormais l'assimilation en quasi temps réel des données satellitaires sur ces événements. B/ L'ensemble (GDPE) : L'ensemble reçoit une mise à jour majeure en même temps que son déterministe. Lors de l'assimilation, les membres de l'ensemble sont recentrés autour de la moyenne des analyses 4Dvar et des filtres de Kalman. Les données de dépression du Td sont désormais obtenues jusqu'à 100 hPa pour l'assimilation et l'analyse de la SST et de la glace adoptent une nouvelle méthode. Conditions initiales sur les continents depuis une pseudo-analyse à une résolution de 25 km. Mises à jour des sous-modèles depuis les modèles océan et glace sous-jacents. Évaluations depuis l'été 2016 : - Améliorations pour toutes les variables excepté pour : - - les vents zonaux en basse stratosphère - - la température près de la surface - - les HGT sous les 700 hPa où une légère dégradation est constatée. EDIT : L'ensemble mis à jour n'intègre pas pour autant les mêmes avancées que son déterministe ! À noter un retard d'environ 25 mn sur les disponibilités effectives des sorties. En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/06/28/NOCN03_CWAO_281715___16589 C/ Système de prévision interannuelle à saisonnière SPISCAN En détail : http://dd.weatheroffice.ec.gc.ca/doc/genots/2019/07/03/NOCN03_CWAO_031320___37941

Mardi prochain 9 juillet 2019, le service et au modèle sous-jacent CAMS de Copernicus sera mis à jour à 12h UTC pour intégrer la version 46r1 d'IFS. Pour rappel, CAMS (Copernicus Atmosphere Monitoring Service) fournit des analyses, réanalyses et prévisions sur l'état de l'atmosphère (qualité de l'air, productions et dispersions des aérosols, GES, rejets anthropiques, UV, etc et propose un certain nombre de services d'aides à la décision (politique, gestion des risques, ...). Après un peu plus de 6 mois de tests semi-publics, ECMWF, maître d'œuvre, implémentera les changements mardi prochain. Parmi les principaux : - l'intégration de la dernière version d'IFS (46r1, celle du 11 juin dernier), - le passage de 60 à 137 niveaux verticaux avec un sommet à 0.01 hPa au lieu de 0.1 hPa, - l'ajout de composés azotés, - diverses améliorations et corrections dans les schéma internes. Toujours la possibilité de récupérer les données depuis ECMWF(*) ou directement depuis le site du CAMS. (*) : demande à être enregistré (gratuit) puis à accepter la licence d'utilisation. Message d'origine posté sur la ML :

Autres stats à intégrer dans ce modèle qui a fait ses preuves : Topic de la semaine du 8 au 14 juillet : pour l'instant, 8 messages seulement (dont deux qui sont limites ! :D ) Topic de la semaine du 1er au 7 juillet : 95 messages (incluant les modérés) Topic de la semaine du 24 au 30 juin : 661 messages ! (incluant les modérés) Bon, retour aux prévis ... ;-) Peu de connectés + peu de messages => rappel du temps d'avril / mai / début juin + au vu de l'avancée dans l'été = temps frais ET sans réelle dégradation orageuse ! CQFD (au moins pour la moitié nord)

Hé bien, soit le bienvenu ! Et à ta santé !

Pour les prochains jours, outre la montée des Tx jusqu'à dimanche inclus, ce sont les Tn qui continuent à être élevées sur bon nombre de secteurs, comme les régions côtières d'E-PACA et d'W-LR jusqu'à la BVR. Par ailleurs, si on jette un rapide coup d'œil aux EFI, excepté samedi et dimanche, ce sont sur les Tn que l'on trouve les plus fortes valeurs. Le front de brise sera déterminant sur les valeurs atteintes mais la configuration est distincte de celle du week-end dernier. IFS 00Z : Ensuite , le flux se redresserait, la GF est reprise par le thalweg et durant son transit au-dessus de nos têtes, une dégradation orageuse associée à un minimum de tropo exposerait nos régions méditerranéennes à des modalités encore assez floues sur son ampleur et sa vigueur. Après, une nouvelle GF viendrait se placer près du Portugal : son influence est encore sujet à controverses (c'est beaucoup plus limpide pour l'Espagne en revanche !) et c'est hors topic.

Manifestement, la tendance n'est pas à un évènement extrême, le forum est redevenu désert d'un coup ! @Fred59_ ajouter un modèle expérimental made in IC affichant sous la forme d'une courbe le risque de survenue d'un phénomène remarquable en fonction de la participation / unité de temps ! Ça pourrait être sympa ! :D Lundi, HG et HP vers les Îles Britanniques, minimum d'altitude vers les Pyrénées et contexte dépressionnaire faible de l'Espagne au nord de l'Italie. Ainsi, au nord de la Seine, le flux sera orienté au NW et la fraîcheur sera de mise. Les températures ne devraient guère dépasser les 20 °C, probablement moins vers la frontière belge, surtout si les nébulosités s'en mêlent ce qui devraient être le cas, un front froid en perte de vitesse aborderait le pays par le nord. Sur le sud-ouest en fin de journée, particulièrement près des Pyrénées, le flux de BC orienté au nord-ouest et une importante quantité d'eau disponible aidés par le minimum d'altitude et une forte divergence, devraient favoriser l'éclosion d'orages pluvieux et électriques, à bases potentiellement élevées et à phénomènes venteux. Mardi, une dégradation orageuse concernerait le sud de la France, dont le bassin méditerranéen, s'évacuant rapidement vers l'est, en lien avec le passage de l'anomalie basse d'altitude. Mercredi, la masse d'air resterait relativement instable initiant des évolutions diurnes possiblement nombreuses sur les reliefs et piémonts de la moitié sud. À partir de mercredi / jeudi, une divergence se crée entre les modèles sur le temps sensible. À plus grande échelle, la tendance est à un flux de NW à haute altitude, maintenant la GF suffisamment loin de la péninsule ibérique pour GFS et GEM notamment alors que pour IFS le flux serait plus mou d'ouest, gardant des conditions plus chaudes, surtout dans le sud. La première option abaisseraient sensiblement les températures sur le NW du pays.

