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  1. Exact. Quelques uns au mieux apercevaient une situ proche quelques heures plus tard. Le WRF ARW initialisé sur GEM de meteozentale.de est peut-être le plus proche en terme de spatialisation mais très éloigné en terme d'intensité. Le modèle suisse issu de COSMO aussi. Comme évoqué il y a quelques jours, c'est bien une situation à surprises.
  2. Cette version est stable et, sauf grosse surprise, devrait gouverner une bonne partie de la semaine à venir. Sûrement pas la synoptique rêvée pour des passionné-e-s d'évènements extrêmes ou au moins remarquables autour de l'équinoxe mais il devrait y avoir de l'eau et des températures de saison ou en-dessous selon les légères ondulations (et les passages pluvieux !). Et IFS (CEP) a eu raison dans sa persévérance sur des flux méridiens. Comme tu dis, c'est difficile pour déterminer le temps sensible du week-end à notre échelle. Pour l'hémisphère, la tendance est au maintien des flux méridiens forts : les déterministes IFS et GFS vont dans ce sens et leur ensemble respectif (IFS ENS va jusqu'à 15j comme GEFS) gardent le cap d'échanges méridiens pour le week-end et au-delà : VP malmené de notre côté. Tant sur GEFS que IFS ENS, à 9 / 10 jours les écarts types sont faibles, excepté sur l'Atlantique où l'interaction entre les restes tropicaux et les tentatives encore timides de cyclogénèse labradorienne ne sont pas définies. IFS ENS, tout comme GFS et GEFS entrevoient cette cyclogénèse plus active que IFS. Ce dernier persiste sur ces derniers runs à visser des bulles chaudes de HG sur Groënland et nord-Canada. Si on regarde GEM, c'est encore autre chose, plus proche toutefois de GFS / IFS ENS que de IFS. Alors qu'ailleurs les différences sont faibles entre eux. Sans parler de possible coup de maître (je n'aime pas ce terme pour les PNT), IFS représente sans nul doute, un état possible de l'atmosphère, minoritaire mais possible. À voir
  3. HARMONIE est un modèle à mailles fines et à courtes échéances, comparable à AROME, développé par le consortium HIRLAM (qui est aussi le nom d'un autre de leurs modèles) et qui possède le soutien de MF et de ECMWF. La version proposée par l'AEMET est un « mix » des deux mais j'ignore selon quelles modalités (très naïvement une moyenne mais de façon plus pragmatique, cela suit un autre process). Le champ de vent de surface demain sur le golfe du Lion et les terres alentours est remarquable et sera sans nul doute influent. Voici un exemple avec AROME pour 16h mais l'animation sur l'interface d'IC est mieux qu'une carte statique ! Le sable sera aussi partie prenante. Aura-t-il une incidence sur le potentiel kéraunique ?
  4. Ce sont deux modèles différents du Met'Off. NAE est un ancien modèle qui a été retiré en 2011 ou 2014, de mémoire. EURO4 est un modèle de grille d'un peu plus de 4 x 4 km. Il est lui aussi destiné à disparaître dans quelques années au profit de UKV, l'homologue d'AROME pour le Met'Off, dont le domaine est actuellement le RU et qui sera élargi pour couvrir le même qu'EURO4. Concernant les précipitations, EURO4 a un biais (systématique) connu de surestimations sur les RR. Les sites du groupe kachelmann proposent des cartes corrigées avec un algorithme automatisé : une version avec pub et traceur est accessible sur https://meteologix.com/fr/model-charts/gbr-hd (sinon le site est payant et offre des paramètres et modèles supplémentaires) Aller à « Change parameters » / « All » / choisir « Precipitations : rain, snow, hail » / et enfin « Corrected precipitations 1h » ou « Corrected precipitations 6h ». Les autres cartes de RR sont celles fournies par le Met'Off sans correction. La correction est comparativement bonne mais cela reste un algorithme automatisé qui a ses limites. En revanche, il est