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C'est gentil ! J'en parle sur de longs posts, j'évoque le timing qui se déplace vers la fin de journée et de plusieurs modèles qui envisagent un possible passage orageux violent ! Il n'est pas isolé, je dirais même qu'il rattrape une bonne partie du chemin déjà parcouru par d'autres ! Je devrais moins perdre de temps et n'écrire qu'une ou deux phrases ! La PE du 09Z était encore relativement en retrait de cette version déterministe du 12Z ce qui incite à rester sur ses gardes : l'évolution d'AROME est rapide car il ne voyait quasiment rien jusque là, cette option prend du coup un certain crédit. Cela dit, à environ 24h, les modalités restent toujours aussi floues, chaque maille fine voit les choses de façons différentes. Je ne suis pas super confiant, ça reste borderline, dans un sens comme dans l'autre ... : simples orages isolés ou structuration violente ? La version déterministe d'AROME 12Z est relativement étrange : orage + phénomènes venteux ? Je n'ai pas calculé la DCAPE sur les données brutes d'AROME, un truc à automatiser de plus à faire, mais GFS tourne autour de 1000 J/kg de DCAPE dans ce secteur, c'est pas mal du tout. Certes, avec ses grosses pattes, mais c'est un signal. La CAPE est faiblarde vue le peu d'instabilité en basses couches mais c'est trompeur. RS sur le pic d'intensité pluvieuse de ce noyau correspondant au centre de divergence sud de surface (flux descendant maximal, downdraft) : La coupe verticale d'AROME 12Z révèle ce contexte : dipôle ascendance - subsidence et convergence à l'étage moyen - divergence aux étages supérieur et inférieur. Alimentation et agonie. Curieux de voir ce que cela donnera finalement ... Cette journée de dimanche qui s'annonçait terne il y a quelques jours se montre fort intéressante depuis jeudi, sur le plan de la prévision au moins !

Les placements de gouttes froides à une semaine et plus n'ont pas une grande fiabilité. Je ne vois rien sur GFS à cette date et IFS propose une option limite pour le 26/27. Hors topic de toutes les façons. De lundi soir à mardi soir, le timing diffère, un passage pluvieux en marge intéresserait principalement le Languedoc. BOLAM avec l'initialisation d'IFS 00Z, thalweg d'origine atlantique ne descendant pas assez au sud et s'évacuant rapidement vers le NE pour un véritable épisode pluvio-orageux. PACA reste au sec. Quant à l'anomalie basse qui nous aura intéressé (beaucoup ou faiblement !) demain dimanche, elle aura voyagé et se courbera de la Lybie à la Grèce, via la Sicile. La vision « prometteuse » de GFS 06Z : L'écart-type de l"ensemble d'ICON 00Z pour le Z500 illustre assez bien le caractère peu formé et la fiabilité limitée de ce thalweg : Sur la première carte, celle de BOLAM, le second thalweg positionné de l'Irlande au large Cap Finisterre risque probablement de générer une dépression vers Gênes de façon précoce (mardi soir ? mercredi ?) et nous envoyer un énième épisode de Mistral et Tramontane ! Pour les températures, PACA devrait rester globalement au-dessus du LR davantage concerné par les nuages et quelques pluies, mais pas de fraîcheur en vue, plutôt des températures de saison oscillant au gré de l'ensoleillement (sauf mardi pour LR).

AROME réagit de façon modérée en envoyant des signaux notamment via sa PE et étendant le risque vers l'ouest. Les deux MOLOCH confirment leurs trois sorties précédentes en décalant le plus gros du risque dans l'après-midi et en incluant le 12 et le 66. MOLOCH - GFS plus favorable que MOLOCH - IFS. Le WRF d'IC réagit également de façon timide. De façon générale, pic d'intensité prévue plutôt l'après-midi, voire fin d'après-midi / soirée, avec des averses dès le matin. Le secteur resterait en marge. La question principale est la hauteur de cette intensité ?... D'ailleurs MF et Keraunos ne réagissent pas sur leur site respectif.

