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  1. Vent moyen puis rafales, à 00H UTC, puis les deux cartes d'EFI pour aujourd'hui et demain, je ne crois pas les avoir vu sur le topic avec des valeurs très proches de 1 sur de larges zones :
  2. La date du 12 juin pour le run du 12Z est plus que confirmée pour la mise à niveau de GFS de la version 14.0 à 15.1. HYSPLIT est également concerné. De même que NAM ou HIRESW qui nous concerne moins a priori. Des updates matériels et logiciels sur les supercalculateurs sont engagés cette même semaine. Ceux qui ont des scripts d'accès aux données brutes sur les serveurs de la NOAA devront les mettre à jour, l'arborescence des fichiers sera modifiée et la taille des fichiers sera augmentée (cf post précédent) ! EDIT : Il est grand temps que ce vénérable GFS 14.0 se repose paisiblement en une retraite bien méritée. Je n'ai rarement vu autant de biais que ces dernières semaines sur les creusements cycloniques intempestifs. Encore une fois, durant toute la semaine prochaine, cette bête se creuse et se balade dans le nord ouest de l'océan indien. La dernière fois, j'avais cru à une modélisation réaliste car il fut suivi temporairement par d'autres modèles mais aujourd'hui il se trouve seul une dernière fois :
  3. Oui Sebaas, j'en ai marre d'être pisté, traqué, analysé ... J'ai conscience que c'est une solution partielle mais elle me permet d'être plus en phase avec mes engagements, donc je bloque par défaut depuis des années et autorise à la mano. (j'ai reprogrammé mes scripts récemment) Pour Fred, j'avais autorisé archives.wrf-static.infoclimat.ne le t avait été mangé, d'où le rejet des requêtes. L'image sat Vapeur d'eau ne s'affiche pas en revanche (c'est celle qui m'intéresse le plus ! ) Mais quel plaisir de retrouver cartes et images !! Thanks !
  4. Depuis quelques temps (je l'avais signalé), les cartes de tous les modèles et les images satellites (excepté visible et IR) me sont inaccessibles. or, de temps à autres, Bernatdt60 ou Sebaas en postent. Dernièrement ici. Sont-ils privilégiés (bientôt le 4 août ! 😛 ) ou est-ce ma config qui bloque quelque part ?
  5. Pour demain vendredi, passage d'un léger thalweg générant des averses en cours d'après-midi sur E-LR, s'affaiblissant en progressant vers l'est. Peut-être quelques gouttes résiduelles sur l'extrême W-PACA mais plus probablement un ciel ennuagé en fin d'après-midi, début de soirée. Avec ces nuages, l'est Languedoc ne brillera pas par sa chaleur, il fera plutôt frais, une vingtaine de degré sera déjà bien. Davantage sur le Roussillon où l'emprise nuageuse sera moindre. Encore plus sur PACA, au soleil au moins une grande partie de la journée (bien que des nuages d'altitude puissent être présent par moment). Vent sensible qui limitera la hausse. RR sur 6h (12h-18h) :