vrai qu'EURO4 voit des phénomènes non vus par d'autres modèles, un peu comme ICON-HD est un « lanceur d'alerte » sur l'explosivité potentielle d'une synoptique. Une discussion sur IC à son propos. Version brute : Version « corrigée » : MOLOCH 12Z initialisé aux conditions de GFS pour RR/24h (sachant que l'épisode aura déjà commencé avant) : MOLOCH 6Z aux conditions initiales issues d'IFS, en cours de sortie, sur 12h : puis pour les 6h suivantes : Pour l'heure, les mailles fines réagissent relativement peu en terme d'instabilité brute sur les terres (contrairement à en mer) : la CAPE reste faible mais ce n'est pas le seul indice à considérer (cf post de Calou34) : la chaleur latente (pour simplifier le cas qui nous intéresse) est de la chaleur « disponible » pour un processus humide, en l’occurrence une évaporation partielle des précipitations. Comme lorsqu'on sort de la douche, l'humidité du corps s'évapore en surface donnant une sensation de fraîcheur, cette évaporation des RR absorbe une part de cette chaleur latente : la température à ces altitudes baissent. Cela provoque une subsidence (l'air froid, plus dense, descend vers le sol). Cela peut créer, une fois à la surface, un dôme d'air froid qui agit comme un relief virtuel : le flux de SE bute et n'a d'autres choix que de s'élever, créant alors des ascendances à l'avant du dôme (plages froides). Au sol, le vent est tombé alors qu'il est simplement « projeté » vers le haut, initiant ou accompagnant une convection dynamique (vs statique). On peut avoir ainsi : 1- une convection faible vers des niveaux d'altitudes relativement secs (moins humides) : une parties des pluies s'évaporent en les traversant, ce qui n'a rien d'extraordinaire. 2- Cette évaporation absorbe de la chaleur contenue dans l'air, c'est le processus physique de l'évaporation de l'eau qui veut ça (à l'inverse de la condensation qui « rejette » de la chaleur). En se refroidissant, l'air devient plus dense et tend alors à descendre vers le sol. 3- Il se crée un dôme ou une plage froide selon l'altitude sur lequel le flux se heurte. En s'élevant dynamiquement, ce flux crée des ascendances. Pas évident d'illustrer sans prendre un temps trop long ... C'est vrai qu'un post de ce genre demande un gros travail en amont, sans parler de l'analyse en elle-même : choix de l'angle d'approche, choix des cartes, rédaction, relecture / vérification, etc. Je comprends aussi Calou. C'est parfois ch**** de voir ces réactions alors qu'il suffirait de poser la question sur le(s) point(s) incompris(ici-même ou sur le forum questions - réponses suggéré par Pascal). C'est cool lorsque le forum s'anime mais n'hésitez pas à poser des questions (pour les réponses, c'est pas certain, ça dépend de la disponibilité et des connaissances de chacun). :)
  5. Vieille chanson de bagnards (d'où le titre faisant référence à Cayenne) que Parabellum a remis en lumière dans les années 80. Peut-être d'autres versions avant ...
  6. Cela existe encore, quelques exemples aux thématiques différentes : ici, ici ou encore là (une pensée pour « Schultz » de Parabellum et les discussions dans les bars enfumés et bruyants de la banlieue est parisienne !). La lutte individuelle passe aussi par le vécu, l'expérience. C'est cela l'éducation que je mentionnais, pas uniquement l'école, la morale et les bonnes manières. C'est de ses expériences qu'on peut puiser la force nécessaire à une lutte. Les gens que vous citez, les « fils et filles de leurs parents », ont des expériences mais sûrement pas celles qui fonderaient une telle lutte. Puis, ces considérations climatiques qui nous occupent ici, les vit-on réellement ou les voyons-nous de manière déformée, un peu comme « ces gens là » ? Faire émerger du collectif depuis une somme d'individualités, c'est un gros défi !
