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Thomas_35

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  1. Normalement, au nord de Rennes, la situation devrait être favorable à une situation très neigeuse. En revanche, certains scénarios, notamment ECMWF et le nouveau GFS sont un peu moins bons et le moindre décalage de la dépression, aurait des conséquences importantes sur le temps prévu.
  2. Merci Julien . Cependant, nous ne savons toujours pas si ECMWF est isolé par rapport aux autres modèles puisque nous n'avons pas accès à l'ensembliste d'ECMWF ... Bref passons à la prévision: ANALYSE METEOROLOGIQUE D'APRES GFS RUN 12H DIMANCHE 19 DECEMBRE La situation météorologique actuelle nécessite un suivi particulier en raison de conditions hivernales particulièrement marquées. Alors qu'il a déjà neigé sur quelques villes du nord-ouest le samedi 18 Décembre, de nouvelles chutes de neige sont à attendre le Dimanche 19 Décembre. On notera que certaines simulations météorologiques envisagent un épisode neigeux d'une intensité rare à exceptionnelle. Nous essaierons de voir au cours de cette analyse, les cumuls probables qui affecteront les départements du Nord-ouest. I- Paramètres initiaux Un anticyclone très puissant est en place sur le Groenland (1060 hPa), un important décrochage du vortex a eu lieu ces derniers jours. On le retrouvera encore demain avec une zone de bas géopotentiels qui concerne globalement toute l'Europe. On notera également, la formation d'une dépression en Manche (d'environ 990 hPa), et cette dépression qui sera responsable de l'épisode neigeux. Son placement commence à être cerné par la plupart des modèles et pour le moment, elle devrait se centrer sur la Bretagne. Cette situation, c'est déjà produite dans le passé et bien que chaque situation météorologique soit unique et admette des conséquences différentes, il faut noter que cette situation est souvent très favorable aux épisodes les plus importants comme en témoigne celui de Février 2004. Enfin, bien que la situation soit globalement cernée, le sud du pays ne sera pas concerné par cet épisode hivernal mais la zone épargnée reste encore floue. La température à 850 hPa montre très nettement une zone de conflit qui s'effectue le long de la Loire. Au nord de cette dernière, le temps est froid alors qu'au sud un redoux est observé. C'est au nord de cette zone que les plus fortes chutes de neige sont à attendre en raison de l'instabilité qui y régnera. On retrouve bien cette zone de conflit, qu'on pourrait même désigner par barocline, au niveau de la ThetaE puisque c'est un très long front qui risque de se former. Le conflit de ThetaE étant important, le risque de fortes précipitations l'est aussi. Cette situation aboutit également à un contexte d'anomalies négatives de tropopause qui concerne le territoire. Il en résulte un jet stream moyennement marqué de secteur-ouest créant ainsi de la divergence. II- Analyse verticale Au niveau de la Bretagne, la coupe verticale qui représente la température modélise des températures parfaitement négatives de la tropopause au sol. L'isotherme 0°C se situe donc globalement au niveau du sol. En revanche, sur le sud de la région Bretagne, les profils sont moins favorables au froid et il conviendra de les étudier plus précisément peu après. L'instabilité est modélisée comme importante avec de forts vents verticaux notamment en fin de nuit. Les ascendances sont particulièrement marquées alors que les subsidences prennent le relais en fin de front. On notera également que la vorticité est modélisée comme importante, avec des advections de tourbillon absolu assez marquées. III-Paramètres finaux Données brutes de GFS: Globalement, la température à l'intérieur des terres devrait être de -1°C, en revanche au sud de la région, elles seront faiblement positives toute la nuit. Au cours de la journée, aucun dégel n'est prévu à l'intérieur des terres avec des températures bien inférieures à 0°C. La carte de l'Iso0°C montre bien à quel point la situation est conflictuelle en raison, d'un iso0°C très élevé sur le sud de l'Ille-et-Vilaine mais proche du sol au niveau du bassin Rennais. Il est évident que le moindre décalage au nord ou au sud est susceptible de modifier considérablement