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_sb

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Tout ce qui a été posté par _sb

  1. Et encore une cigale entendue cet après-midi en périphérie du centre d'Aubagne, près de l'Huveaune. Elle était bien seule.
  2. Tu prends bien soin de ne pas dire « froide » ! Peu de risque d'être déconcerté par les deux autres ! 😛
  3. Pour alimenter le moulin, quelques cartes de la sortie de septembre du modèle SEA5 (de son ancien nom System 5, c'est en effet le successeur de la lignée des modèles System 1, 2, 3 et 4 !). Elles complètent celles postées dans le post précédent de @sebinnis. J'ai réalisé un petit montage pour avoir une vision globale qui me paraît importante à 3 mois d'échéance. Anomalies des SST et des T continentales. J'ai remplacé les anomalies de T en mer fournies par le modèle par les anomalies de SST du même modèle. (on peut cliquer pour agrandir) La même carte avec la sortie précédente (celle d'août). Les régions polaires ont évolué vers une anomalie moins marquées, ailleurs, peu de changements entre les deux sorties : Les cartes d'anomalies de RR sur les deux dernières sorties (d'abord celle de septembre puis celle d'août). Là aussi, le modèle reste stable (la France passe d'excédentaire à déficitaire mais il est nécessaire de prendre un minimum de recul ;) ) : L'anomalie Z500 moyenne avec une configuration à blocage sur l'Europe, plus prononcée que sur la précédente sortie : L'anomalie de pression de surface moyenne pour l'Europe corroborant celle du Z500 : Enfin, un petite animation des 51 membres de l'ensemble centrée sur l'Europe, l'Atlantique nord et l'ouest de l'Asie sur les anomalies de pression de surface. Blocage sous différentes modalités récurrent : (celui avec la légende est le run de contrôle, sans perturbations, les autres correspondent aux membres 1 à 50, dans l'ordre)
  4. Oui ! Et nous pourrions en avoir pas mal ! Mais cela reste encore fragile. La probabilité est bien remontée (tiens, serait-ce un coup de maître d'IFS ?? ) et je donnerais du 60/40 : Les moins (60%) : - nous sommes encore à J+4/J+5, les GF sur notre bassin ne se laissent généralement pas apprivoiser à cette échéance et un placement à épisode peut demander une précision à 100 km près ; - Les ensembles européens et américains sont encore hésitants, le spectre du Mistral est encore très présent. - GFS Les plus (40%) : - la dynamique d'altitude est forte à très forte, avec un Jet puissant ; - de l'humidité à profusion. - IFS Les incertitudes : - le(s) creusement(s) de surface sont essentiel(s) pour un réel épisode et non pas des ondées stratiformes dans une ambiance crasseuse ou, pire, un violent Mistral et Tramontane. - le décalage progressif et unanime vers l'ouest (pas trop non plus, faudrait pas se retrouver avec un flux mou de SW anticyclonique !). - le phasage : pour l'heure haute et moyenne altitude sont à l'échelle, mais avec les basses couches et une meso dépression, ce n'est pas encore défini (encore trop tôt). - si l'Italie semble une nouvelle fois bien placée, de même que le golfe de Valence et les Baléares, nos régions n'ont pas de dominance qui se révèle. Quant aux cartes de RR, à prendre seulement comme un ordre de grandeur puisque les conditions de surface bougeront et qu'elles sont déterminantes. Des cumuls à 3 chiffres feraient grand bien mais la météo se joue de nos souhaits ! Quelques exemples qui montre que c'est encore ouvert, et cela dans plusieurs directions ! IFS ENS, membre 45, avec une dynamique très favorable à l'ensemble de nos régions : IFS ENS, membre 46 cette fois, avec une configuration à Mistral/Tramontane puissants et retours d'est sur E-PACA : GFS, à courbure qui tend à être anticyclonique réduisant considérablement les possibilités (les grosses pluies se concentreraient en mer, entre Baléares, Sardaigne et Corse)
  5. Très belles photos @Klape et @cirrus007 de plus elles replacent très bien le contexte ! 15°C au petit matin par ici, le ciel bleu, la température monte et le mistral s'est presque tu.