Je n'ai pas cherché d'informations plus précises mais une mise à jour du MADIS est prévue à la fin du mois. D'après le rfc memo du NCEP : Pour avoir plus d'infos ...

Cette journée de dimanche est tout de même à surveiller sur l'Hérault et, en marge, sur le Gard et l'Aude. Nous avons un potentiel d'orages violents localisés sur ce secteur, plutôt le matin bien que des averses soient envisageables toute la journée. Cela reste un potentiel, l'accord n'existe pas entre les différentes modélisations ; cependant, deux points me poussent à réagir : 1- l'évolution favorable à grande échelle ces derniers jours ; 2- la modélisation des mailles fines. Cette modélisation mailles larges d'ARPEGE pour dimanche matin illustre la situation prévue d'un point de vue favorable : - une anomalie basse de tropopause qui s'avance vers l'est ; - une courbure faiblement cyclonique du flux à 500 hPa ; - un jet de basses couches de sud-est très humide. Localement, des vitesses verticales négatives (ascendances) intéressantes. IFS confirme cette faiblesse à 300 hPa en modélisant une petite divergence qui aborde le nord du golfe de Lion, ici à 14h. Celle-ci accompagnerait une convection qui, une fois encore, est très mal cernée par les modèles. Avec BOLAM, modèle hydrostatique à mailles plus fines, on visualise les grands traits décrits plus haut : faible courbure cyclonique du flux à l'étage moyen et flux de sud-est en basses couches venant butée sur les reliefs, grâce à une faiblesse du champ de pression sur l'extrêmité ouest de notre bassin. Le champ de pression indique outre un gradient assez prononcée sur ledit golfe, un trajet maritime long, augurant un apport humide important. La theta-e à 850 hPa confirme et expose l'isolation au-dessus de l'Hérault : En passant aux mailles fines non hydrostatiques, plus précises sur les schémas convectifs, on observe une CAPE qui progresse, autour de 1000 J/kg, ce qui n'est pas extraordinaire mais amplement suffisant dans ce contexte et jusqu'à 1500 - 2000 J/kg pour les modélisations les plus extrêmes. Nous avons un flux très humide en basses couches, l'apport d'humidité est ainsi garanti, qui vient frapper les premiers reliefs. On devine déjà les convergences de surface sur cette première carte du WRF de MeteoNetwork. À l'étage moyen, l'humidité se raréfie, un élément incitatif de plus ! Au niveau de la couche limite, aucun doute pour ce même WRF : très belle convergence humide sur l'Hérault et le nord de l'Aude, initiant sans difficulté une convection profonde. Le SWEAT index (qui mesure le potentiel d'orages violents) atteint des valeurs supérieures à 300, valeur considérée comme seuil au-dessus de laquelle le potentiel se renforce fortement (pourvu que le contexte s'y prête bien sûr !) : Les deux MOLOCH (issu d'IFS puis de GFS) sont sur la même longueur d'onde, en y ajoutant l'indice TT : configuration et conséquences identiques avec le WRF précédent. Outre le TT qui donne un élément de tendance à la violence, les cisaillements bien orientés, tant horizontaux que verticaux et le profil vertical suggèrent la possibilité de rafales descendantes et de grêles. Ce potentiel va-t-il se confirmer demain ? Je n'ai fait état que des modélisations favorables et au vu de leurs cohérences, la situation mérite d'être surveillée : ça peut facilement faire pschitt et ne garder que quelques ondées sporadiques (vision des modèles hydrostatiques) ou faire boum avec des orages, certes localisés mais puissants (vision des modèles non hydrostatiques). Perso, j'ai bien envie de croire aux seconds !

