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  1. Bonjour Bruno, Je suis globalement d'accord avec toi. Mais je réagis à cette phrase. Tu omets cependant la volonté politique de privilégier avion et voiture dans un grand nombre de pays. Il y a tout un tas de raisons à cela, je ne vise pas uniquement des causes idéologiques. Favoriser le rail, c'est aussi favoriser la mobilité sans devoir forcément aller dans les grands centres aéroportuaires qui concentrent, outre le trafic aérien, beaucoup d'activités économiques diverses et variées. Il est difficile, comme tu le précises, d'avoir un maillage inférieur à 1000 km pour le transport aérien. Nous sommes sur un forum météo : tu prends un modèle de prévisions avec un maillage de 1000 km, dont la résolution est difficilement abaissable. Tu prends un autre modèle modèle numérique, le train, dont le maillage peut facilement varier de 2000 à 100 km sur une même infrastructure, pourvu que le temps de trajet soit une contrainte comme une autre. De plus, on peut lui adjoindre le rail périurbain via des pôles multimodes. Le modèle à 1000 km de mailles a son intérêt pour une prévision planétaire. Un modèle à résolution 2000 à 100 km a son intérêt pour une prévision continentale et régionale. L'avion pour la mobilité planétaire, le train pour la mobilité (semi-)continentale à régionale. Un maillage plus fin permet aussi de diffuser l'activité économique sur les territoires et d'étaler les déplacements. Comme la construction et l'entretien (sans revenir au XIXe siècle !) donnent des opportunités économiques bien plus locales que l'avion et favorise des centres économiques moins concentratifs. Le choix énergétique est naturellement important. Tout déplacement demande une consommation d'énergie, comme cela a été évoqué plus haut. Quel(s) type(s) d'énergie favorise-t-on ? La mobilité est essentielle mais elle doit aussi être mise sur la balance. L'équation énergie - mobilité - diffusion de l'activité économique - ressources - pollutions doit être considérer comme un tout insécable. La réponse est un choix de société qui, à mon sens, devrait être en première ligne des interrogations dans nos sociétés (hyper)médiatisées. Et ce n'est pas une question individuelle, je n'ai d'ailleurs aucune réponse à apporter tant cela touche de nombreux domaines, mais bien collective où chacun apporte sa pierre. Ce serait aussi un moyen d'unité sociétale. Rester sur le constat actuel en tentant de pallier les problèmes qui surgissent les uns après les autres ne fait que les déplacer puisque les causes ne sont pas traitées. Là peut être une volonté politique, non pour imposer un choix mais bien pour coordoner le questionnement et la recherche commune de solutions (je ne crois pas à une solution, mais à plusieurs en parallèle).
  2. Bonjour, Beau soleil, ciel lumineux, petit Mistral régulier ! 2 mm supplémentaire après minuit, ce qui porte le total de ces dernières 24h à 3,4 mm. 3.2 mm et 3.1 mm à Carnoux et Roquevaire respectivement.
  3. 1.5 mm, 2.4 mm à Carnoux. Quelques impacts près de Sainte-Maxime (83) ? Confirmation ?
  4. Tous dans le même panier ! Bruine ici aussi,plafond bas et uniformément gris. 14,7°C avant l'apparition de la bruine peu après la mi-journée, ce qui n'était déjà pas bien chaud, 13,1°C maintenant, avec une sensation poisseuse désagréable, accentuée par un petit vent marin qui pègue cette bruine sur le visage.
  5. Les dernières mailles fines réhaussent légèrement les valeurs maximales à l'arrivée sur les côtes, jusqu'à 125 voire 130 km/h possibles entre sud-Morbilhan et nord-Gironde. Plus à l'intérieur, ces valeurs restent entre 70 et 80 km/h, localement 90 km/h jusqu'à la région Cnetre et en Champagne-Ardennes. Les sommets nords du Massif central devraient scorer au-dessus des 130 km/h. Des divergences de trajectoire apparaissent sur la sortie de notre territoire : nord-Bourgogne et Franche-Comté (AROME par exemple) ? ou sud-Champagne et Alsace (COSMO ou ICON-HD par exemple) ? Avec net affaiblissement des valeurs ou maintien ?
  6. Oui, ta carte le montre clairement : une cellule de HG, centrée sur le Royaume-uni, et deux cellules de BG de chaque côté, l'une à la sortie du Labrador et l'autre sur la mer Ionienne, forçant le flux à une trajectoire en forme d'omega 𝛀.