  6. Je te laisse prendre cette patate chaude !
  7. Radar Piemont + Sat (http://omirl.regione.liguria.it)
  8. Pour cette nuit, l'essentiel est prévu en mer mais de belles pièces sont tout de même modélisées sur les terres ou les côtes. Pour la GF de mardi / mercredi, il y a un unanime décalage vers l'ouest étonnant de celle-ci et même UKMO s'y est mis ! IFS persiste et les autres modèles se rapprochent. Les effets restent sur E-PACA et la majeure partie de notre bassin subirait toujours le Mistral et la Tramontane. Ceci étant dit, ce petit retournement inattendu est-il simplement un artefact ou une remise en cause de la synoptique prévue pour cette semaine 37 ? Car on commence à entrevoir aussi une petite divergence à cette échelle entre IFS et GFS... Au cas où ce positionnement plus ouest s'amplifie et se confirme, ce devrait alors être très dynamique. C'est donc à surveiller, sans excitation toutefois, c'est, pour l'heure, un scénario qui reste minoritaire.
  9. Je me suis un peu emmêlé entre les modèles ... Donc la mise à jour s'effectuera le 17 septembre pour IFS ENS et WAM ENS (l'ensemble du modèle océanique) et le 19 septembre pour l'ENS EXTENDED (celui à 46 jours). Par ailleurs, pour info :
  10. Mise à jour des prévisions des régimes, selon IFS : la précédente sortie, pour comparer l'évolution : (Rappel des explications pour les lire, si besoin) Ces prévisions sont actuellement en test chez ECMWF. Ci-dessous, la prévision réalisée au 1er août, celle pour cette semaine-ci est en toute fin du graph : IFS voyait une tendance assez forte au blocage (BL) durant cette première quinzaine de septembre jusqu'à fin août (EDIT : de cette prévision du 1er août jusqu'à celles de fin août). Ensuite, il évolue selon les deux premiers graphiques. Correspondances MMJAS considérées par ECMWF (mêmes couleurs évidemment) :
  11. Idem, cigales entendues hier en fin d'après-midi à Aubagne, sur la route d'Eoures.
  12. ... et peu de nuages bas juste à l'avant, la limite devrait être franche. En attendant de voir les clichés sur Photolive ! :)
  13. Par rapport à mon message de mardi, l'évolution temporelle a très peu évolué sur le bassin atlantique. La différence est un décalage est des centres d'actions, d'environ 10° de longitude. L'accord est d'ailleurs bon entre les modèles. Du coup, avec des HG bien plus proches du continent, voire en partie dessus, les diagrammes secs et chauds sont logiques ! À comparer avec le diagramme posté au message cité, celui-ci montre le décalage vers l'est : l'alimentation subtropicale des HG (sur leur flanc ouest, flèches rouges))aux hautes altitudes s'approchent alors que l'influence polaire (sur leur flanc est, flèches bleues) se décale progressivement vers l'Europe centrale. Comme on l'observe sur le diagramme, les flux méridiens ont repris de la vigueur : bleu vif d'un côté, orange tirant vers le rouge de l'autre, entre 300° W (sur la droite) et 30°E (sur la gauche), constatation du même ordre sur le Pacifique (120° - 240° E). Pulsions chaudes alimentant de puissantes HG, bulles froides s'isolant très sud en gouttes froides. À échelle temporelle plus fine, de petites ondulations et faiblesses sont vues, mais pour l'heure, elles glisseraient dans un flux de SW sans nous atteindre ou marginalement. Concrètement, plus la semaine avance, plus la fraîcheur devrait reculer vers l'est et plus la chaleur progresserait par l'ouest et, avec elle, les possibilités humides diminueront fortement.
  14. Des températures plus agréables aujourd'hui ! Minimales / actu, Aubagne-MF 12.6°C / 27°C StatIC de Roquevaire 12.3°C / 25.5°C (jusqu'à 27 peu après midi) StatIC de Carnoux 18.5°C / 23.5°C StatIC de Nans 13.8°C / 24°C StatIC de Greasque 16.2°C / 22°C StatIC de Peypin 17.3°C / 22.8°C Frais pour le réveil, agréable en journée, ciel bleu et faible humidité, reste le vent qui a considérablement forci en fin de nuit ...
  15. Pareil ici. Peut-être plus fréquent en hiver, à voir la climato plus précisément. Toujours est-il qu'ils vont continuer à souffler plus ou moins fortement suivant les jours et les secteurs sur toute la durée du topic, sauf sur E-PACA. La GF de mardi/mercredi reste intéressante sur IFS mais son ensemble tend à s'en éloigner. ICON fait un tout petit pas vers l'ouest tout comme GFS mais c'est minime. Le scénario le plus probable est un creusement de surface entre Gênes, la Corse, la Sardaigne voire la Toscane, dans ce type de configuration où les Alpes joueront un rôle important dans la cyclogénèse (Calou34 l'avait très bien expliqué il y a deux ou trois mois). Du coup, l'Italie garderait cette récurrence pluvieuse. Sinon, dans le cas d'une GF moins est, ça risque de creuser aussi plus à l'ouest mais bien trop au sud pour nous influencer. La probabilité est faible et, de toutes façons, les pluies seraient loin en mer. Bref, à part E-PACA, c'est Mistral et Tramontane.