En effet, thalwegs et gouttes froids sont modélisés sur l'Europe occidentale. Attention à la mauvaise prévisibilité dès le milieu de semaine ... Mardi, un thalweg assez court devrait intéresser le centre est, avec des pluies assez importantes, prévues depuis un moment. Plus au sud, c'est déjà nettement plus incertain, avec un thalweg qui hypothétiquement plonge suffisamment bas pour affecter l'Occitanie dans son ensemble. Comme j'écrivais sur le forum Méditerranée, ça reste poussif bien que l'évolution soit favorable ; il reste encore quelques jours. Ce dimanche et mardi, même combat ! Hors zone pluvieuse, le dégradé NW > SE sera important, vers les 16 -20°C en mi-journée d'un côté, 26-30°C de l'autre. Espérons un système frontal froid à la hauteur. Mercredi / jeudi, un nouveau thalweg descend sur l'Atlantique. Son évolution est incertaine, entre GF marquée mais rapidement reprise dans le courant général et ne descendant guère vers le sud d'un côté, et isolation plus durable et plus sud mais moins marquée d'autre part. À ce jeu, ICON ouvre la voie du potentiel : une belle GF bien placée pour un arrosage important. ICON est souvent un très bon marqueur des possibles, plus rarement des réalités. Pour le week-end, c'est bien trop changeant. De plus, les GF à près de 10 jours, mieux vaut oublier ! ;) En revanche, dorsale ou pont de hauts géopotentiels, c'est un peu la question, non tranchée. Une dorsale impliquerait un thalweg, un pont, une goutte froide. Où ?.... :p

Ce qui est raccord avec une belle AR (Atmospheric River) sur l'Atlantique, de la Floride aux confins de l’Islande en passant par le NW russe, très bien prévue IVT et IWV pour la signature AR :

L'alimentation est pertinente dans le sens où elle touche évidemment tout le monde. Elle est concrète et parle à tout le monde. La consommation de masse pose problème, ce n'est pas nouveau. On consomme du jambon en grande quantité. Pour cela, il faut élever des porcs en grande quantité. On va aussi prélever certaines parties (côtelettes, etc) puis ce qui reste va être incorporé aux plats cuisinés, puis aux terrines et autres pâtés industriels, et enfin le reste des restes des porcs sera utilisé dans des secteurs très éloignés, de l'industrie pharmaceutique (enrobage, etc) à l'industrie du ciment (four notamment). D'un côté, on peut se dire que c'est bien, tout le cochon est utilisé mais cet usage total tient non pas à une vision écologique mais à un souci de rentabilité : plus on élève de porcs, plus le prix de revient diminue, plus les marges augmentent et plus il est nécessaire d'en consommer et donc d'en élever. La boucle est bouclée. Dans le même cercle infernal, pour mieux rentabiliser, on regroupe la production qu'on stocke (pollution) et qu'on expédie aux quatre coins via des transports qui ajoutent encore de la pollution (sans compter la réfrigération nécessaire au transport). L'agriculture des végétaux n'offre pas de garanties supplémentaires. Le problème aussi de la liberté, car c'est un problème quand elle devient hégémonique et sans recul : vouloir manger du raisin en mai et des fraises en décembre, cela a aussi un coup écologique et environnemental. Finalement, ce maëlstrom impacte le climat à toutes les échelles. En première approche, cultiver local des produits locaux permet une meilleure sensibilisation, une (re)découverte des identités d'un territoire, de (re)créer du lien social et de la richesse locale, d'améliorer l'autonomie des individus et de la population concernée et donc de les responsabiliser. Bien sûr, toutes les ressources ne sont identiques en chaque point de la planète, il sera toujours nécessaire d'expédier des ressources et produits d'un point à un autre éloigné. Mais de façon réfléchie. Alors, je reviens vers le marketing, capable de nous créer des besoins pour écouler des produits dérivés de l'industrie agro-alimentaire, besoins que nous n'avions jamais imaginés ! Et cela fonctionne. Pourquoi ne pas inciter un marketing vertueux pour initier non seulement une prise de conscience sérieuse mais aussi une action d'envergure ? Encore une fois, l'alimentation touche tout le monde...

Ni dans un sens ni dans un autre, très mauvaise prédictibilité pour le week-end, l'atmosphère est très sensible aux influences dès le milieu de semaine, d'abord sur la zone marine Cap Finisterre où une zone « molle » se modélise et où plusieurs influences se croisent puis l'incertitude s'étend rapidement à tout l'Atlantique au-dessus du 40° N. En revanche, la tendance actuelle est vers une semaine globalement sèche, en effet.

