Thomas_35

Merci beaucoup ! Pour obtenir S, on peut appliquer la formule : S= RACINE((L*M)/(3600)) où S est la surface corporelle en m² L est la taille en cm M est la masse en kg Source: wikipedia Il me manque Cx, que je n'arrive pas à trouver. Par contre une fois, que j'obtiens la force exercée par le vent sur le corps, comment faut-il faire pour obtenir une relation générale telle que: 80 km/h de vent "immobilise" un corps de 70 kg ?

Bonjour, J'ai lu dans un topic des vigilances qu'à partir de 80 km/h de vent moyen, un corps humain de 70 kg ne pouvait pas marcher contre ce vent dominant. Est-il possible de savoir comment est-on arrivé à ces résultats là? Par ailleurs, existe-il une méthode mathématique qui puisse s'appliquer pour estimer le seuil de différentes autres masses ?

Bon pour l'est de la Bretagne (et en particulier à l'est de Rennes), à moins d'avoir une très nette réactivation dans les prochaines minutes, la probabilité de voir des orages se développer dans ce contexte diminue à vue d'oeil.

Pour l'est de la Bretagne, la ligne d'averses qui est encore située sur l'ac Atlantique pourrait remonter vers l'ouest du 35 et bien sûr sur le 22, le 56 et le 29. Cependant, il serait bien qu'elle ne tarde pas trop à remonter tant que la cape est élevée !

Pour l'est de la Bretagne, les averses qui remontent actuellement par l'océan auront peut être pour effet d'enclencher la convection mais il ne faudrait pas que ces averses arrivent trop tard ...

Analyse du mardi 25 Mai pour le nord ouest de la France dans l'après midi. La situation atmosphérique globale est typiquement orageuse. En effet, la France se situe dans une zone de marais barométrique à tendance dépressionnaire: la goutte froide placée sur l'Espagne, accompagne les advections de hautes températures vers la France. Ainsi, les masses d'air chaudes montant de l'Afrique englobent la France alors que les masses d'air froides (accompagnées de bas géopotentiels) tentent une poussée vers le sud par le nord de l'Europe. Par ailleurs, ce contexte chaud et humide fait remonter des hautes ThetaE par le sud de la France (40 à 55°C) et la goutte froide placée au nord de l'Espagne est accompagnée d'anomalies négatives de tropopause qui seront l'élément essentiel au déclenchement d'une activité instable qui devrait être normalement relayée par les hautes ThetaE. Ce contexte est également accompagné d'une forte advection de vorticité qui se couple avec des ascendances modérément marquées. Les cisaillements directionnels mettent en évidence la création d'un jet de basse couche et les cisaillements de vitesses sont jugés bons (30 à 40 km/h de différence entre 925 et 500 hPa). Les indices orageux sont globalement élevés et indiquent une CAPE atteignant les 1500 à 2000 J/kg (en fonction des modèles) et un LI qui descend parfois jusqu'à -5. Les profils verticaux sont assez humides (surtout au dessus de 400 hPa) et le contexte est favorable au déclenchement d'une convection généralisée et organisée avec un risque grêligène marqué. [On surveillera attentivement l'évolution de la pseudo haute anomalie de tropopause (16 km d'altitude) que modélise GFS pour la troisième fois.] Conclusion: A partir de 14h, la situation pourrait rapidement se dégrader avec la mise en place d'un contexte très orageux. Les orages devraient s'organiser dans un flux faible de sud ouest et se généraliser progressivement en cours d'après midi. Ces orages seront accompagnés de fortes pluies qui pourraient laisser entre 10 et 20 mm/h (voire localement plus), d'un risque important de grêle et d'une activité électrique importante.

Mais en même temps ça peut avoir l'effet inverse: on sait que plus la tropopause est haute, plus les nuages peuvent grimper haut. Ici, si cette anomalie de tropopause se concrétise réellement, le haut du nuage pourrait se situer à 14 ou 15 km d'altitude. Il est donc évident que dans cette situation si l'humidité est suffisament importante et si la convection arrive à prendre, les cumulonimbus pourraient grimper bien plus haut qu'habituellement. Cependant, tout cela est à prendre avec des pincettes car cette anomalie positive de tropopause ne semble pas bien ciblée par le modèle tout comme la négative sur l'Espagne ...

Pour le lundi 24 Mai: Après une journée bien chaude où les records de températures ne seront pas loin, une partie du nord-ouest de la France pourrait être touchée par des orages. On notera tout d'abord, un LI à -2 et une CAPE atteignant les 600 J/Kg par endroit. L'ambiance est favorable avec une situation de marais barométrique à tendance dépressionnaire et une anomalie de tropopause placée sur l'Espagne. Cependant, on regrettera le manque d'humidité au dessous de 500 hPa, ce qui pourrait empêcher la convection de se mettre en place. Le cisaillement est quand même médiocre et les ascendances très limitées. Dans cette situation, il semble donc difficile que la convection prenne mais l'éclatement d'un orage isolé est possible pouvant engendrer une activité électrique faible et des pluies modérées. On notera également que l'absence de dynamisme pourrait engendrer des orages stationnaires.