  16. J'ajouterai deux trois éléments supplémentaires aux belles analyses de Tristan et Guillaume. Pas mal de mailles fines poussent jusqu'aux Îles d'Hyères et un nombre minoritaires mais non négligeables voient les orages pousser jusqu'à Marseille vendredi matin, avec un maximum la nuit entre E83 et W06 où les indices de SC s'élèvent ! Ces orages pourraient être très pluvieux (noyaux de PWAT > 45 mm notamment). Sur W83 et E13, ça dépendra beaucoup de l'avancée vers l'ouest du complexe dépressionnaire de surface pour repousser le Mistral et favoriser des convergences humides. Nettement moins sûr... L'après-midi de vendredi est tangent sur le Var avec une probabilité moyenne d'orages très pluvieux. Je te le souhaite ! J+6/+7 les gars ! Je ne parle même pas de la charte du forum mais du degré de prévisibilité d'une GF ou d'un fond d'un thalweg en Méditerranée ! Mardi / mercredi une PETITE fenêtre s'ouvre qui ne restera peut-être pas longtemps ouverte ! IFS modélise le plus à l'ouest cette GF, GFS, ICON et UKMO sont trop à l'est, GEM est intermédiaire. Quand on observe l'évolution des modélisations, excepté IFS, tous les autres ont exploré une voie plus ouest puis ont repris une trajectoire à l'est dans leurs dernières sorties. GEFS n'a aucun membre favorable à un quelconque arrosage. IFS ENS a 30% de ses membres favorables à un cévenol ou un méditerranéen et 10% (5 / 51) sont similaires à GFS. À l'heure actuelle, on a : - environ 70% de (mal)chances d'avoir un énième épisode de Mistral / Tramontane, plus ou moins forts - environ 10- 15% de chances d'avoir un épisode cévenol ou méditerranéen (et franchement, je suis optimiste !) ; un peu plus pour E-PACA comme indiqué par Iefan, plus à lest. La synoptique ne s'y prête pas (cf mes posts sur le topic LT), faudrait un gros changement. - le reste pour garder le statu quo. En attendant, le nord de l'Italie et la Suisse ramasseront pas mal ! Enfin, ces derniers jours, comme prévu, notre Mistral a apporté des pluies modérées mais néanmoins bénéfiques sur le NE algérien et le nord tunisien.
  17. La probabilité reste une ... probabilité ! Ça me fait penser au saut quantique d'un système à partir duquel on tente de faire une moyenne sur le « résultat » obtenu après une mesure. C'est aléatoire et non déterministe. L'illustration la plus connue est l'expérience de pensée du Chat de Schrödinger dont l'explication est encore inconnue aujourd'hui bien que des progrès aient été faits. Je crois que c'est Dirac, physicien quantique, qui affirmera que savoir si ce chat sera mort ou vivant n'a aucune importance. Ce qui importe est la probabilité définie de la meilleure des façons possibles. On a une atmosphère chaotique et pseudo-aléatoire et le but est de prévoir le temps selon une grille de probabilités, avec deux limites asymptotiques à 0 (impossible) et à 1 (certain). Improbable n'est pas impossible ; probable n'est pas certain. La recherche vers les probabilités 0 et 1 en météorologie sont de vrais sujets d'étude. Mais je ne crois pas qu'elles entrent dans le domaine de la prévision. La prévision, c'est le domaine du probable et de l'improbable, en essayant, et seulement en essayant, de se rapprocher de l'impossible et du certain. Un hiver glacial de type 1962/63 est improbable (la probabilité tend vers 0) mais pas impossible (la probabilité n'est pas de 0). La différence est nette entre les deux termes. Ensuite, chacun peut ergoter sur le seuil à partir duquel improbable en langage scientifique devient impossible en langage courant. Je doute que ce soit pertinent ici. Pour en revenir au sujet, vue l'absence de dominance dans les indices disponibles à ce jour, la prévision de cet hiver peut attendre ! En attendant, on verra l'évolution du modèle saisonnier SEA5 d'ECMWF (mois M1 à M7) qui sort demain et, notamment, son évolution par rapport aux sorties précédentes (il ne sort qu'une fois par mois), le mois d'août ayant un changement de régime, ce pourrait être intéressant de comparer.