la situation météo. La dépression de 989 hPa se comblera en rentrant dans les terres. Sa trajectoire est modélisée sur un axe Morbihan-Ille-et-Vilaine. En basse couche, le vent sera orienté à l'est et soufflera modérément au nord de la zone de conflit (entre 40 et 60 km/h) alors que de violentes rafales sont possibles au sud de cette zone de conflit ( 80 à 90 km/h de sud-ouest). Ces paramètres sont valables uniquement si la dépression suit la trajectoire modélisée. En cas de décalage de la dépression, toute estimation de températures, de vent etc sera susceptible d'être modifiée. Enfin, les précipitations modélisées évoluent entre 15 et 25 mm généralement sur l'est de la Bretagne, entre 10 et 20 mm sur les Côtes d'Armor, le Morbihan et le Finistère. Conclusion en ne tenant compte que de GFS run 12h: La perturbation neigeuse devrait aborder les côtes Bretonnes en début de nuit de Dimanche. Elle occasionnera dans un premier temps sur les côtes Atlantiques, un mélange de pluie et de neige. Dès qu'elle rentrera un peu plus à l'intérieur des terres, la pluie se transformera en neige et le paroxysme de l'épisode est attendu au lever du jour. Demain matin, seul le sud de la Bretagne ne devrait pas avoir de couche significative de neige. En revanche, un risque de verglas n'est pas impossible dans ces régions. Les cumuls envisagés évolueront de 0 à 3 cm sur le pays de Redon et sur les côtes du Morbihan, entre 5 et 15 cm sur les Côtes d'Armor et le Finistère. Sur le nord et le centre de l''Ille-et-Vilaine et sur le massif Armoricain, on attend entre 10 et 20 cm voire localement plus.
  3. Et quels autres modèles utilises-tu pour juger celui ci comme isolé ?
  4. En tout cas ECMWF est atroce. En effet ce dernier modélise un fort redoux au cours de la matinée, interrompant ainsi le risque de neige dès le début de la matinée sur presque toute la Bretagne. Ce fort redoux s'explique par le placement plus au nord de la dépression et son intensité un peu plus élevée.
  5. Prévision météorologique pour le 12 Novembre 2010 BRETAGNE et régions limitrophes: La France se situe dans une situation de conflits intenses, en effet, de fortes variations de géopotentiels sont à attendre pour demain et la ThetaE montre bien qu'un puissant front devrait se mettre en place le long de la zone barocline qui traverses directement la France. De plus, c'est son caractère ondulatoire qui reste à surveiller, puisqu'il pourrait stagner sur les mêmes régions pendant plusieurs heures. Dans cette situation le jet stream est assez important puisqu'il souffle jusqu'à 100 km/h et plus généralement la France se situe à la sortie de ce jet ainsi de nombreuses divergences d'altitude pourraient se mettre en place. L'étude du profil vertical montre des ascendances assez marquées sur les zones touchées par ce front mais ces ascendances restent tout de même dans un domaine assez proche de la normalité. La thetaE montre que c'est un front chaud qui est à attendre pour demain et que le gradient de thetaE est très faible (pas plus de 5°), ce qui montre l'instabilité ou en tout cas le potentiel pluvieux que possède ce front. On signalera également une advection modérément marquée du tourbillon absolu. Enfin, on notera que le tropopause se situe à un niveau assez élevé pour ce genre de situation, ce qui accroit le risque de plus convective: en effet une tropopause plus haute développe le caractère convectif d'un système. Le caractère ondulatoire de ce front est en accord avec le flux de sud-ouest majoritaire qui empêche le front d'avancer et donc qui le fait stagner sur de nombreuses régions. Par ailleurs, bien que le cisaillement de vitesse ne soit pas particulièrement important, celui de vitesse est assez conséquent puisqu'il montre tout de même pas mal de variations du vent en altitude, ce paramètre est en accord avec la convectivité des pluies attendues pour demain. Les paramètres bruts de GFS prévoient en moyenne 25 à 40 mm voire localement plus. Conclusion: D'après l'étude de l'instabilité précédente, on peut s'attendre à de fortes pluies engendrant des cumuls de l'ordre de 35 à 45 mm généralement voire 50 mm localement. Il est important de noter que certains records de précipitations pourraient être approchés voire battus ...