Ah bon, pour moi un bon cisaillement c'est une variation de 50 km/h au moins mais si tu dis que 15 km/h ça suffit, pourquoi pas. Par ailleurs, on notera la possible mise en place d'un jet de BC, qui pourrait être favorable au développement de l'instabilité. Comme hier, on retrouve une situation d'ascendance avec un contexte favorable (anomalie de tropo bien pacée, haute thetaE, marais barométrique à tendance dépressionnaire ...) Les sondages sont globalement bons mais sont assez secs au dessous de 500 hPa. Comme hier, la CAPE reste bien élevée avec des valeuirs pouvant atteindre les 2000 J/Kg voire plus.

Euh pour le cisaillement de vitesse on a une variation de 15 à 20 km/h du sol à 500 hPa, c'est pas grandiose quand même. Pour le reste je suis d'accord.

Merci pour cette analyse Run999H ! La situation semble intéressante mais si on regarde plus dans le détail (avec beaucoup de prudence et de recul), on remarque que certains paramètres ne sont pas favorables pour la création des plus gros forçages. On notera notamment des cisaillements directionnel et de vitesse vraiment médiocres. De plus, les ascendances ne sont pas très marquées. Contrairement à ce qui a été dit ce matin, je ne vois pas comment on peut indiquer que le risque de grêle est fort quand je vois que les vents verticaux et les cisaillements sont faibles ... Le risque de grêle est dérisoire je trouve (pour le moment en tout cas).

En effet ! Les autres sont très belles mais la quatrième est grandiose !

C'est vrai mais c'est le problème des statistiques en ce qui concerne la pluviométrie. En effet, un violent orage localisé peut apporter 50 mm en quelques heures et du coup quand on fait le total, on obtient un mois dans les normales statistiques. Cependant, si on regarde de près, on voit qu'il y a un réel problème, puisque l'eau n'a pas pu prendre le temps de s'infiltrer et l'orage aura peut être concerné une petite zone et donc cette pluviométrie évaluée "normale" n'est pas représentatrice de celle de toute une région. De même, les agriculteurs, ont une vision peu objective de la situation. On entend tous les étés que la situation est catastrophique (soit il pleut trop, soit pas assez ...) , il est donc peu judicieux de se baser sur cet avis.Il serait par contre intéressant de voir ce qu'en pense les services spécialisés dans ce domaine (comme tu le dis).

D'accord, merci bien !

Je fais remonter un vieux topic mais je me pose la question: peut-on consulter les cartes GFS sur meteociel avec un iphone ? Sont-elles de bonnes qualitées ?

Ah oui d'accord, merci. Par contre, je ne comprends pas ce qu'est l'intrusion sèche, terme qui apparait souvent mais que je n'ai jamais compris ^^. On la repère sur un sondage ?

J'ai jamais dit le contraire , enfin bref passons. Sinon, pas beaucoup d'évolution aujourd'hui avec le maintien du risque orageux. Cependant,- et il s'agit d'une smple question- je ne comprends pas pourquoi, keraunos ou même Run999, indiquent qu'un risque de grêle est possible alors que les ascendances sont minimales et que le niveau de la tropopause est particulièrement bas. Il doivent certainement s'appuyer sur un autre (ou plusieurs) paramètre(s) mais j'avoue ne pas comprendre.

Toi aussi tu lis entre les lignes; je n'ai pas dit que la situation sera préoccupante mais qu'elle pourrait être préoccupante, ce qui change tout puisqu'on message (peut être trop alarmiste en effet) n'était pas là pour dire: "Au secours ! 1500 de CAPE, demain: tornades à volonté ..." mais simplement pour changer très légèrement la conclusion précédente: Donc globalement, si on tient en compte le dernier GFS ça donnerait plutôt un truc de ce genre là: Mais sur le reste je suis d'accord avec toi, la situation de demain manque cruellement de potentiel pour espérer une belle grosse dégradation orageuse.

Pas très crédible (et pas très poli) à mon sens mais bon je te laisse jouer sur les mots. Tu nous indiques également, que la CAPE n'est pas le seul paramètre à faire varier la sévérité orageuse, c'est vrai, mais ce qui serait intéressant c'est de nous dire quels sont les autres paramètres qui influencent la sévérité orageuse, parce que sinon on tourne en rond.

Euh, 2000 J/KG dans une situation avec air froid en altitude c'est pas si banal que ça ici. Je ne sais pas si tu as lu mon message juste au-dessus mais il ne me semble pas que je fasse de la prévision orageuse uniquement avec la CAPE...