  18. L'évolution nous est défavorable en restant en bordure est de HG puissants. Encore une fois, le gradient thermique se renforce, trop au nord actuellement pour nous affecter directement mais la zone de friction entre les deux mastodontes est à surveiller. Il s'y passera très probablement des choses dans ces 8 prochains jours qui viendront bouleverser un scénario qui semble bien huilé. Les modèles ont une concordance d'échelle bonne à cette échéance, pour moi, c'est trompeur. Je n'évoque pas d'évènements extrêmes : cette zone est proche de nous, sa sortie nous influencera directement dans un sens encore évidemment inconnu. Par ailleurs, la nouvelle vie de Dorian repris par la circulation d'ouest pourrait infléchir là encore défavorablement notre situation en déphasant temporairement les velléités nordiques et en amplifiant indirectement la poussée subtropicale. Tes deux dernières cartes illustrent (vision spatiale) l'axe NW - SE des BG encadrés par deux massifs de HG que j'évoquais. En terme de RR, dans cette configuration, nous n'aurons rien de structuré, encore moins dans le sud. Si cette évolution à grande échelle se maintient, le salut viendrait de cette zone quelque part au sud de l'Islande et à l'ouest de l'Irlande. Ton post est intéressant, il apporte une vision très complémentaire à la mienne (et peut-être plus accessible), merci. Je suppose que les cartes de RR à 240 et 276 heures sont pour donner un ordre de grandeur du champ des possibles ... Le dernier IFS (12Z) illustre l'influence « négative » de l'ex-Dorian en excitant la remontée des HG (9, 10, 11 septembre), forçant les BG en amont à se réfugier sur le SE de l'Europe (image 1). Le point positif est, qu'a l'arrière, il peut laisser le champ libre à quelque chose de plus intéressant : une jonction des BG islandaise et méditerranéenne alors que les HG se repositionneront sur l'Atlantique et la dorsale excitée les jours précédents s'affaisserait (image 2). En gros, si l'évolution temporelle semble assez robuste, l'évolution spatiale est encore spéculative (ex avec ce scénario cohérent).
  19. _sb

    Topic de l'humour

    Hier soir je me suis pris la tête plus de deux heures montre en main sur un problème qu'un enfant de CE1 aurait résolu ! J'écrivais un script d'extractions spécifiques de données depuis les GRIB d'ECMWF. Rien de bien sorcier mais les tests ne fournissaient pas les résultats escomptés. Après investigations, le point sensible pointait vers ceci : SI valeur_extraite > valeur_seuil ALORS écrire valeur_extraite dans tableau_valeurs_inférieures SINON écrire valeur_extraite dans tableau_valeurs_supérieures FIN SI C'est ma compagne qui a un niveau bien supérieur au CE1 mais qui ne connaît rien en développement et qui a cru que je me moquais d'elle en lui montrant un bout de code aussi évident. Elle m'a donné la solution immédiatement. Deux heures que j'étais dessus .... J'ai ri jaune !
  20. Cool tous ces potagers et jardins colorés, de nature et de fruits et légumes variés. Vous faites du bien à ceux qui sont en appartement ...
  21. Les diagrammes de Hovmoller ont l'avantage de visualiser les évolutions (vision temporelle) alors que les cartes classiques montrent les situations (vision spatiale). Les deux sont évidemment complémentaires. Depuis la fin de la dernière canicule, on a manifestement changé de modèles de circulation et par là même de récurrence. Il ne s'est pas agi d'un simple décalage des centres d'action. D'une part, les BG nordiques ont repris précocement de la vigueur ; d'autre part, la circulation ondulatoire à grande longueur d'onde qui nous a valu cette succession de bouffées chaudes à brûlantes n'est plus. On en voit les derniers moments sur le haut du premier diagramme ci-dessous, qui représente le passé le plus lointain pris en compte. Puis, c'est une autre dynamique qui s'est mise en place, peut-être transitoire. Transitoire vers une synoptique à HG sur l'Atlantique et BG descendantes sur l'Europe (régime s’apparentant plus ou moins à AR). Le point de pivot est la semaine actuelle et cette semaine-ci confirmerait - ou non - cette nouvelle évolution. Pour rappel, ces diagrammes ont leur échelle temporelle à l'ordonnée (axe vertical). L'abscisse pointe sur les longitudes : Europe de l'W entre 0 et 20°E, l'Atlantique, entre 70°W et 0°E. Le premier montre l'évolution des anomalies du Z500 entre 30 et 50° de latitudes N ; en