  6. Convection et drain humide, conforme aux prévisions pour l'instant. 15H loc.
  7. Je continue mon post d'hier soir ... Un modèle a une résolution, il a aussi un domaine. Ce domaine peut être « global » (exemple : GFS) car il couvre la totalité de la surface terrestre ; il peut être « régional » (exemple : AROME) car il ne couvre qu'une partie de la surface terrestre (un continent, un pays, une ville). Plus le domaine augmente, plus les terrains (sols) et les comportements de l'atmosphère changent d'un lieu à un autre au sein du même domaine. Bien sur, au niveau de la conception du modèle, c'est pris en compte ... jusqu'à un certain point. Ce point va dépendre essentiellement de la résolution, des physiques utilisées et des données disponibles. On connaît la résolution en terme de maillage du modèle. À considérer aussi, la résolution du terrain qui est normalement inférieure à la résolution de grille. Une résolution de terrain de 5 km va lisser les reliefs locaux (leur surface, leur hauteur, leurs pentes, etc), l'impact d'une ville, la découpe d'une côte, etc. À échelle locale, le lissage d'une petite colline, d'un cours d'eau, d'une « cuvette » aura un impact sur le ressenti prévision/réalité de l'observateur. D'ailleurs, beaucoup prennent en compte ces aspects pour relativiser les données brutes des modèles. Je m'étais « amusé » (je suis curieux) à créer un domaine très petit (Aubagne-centre) pour le modèle Meso-NH. Je l'avais configuré sur une résolution de 20 mètres seulement (le modèle peut descendre à moins de 5 mètres). Le résultat fut mauvais. Naturellement, je n'avais pas à ma disposition une résolution de terrain suffisamment fine par rapport à ma résolution de grille (20 m) ! D'où le résultat. Je précise aussi que Meso-NH n'est pas primairement conçu pour ce type d'application. Entrent également en scène les physiques, c'est-à-dire toutes les équations simplifiées et les algorithmes qui essaient à la fois d'être au plus près des équations générales, de l'objectif (convection, convergence humide, etc) et de la réalité des terrains rencontrés. Chacun de ces physiques excelle dans un secteur et comporte des biais dans un autre qui impacteront le comportement d'autres éléments. Alors, des correctifs sont développées pour là encore tenter d'amoindrir ces impacts en générant le moins possible d'effets de bord. Et puis il y a l'état de l'art : les avancées et les lacunes mathématiques et technologiques. Conceptuellement, un modèle numérique de prévision du temps (NWP) est à la fois très simple et d'une complexité infinie. Tout dépend de ce qu'on regarde. Les données, des stations au sol ou en mer, des satellites, etc sont elles absolument fiables ? Couvrent-elles uniformément et avec la même précision l'ensemble de la surface ? Sachant que le comportement de l'atmosphère est global (c'est un Tout). Le documentaire « L'aventure météo » diffusée dernièrement sur France 5 évoque plusieurs de ces points. - un grand nombre de données sont manquantes. le doc l'illustre par les recherches sur les vagues et les courants marins qui tentent de combler une partie de ces lacunes. - des inconnues sur le développement orageux et prise en compte de mesures jusqu'alors ignorées. - l'ambition de multiplier le nombre de sources d'observations via des capteurs sur les véhicules. - des défis mathématiques et technologiques lors de la visite des supercalculateurs chez ECMWF. - etc Cela a un impact direct sur les sorties des modèles. Le gros morceau actuel est la modélisation océan / atmosphère et, plus généralement, surface d'eau / atmosphère ce qui implique aussi les lacs et les rivières. D'un autre point de vue, comment peut-on évaluer la fiabilité / l'efficacité d'un modèle ? - par le ressenti. On le fait tous et on a un feeling envers les modèles et les situations rencontrées. Ce n'est sûrement pas très scientifique mais ce n'est pas inintéressant : ça a ses avantages et ses inconvénients. Comme dit par d'autres intervenants, l'expertise humaine a son importance. Peu importe le niveau d'expertise. - par des comparaisons entre valeurs prévues et valeurs mesurées. C'est nettement plus scientifique mais cela a aussi ses avantages et ses inconvénients. Ces comparaisons doivent être cohérentes avec le domaine et les résolutions de grille et de terrain du modèle (entre autres choses). Le domaine car on va comparer sur l'ensemble du domaine et ques les résultats sont moyennées sur cet ensemble. Les résolutions pour le même type de raisons. Les résultats sont donc lissés (meilleurs dans une zone que sur une autre, meilleurs sur certains niveaux que sur d'autres, etc). Finalement, les deux méthodes d'évaluations sont utiles. Évaluer un modèle est aussi sur quoi porte l'évaluation. La méthode « scientifique » cadre généralement bien l'objet de l'éval'. La méthode du « ressenti » l'est généralement moins. Dans le cas 1, la lecture des résultats doit se faire à l'aune de l'objet de la recherche. Dans le cas 2, c'est du coup plus flou. Pour le ressenti, quelle est la part d'erreurs du modèle et la part d'erreurs