  6. L'heure du bilan approche ... et finalement le vent a généralement soufflé entre 50 et 60 km/h à l'intérieur des terres mais a ponctuellement atteint les 70 km/h. Ainsi, on s'aperçoit qu'une fois de plus la méthode qui consiste à multiplier le vent moyen par 1.5, est celle qui est la plus adaptée à ce genre de situation ... Sur le NPDC, alors qu'on attendait des rafales pouvant atteindre voire dépasser les 100 km/h, elles ont souvent été comprises entre 70 et 90 km/h à l'intérieur des terres.
  7. C'est en soirée que le vent risque de se renforcer sensiblement le long des côtes de la Manche avec l'arrivée d'un air plus frais. La rotation des vents au nord-ouest pourrait engendrer des rafales convectives plus intenses et pourraient atteindre les 90 km/h sur les côtes voire plus sur les caps exposés (100 à 120 km/h). En revanche à l'intérieur des terres (sauf NPDC), on pourrait tabler dans l'ensemble à des rafales comprises entre 70 et 80 km/h voire localement plus. Pour le NPDC, des rafales comprises entre 90 et 100 km/h restent possibles à l'intérieur des terres voire localement un peu plus.
  8. On peut aussi essayer de prévoir les rafales mathématiquement: Informations; Vm= 40 km/h V925= 115 km/h altitudePBL= 1500m VPBL= 115 km/h On peut commencer par la formule toute simple qui consiste à multiplier le vent moyen par 1,5: Rafale= 1,5*Vm Rafale= 1,5*40 Rafale= 60 km/h Si altitude de PBL < 1000m alors Rafale= Vm + 0,5(VPBL-Vm) Si altitude de PBL > 1000m alors Rafale= Vm+ (2000-altitude)/2000*(VPBL-Vm) Rafale= 40+(2000-1500)/200*(115-40) Rafale= 59 km/h Rafale= (Vm+V925)/2 Rafale= (40+115)/2 Rafale= 78 km/h Si instabilité minimale, pluie, secteur chaud: Rafale= V950 Si instabilité faible, secteur chaud: Rafale= V925 Si instabilité modérée, front froid: Rafale= V850 Si instabilité intense, traine fortement active ou retour d'occlusion: Rafale= V700 Donc pour demain, on considère que l'instabilité est faible: Rafale= V925 Rafale= 115 km/h Soit une moyenne de 78 km/h.
  9. Merci, d'autres témoignages ?
  10. Je ne sais pas si je suis concerné par la dernière phrase mais je vais tenter de répondre. On ne peut pas se limiter à une simple lecture de GFS, il faut au contraire analyser et évaluer l'instabilité. Par exemple, on sait qu'un vent de 100 km/h à 925 hPa sera difficilement atteint dans une confirguration où l'on se situe dans le secteur chaud de la dépression. En revanche, il sera largement dépassé si on se trouve dans une traine fortement active avec par exemple un risque important de fortes rafales convectives. Parce que même si la situation est loin d'être exceptionnelle sur le nord de la France, il est assez rare de voir apparaitre un vent à 925 hPa de 120 à 130 km/h (voire même 140). Cependant, en analysant, on s'aperçoit qu'au niveau de l'instabilité ce n'est pas vraiment le top et donc on enlève une vingtaine de km/h par rapport au vent à 925 hPa, ce qui donne un résultat plus "raisonnable". Par exemple, (il est possible que vous ayez raison) mais des rafales de 80 à 90 km/h me semblent peu probables sur les côtes de la Manche. A moins que j'ai sur-estimé l'instabilité et dans ce cas votre hypothèse est peut être bonne, mais je pense que demain on peut tabler sur des rafales de 90 à 100 km/h voire localement 110 km/h sur les caps exposés. Je suis désolé je ne peux pas vous répondre avec précision (mais je peux quand même essayer), je ne connais absolument pas le climat du nord-est et je pense que d'autres personnes plus qualifiées, pourraient vous apporter une réponse plus précise. Cependant, il semblerait que le nord-est soit également bien touché (notamment les hauteurs) et les rafales devraient certainement dépasser les 70 km/h et pourraient atteindre localement les 90 km/h mais normalement pas plus.