bleue les anomalies négatives (Z500 <) et en rouge celles positives (Z500 >) : Les GP tendent vers le bas (ano négatives) sur les 10 prochains jours, coulant vers l'Europe du SE (10-30° E) alors que, sur le milieu de l'Atlantique, les HG se renforcent (60°W - 0°). Le flux tend au moins au NW voire au N (on perd la vision spatiale avec ce type de diagramme) sur toute la période. Cela va dans le sens d'un rafraîchissement général et la direction vers l'Europe du SE incite à proposer une évolution globalement sèche (plutôt en bordure des HG que des BG). Sur l'Europe de l'Est (30-50°E), les anomalies ont tendance à être positive. En prenant le même diagramme mais pour la plage 50°-70° N, on constate que ces HG ont une origine nordique (bulle chaude sur le NE de l'Europe et le NW de l'Asie), ci-dessous. Deux centres d'actions HG stables, sur les Açores et sur le NW russe, et un couloir à BG entre les deux. Une situation stable qui peut durer un certain temps ... Avec des petites pulsions très classiques de HG sur l'Atlantique nord entre deux passages de BG, visibles par l'alternance d'anomalies positives et négatives entre 30° et 0°W. En prenant de l'altitude jusqu'à la tropopause, on retrouve ce même schéma : une orientation du Jet sur l'Atlantique à dominante méridienne alors que la composante zonale s'affaiblit. Une anomalie négative de la composante méridienne du Jet indique un flux de N (ou NW, ...). Tout ceci provient des modélisations de GFS. En terme d'évolutions, IFS et GEM sont sur la même longueur d'onde. Sur l'approche spatiale, il y a encore des différences : décalage +/- est de l'axe des BG, pulsions des HG atlantiques +/- nord, etc ce qui modulent les effets concrets ici-bas !
  22. C'est clair que l'absence de signaux favorables saute aux yeux ! Au delà, c'est plus difficile, il ne faut pas grand chose non plus pour avoir un épisode méditerranéen : un thalweg plus profond que les autres, ça ne se voit pas 15 jopurs vant !
  23. Le début de semaine est en effet vu sous un flux de NW. Franchement dépressionnaire ou anticyclonique, la réponse n'est pas tranchée. Donc une fraîcheur plus (ICON, GEM) ou moins (GFS) marquée. L'humidité reste imprécise tant que les courbures du flux ne sont pas stabilisés. La suite apparaît bien plus flou : certes, pas de chaleur modélisée mais de la fraîcheur, la encore plus ou moins marquée vue l'échéance. C'est l'un des seuls points stables. Autre point stable sur lequel les ensembles insistent depuis de nombreuses sorties : les deux centres d'action principaux. Des HG sur les Açores, des BG entre Royaume-Uni et Scandinavie. Entre les deux, une accélération du flux en lien avec ce gradient thermique qui marque plus l'automne que l'été. Cependant, l'été n'a pas dit son dernier mot, les HG restent puissantes et la barocline, haute, n'est pas franchement favorable à des perturbations pluvieuses bien organisées. Cependant, les ensembles envoient, par leurs écarts-types, des signaux d'ondulations (GEM ENS et GEFS) assez constants dans leurs sorties. D'une part, c'est « normal » à ces échéances, d'autre part, ça apporte un certain éclairage sur les possibilités de stabilité de ce bloc de HG. IFS se positionne sur un flux d'WNW avec des ondulations plus molles. Depuis leur mise à niveau respective d'il y a 3 mois, GFS a perdu en sensibilité mais gagné en stabilité. Je le trouve plus facilement (sic) interprétable qu'avant. IFS a perdu en stabilité et changé en sensibilité. Du coup, je trouve son interprétation plus difficile (je ne trouve pas aussi facilement qu'auparavant un fil conducteur dans ces modélisations). On va probablement commencer à voir des articles sur ce sujet (les modélisations vues sous un angle temporelle), au-delà des graphes de vérifications, cruciaux pour les prévisionnistes professionnels qui doivent les connaître.
  24. Une fois n'étant pas coutume, je te rejoins sur ce point : le flux de NW n'apporte rien d'autres que du Mistral et de la Tramontane. Je ne vais pas dire que c'est moisi, ça a le mérite d'assécher l'air et, cette fois, de la rafraîchir un peu (26-30°C, c'est simplement de saison !). Le temps « automnal » est synonyme d'agitations potentielles par ici, l'arrivée dans cette saison est donc un excellent point !
  25. Pouvoir enfin revoir des modélisations favorables à de l'agitation en Méditerranée.
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