de l'observation ? Dans la part d'erreurs du modèle, quelle sous-part a pour origine des limitations connues du modèle (basiquement, sa résolution, et, je l'ai montré précédemment, tous les éléments plus fins générateurs de biais connus qui entrent dans la formulation de la prévision) et la sous-part de « plantages » (problèmes de conception ou d'implémentation) ? Peut-on reprocher à un modèle 4°C d'écart parce qu'une colline pentue créée une subsidence locale lorsd'un flux particulier alors que le modèle ne « connaît » pas l'existence de cette colline (sa résolution est inadaptée) ? À mon avis, non. Peut-on reprocher à un modèle 4°C d'écart alors qu'aucun élément perturbant sur la zone d'influence est présent ? À mon avis, oui. Quelles sont les origines des erreurs constatées ? Qu'est-ce-qui est imputable au modèle (sa conception, son implémentation) ? Qu'est-ce-qui est imputable aux limitations techniques ? Qu'est-ce qui est imputable aux connaissances mathématiques ? Qu'est-ce-qui est imputable aux manques de données d'observations ? Qu'est-ce-qui est imputable aux observations erronées ? Qu'est-ce-qui est imputable à la subjectivité du ressenti ? Qu'est-ce-qui est imputable à la demande inadaptée de l'observateur pour la prévision ? Les modèles progressent. C'est un fait indéniable. En suivant les mises à jour des modèles pour s'en rendre compte. En lisant des papiers (pas tous tellement il y en a) de chercheurs qui collaborent avec les équipes des modèles et dont les idées et résultats sont implémentées et testées dans les modèles. Nous savons plus de choses sur l'avenir proche de l'atmosphère. En revanche, là où on peut se demander si le progrès est de même nature, ce sont les interactions entre ces données prévues. Plus le système chaotique étudié se complexifie, plus son évolution est difficile à prévoir. Et plus l'aspect chaotique (au sens physique) prend le dessus. Ne sommes-nous pas, à l'instar de bien d'autres domaines hors météo, trop gourmands par rapport à nos ressources ? N'exigeons-nous pas des résultats toujours plus fiables sur des modélisations éminemment plus complexes qu'autrefois ? Je ne défends pas les modèles. Je n'accuse pas les observateurs. Quasiment chaque jour, je passe entre deux et trois sur les modèles. Ce n'est pas énorme mais c'est déjà pas mal (et parfois trop ! ). Comme vous, je constate les erreurs « grossières » à parfois très courtes échéances. Mais je suis bien incapable de porter un jugement sur les modèles. Quand il est annoncé 50 mm et que la journée se déroule sous le soleil sur toute la région, je me dis : il y a flop du modèle ! Quand il est annoncé 50 mm et que la journée se passe chez moi sous le soleil mais sous la flotte à 50 km, je peux pas imputer la totalité de la responsabilité au modèle. Quand il est annoncé 30°C et que je relève que 25°C et des relevés variants fortement d'une station à l'autre de ma région, je ne me dis pas que c'est un flop du modèle. L'erreur est à prendre en compte autant que les paramètres « concrets » (T, RH, etc). Enfin, je souhaiterais aborder un dernier point plus subjectif. Je lis souvent que la prévision n'est pas intéressante car non fiable. L'observation est-elle fiable ? Entre une station à 200 € et une autre à 1500 € au même lieu précisément, les relevés sont-ils identiques ? On sait que telle station sous-mesure les Tn, telle autre surchauffe. On pourrait se dire que mesurer une quantité de pluies est fiable. Après tout, naïvement, on se dit qu'on récupère ce qui tombe dans un pluvio et on mesure. Ben en fait non. Sans même parler de la qualité de l'installation, tous les pluvios ne vont pas mesurer la même quantité ... C'est pire encore pour un anémo alors que la vision naïve paraît toute bête. On le sait et on le prend en compte, on crée des normes, des grilles d'évaluations, des stations, on les catégorise etc. Pour entrer dans le réseau StatIC, il faut respecter une « norme » minimale de l'installation et des composantes de la station. Cela paraît évident et naturel à tout le monde. Personne ne dit que l'observation est nul et non fiable et qu'il se désintéresse. Si on trouve évident et naturel les erreurs et les biais dans les observations, qui sont donc des mesures concrètes en temps réel, pourquoi ne trouve-t-on pas encore plus naturels et évidents les erreurs et les biais dans les prévisions ? En climato, les biais et erreurs des observations sont pris en compte, autant que possible. La prévision ferait bande à part ?? J'ai essayé de rester simple et de ne pas trop entrer dans le détail (que je ne maîtrise pas de toutes façons). Le sujet est intéressant car trop méconnu (alors que trop souvent abordé !) 😉 . PS : j'avais posté un lien d'ECMWF présentant les étapes de modélisations et expliquant les raisons des erreurs de prévisions. C'était sous forme de schéma et de diagrammes simples. Je ne le retrouve plus dans mes marque-pages ni le topic dans lequel je l'avais inséré. Si quelqu'un s'en rappelle ... Les papiers sont malheureusement souvent jargonneux et font appel à de nombreuses références.