  11. Analyse des rafales prévues pour le Jeudi 11 Novembre pour le nord-ouest de la France, à l'intérieur des terres. La situation commence à être cernée par l'ensemble des modèles météorologiques. En revanche, il est important de noter que le Royaume-Uni et L'Irlande risquent de connaître une violente tempête. On notera également, qu'en pleine mer la situation va considérablement se dégrader avec avis de tempête à violente tempête. L'analyse ne change pas par rapport à hier et même si les rafales de vent à 925 hPa sont un peu plus élevées, elles restent dans une fourchette moyenne s'étalant de 100 à 110 km/h généralement à l'intérieur des terres voire localement 120 km/h. Il est cependant, inutile et même déconseillé, de prendre 925 hPa pour altitude de prévision du vent puisque la plupart des paramètres ne sont pas en faveurs d'un risque de phénomènes convectifs avec bourrasques. Au contraire, les pluies continues seront stratiformes et la France se situera dans le secteur chaud de la dépression. Ainsi, l'instabilité, -hormis pour les ascendances- sera limitée. Pour le moment, des rafales de vent de 80 à 90 km/h, au plus fort du coup de vent sont attendues, passagèrement et localement une rafale convective plus intense pourrait être relevée mais ne devrait pas dépasser les 100 km/h normalement. Enfin, on notera que le vent moyen ne sera pas franchement élevé, puisqu'il tournera généralement aux alentours des 40 km/h. Cette analyse n'est pas valable, pour le Nord de la France (NPDC), en effet, le vent à 925 hPa modélisé par GFS est prévu de 120 à 130 km/h voire localement plus. Ainsi, même si l'instabilité n'est pas plus importante que sur le nord-ouest, la position géographique pourrait jouer un rôle important quant à la puissance des rafales. Ces rafales pourraient donc atteindre les 100 voire 110 km/h, voire très localement plus (120 km/h), en cas de rafale convective.
  12. Analyse des rafales prévues pour le Jeudi 11 Novembre: On se base en scénario 1, sur le vent à 925 hPa et on établit un encadrement de rafales à l'intérieur des terres. L'indice de confiance quant à la modélisation de la dépression semble être assez élevé. En effet, il est probable que la dépression qui circulera sur le nord du RU, donne lieu à un risque de fort coup de vent voire de tempête en France. En revanche, le risque d'explosion de la dépression, même s'il n'est pas impossible semble peu probable et dans tous les cas, la France ne sera pas touchée très franchement par cette tempête qui concernera d'avantage le RU. D'après la vitesse de vent prévue à 925 hPa, on pose: Scénario 1: 100 < rafales < 110 km/h On notera que la thetaE, semble être importante sur la France, signe que la France se situera dans le secteur chaud de la dépression. Ainsi, on peut croire que la puissance des rafales de vent en sera limité. D'où: Scénario 1: 90 < rafales < 100 km/h De plus, la France se situe dans un contexte, certes d'un zonal mais surtout dans une zone de géopotentiels moyens. La vorticité et la PVU montrent bien que la situation atmosphérique n'est pas si instable que ça puisque la plus grosse anomalie de tropopause passe bien plus au nord alors que la France subit au contraire une advection de tropopause moyennement élevée. D'où: Scénario 1: 80 < rafales < 90 km/h En revanche, la France se trouve en sortie de jet, ce qui favorise considérablement les divergences d'altitude et ce qui peut potentiellement renforcer, le risque de rafales convectives. D'où: Scénario 1: 80 < rafales < 90 < 100 km/h Bien que les ascendances soient plus ou moins marquées, elles ne semblent pas particulièrement importantes et n'agiront certainement pas sur la vitesse des rafales de vent. Conclusion, les rafales à l'intérieur des terres pourraient être comprises entre 80 et 90 km/h voire localement 100 km/h.