Rien de particulier à attendre ce dimanche, des nuages s'étendant sur de larges zones, quelques faibles ondées possibles sur l'est du Languedoc sous un vent de basse couche venant de la mer, piloté par un minimum de surface près des Pyrénées-Orientales. GFS repart à nouveau sur une possible faible dégradation orageuse lundi et/ou mardi associée avec l'approche d'une anomalie basse de tropopause et un fond de thalweg. ICON, tout aussi sensible qu'IFS sinon plus, lui emboîte le pas après s'être rétracté : un bref balayage ouest-est classique grâce à un meilleur phasage entre thalweg à 500 hPa et accélération du flux à 250 hPa. Mais tout cela reste laborieux et relève probablement plus du mirage ! Malgré ces modélisations encourageantes pour la seconde quinzaine du mois (simplement par le fait de leurs existences présentes selon les sorties), l'atmosphère n'est pas encore prête à basculer à court et moyen termes sur nos régions. Si on se réfère à la prévision d'ensemble d'ARPEGE, on observe le potentiel : dégradation stratiforme (RR / 3h) vue par la perturbation 17, scénario maximal et isolé (seule la 18 s'en rapproche) suivi de l'accumulation di'ci lundi matin, du scénario médian (50%), la conclusion est rapide. Le danger, pas certain mais plus probable que la dégradation, est le retour du Mistral et de la Tramontane, entre le gonflement des hautes pressions sur le golfe de Gascogne et un creusement de surface sur le golfe de Gênes, à l'avant du thalweg, annihilant les chances d'une dégradation un tant soit peu organisée.

Le véganisme prône un manichéisme : celui du végétal contre l'animal. L'animal est protégé de A à Z ou presque. En contrepartie, le végétal est sacrifié (sur l'autel de l'animal), où il est exploité au maximum Un végétal fait tout autant partie du monde vivant qu'un animal, un champignon, une bactérie, .... Bien sur, le végétal est dénigré dans nos sociétés occidentales jusqu'à devenir synonyme de « vie bâtarde », de « vie de seconde ordre » : cette personne est dans un état végétatif, elle est devenue un légume, etc : elle n'est plus rien. Le caractère quasi-sacré de l'animal chez le véganisme au détriment du végétal se fond très bien dans nos cultures où on a toujours glorifié l'animal : sa puissance, sa « noblesse », ... Une exploitation intensive (même « bio » car répondant à un impératif de consommation de masse) uniquement basée sur le végétal surexploite également les ressources et est source massive de pollutions. Cultures vivrières, réponses aux besoins locaux, limitations des transports de nourritures sur de longues distances, limitations des frigos de stockage et, in fine, adaptation raisonnée de l'alimentation de chaque individu. La liberté est fondamentale, notamment celle de se nourrir comme on l'entend. Mais cela a un prix bien au-delà de l'immédiat porte-monnaie. Le monde vivant repose sur un ensemble d'équilibres. Même si nous nous croyons plus forts que tous, au sommet de la pyramide (haha), nous y sommes soumis, à ces lois d'équilibres. Tâchons d'avoir des comportements équilibrés, sachons aussi nous restreindre pour profiter pleinement (ou, plus sobrement, mieux) de la vie !