  8. Il est possible qu'il y ait en effet pas mal d'eau en plus du vent. La rencontre de la dépression de surface avec un flux fortement humide fait exploser la cyclogénèse à 700 hPa. Bien sur, ce n'est pas le seul paramètre qui entre en jeu ! L'anim s'articule autour de l'IVT qui est un paramètre difficile à appréhender par la création d'une boucle de retro-actions (on l'a vu lors du dernier coup de vent dans le golfe de Gascogne qui avait mis en échec la prévision des RR sur le sud-ouest). La première image de l'animation est la modélisation à 06Z demain, lors de la rencontre entre la dépression de surface et le flux étroit fortement humide en jaune orangé, les autres sont à H+6.
  9. Mea culpa ! Je t'avoue que je n'avais pas lu , que j'avais vu un pavé de texte et me suis dit que quelques graphes pourrait être plus parlant pour une première ébauche. EDIT : ceci dit, le sujet lancé par @Météo Roussillon est intéressant et il est récurrent sur les forums (les modèles ne progressent pas, ils ne sont pas faibles, etc)
  10. Je vais écrire quelques (longs ! ) mots sur les WRF. Oui, LES ! WRF n'est pas un modèle en tant que tel, pas comme GFS ou IFS. Je ne parle pas là du maillage car on peut très bien faire de la grosse maille avec un WRF, et même plus grosse que les modèles globaux (mais il n'y aurait aucun intérêt à cela). WRF est un modèle « personnalisable ». Pour poser les choses clairement, GFS ou IFS (ou ICON, JMA, UKMO, etc), il n'y qu'une et une seule source : NWS/NCEP pour GFS, ECMWF pour IFS, DWD pour ICON, Met'Off pour UKMO, etc pour chacun d'eux. Les données brutes sont les mêmes pour tout le monde. Les cartes de base, même si elles ont des « looks » différents sont les mêmes. En revanche, certains sites / éditeurs ajoutent des cartes non standards par le calcul de paramètres supplémentaires. Suivant le calcul, les résultats diffèrent. Par exemple, et j'en fais régulièrement état, je m’intéresse particulièrement au paramètre « IVT » (GFS ne le fournit pas à l'état brut) qui est l'intégration verticale sur tout ou partie de la colonne troposphérique de l'humidité spécifique et du vent. Pour cela, je prends un niveau bas à 1000 hPa et un niveau haut à 300 hPa, avec une intégration à chaque niveau disponible dans les données brutes, soit, pour GFS par exemple, tous les 50 hPa + les niveaux 925 et 975. Certains sites proposent l'IVT intégré entre les niveaux 1000 et 200 hPa, d'autres entre 900 et 300 hPa, et un autre entre 1000 et 100 hPa. Certains intègrent tous les 100 hPa, un autre que les niveaux intermédiaires 850, 700, 500 pour ce que je peux savoir. Vous l'aurez compris, les résultats ne sont pas du tout les mêmes ! Et c'est aussi le cas pour les Theta, les divergences/convergences etc ... Parfois, c'est comme les informations, pour un même fait, suivant le journal, vous n'aurez pas les mêmes descriptions. Ici, c'est la même chose et une solution pour pallier cette difficulté est la même que pour les informations : consulter plusieurs sources. Pour les paramètres de base, aucun souci (*), c'est partout les mêmes. Pour les autres, plusieurs sites sont nécessaires ou alors avoir bien conscience du biais et en tenir compte. (*) : presque sans souci en fait. Il faut bien regarder la résolution utilisée pour GFS par exemple. Des sites proposent GFS avec une résolution de 1°, d’autres avec celle de 0.5° et d’autres enfin avec celle à 0.25°. Suivant le paramètre ou l'échelle (planétaire, synoptique, régionale, ...) ça peut faire une différence. Les 3 résolutions sont disponibles de la même façon sur les serveurs de la NOAA. Même chose pour AROME par exemple. Et les WRF dans tout ça ? C'est « pire » ! Dans le sens où il n'y a quasiment pas deux WRF identiques ! Les WRF ne fonctionnent pas « tout seul ». Les dernières versions de WRF permettent d'ajouter de