  7. Vision commune aux nuances près des modèles. À titre d'exemple, IFS Det et Ens 06Z (courtes échéances) suggèrent un cumul brut compris entre 120 et 250 mm à lundi 00h (limite d'échéances) sur ces zones ciblées en niveau 5 par Keraunos. 20 à 80 mm sur le CE et le NE. Seul ARPEGE reste très en retrait et invite à la prudence malgré tout. L'EFI RR/24h pour ce week-end selon IFS 00Z : IFS te suit, ce n'est pas le seul :
  8. Les flux méridiens sont encore d'actualité durant cette seconde moitié de la semaine. Les transferts thermiques entre les HG tropicaux toujours actifs et le vortex polaire qui ne se laissent pas malmené augurent de situations potentiellement intéressantes pour les 2-3 prochaines semaines.
  9. Vos échanges sont toujours instructifs, merci à vous !
  10. Difficile de déterminer la trajectoire que prendront les restes tropicaux et donc l'impact qu'ils auront à l'avant. En revanche, à l'arrière, la synoptique se fraie un chemin cohérent avec une plongée froide sur l'Atlantique et son isolation en un gros noyau de BG entre Irlande et Islande pour la seconde moitié de la semaine. L'animation des theta-w illustre ceci : au départ, ce prochain week-end et le tout début de la semaine de ce topic verra le passage puis l'évacuation d'un thalweg très prometteur en Méditerranée mais aussi sur l'ensemble du territoire (à affiner sur les forums régionaux). Sur l'Atlantique, on voit arriver les restes cycloniques avec la belle langue chaude et humide sur son quadrant est et sud et qui, en même temps, advecte des HP vers l'est depuis son quadrant sud-ouest (bulle chaude à l'ouest d'Humberto). Cette advection de HP couperait l'alimentation tropicale. le canal chaud et très humide aurait alors du mal à passer la Corogne (visible vers 120h) mais suffisant pour arroser une partie du pays (~ 1/3 NW). Les restes d'Humberto se combleraient sur place tandis qu'une coulée froide fond depuis le Labrador vers le Royaume-Uni et s'isole. Une masse d'air froid sur la Scandinavie / NE de l'Europe pourrait bloquer ce gros noyau de BG. C'est un scénario intéressant dans le sens où un flux d'W à NW humide et cyclonique pourrait nous intéresser plusieurs jours, pas orageux mais au moins pluvieux. Une vision cohérente à confirmer puis éventuellement à affiner :
  11. Perpignan, la gare au centre du monde ! Souhaits de pluies sur la France et la semaine prochaine semble prometteuse ! Changer d'ambiance, un souhait qui pourrait enfin se concrétiser !
  12. On est encore dans les mailles larges même chez les modèles à domaine régional, les intensités horaires ou tri-horaires sont difficiles à estimer. Le flux de SE dans un premier temps est vu vigoureux ce qui devrait entraîner les plus forts cumuls vers les reliefs en association avec les ascendances habituelles. Le 34 est traditionnellement le plus exposé dans ces conditions. La seconde salve pourrait redresser le flux au sud (ou SSE), privilégiant le 30/07, peut-être W-PACA si la composante E du flux de BC s'efface. Cette seconde phase, à l'heure actuelle, est modélisée plus complexe avec de possibles et fortes suprises. Si les signaux globaux sont au vert, ce n'est pas joué d'avance bien sûr ! Il manque encore bien des ingrédients qui ne commenceront à se dessiner dans les modélisations que demain. Ils détermineront les intensités et les trajectoires des passages pluvio-orageux.
  13. Le front froid associé (transition effectuée) bien interprétable avec la cassure des isobares sur ta carte advecterait en profondeur vers l'Europe un flux de SW particulièrement humide depuis l'Atlantique tropical. C'est à suivre et notamment le niveau d'interactions avec le Jet prévu vigoureux lui aussi.
  14. Avec une remontée dans un flux de sud-ouest de petits noyaux bas de tropopause, de la granularité dans les températures à l'étage moyen, une MUCAPE évoluant entre 1000 et 1500 J/kg (chez AROME 00Z), à de petites convergences de surface, permettant aux brises de s'infiltrer assez loin dans les terres et apportant l'humidité nécessaire, PACA devrait connaître des orages sympathiques cet après-midi.