Des mailles fines « officielles », c'est EURO4 (du Met Off) qui s'en sort le mieux pour la virulente cellule héraultaise en cours actuellement. Le WRF de Keraunos donnait en revanche le signal : Demain, les orages devraient encore concerner les mêmes secteurs qu'aujourd'hui, leur virulence devrait se révéler moindre tout en étant moins organisés. Également sur la montagne corse. Le LCL globalement bien plus bas qu'aujourd'hui, excepté N30 et W84. Les jours suivants, les évolutions diurnes, uniquement sur les reliefs, devraient être de plus en plus discrètes. Au cours du week-end, en lien avec des salves orageuses sur une bande centrale du pays, des débordements orageux concerneraient les Cévennes et le nord des Alpes du sud. Les plaines resteront à l'écart. Côté températures, ces prochains jours resteront sous le signe de la chaleur. À un niveau bien moindre qu'il y a une semaine et moindre que ce qui pouvait être envisagé il y a quelques jours. Toutefois, nous connaîtrons un nouveau crescendo qui pourrait culmine ce week-end, avec des valeurs autour de 35°C assez généralisées. Les littoraux suivront leurs habitudes, avec des températures moins élevées mais plus humides que dans l'intérieur. En revanche, les nuits pourraient se révéler bien plus humides loin des côtes que ces derniers 10 jours. Ceci à cause d'un flux marin bien plus présent sur l'ensemble de nos régions, jusqu'au cours du week-end où un front de brise plus habituel ferait son office. En Corse aussi, les brises de vallée / de mer amplifieront ou limiteront les températures. Températures et humidités observées à Nice, avec de faibles amplitudes : Les températures prévues, avec des amplitudes étonnamment grandes chez certains modèles, probablement dues à la représentation du terrain et aux limites dans chacun des modèles ... C'est intéressant à observer et de constater les limites des modélisations ... En tout cas, les Niçois garderont encore une chaleur poisseuse mais avec des contrastes sensibles à peu de distance. Sur Gap, on a une meilleure cohérence : L'éventualité orageuse est présente sur le diagramme Haut-Alpin, ARPEGE est le plus généreux :

Tx de 34 °C, et Tx de 29.2 °C à Carnoux. La température descend bien, le vent de S SE fait encore du bien malgré l'humidité. Ciel couvert et belles tourelles visibles sous l'enclume principale, ambiance sympa, avec un grondement quasi-continue Quelques gouttes de temps à autres sous un cumulus un peu plus hardi que les autres ! Dimanche dernier pour cet après-midi, les modèles ne sont pas toujours « à la ramasse » :

Bénéfices pour les sociétés humaines ? Sinon, un bénéfice « absolu », quelque chose qui deviendrait « bénéfique » n'a pas de sens pour des concepts aussi globaux que la vie, l'environnement, etc en dehors du référentiel qu'on choisit. Et même en se plaçant dans le cadre des sociétés humaines, un apport de précipitations par exemple peut être vu comme un bénéfice en permettant une agriculture de meilleure qualité (ce dernier terme est déjà à définir !) et amenant une alimentation plus variée aux habitants et des revenus supérieurs. Cet apport au même endroit peut être vu comme négatif, en dégradant les conditions sanitaires par exemple et en demandant des infrastructures supplémentaires et des pollutions accrues (de la nappe phréatique, des sols, ...) ou encore diminuant la part de l'agriculture vivrière. Il n'y a pas de « bilan comptable » où le DC apporterait un bienfait. Tout est lié, toute action sur n'importe quel maillon de la chaîne fermée a des répercussions tôt ou tard sur tous les maillons et dans tous les domaines. Les réponses à ta question ne peuvent être que subjectives. Ce qui n'en diminue pas l'intérêt mais, amha, il faut en avoir conscience. Mon regard est centré sur les questions de relativité, et notamment d'interactions et de rétroactions, je ne pourrais rien te citer d'objectivement bénéfique. En se plaçant sur un point de vue particulier et selon sa sensibilité, chacun trouvera des bénéfices et/ou des méfaits à un même « changement ». Et cela sans même considérer le cynisme qui trop souvent nous dirige.

N’empêche, malgré les près de 80% d'HR et les 24°C, ce petit vent qui est ce soir sensible jusqu'en centre ville fait du bien et initie des courants d'air dans les intérieurs !

@rcnm a répondu, j'ai mis du temps pour une explication détaillée .... Du coup, j'ai pris le RS d'AROME 12Z plutôt que le 06Z que @Météo Roussillon proposait. on y voit un début d'asséchement relatif en milieu de colonne, vers les 500 hPa. Donc méfiance. Ensuite, en effet, vue la tronche du RS, l'altitude de la base sera assez élevée, c'est certain. Au-dessus, la colonne est saturée et la convection devrait se faire sans peine. À voir demain si l'étage moyen s'assèche davantage ou non. Bonnes intensités pluvieuses à prévoir aussi. Rien à die d'autres que la réponse de rcnm. J'ai explicité le calcul de la CAPE d'après ce RS 12Z : ~ 1400 J/kg pour un LI de -4.