  7. C'est rigolo, je pensais à cela tout à l'heure quand je regardais IFS : il y avait une réactivation frontale, notamment sur la CA (marque orangée) et comme c'est une zone à convergence, cela aurait été possible mais je n'y croyais pas. Je n'étais pas allé plus loin, puis en lisant ton post, je suis retourné rapidement voir AROME qui modélise une belle ligne de convergence des vents, le front devrait être suffisamment actif donc ..., plutôt en mer vers la CA mais les côtes varoises pourraient voir quelques cellules. Mieux, une convergence humide relativement marquée se dessine des îles d'Hyères à Gênes, apte à fournir le carburant de base : d'autant que si la masse d'air en elle-même n'est pas spécialement instable, on trouve néanmoins une zone « neutre » le long de ces côtes qui n'inhibirait pas la convection, si cette dernière arrivait à prendre.
  8. Pour l'heure, un fort gradient de pressions est envisagé donc on tendrait vers un bon coup de vent (80/100 km/h à la louche).
  9. L'éventail des possibilités est en effet ouvert. Un point se dégage quand même nettement, c'est la poursuite d'un régime de blocage. À 144H (mardi 00H), GFS et IFS sont assez semblables dans leur modélisation d'un omega dont l'axe est proche de notre pays, sur le très proche-Atlantique. Sur la France, nous aurions un dégradé ouest-est avec IFS alors qu'avec GFS, le dégradé tendrait plus franchement vers le frais. Magré tout, à 240 H (vendredi), IFS adopte une tendance sur ces derniers 00Z a généré des gouttes froides très sud sur l'océan. L'omega est plus résistant sur ce dernier que sur GFS, plus mou. Si les deux proposent une goutte froide entre Açores et Portugal, plus à l'est, sur le continent européen, les situations divergent où on retrouve un IFS dynamique et un GFS sans vigueur. Si on regarde les données brutes, nous aurions ainsi soit un vigoureux flux de N à NE froid en altitude au moins sur une grande partie nord ouest de l'Europe et des remontées chaudes sur une petite partie sud es, soit un vague flux de NW très océanisé sur l'ensemble du continent, plus frais voire froid sur la Scandinavie et l'Europe orientale. Si on élargit au niveau des ensembles, ce qui me paraît une bonne idée à la vue de ces divergences déterministes, on constate que l'OMEGA d'IFS est remarquablement assumé par son ensemble (là aussi à 144 H) au nveau de l'axe anticyclonique, un peu moins sur ses deux supports dépressionnaires : GEFS semble nettement plus indécis si on regarde ses écart-types à la même échéance bien que la vision « spaghetti » paraissent très posée : À 240H, EPS devient nettement plus ambigü. Sa moyenne montre que son ensemble est très éclaté traduisant un questionnement sur l'évolution à prendre : GEFS indique une forte incertitude sur l'ensemble de l'Atlantique nord est et l'Europe occidentale. Le plat de « spaghetti » traduit à son tour ces hésitations. Chacun interprète cette seconde moitié de semaine comme il l'entend. Déjà que la première n'est pas totalement écrite ! Quant à moi, je me garde d'interpréter quoi que ce soit de précis (chaud, froid, sec, humide, calme, venteux). Le seul point d'ancrage est la tendance forte au blocage. Suivant le placement dudit blocage et sa nature, tous ces types de temps sensible sont susceptibles de nous concerner. Pour le coup, ça me convient, il y a matières à les triturer ! 😉
  10. Idem, je n'ai pas la box « Outils graphiques » présentée en haut à droite sur la présentation de Fred. Pour le reste dont le zoom, c'est ok et fluide. En revanche, juste au-dessus, les boutons « Sur votre site » et « Graphiques » retournent une erreur (Désolé, cette page n'existe pas).
  11. J'étais sur cette page en étant connecté et j'ai voulu sauvegardé le RS après avoir sélectionné une plage horaire (lien en bas de page). J'obtiens alors ceci (3 essais) : Je profite aussi pour signaler que plus aucune carte des modèles ne s'affichent dans le sous-menu Modèles meteo, avec ancienne et nouvelle interface.
  12. Ben écoute, je n'ai pas regardé avec les grosses pattes de GFS mais les petites d'AROME ou de COSMO ne sont pas folichones. COSMO, ICON-EU et AROME restent très humides pour la matinée, AROME s'est toutefois un peu asséché par rapport à ces précédentes sorties, m'enfin, s'il ne pleut pas, ce ne sera pas loin quand même. Je ne sais pas quel est l'état actuel du terrain là haut, les pluies durables sont en effet pour l'après-midi à priori, le matin serait plutôt de la bruine (si précipitation il y a, je ne connais pas assez le coin pour affiner davantage). C'est bien saturé d'humidité sur toute la colonne ... (le sol est vers les 900-925 hPa me semble-t-il) :
  13. Cette semaine aura fourni un très bel enroulement !
  14. Elle a bien remonté vers le nord par rapport à 3-4 jours, ce qui évite une situation plus préoccupante, surtout en cette saison moins concernée par ce type de phénomène. Mais comme souligné par les autres intervenants, elle n'est pas anodine pour autant. En tout cas, son évolution aura été intéressante et instructive à suivre.