  15. En effet, accord (provisoire ?) entre les modèles ce soir pour un début de semaine pluvieux sur la France. Les phases pluvio-orageuses sur le sud-est s'évacuent progressivement vers l'Italie centrale en ce début de semaine alors que l'occlusion file vers le nord-est de l'Europe. À l'arrière, la dépression tropicale (DT) a été reprise dans le courant d'ouest entraînant avec elle un puissant flux humide et chaud (flèche brune) le long d'un long front froid qui le guide depuis les tropiques jusque vers l'Europe. L'une des questions est où ce flux rencontrera-t-il le continent ? Actuellement, le gros des troupes exposent notre nord-ouest et la Manche mais plus généralement, l'impact se fera quelque part entre le Cap Finisterre et l'Irlande, ce qui est vaste. Étant entre les deux, la France a ses chances (sans doute moins pour le sud-ouest). En parallèle, le vent soufflerait assez fort sur le nord-ouest et en Manche. Les différentes possibilités de trajectoire du flux chaud et très humide : EDIT : j'oubliais un puissant Jet stream sur le proche Atlantique ....
  16. Le risque de 1/4 de cumuls atteignant les 400-500 mm quelque part sur les 34, NW30, SW07 et SE48 se maintient. Désormais, les creusements de surface commence à être modélisé et vont être déterminant. Fait assez rare, UKMO est en tête ce soir niveau cumul parmi les grandes mailles globales. Pour l'anecdote ... La synoptique se cale. Il n'y a plus que ARPEGE qui fait de la résistance, bien en-deça des autres, même des modèles régionaux. Toutefois, il accroît considérablement le flux et l'humidité disponible sur son ensemble par rapport à la sortie précédente (illustration avec les deux derniers scénarios médians, cumul au 22/09 00Z au max de l'échéance) : LR toujours visé de même que l'Italie, de la Ligurie à la Campanie (de Gênes à Naples), la stabilité est toujours de mise sur ce côté. W-PACA serait la moins concernée bien qu'un ou deux balayage devraient sauver les meubles. Cela peut encore bouger, notamment par le biais des minimas de surface. Enfin, le vent d'est à sud-est selon les zones sera fort, peut-être violent suivant la situation de surface.
  17. Hier, Tx de 30°C tout rond à Roquevaire et 30.7°C à Aubagne-MF. Quelques nuages bas ce matin, sans altérer l'impression de beau temps. Tn prov. de 13.9°C et 15°C respectivement à ces deux stations.
  18. Ce risque est le plus important sur le 34, le NW du 30 et le SE du 07. Oui, IFS accentue le dynamisme et GFS aussi, même si le résultat est moindre. Les cartes RR ne donnent qu'un ordre de grandeur du potentiel, bien des paramètres encore indéfinis à ces échéances influeront. IFS 12Z va dans le sens de son ensemble 00Z et UKMO rejoint ses copains dans la danse. Les mailles régionales (je n'ai pas dit fines !) commencent à réagir aussi. Plusieurs noyaux de vorticité d'altitude se succéderaient (à ce jour on peut en définir 3), alimentant l'épisode sur la durée. Le sud-ouest de PACA pourrait être en retrait avec le flux d'est en surface. Enfin, l'IVT, tend chez GFS que chez IFS et ICON s’accroît. ICON lorgne cependant plus vers l'Italie ce soir mais ce sont des variations dans les limites acceptables vues les échéances. Outre la dynamique d'altitude, l'évolution des modélisations tend elle aussi vers du dynamisme.