  13. Je suis d'accord. A plusieurs reprises on a expérimenté lors des coups de vents précédents et la meilleure méthode reste quand même celle qui consiste à multiplier le vent moyen par 1.5. (même si ça fait "moins classe" que de prendre la méthode de Simon... ) On peut reprocher la simplicité du rasionnement de Virgile, qui ne parait pas très scientifique mais en même temps, les formules qui font intervenir de l'exponentielle, la PBL et tout ce que vous voulez se contredsient toutes entre elles et finissent par être abandonnées car elles ne sont pas fiables tout le temps. De même, il est vrai que multiplier un vent moyen par 1.5 n'est pas scientifique mais monter de façon arbitraire le vent (parcequ'on est allé le chercher plus haut en altitude), c'est pas très scientifique non plus ...
  14. Merci à tout les deux pour ces réponses. Le meilleur moyen semble donc de faire une classe prépa pour préparer au mieux les concours ingénieur à moins de faire par le parcours universitaire dont parlait Marc. Mais après il faut pouvoir suivre en prépa et en ce qui me concerne c'est pas gagné, le parcours universitaire est peut être plus simple ?
  15. C'est vrai mais tout dépend de ce qu'on entend par explosion. Moi je vois une simple explosion en plein l'Atlantique avant un retour progressif à "la normal" suite au comblement par la suite donc bon c'est pas une véritable bombe à proprement parler puisqu'elle se comble assez vite. Pour moi, la "bombe" par excellence, c'est en 1999 où elle n'avait finit par se combler qu'en Alsace (je crois). Mais j'avoue que je ne suis pas très clair.
  16. ouh la boulette je sais pas où j'avais la tête ^^
  17. Analyse météorologique pour le Lundi 8 Novembre 2010D'après ECMWF et GFS: Alors que la dépression arrivera sur le Groenland sous une forme plus ou moins atténuée, le Dimanche 7 Novembre à 1h (990 hPa), elle devrait se creuser très franchement avec une perte de 30 hPa en 18h (960 hPa). Ce creusement particulièrement marqué est causé par une zone barocline particulièrement présente qui oppose le thalweg nordique, à la dorsale Atlantique. En revanche, elle devrait de nouveau se combler en poursuivant sa route vers le sud et arriver sur la France avec une pression au centre d'environ 963 hPa (puis comblement progressif). Cette dépression ne possède pas de caractère explosif, en revanche, c'est plutôt son arrivée en flux de nord qui est inhabituelle et dont les effets sont encore à définir. De plus, un anticyclone porté par une dorsale pourrait se former sur le milieu de l'Atlantique, rendant le gradient de pression particulièrement important en pleine mer où une houle importante pourrait se former. En revanche, sur la partie est et sud de la dépression, où se situe la France, même si le gradient est assez important, il n'a rien d'exceptionnel. Cette dépression, à coeur chaud, possède des thetaE élevées mais globalement, le conflit n'est pas suffisamment important pour engendrer une frontogénèse marquée. Le décrochement de tropopause est exceptionnel puisqu'il engendre un abaissement de la tropopause à 200 dam en pleine mer, signe que cette dépression n'est pas anodine. Sur la France, une advection de basse tropopause est également attendue mais dans une ampleur moins élevée. Le jet stream, nous montre que le zonal est complètement interrompu et que c'est une situation avec une orientation nord-ouest/ sud-est qui se met en place. On notera les valeurs importantes sur jet en Atlantique: entre 200 et 250 km/h voire 300 km/h. Il est cependant, en l'état actuel des choses, peu probable que la situation dégénère puisque la dépression n'entre pas vraiment en phase avec le jet. On surveillera également, l'évolution de la vorticité qui parait particulièrement importante en liaison avec une anomalie profonde de tropopause (400 à 450 dam) qui devrait arriver sur la France Lundi. La plupart des scénarios GEFS confirment l'hypothèse précédente. En revanche, les scénarios 4 et 6 font apparaître une dépression secondaire. Conclusion: 70 km/h < Rafales à l'intérieur des terres < 90 km/h 90 km/h < Rafales sur les côtes < 110 km/h