Cool @ClementWIG Je te fais remarquer que la version « Legacy » de GFS que tu proposes est l'ancienne version de GFS (14.1), celle qui était opérationnelle jusqu'au 12 juin dernier. Donc celle que tu nommes « jeune » est en fait la « vieille » version et réciproquement. Un début de semaine assez stabilisé : relativement sec sur un tiers NW, sec sur le midi méditerranéen et précipitant entre les deux, en lien avec une langue humide associée à un Jet assez fort descendant bas sur l'Espagne et remontant vers l'Allemagne. Avec une transition vers un flux d'ouest à nord-ouest, les températures fléchiraient, seul le sud-est maintiendrait ces températures estivales. Ensuite, les divergences apparaissent fortement entre les modèles, la fin de la semaine s'annonce ouverte. L'option exclue pour le moment en tout cas est un retour aux conditions chaudes. La carte ci-dessous montre les différences au Z500 pour la nuit de vendredi à samedi entre les deux déterministes principaux, IFS, en rouge et GFS en bleu : difficile pour l'heure de dégager une tendance particulière. Les ensembles n'apportent pas d'aides et même leur évolution au fil des sorties n'est pas plus révélatrice. EPS suit son déterministe sans que cela soit franc du collier. EPS a tendance à sous-évaluer les GP sur le proche-Atlantique ces derniers temps (gauche) ce qui tend à accorder un peu plus de crédit à la dorsale d'IFS. A contrario, vis à vis de son panel, les perturbations sont éclatées et minoritaires dans l'option d'IFS (droite). IFS a tendance à (re)modéliser des tentatives méridiennes de façon plus ou moins régulières : pour cette première quinzaine d'août, ça ne fonctionne finalement pas (et ce n'est pas plus mal) mais cela incite à rester vigilant, l'atmosphère n'est pas éloignée d'un rebasculement en récurrence méridienne. Cette sensibilité (que d'autres nomment « girouette ») du modèle européen est ainsi intéressante en apportant cet éclairage même si cela peut déconcerter de prime abord.

Mistral et Tramontane demain, en atténuation progressive vendredi. Températures estivales. Le week-end voit l'établissement d'un flux de sud plus humide avec des nébulosités. Vent de nord à nord-ouest donc autour du golfe du Lion, avec un maximum en seconde partie de nuit de jeudi à vendredi et en tout début de matinée de vendredi, surtout sur l'ouest de la Provence. Plus à l'est, le vent sera faible, soumis aux brises. Températures minimales entre 18 et 22-23°C jeudi, un peu plus élevées vendredi à la faveur d'un vent de terre plus soutenu, entre 20-25°C. Les maximales oscilleront entre 30 et 35°C. Pour le week-end, le flux tournera au sud, nettement plus humide. Les nuages bas feront leur retour dès samedi matin ; ils auront tendance à s'étendre dimanche et pourront localement apporter une ondée, principalement sur le Languedoc. Les températures oscilleront au gré de la couverture nuageuse, les nuits douces / chaudes et humides devraient déjà se rappeler à notre (mauvais) souvenir ! À noter que des modélisations marginales laissent apparaître des pluies un peu plus soutenues dimanche sur l'est du Languedoc et la basse vallée du Rhône. C'est poussif, synoptiquement mal engagé ; perso, je ne m'engage pas dans cette voie bien qu'elles seraient bienvenues. GFS, qui calcule la modélisation la plus favorable, reste malgré tout sur un flux cyclonique très tangent, en bout de course. Alors que ICON suivait GFS lors de ces derniers runs, il rejoint les autres modèles, proche du fameux « sirocco mou » de Guy Plaut.

Week-end prévu toujours humide et relativement venteux mais sans creusement particulier, le centre dépressionnaire principal reste quant à lui au large de l'Irlande et de l'Écosse. Flux humide toujours important sur l'Atlantique venant frapper le RU et la Fr. Un Jet toujours vu fort chez GFS et ICON au de début de week-end au large de la Bretagne et en entrée de Manche. À surveiller quand même. On aurait une première salve vendredi sur l'Angleterre, notre NW serait moins exposé avec des pluies d'intensité moindre. Puis une seconde salve nous atteindrait plus franchement samedi, d'abord sur le NW et le N puis s'étendant vers le CW et le CE où les secteurs exposés à l'ouest des reliefs du MC et des Alpes du nord subiraient les intensités les plus fortes. Dégradé de T2m S/N tendant au fil de la semaine à devenir SE/NW. UKMO vendredi 19Z et samedi 19Z : Illustration d'après GFS de l'activation potentielle à l'ouest des reliefs du CW et du CE. UKMO et ICON auraient un timing un peu plus long, le CE serait touché plutôt dimanche matin avant l'évacuation par les frontières de l'est.