  19. Ça bouge car ce n'est pas calé. Plus précisément, la circulation générale sur l'HN est intermédiaire entre des HG subtropicales encore présentes et puissantes et un VP plutôt compact mais encore fragile. Du coup, les influences des uns sur les autres déplacent les lignes. En observant les membres un à un des deux ensembles principaux (IFS ENS et GEFS), on a un peu de tout : un VP dominant ou des dorsales dominantes ou une oscillation ondulante, ce qui est le cas le plus probable. Déjà, dès lundi, la situation est mal appréhendée sur l'Atlantique et l'Europe : quelle sera l'ampleur du thalweg d'un côté et la vigueur de la dorsale de l'autre ? Cette incertitude n'interagit pas forcément avec la suite de la semaine qui, pour moi et en l'état des modélisations, restera ondulante à dominante anticyclonique mais avec un ou deux thalwegs qui plongeront plus que modélisés actuellement. Les deux centres de BG, en Scandinavie et sur le NE canadien / Groënland, sont bien plus tangents, soit inexistants soit plus prononcés. La barocline ne s'abaisse pas sur les 7 jours et on passerait effectivement à de la NAO+. L'option AR est plus hasardeuse dans le sens où, comme j'écrivais au début, les membres des ensembles sont partagés. IFS ENS Étendu où l'on note l'évolution transitoire mais qui pourrait durer dans les faits entre un régime prévu en AR vers NAO +. La dernière projection, datant d'hier, nettement NAO+ mais traduisant à sa manière l'incertitude en fin de semaine : Et la précédente, datant de la semaine dernière :
  20. PACA est effectivement le secteur le moins visé. Pour l'heure, les modèles (IFS, GFS, GEM et ICON) s'accordent pour cibler LR et le nord de l'Italie (de la Campanie à la Ligurie et les provinces intérieures). Pour ma part, j'estime un risque de 1/4 pour des lames d'eau supérieures à 500 mm sur l'ensemble de l'épisode, quelque part sur l'arc méditerranéen cité et, plus particulièrement sur LR. Ce n'est pas une prévision mais un risque et le 1/4 n'est pas une probabilité mais l'évaluation de sa robustesse. Je pense qu'il est utile d'anticiper ce risque qui se réalisera ou pas, ça on verra bien ! Pour répondre à ton interrogation, je te renvoie à mon post où j'explique la situation à échelle synoptique et à méso-échelle sur ce qui s'est passé en Espagne récemment. On avait une GF vieillissante et un champ de surface assez mou à tendance anticyclonique. Malgré cette apparence, les pluies furent durables et diluviennes. Pour l'heure, on retrouve des signaux forts (qui ne conduisent pas à une certitude, on est bien d'accord !) pour, a minima, un épisode cévenol, ou plus si affinité. On a un thalweg qui plonge vers la péninsule ibérique et des hauts géopotentiels sur l'Europe centrale. À 500 hPa, tu as raison, rien de folochon mais un flux de sud ouest à courbure légèrement cyclonique chez IFS et IFS ENS et plus franchement cyclonique sur GFS et GEFS. En haute altitude, on se retrouve avec une tropopause dynamique chez les européens, plus classique chez les américains. C'est ainsi que les deux visions se réalisent et qui ne ressemblent pas aux premières apparences : - chez les américains, on a un thalweg plus présent et mieux formé bien que trop nord : on tendrait alors vers un épisode faible à modéré avec évacuation assez rapide de l'axe principal après les pluies orographiques. - chez les européens, la situation semble molle mais pourtant durable et très humide : on tendrait vers un épisode modéré à fort avec évacuation lente. IFS accentue légèrement l'épisode alors que son ensemble réagit fortement par rapport à hier. On a 34 scénarios sur 51 dont le CTRL avec un cumul > à 150 mm avec des grosses mailles ce qui fait 12 scénarios de plus. À l'inverse, les quelques membres qui ne donnaient rien ont tous disparus. Sur l'Italie aussi, les scénarios > à 150 mm sont passés de 8 à 12. PACA ne serait pas au sec mais les cumuls seraient plus raisonnables. IFS et son ensemble, globalement, envoient un flux de sud chaud à 850 hPa qui traverserait la Méditerranée du sud au nord, s'humidifiant largement sur une SST encore élevée. À 500 hPa, le flux de sud-ouest via Gibraltar est tout autant favorable. On a d'ailleurs une IVT importante tant sur GFS (moins durable avec une évacuation et dissipation par l'est) que sur IFS (plus durable). En haute altitude, le Jet suivant sa trajectoire et sa virulence sera un élément à prendre en compte : plus il sera violent en Méditerranée, plus la situation pourra dégénérer. Enfin, toujours selon les modélisations actuelles, bien que cela changera d'ici là, le champ de pression au sol est vu plutôt anticyclonique et avec les conditions décrites en altitude inciterait à considérer une importante convection profonde (cf post cité). Le Jet de BC serait suffisamment continue pour alimenter durablement en humidité. Potentiellement, on a soit : - une situation classique mais peu prononcée (GFS/GEFS) : un thalweg court à 500 hPa mais avec une belle courbure cyclonique s'évacuant rapidement. - une situation plus atypique mais durable (IFS / IFS ENS) : un thalweg plus retrait mais bloqué, une dynamique d'altitude plus forte et un flux de basses et moyennes couches chaud et humide. - ou rien. Difficile d'illustrer par des cartes, il en faudrait pas mal. À voir ces prochains jours. Bien entendu, rien n'est joué, tout ceci est à confirmer ! Enfin, un petit mot sur les diagrammes postés des derniers jours qui « restaient désespéramment secs sur 15 jours » ! Ces diagrammes peuvent illustrer un potentiel comme ceux que j'ai mis hier soir mais ils manquent cruellement de vision globale. Cela faisait plusieurs jours (cf topic LT) que les ondulations se faisaient de plus en plus présentes augmentant la probabilité de RR sur nos régions.