  15. Le phasage ne se fait pas entre les ingrédients d'un potentiel plus qu'intéressant. Les reliefs (Cévennes et Alpes) devraient être très supérieurement arrosés par raport aux plaines. Un passage plus actif, lors du passage du front, devrait traverser notre région en fin de journée. Le vent marin sera modéré vers la basse vallée du Rhône et sur le littoral W83 et 13 et 30. Puis il basculera au NW faible et plutôt SW sur PACA. Jeudi, le vent devrait être soutenu entre le continent et la Corse.
  16. On ne peut malheureusement pas dire le contraire. Le flux est de SW fort légèrement divergent à 500 hPa à l'avant de la dépression tempêtueuse. Et non W. Le passage des Pyrennées écrète une partie du potentiel humide et la rapidité du flux envoie vers les reliefs du Massif central. Divergence du drain humide sur le SW précisément qui reconvergence grâce au relief. Ceci dit quelques phases actives sont quand même prévues mais moins qu'espérées. Le drain humide, temporairement aspiré par l'approche du minimum de surface retombe rapidement en Méditerranée, abaissant très fortement le potentiel humide : Mauvais phasage entre tous ces ingrédients. Pas de bol pour le pluvio ! 😉 Le potentiel était sympa. De plus, le système frontal est complexe et l'arrivée de la tempête bouleverse les conditions locales. Sur la carte ci-dessous, un minimum de tempéraure de inférieur à -8°C (700 hPa, en vert) se situe au sud du minimum de pression (700 hpa aussi). Temporairement et surtout au mauvais moment, sur le proche Atlantique, les vecteurs Q pointeront vers ce minimum froid marquant une zone frontale au moins en perte de vitesse sinon en frontolyse relative (destructuration). Alors que plus au nord, le système perdure et les pluies sont plus conséquentes. Après, je trouve AROME un peu excessif car les conditions semblent revenir à un meilleur niveau ensuite. Mais clairement les Pyrennées seront un obstacle .... et les cumuls faiblards en matinée. Je vous souhaite de belles lignes orageuses une fois qu'une synoptique estivale se sera installée !
  17. Hello ! Demain, le vent tournera rapidement au sud est (vers LR), au sud (vers PACA). Un voile d'altitude devrait rapidement envahir l'ensemble de la région (1) suivi progressivement par l'ouest de nuages de moyenne altitude (2) avant l'arrivée des entrèes maritimes, d'abord sur le Languedoc et vers la CA. Enfin, les premières pluies orographiques pourraient faire leur apparition en début de soirée (3). (1) Illustration du voile d'altitude, avec Draguignan, en matinée (AROME) : (2) À Perpignan, dans l'après-midi, le plafond s'abaisserait progressivement (ICON HD) : (3) À 20h, la pluie s'approcherait de Ganges (AROME) :
  18. Merci de confirmer ce que je disais. - Nous avions un service S1 de qualité Q1 au prix E1 = 0 - Le service S1 a été supprimé - Un service S2 de qualité Q2 au prix E2 ≭0 - La qualité Q2 est < à Q1 - Pour résoudre ce « problème », possibilité de souscrire à service S3 de qualité Q3 > Q2 au prix E3 > E2 CQFD
  19. Et cela continue de s'arranger conne tu dis ... D'avril 2018 à mars 2019, ce sont les 12 mois les plus chauds jamais mesurés en Europe. Mars 2019 se classe 2e au rang mondial. https://climate.copernicus.eu/surface-air-temperature-march-2019 La banquise, tant en Antarctique qu'en Arctique, est une énième fois inférieure ce mois-ci aux normales 81-10. https://climate.copernicus.eu/sea-ice-cover-march-2019 Quant à l'humidité, mars se distingue par des extrêmes avec de fortes pluies sur le Moyen-orient et le SW de l'Asie, des cyclones dans l'hémisphère sud. https://climate.copernicus.eu/precipitation-relative-humidity-and-soil-moisture-march-2019 À l'échelle européenne uniquement : http://surfobs.climate.copernicus.eu/stateoftheclimate/march2019.php
  20. Soleil généreux ce matin, pas aussi frais que j'avais pensé en mettant le nez dehors ce matin, encore un petit Mistral. Tn 3.7 °C / 4.2 °C aux StatIC de Roquevaire / Carnoux, faible écart entre les deux stations avec une homogénéisation « mistralesque ». Belle journée qui s'annonce à profiter au mieux !