Rapidement, je rentre d'un déplacement en urgence de 4 jours qui ne m'a pas permis de me connecter, je vois une possibilité de dégradation intéressante vendredi ou samedi, sur 1/3 NW du pays chez GFS et GEM, davantage sur l'extrême NW et le sud de l'Angleterre chez IFS et ICON. À l'arrière, un minimum secondaire pourrait se creuser, comme évoqué par kéké. Creusement secondaire vu plus franc chez le dernier IFS que chez GFS et GEM mais ça fluctue beaucoup, ce qui est courant avec ce genre de bestiole modélisée., Il semble en revanche que, avec ou sans creusement secondaire, le week-end serait assez venteux sur le N et le NW de l'Europe et notre NW à nous serait ainsi plus ou moins concerné.

GFS accentue la dynamique du thalweg tout comme la PE d'ARPEGE. BOLAM devient lui aussi davantage intéressant de sortie en sortie. Voici sa dernière : Les zones exposées bougent bien sur et bougeront encore ; je croise les doigts pour que ce crescendo se poursuive car le couple Tramontane / Mistral est vu en forme pour la suite !

Très belle analyse Gugo ! En restant à une échelle spatio-temporelle globale et en me limitant aux modèles européens et canadiens (ECMWF, DWD, Met'Off, MF et CMC)via le C3S, sans doute parce que je pense qu'ils ont une meilleure calibration sur notre vieille Europe bien qu'à cette échelle j'ignore si cela a une influence quelconque, nous tendrions davantage vers un automne dominé par un régime NAO+ ou une poursuite des flux méridiens. C'est-à-dire doux et ponctuellement humide à l'échelle de la saison, ce qui n'exclut nullement des excès ponctuels dans un sens ou dans un autre (vision intermédiaire). Comme annoncé (et Gugo a très bien détaillé les indices disponibles, je n'y reviens pas), ces modèles proposent les grandes lignes suivantes, parfois sujettes à des nuances assez prononcées. Le premier paramètre que je présente est la SST dont l'évolution temporelle est la plus proche de celle de ce topic. La contribution de MF, assez proche de celle d'ECMWF, est médiane avec un Pacifique présentant un faible Nino, un Arctique dans les normes excepté près des côtes continentales et un printemps austral subantarctique à tendances négatives. Plus près de chez nous, histoire de zoomer bien que ce soit illusoire, on remarque la tendance « froide » au sud du Groënland permettant de supposer des BG majoritaires / tenaces évoquant une NAO+. La contribution du Met'Off représente la partie haute du C3S, avec des anomalies positives quasi-généralisées et des BG qui seraient bien moins installés en Atlantique nord : alors que celle du CMC, et dans une moindre mesure, celle du DWD, proposent l'option inverse de la médiane : de forts contrastes et, pour notre zone influente, une NAO plus franche. La seule constante semble être le Pacifique équatorial. La faiblesse de l'oscillation associée laisserait le « champ libre » ailleurs. Autre zone influente pour nous, l'Arctique. C'est à cet océan que les nuances entre contributions s'inversent franchement : MF reste médian, le CMC est au sommet alors que le Met'Off est dans la partie basse : Cependant, ECMWF et DWD continuent de modéliser de forts contrastes au niveau des plus grands échanges thermiques marins de l'Arctique, c'est-à-dire sur l'Atlantique nord-est. Peut-être une marque de la poursuite d'une récurrence propre aux échanges thermiques méridiens atmosphériques ? ce que inciterait à penser ECMWF en constatant l’apparente neutralité au niveau du Z500 : Côté températures, les T850 poursuivent leur cohérence sur les SST. ECMWF semble là encore, insister sur des échanges atmosphériques méridiens tant sur l'est Atlantique et l'Europe que sur la moitié est de l'Asie, l'est du Pacifique et l'est du continent nord-américain. En observant rapidement les précipitations, le Pacifique équatorial nord, l'ouest de l'océan indien et l'Arctique (peut-être due aux températures plus élevées modélisées) connaîtraient un excédent. À l'inverse, l'Atlantique équatorial et la moitié nord de l'Afrique d'une part et l'Asie du sud-est et l'Océanie d'autre part, subiraient une sécheresse marquée. L'Europe resterait proche des normales climatiques, légèrement déficitaires. Toutes les contributions vont dans ce sens en accentuant ou diminuant légèrement les anomalies calculées par ECMWF. Cette constatation sur l'Asie du sud-est et l'Australie est corroborée par les anomalies de SST : Deux tendances semblent se dessiner sur fond d'un Pacifique équatorial peu actif et d'un printemps subantarctique plutôt frais : une tendance à un réchauffement globalisé associé à une pluviométrie dans les normes (version Met'Off par exemple) ou une poursuite de flux méridiens (du moins sur l'hémisphère nord) avec des anomalies tranchées de la pluviométrie (version CMC par exemple). Personnellement, je penche pour une option intermédiaire à tendance méridienne, donc plutôt vers celle d'ECMWF, se situant entre MF et le CMC. Je ne crois pas à la version du Met'Off. Ce qui n'engage évidemment que moi ! Pour notre quadrant, les deux options sont actives : NAO+ ou descentes répétées de BG / élévation répétées de HG.