La situation pourrait devenir préoccupante demain sur la Basse Normandie et la Bretagne avec une CAPE qui augmente encore: localement jusqu'à 2000 J/Kg et des indices de soulèvements parfois très négatifs (localement -8).

Analyse Dimanche 2 Mai dans l'après midi: La France se situe dans un contexte faiblement dépressionnaire où les basses pressions (1010 hPa) se mêlent aux bas géopotentiels. L'anomalie négative de tropopause, est importante et a pour fonction d'instabiliser considérablement l'atmosphère. Malgré ce contexte bien instable, les ThetaE ne présentent pas beaucoup de variations, ce qui pourrait empêcher la formation de fronts organisés. Ainsi, l'instabilié se manifestera le plus souvent sous fome d'averses intermittentes. On remarquera cependant, que les vents verticaux seront faibles, limitant ainsi le risque de grêle. Par ailleurs, la vorticité ne présente rien d'anormal et le contexte orageux en est ainsi assez compromis pour le moment. Les précipitations modélisées et attendues seront modérées d'après GFS avec 5 à 8 mm en moyenne. Cependant, le contexte orageux: Li jusqu'à -4 et une CAPE atteignant les 1000 J/kg (voire 1500 localement d'après le wrf), pourrait renforcer la puissance de ces averses et les accompagner d'une activité électrique. On notera également, une variation assez importante de la température entre 850 et 500 hPa, d'environ 28°C développant, le risque d'averses. Le cisaillement directionnel prévu est vraiment moyen, limitant la rotation des cellules. Enfin, les sondages nous informent que l'humidité est très importante sur tout le profil vertical. Conclusion: Dès la fin de la matinée, les averses modérées à fortes sont attendues (environ 10 mm par averses), ces averses pourraient devenir orageuses au fil des heures et une activité électrique faible à modérée est attendue. Au total, cette journée pourrait être fortement instable et au total, les cumuls pourraient devenir importants. Par ailleurs, le risque de grêle est jugé faible et le risque de voir une tornade apparaitre dans ce contexte est marginal.

Merci pour cette réponse. Je vais tenter de trouver quelque chose de bien sur le site de MF et puis terminer la lecture du rapport du GIEC fort intéressante. Pour le reste, je crois que je vais devoir attendre d'avoir mon BAC pour me lancer là dedans ^^. Merci en tout cas, Thomas.

Oui mais parfois, en situation hivernale il faut en enlever 1 ou 2°C ... Donc ces règles générales ne valent pas grand chose sauf dans une situation à court terme où une ré-estimation doit être faite en effet. Cet aprem, GFS prevoyait 22.6 à Rennes, il en a fait 25.3 ... mais l'inverse arrive aussi en hiver ...

La situation semble être assez intéressante pour ce dimanche avec un léger changement à attendre au niveau du ciel, bien que ce changement soit temporaire, il pourrait entrainer pendant quelques heures la mise en place de phénomènes convectifs sur nos régions. Au niveau de la situation atmosphérique, la France se situe à proximitée d'un anticyclone assez important (1025 hPa) porté par des hauts géopotentiels. Cet anticyclone cependant est entouré sur sa partie nord de bas géopotentiels. La situation est donc loin d'être idéale quant au développement convectifs possibles mais On remarque cependant d'après la 1.5 PVU qu'une anomalie négative de tropopause produit des forçages par la Bretagne et pourrait temporairement instabliser l'atmosphère. On signalera également un jet stream faiblard mais présent sur la Bretagne (en sortie de jet), favorable au développement de la divergence. Au niveau de la ThetaE, on remarque le passage d'un front froid très peu actif et totalement désorganisé mais qui pourrait, face à un contexte globalement favorable conduire au renforcement du corps perturbé. Le cisaillement directionnel est jugé faible mais celui de vitesse semble être légèrement plus favorable mais le manque de dynamisme de l'atmosphère aussi bien au niveau des vents verticaux que de la vorticité pourrait freiner considérablement la convection. Au niveau des sondages, la température à 500 hPa prévue sera de -20°C et de 5°C à 850 hPa, soit un écart de 25°C favorable à une possible instabilisation et les différents étages sont globalement humides en particulier au-dessus de 700 hPa. Les indices de soulèvements (Li) bien que non exceptionnels se situent aux alentours de 0 et la CAPE atteint environ les 500 J/kg. Des précipitations convectives sont possibles et un léger renforcement est envisagé par les modèles lors du passage de la perturbation sur la Bretagne, la Basse Normandie et les Pays de la Loire. Conclusion: Cette journée- bien qu'ordinaire -pourrait laisser place dans le courant de l'après midi aux développements orageux peu organisés et d'une violence normalement bien limitée: de faibles averses sont possibles avec une activité électrique faible à modérée accompagné d'un risque de grêle et de développement de tornades marginal.