  18. Bonsoir, Par avance, désolé si je crée un sujet déjà existant mais je n'ai rien trouvé de récent sur le forum. Le but du topic est de récolter le plus d'informations sur ce métier aussi bien au niveau des ingénieurs que des techniciens. Il serait donc intéressant que chacun amène quelques informations, témoignages afin d'aider les plus jeunes à éventuellement un jour rentrer à MF. Nous savons tous que les réformes entreprises par la direction changent pas mal le fonctionnement des centres météos et donc influencent pas mal sur le recrutement des météorologues et donc peut être sur le focntionnement des CDM ... Par ailleurs, il serait intéressant que des métérologues viennent aussi nous présenter un peu leur métier et nous parlent un peu du parcours qu'ils ont adopté pour parvenir à ce stade là, puisque même si la documentation de l'enm est intéressante elle reste très superficielle en ce qui concerne les conditons de travail ou même le parcours le plus conseillé pour y parvenir (en même temps il diffère en fonction des caractères de chacun). Donc voilà, Merci d'avance et à bientôt j'espère.
  19. Samedi et Dimanche: Une dorsale tente une poussée vers la France, elle est soutenue par un anticyclone de 1020 hPa samedi mais qui perdra son ampleur progressivement et qui commencera même à disparaître Dimanche. A l'issue de cette baisse anticyclonique, on attend une forte dégradation orageuse en soirée de dimanche. On notera également, que cette poussée partielle de hauts géopotentiels sera accompagnée d'une nette augmentation de la température avec des advections chaudes remontant d'Afrique. On remarquera même que les 20°C à 850 hPa seront atteint Dimanche sur le sud-ouest de la France. La tropopause sera globalement assez haute samedi mais commencera à perdre un peu de son altitude Dimanche avec le creusement de quelques anomalies froides. Il est important de noter (et on le retrouvera certainement dans le court terme), qu'une anomalie froide de tropopause risque de se creuser temporairement Dimanche sur le nord-ouest. L'instabilité y serait considérablement développée en raison de cette brusque variation de vorticité. Des advections de hautes thetaE sont également à signaler Samedi et surtout Dimanche. Ces hautes températures potentielles, de l'ordre de 50 à 60°C devraient résister sur toute la France mais de l'air plus frais arrivant au niveau de l'Atlantique pourrait créer la formation d'un front froid fortement actif devant lequel des orages pré-frontaux sont susceptibles de se former dans un contexte tropical. Let jet stream, sera également présent et la Bretagne se trouvera juste à sa sortie, le potentiel de déclenchement de convection en est ainsi encore renforcé. En raison de la possibilité d'orages pré-frontaux, les ascendances seront ponctuellement marquées mais aucune organisation conséquente n'est à signaler. Cependant, l'arrivée de thetaE légèrement plus froide par l'ouest pourrait engendrer une organisation plus conséquente par la suite.
  20. Ce matin, on retrouve bien l'évolution du thalweg en cut off sur GFS en toute fin d'échéance ( après le 13). Ensuite, l'AA se décale progressivement vers le nord et pourrait se placer entre l'Irlande et l'Allemagne, la France se trouverait alors dans une situation assez agréable avec un temps sec et assez chaud (flux d'est). Cependant, la présence de gouttes froides n'est pas du tout à exclure et le temps pourrait changer en conséquence. Cependant, cette situation de pseudo-blocage ne devrait pas tellement durer puisqu'on sent que d'autres facteurs agissent directement sur l'anticyclone, il s'agit une nouvelle fois d'une simple extrapolation. ECMWF est globalement en accord avec GFS: on retrouve bien un anticyclone de l'Irlande jusqu'en Allemagne mais les gouttes froides modélisées par ce modèle sont plus marquées, plus importantes que sur GFS.