Un potentiel ... qui n'est pas unanime (GFS, ARPEGE ne le voient pas).

Je me suis sans doute mal exprimé. Avec « par ailleurs » je voulais dire que d'autres paramètres d'ICON allaient dans le sens d'orages potentiellement forts à violents sur le Roussillon et la vallée du Rhône. IFS implique également ces deux secteurs comme étant les plus exposés, avec une intensité moindre qu'ICON. J'en profite pour ajouter, toujours sur le Roussillon, qu'avec la configuration mentionnée, on a aussi une forte convergence humide de surface entre le marin, en régression, et un flux sec de NW abordant la région, convergence amplifiée par effet orographique le long des Pyrénées.

Pour alimenter vos analyses, quelques cartes supplémentaires : - La probabilité de rafales > 25 m/s (90 km/h) selon ICON ENS 00Z : - D'après le Met'Off pour l'entrée de Manche :

Nous aurons probablement les deux : un passage orageux dans la nuit de dimanche à lundi et lundi matin suivi d'un fort Mistral et Tramontane ! L'intensité du balayage orageux dépendra de la forme et de l'enfoncement vers le sud du thalweg d'altitude atlantique. ICON est le plus virulent et, comme souvent, il montre un potentiel réaliste sans pour autant refléter la réalité. ARPEGE, en limite d'échéances, n'est pas si mal, tout comme IFS. À l'avant de l'anomalie basse de tropo, des orages préfrontaux pourraient se former, favorisés par une forte divergence d'altitude et un jet de BC de SE. Le balayage frontal devrait être rapide, LR et la vallée du Rhône semblent les zones les plus exposées, suivis des Alpes. Le reste de PACA serait concernée mais a priori avec une intensité moindre, l’anomalie semblant filer rapidement par le NE. À l'arrière, la Tramontane se lèvera en seconde partie de nuit, puis le Mistral en cours de journée de lundi. Ils devraient souffler fort alors que le cumul pluviométrique devrait rester faible, sauf effets localisés. :/ Les températures baisseront d'un cran. Belle divergence en amont de l'anomalie, dans un flux de SW malheureusement insuffisamment humide pour provoquer un épisode digne de ce nom (en même temps, c'est un peu tôt pour avoir un thalweg bien dessiné) : Probabilité d'un cumul supérieur à 10 mm selon ICON (global) ENS qui montre par ailleurs des velléités d'orages violents sur le Roussillon et la vallée du Rhône : Conclusion : nous sommes encore très loin d'une situation d'automne mais, à cette heure, les marqueurs restent favorables à une évolution positive (= davantage pluvio-orageux que modélisé) ces prochains jours. Espérons que cela se confirme, les derniers potentiels pluvio-instables ont eu une fâcheuse tendance à régresser lors de la dernière ligne droite !