l'assimilation de données, c'est-à-dire en gros, des observations. Mais cela reste qu'une surcouche à l'état initial et qui permet de corriger certains biais. Un WRF demande en entrée un modèle « global » tels que GFS, IFS, ARPEGE, etc ou même AROME ou un autre WRF ! On peut même y « mixer » plusieurs modèles sources. Ainsi, un WRF va modéliser à partir des données modélisées par un autre modèle... Vous imaginez sans peine que puisque les modèles sources diffèrent déjà, la modélisation des WRF sera forcément différentes d'un WRF à l'autre. Une grande majorité sont issus de GFS mais il y en a un certain nombre sur le Net quivent dérivent d'IFS ou de GEM et d'autrs encore. D'ailleurs, dans mes posts, vous remarquerez que je précise souvent ARW issu de GFS ou issu d'IFS, etc. Cela a son importance bien que le modèle WRF doit permettre de s'affranchir en partie de ces différences. ARW ? c'est un « noyau » du modèle WRF. Il en existe d'autres : NMM, NMMB .... On ne peut pas « mélanger » ces noyaux et chaque noyau a ses particularités. Et on peut choisir sa résolution, de quelques dizaines de mètres seulement à quelques dizaines de kms ! Comme pour les « gros » modèles, ça change beaucoup de choses. Mais tout cela ne sont que la partie émergée de l'iceberg des différences entre WRF. La principale différence est la configuration du WRF qu'on exécute. Au début de mon post, j'écrivais que les WRF sont « personnalisables ». En effet, on peut configurer très finement le comportement de « notre » WRF (notre = celui que le site ou l'éditeur exécute lui-même). Vous le savez, les équations de la mécanique des fluides et de la thermodynamique qui régissent l'essentiel de notre atmosphère sont incalculables comme telles. Des approximations et des algorithmes permettent de s'en approcher au mieux. Croyez-moi, configurer un WRF est tout sauf une partie de plaisir : ce n'est qu'une série de compromis entre plusieurs algorithmes et approximations pour un même paramètre qui vont, du coup, générer une perturbation sur un autre paramètre en fonction des choix pris. Et tout ceci, en prenant compte de la puissance de calcul des ordinateurs sur lesquels la modélisation sera exécutée. Et puis, une configuration satisfaisante pour un territoire ne l'est vraiment pas du tout pour un autre. Ce qui rend les WRF sur une région trop grande bien moins efficace car on est obligé de niveler par le bas l'efficacité des algorithmes choisis. C'est le cas, par exemple, pour un WRF sur la France par rapport à un WRF spécifique à la région méditerranéenne. Ce n'est pas pour autant qu'un « grand » WRF est inutile, il fournit de précieuses informations. Il est nécessaire d'adapter la conclusion qu'on peut en faire. Ce qui est regrettable est que peu de WRF publient leur configuration. Du coup, il est bien difficile de qualifier les cartes fournies. J'ai actuellement 2 WRFs, un pour test et un que j'expérimente sur PACA en gros (et aussi un Meso-NH) et je teste WRF-Hydro et EF5 qui sont deux modèles de prévisions des cours d'eau (et de leurs réactions / inondations / crues). Ce n'est pas facile ! J'avais un WRF « France » mais j'ai arrêté. Si j'obtiens des résultats satisfaisants avec le WRF « PACA », je le mettrais en ligne et j'expliciterais sa configuration. Enfin, de manière plus générale, chaque modèle a des qualités et des défauts car même GFS et consorts sont configurés sur des compromis (et je n'ai même pas parlé des limitations techniques dans les routines de calcul !). Plusieurs sites, et tous les éditeurs (NWS, ECMWF, ...) publient les vérifications et les comparaisons intra- et inter-modèles. Faut-il pour autant abandonner la prévisions ? Pour moi, non ! C'est un exercice difficile surtout si on cherche à faire de l'hyper local ou même du semi départemental. Mais c'est super intéressant, il y a toujours quelque chose de nouveau, d'imprévus, c'est changeant, indéterminé. Bref, c'est vivant ! Vous l'avez dit vous-même, vous connaissez des biais, faut intégrer ses biais et ne pas regarder que les températures, même à différents niveaux, même si on cherche à prévoir la T2M. Une donnée brute restera toujours une donnée brute. Honnêtement, les modèles progressent. Franchement, s'intéresser à la prévision, c'est cool ! Ou encore, https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/catalogue/?facets=Type,Verification