  21. Jusqu'à plus de 75 kts modélisés à 925 hPa pour cette tempête à son maximum, sur le proche Atlantique ... Fort heureusement, elle devrait déjà s'affaiblir avant de toucher les terres. Run999H en parle avec justesse dans le topic de prévis des coups de vent. Des différences dans le timing et les zones les plus impactées existent encore. La voici, avec son coeur froid bien visible (ligne rouge) et sa liaison avec le jet : La situation globale n'a pas bougé. L'AR, un peu moins intense, devrait aborder longuement le Portugal puis concerner le bassin occidental de la Méditerranée en s'affaiblissant dans un flux devenant divergent en progressant vers l'est. Une branche, liée à la dépression responsable des vents tempêtueux sur l'océan, se décrocherait et balyerait la France. L'ensemble des modèles se sont raccordés à cette idée. Un bras de cette AR se désolidarise, entraînée par la petite anomalie. Elle se dissipera sur l'Allemagne et la Pologne, d'après GFS, le drain principal continuant sa course dans la Grande bleue : La journée du 8 mai s'annonce la plus pluvieuse sur l'ensemble du pays, dans un flux de SW très humide généralisé, bien présent également au sud est où un sérieux épisode pourrait avoir lieu en Méditerranée et en Italie jusqu'aux Balkans (dépend de la trajectoire finale du drain humide) : Cette synoptique, présente depuis mercredi, reste stable... Pour le week end, samedi devrait être encore assez humide et dimanche devrait voir le temps s'améliorait mais c'est encore fragile, comme le remarque Gugo, un flux de NW pourrait prendre le relai ; cette dernière hypothèse s'affirme davantage.
  22. Ou de la neige en juillet ! M'enfin !! 😉
  23. Le 11 juin 2019, la date restant encore à confirmer définitivement, la version 46r1 du cycle de production d'IFS entrera en ligne. Quelques paramètres de sorties qui sont ajoutées (déterministe 15 jours + ensemble) : - le vent à 200 m (en composantes U et V), - Au niveau de la PVU 1.5 et 2, plusieurs sont ajoutés concernant le rapport de mélange de l'ozone, le geopotentiel, le vent (U et V), l'humidité spécifique ou encore la température potentielle, - un certain nombre de corrections et d'ajouts sur les ondes de surface et les grandeurs océaniques, - Au niveau de l'ensemble (EPS), ajouts de plusieurs probabilités (PP au delà de seuils, ano de T850, - Ajout de nouveaux écart-types, notamment au niveau des T, - Ajout d'EFI (Extreme Forecast Index) sur les T2m et les PP sur une semaine (ensemble étendu) - Ajout d'un EFI sur l'IVT , paramètre que j'ai pas mal évoqué cette semaine dans le forum prévi, À ce propos, voici ce que précise ECMWF sur l'ajout de ce nouvel EFI. Ils ont choisi pour illustrer son intérêt un événement marquant survenu à la fin d'octobre dernier dans le nord de l'Italie : (https://confluence.ecmwf.int/pages/viewpage.action?pageId=135572897) L'IVT (Vertical Integrated Water Vapor Transport) qu'ECMWF a baptisé VIWV, avait été ajouté au cycle précédent (45r1). Ce paramètre suit les irrégularités du terrain en abordant les continents. Il est d'ores et déjà accessible dans les réanalyses ERA-Interim et ERA5 (je m'en suis servi plusieurs fois). Pour les autres changements, je vous invite à vous référer à ce post précédent. Je pointe néanmoins ce document que je n'avais pas listé : https://www.ecmwf.int/sites/default/files/medialibrary/2019-02/46r1_overview_AndyBrown.pdf Enfin, le 15 mai à 9h30 GMT et le 16 mai à 17h00 GMT auront lieu une présentation interactive (en anglais) de ce nouvel opus. Voici le lien pour y accéder : https://ecmwf.adobeconnect.com/ecmwf-46r1 (laccès Invité sans pré-enregistrement est ouvert) (nécessite malheureusement Adobe Flash) Un enregistrement sera effectué et mis à disposition du public. Comme toujours, ces nouveaux paramètres ne nous seront pas accessibles (à moins d'être l'heureux titulaire d'une licence ou de travailler pour un organisme agréé) mais nous pourrons profiter des améliorations d'algo et des corrections. Enfin, ERA5 permet un accès à un large panel des paramètres d'IFS avec un peu de dfféré.
  24. Haaa ! les poches percées de la convection, rien de pire en effet !! La foudre transformerait-elle le plomb en or ? Voilà un souhait enrichissant ! 😉
  25. Malheureusement ... Aujourd'hui et demain :
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