Ce n'est pas vraiment une mise à jour d'un modèle, mais un rappel concernant ERA-Interim qui s'arrêtera le 31 août prochain. Les dernières données (celles de fin août) seront donc accessibles en novembre. ERA-Interim ne contiendra plus aucune donnée au-delà. ERA5 le remplace déjà plus efficacement et ERA5T qui a pris du retard, est toujours programmé pour cette année (données avec 5/7 jours de décalage au lieu de 90).

Hello ! Il n'a pas du se passer grand chose ces 8 derniers jours et rien de « passionnant » n'a été prévu pour les 5 prochains ! Le 7 et le topic n'est pas créé ! Comme je suis de retour, je n'ai pas grand chose à dire mais j'ouvre quand même ce topic ! Dans les grandes lignes, notre habituelle dorsale nous concerne jusqu'au week-end avec l'approche d'un thalweg par l'Atlantique. L'interaction avec ce dernier est encore mal définie si bien que les « modalités d'application » (terme cher à Guy Plaut) semblent encore floues pour dimanche et lundi. Cependant, nous continuerions à transpirer abondamment jusqu'au week-end inclus. Régime de brises renforcé par une journée de vent de sud qui s'annoncerait ainsi bien poisseuse. Quelques évolutions diurnes sur les reliefs débordant localement. Très classique ... En début de semaine prochaine (J+5 et ...), les températures baisseraient enfin par l'ouest (pas de neige pour autant !! ), restant temporairement encore élevées sur PACA. Ceci en lien avec l'approche du thalweg. Du côté des précipitations, difficile à dire si ce dernier parviendra à déstabiliser suffisamment la masse d'air par ici, cela dépendra de son orientation et de sa profondeur. Pour l'heure, c'est l'ouest de notre bassin qui serait marginalement concerné. À moins qu'un creusement précoce sur le golfe de Gênes n'emporte ces maigres espoirs avec Mistral et Tramontane, option qui n'est pas à négliger (à mon humble avis, c'est du 50/50 à ce jour). Deux illustrations avec GFS d'IC représentatives des 4 prochains jours :

Je n'ai guère consulté les modèles et indices ces huit derniers jours, mais en lecture brute, il y a tout de même un monde entre GFS et IFS pour cette semaine 33 ! Au moins à l'échelle hémisphérique. En infra, je n'ai pas le recul nécessaire ni le temps de rattraper mon retard, alors peut-être que l'influence locale sur notre bout d'Europe de cette différence est négligeable même si j'ai quelques doutes : le temps ne s'annonce pas identique entre les deux options pour la seconde moitié de la semaine.. GFS tend à une relative reconstruction (temporaire ? vue la saison) du vortex polaire, du Groënland à l'Oural, qui culminerait durant le week-end. En terme de temps effectif, cela a déjà été très bien dit par les précédents intervenants. De l'autre côté (Asie et Pacifique), le régime méridiens se maintient. On le voit aussi sur les prévisions de blocage du même GFS pour l'ensemble de la semaine du topic : Le « bleu » s'installe sur le NW de l'Europe alors que le « rouge-orangé » s'efface sur le Groënland. Cependant, on note que le blocage positif n'est jamais très loin du Groênland, sur son flanc ouest. GFS tend à refroidir les régions polaires (moyenne), ce que ne propose pas IFS : Aucun répit n'est modélisé pour le pôle, toujours sous l'influence de puissants flux méridiens. Le Groënland resterait sous l'emprise des HG alors que le pôle, sous les poussées répétées en provenance du Pacifique, décalent les BG sur notre côté (Amérique du nord, Atlantique, Europe de l'ouest). D'un dégradé sud / nord, nous passerions à un temps nettement plus frais / moins chaud et surtout potentiellement bien plus humide. Il y a étrangement un point commun entre ces deux options. Étrange car apparemment hors saison : dans les deux cas (GFS et IFS) la tendance de fond place l'Atlantique dans un régime de BG bas en latitudes. GFS par un gros noyau de VP, IFS par des échanges méridiens décalés vers le sud. À voir si cela se poursuit / se confirme ces prochains jours avec une solution intermédiaire gardant l'option moins chaude et humide pour nous.

Encore en déplacement mais ce sera avec plaisir une prochaine fois