  21. D'après le nouveau CEP, on voit bien qu'après un jeudi 12 Aout assez perturbé (pour ne pas dire automnale), le flux tournera progressivement au nord-est puis à l'est (c'est le cas également chez GFS). En toute fin de période une évolution en cut off est envisagée ce qui conduirait peut être à une nouvelle évolution plus clémente pour la semaine suivante ... il s'agit cependant d'une simple extrapolation puisque d'autres paramètres interviendront par la suite et pourrait complètement changer la donne (goutte froide notamment).
  22. Le début de l'échéance commence à être globalement cerné par les modèles principaux avec un temps assez mitigé en début de semaine et quelques passages pluvieux sont possibles. C'est en fin d'échéance que la situation se complique: GFS penche pour un anticylone replié sur l'Atlantique, qui aurait pour effet de protéger plus ou moins les régions de l'ouest de la France. En revanche, l'orientation du flux bien que continentale, aurait des origines plutôt nordique et donc un temps frais et globalement assez sec serait à envisager. On notera cependant, le risque non négligeable de voir des gouttes froides se développer sur le sud-ouest de la France, ce qui pourrait perturber un peu notre atmosphère et entrainer tout de même quelques bouffées humides et chaudes. ECMWF, modélise également un anticyclone sur l'Atlantique (AA), mais celui ci resterait situé plus à l'ouest et se placerait de telle sorte que la France subirait un véritable flux de nord ! De plus, cette orientation particulière des centres d'actions serait soutenue par la formation d'un thalweg qui s'étendrait des régions nordiques jusqu'en France. Dans ce contexte, inutile de compter sur un temps sec et chaud, la fraicheur prédominerait sur l'ensemble du territoire et seule une évolution d'un thalweg en cut off pourrait nous sortir de cette situation très automnale.
  23. En effet, le CEP a très bien anticipé la situation et globalement la France pour la période concernée (du 9 au 15) subirait constamment les descentes de bas géopotentiels, le tout dans un flux de nord ou nord-ouest bien frais. On notera même qu'en fin d'échéance (après le 13 Aout), une dorsale pourrait se mettre en place en plein l'Atlantique, laissant les thalwegs nordique descendre sur la France. Cette même situation pourrait aboutir à la formation d'un cut off méditerranéen. On voit donc que les tentatives de remontées chaudes et anticycloniques se font cette année soit plus à l'est (d'où la canicule sur Moscou), soit plus à l'ouest (ce qui est envisagé par le CEP), laissant la France dans une situation peu estivale.
  24. Ce matin, GFS reste un peu identique à hier avec toujours un anticyclone situé sur l'Atlantique, qui ne parvient pas vraiment à s'imposer. Du coup, la France se situe dans une situation neutre avec un marais barométrique. Cependant, on voit bien qu'au dela de la période concernée par le topic (après le 8), les poussées anticycloniques se font plus intenses et envahissent progressivement toute la France. Si on en revient à la semaine en question, on aurait plutôt des températures de saison (il fera frais au nord-ouest et chaud dans le sud et à l'est) et un temps sec (sauf éventuellement près des côtes de la Manche). LE CEP, quant à lui montre bien qu'un flux de nord-ouest frais s'établirait dans cette situation car l'anticyclone est placé plus à l'ouest. Du coup, on assiste à une descente froide de bas géopotentiels sur le nord de la France. Le temps serait nettement plus perturbé et frais si cette situation se confirmait. Puis en fin d'échéance, l'anticyclone tente une poussée vers la France (sans grande conviction) rendant la suite toujours aussi incertaine car les remontées chaudes ne s'établissent pas vraiment ...
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