  11. Dommage ... En tout cas, si cette formation n'est plus modélisée en surface (en moyenne altitude, un minimum continue d'être modélisé), les précipitations sont maintenues assez loin des côtes dans une région qui souffre de sécheresse chronique.
  12. Globalement, on resterait sur une première partie de semaine marquée par de forts contrastes thermiques et des conditions orageuses, entraînant un cumul potentiellement excédentaire, ce qui ne serait pas une mauvaise chose. Tant que le thalweg restera écrasé entre les deux mastodontes de HG, étiré vers le sud, ces contrastes persisteront. Ensuite, les options divergent comme décrites par Tao et Cédric mais sont favorables aux pulsions orageuses ou, a minima, à des évolutions diurnes prononcées et étendues. À noter que pour l’heure, les incertitudes selon les 3 ensembles se situent encore et toujours sur l'Atlantique, les HG vissés sur l'Europe centrale et orientale ne semblent pas leurs poser le moindre souci aux échéances raisonnables. Au niveau hémisphérique, les tentatives d'affaiblissement de la circulation générale a fait long feu . Avec des centres d'actions qui paraissent (trop ?) stables ...
  13. _sb

    Topic de l'humour

    Le gars a trop maté les films Asylum ou alors il a bon fournisseur ... !
  14. Salut à tous ! J'ignore comment appeler ce genre de phénomène, ce n'est pas un cyclone tropical me semble-t-il mais mes connaissances sont limitées dans ce domaine. Le cas échéant, mon message peut être déplacé dans une meilleure rubrique. Depuis plusieurs sorties, GFS et GFS FV3 modélisent un creusement convectif virulent au débouché du golfe d'Aden, au nord ouest de l'océan Indien. Ce soir, IFS, sans être à la même hauteur, fait un pas vers les deux déterministes américains. Le service météo du Sultanat d'Oman, via le modèle COSMO, propose une version relativement proche de celle d'IFS ce soir, du moins selon les données accessibles (http://met.gov.om) au maximum de l'échéance : IFS 12Z : IFS modélise une MSLP au centre de 1001 hPa. J'ai généré les cartes suivantes d'après les gribs de GFS et GFS FV3 06Z, toutes pour vendredi à 06h UTC. D'abord GFS : GFS 12Z baisse encore de 4 hPa la pression au centre, à 958 hPa. J'ai aussi calculé l'IWV et l'IVT d'après les données brutes : Exception avec la carte du site d'A.M. Bentley sur le canal d'IVT sur l'ensemble de l'océan Indien : Les cartes de GFS-FV3 : La pression au centre pointait ici à 977 hPa, elle est remontée à 989 hPa sur le 12Z. GFS FV3 doit corriger un certain nombre de biais de la version précédente lors des phénomènes convectifs intenses en zone tropicale. On voit ici que la nouvelle version est nettement moins profonde que l'ancienne concernant les paramètres de creusement. Pression et, par voie de conséquence, vent (140 contre 190 km/h) seraient moins violents. Les précipitations gardent, entre les deux, un niveau similaire. L'IVT est exceptionnelle chez les deux modèles. Néanmoins, la modélisation reste violente et IFS semble décidé à emboîter le pas. C'est peut-être habituel pour la région, je ne connais pas, et toutes informations ou analyses sont les bienvenues ! J'ai mis des cartes qui me semblent pertinentes pour visualiser ce « vortex ». Un cas qui me paraît intéressant et qui, je l'espère, saura susciter votre attention !