  21. Les températures devraient lentement baisser surtout dans l'intérieur. Près des côtes, et plus encore pour la CA, sauf brises de terre locales, le Td devrait rester élevé et les nuits tropicales continuer. T850 : Mardi est arrivé, J+5 donne pour dimanche, la voie est libre ! :D L'essentiel a été dit, je ne reviens pas dessus. Je donne simplement un ordre de grandeur du probable (devrais-je possible en étant plus prudent) épisode qui commencerait ce week-end. UKMO et ICON se sont joints au mouvement. IFS est très généreux et son ensemble le suit (sa moyenne est un peu inférieure au déterministe). GFS est parmi les plus pingres et son ensemble le suit aussi. Donc c'est assez difficile de trancher sur le caractère intense ou non. À l'heure actuelle, avec un flux de sud-est, l'Hérault et la moitié nord-ouest du Gard et sud-ouest de l'Ardèche sont visés pour les intensités les plus fortes. Pour Alès : Cumuls selon IFS (en rouge le déterministe, en bleu la moyenne de l'ensemble) : GFS : Répartition entre déterministes des cumuls, un facteur 3 malgré tout entre les extrêmes :
  22. La pénétration du front de brise demain sera déterminante pour les températures les plus hautes et, par là même, du taux d'humidité. AROME, qui laisse plus pénétrer les brises marines : alors que d'autres moins, tels que ce dérivé de Cosmo :
  23. Ou une danse de la pluie, au moins elle redonne la joie et l'optimisme même si elle est tout aussi inutile ! Ça ondule depuis quelques jours pour ce week-end, c'est le point positif, ça dépendra de la profondeur que dessinera finalement ce thalweg (quasi certain) dans la dynamique générale en cours dans l'HN. Les deux dernières sorties d'IFS et de GFS montrent d'ailleurs les deux types de dégradations qui pourraient être associés : plus orageuses dans un flux avant chaud, plus stratiformes et durables dans un flux de saison voire un peu frais. Sachant que l'option « pas de dégradation » est possible, avec un thalweg qui est repris trop rapidement (moins probable néanmoins).
  24. Et les reportages qu'on nous montre sont le plus généralement chez les voisins, quand ce ne sont pas les « pays du sud » ... Encore une illustration que la fée technologie ne peut pas tout et qu'il est plus que nécessaire d'explorer d'autres voies (je ne sais plus dans quel forum on parlait de volonté politique). PS : l'url de l'article de Nature sans tous les traceurs : https://www.nature.com/articles/s41558-018-0141-x.epdf
  25. Fin août, l'enregistrement de cette session a été rendu public : https://www.wemcouncil.org/wp/c3s-energy-webinar-003-seasonal-forecasts/ Slides et enregistrement audio complet des intervenants puis du jeu des questions réponses, durée : un peu plus d'une heure. Note : l'audio ne commence qu'au bout de 30 secondes ....
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