  15. Peu de temps, mais globalement IFS propose un contraste thermique plus tranchant que GFS pour la semaine. Il nous sert ce soir de la fraîcheur sur une grande moitié ouest pour le we, plus frais que GFS 12Z qui a logiquement revu sa copie par rapport au 06Z totalement explosé dans son ensemble. GEFS 12Z en fin de semaine tend légèrement vers IFS. À voir son ensemble.
  16. Désolé, je n'ai pas compris ... Bien sur ! Je n'ai mis que les liens au niveau de la réglementation des accès et un lien qui résume les principaux comportements à éviter. Il y en existent de nombreux autres d'où l'appel au partage ! ;)
  17. Avec l'arrivée des conditions estivales, il me paraît intéressant de rappeler que la foret, et notamment la forêt méditerranéenne, est fragile. Des règles simples existent pour être appliquées. De base, on ne fume pas, on ne fait pas de feu, on ne laisse pas des objets en verre => effet loupe (et n'importe quels autres déchets !), etc ... ce n'est pas exhaustif. De plus, depuis le 1er juin et comme chaque année, certaines préfectures ont mis en place des mesures d'accès aux différents massifs forestiers de leur territoire. D'autres le feront au cours des prochaines semaines. Pour connaître le niveau d'accès : Bouches-du-Rhône : http://www.ancien.paca.gouv.fr/files/massif/index.php Var : http://www.var.gouv.fr/acces-aux-massifs-forestiers-du-a2898.html Hérault : http://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture-foret-et-developpement-durable/Foret/Prevention-des-forets-contre-les-incendies Pyrénées-Orientales : http://www.risque-incendie.com/la-circulation-dans-les-massifs/vigilance-feux-de-forets-affichage-du-risque-journalier Gard : http://www.gard.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-protection-de-la-population/Risques/Gestion-du-risque-feu-de-foret Ardèche : http://www.ardeche.gouv.fr/defense-des-forets-contre-l-incendie-r1249.html Vaucluse : http://www.vaucluse.gouv.fr/l-acces-aux-massifs-forestiers-en-vaucluse-en-a6264.html http://www.risque-prevention-incendie.fr/vaucluse/ Corse : http://www.risque-prevention-incendie.fr/corse/ Aude : http://www.risque-prevention-incendie.fr/aude/ Alpes-Maritimes : http://www.risque-prevention-incendie.fr/alpes-maritimes/ Alpes-de-Haute-Provence : http://www.dfci04.fr/sensibilite.html http://www.risque-prevention-incendie.fr/alpes-de-haute-provence/ Lien utile : http://www.prevention-incendie-foret.com/ Si vous avez d’autres liens ... :)
  18. GFS 6Z qui augmente la T850 pour dimanche soir de 5 °C sur le sud-est et de 10 à 14°C sur le sud-ouest par rapport au run précédent (00Z) !! Je suis effectivement curieux de voir son ensemble. Sur le 00Z, GFS était déjà un peu au-dessus de son ensemble (~ +2°C sur le sud-est, dans la moyenne pour le sud-ouest). En attendant, le même GFS entrevoit le 0°C à 850 hPa effleuré le nez breton vendredi !... Les deux derniers 00Z d'IFS et de son ensemble EPS sont également dans une optique de températures croissantes pour le week end, avec la mise en place d'un blocage à l'est débordant sur la semaine suivante et un AA aux velléités nordiques, le thalweg est vu s'étirer très sud tout en restant quasi stationnaire, advectant d'autant un flux plein sud. Pour l'heure, nous serions autour de 15°C à 850 hPa au sud est, ce qui est un bon niveau déjà, 8 à 12 °C au sud-ouest, très tempéré pour la saison. La T850, lignes bleues et rouges, par EPS (à gauche, moyenne) et IFS (à droite) + écart-types pour la limite de l'échéance de ce topic. Déjà les écart-types en disent long sur l'incertitude sur ce flux de sud ... EDIT : histoire de relativiser cette flambée, GEFS 06Z tempère largement son déterministe et insiste lui aussi sur l'incertitude de la nature de ce flux en fin de weel end, l'ensemble le voyant bien davantage SW. Ainsi l'ensemble partirait de 11 °C à Bayonne, à 17°C à Marseille, rien à voir avec le déterministe !
  19. Cette semaine donne le tournis. Dans un sens, dans un autre ... En gros, jusqu'à la nuit de jeudi à vendredi, la synoptique semble calée, ensuite, rien ne stabilise et les dernières sorties tendent vers une circulation ondulante sur une grande partie de l'hémisphère. Pour l'heure, mercredi serait à surveiller, avec une belle dynamique associée à « notre » thalweg mieux phasée pour une salve orageuse. Des fronts généralement peu actifs traverseront qui le nord de la France, qui du du nord ouest au nord est en passant par le sud ouest, selon les moments. IFS 300 hPa pour mercredi 14h loc., épisode potentiellement actif débutant sur le sud-ouest avant de remonter : GEFS est un peu plus précoce tout en étant dans la même lignée. Proba de pluies > 25mm/6h, à considérer avec les grosses mailles de l'ensemble (voir les topics régionaux) : C'est pour la suite que ça se gâte. Jusqu'à la nuit de jeudi à vendredi, c'est plutôt unanime : On se dirigerait vers une journée de vendredi agité, notamment sur la façade est avec le décalage vers le nord-est du fond de thalweg. Après, c'est très flou, la situation étant bloquée plus à l'est, sur l'Europe centrale et orientale alors qu'au sud-ouest, l'AA zieuterait vers le golfe de Gascogne : Nous aurions alors un « vieux flux moisi » (comme disent certains ici :p ) de sud-ouest. Comme le montre la dernière image, le blocage est-européen semble pour l'heure robuste alors que le devenir du thalweg l'est nettement moins.
  20. Sacrilège !!!!! La moustiquaire aux fenêtres nous évite toutes sortes d'insectes nuisibles dans les chambres tout en laissant passer l'air. Je n'ai pas de jardin donc je m'arrête là.
  21. Aucune cigale entendue dans le massif (côté ouest) de la Sainte Baume.
  22. Très belle journée sur l'E13, grand ciel bleu, chaud, un peu plus de 25 °C avec des brises de mer, montée dans la Sainte Baume avec une ambiance très estivale sans les couleurs cramoisies de nombreux étés. C'est top ! Pour les brouillards en LR, AROME les prévoyait hier soir (pas eu le courage de poster) et c'est encore le cas pour cette nuit et demain matin.
  23. 4,6 km en ... 44 mn ! hahaha ! Et en comptant les pauses, 58 mn ! Bon, à ma décharge, il doit y avoir dans les 800 m de dénivelé positif (il n'y a pas de descente !) et que ce sont les premières chaleurs ! Et que j'étais tout seul donc moins motivant, histoire de voir ce dont j'étais encore capable plus de 25 ans après ! J'ai beau prendre un goûter tous les jours vers 16h, je n'ai plus le même souffle !! Bref, je suis rentré telle une loque ... C'est quoi des genoux déjà ?!😉 Je verrais à l'automne, lorsqu'il fera moins chaud et avec des parcours moins pentus. Mais ça remet les pendules à l'heure !
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