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Ils racontent de sacrées conneries dans les médias. Je viens d'entendre - 77, record absolu battu au Mont Washington sur France Info. Avec - 30 à Montreal 1900 m plus bas et un record absolu sur terre qui doit être du genre - 88 en Antarctique, je trouvais ça bizarre et je suis venu fureter ici. Ah ben oui, c'est le ressenti au vent ! À ce compte là, un jour de mistral par froid sec de janvier sur le Ventoux, ou certains jours d'hiver sur le Mont Aigoual et on bat le record français de 20 ° ! Ils m'ont fatigué pour le coup....

Ben moi je vais jouer le râleur/enterreur d'hiver. Ma mesure phare pour déterminer la froidure/enneigement d'un hiver vosgien ? La date de première sortie de ski nordique scolaire (Lac Blanc ou Trois Fours). Et bien, depuis 19 ans que je suis enseignant à Colmar (et 27 ans que je vais au ski scolaire en Alsace), ce vendredi 20 janvier fut la date la plus tardive de première sortie. Jamais cela n'avait été aussi longtemps repoussé. Pourtant, avant le 15/12, même quand il y a de la neige, on n'y allait jamais (pour des histoires de bus non dispos avant cette date). En gros, on allait régulièrement avant Noël au ski une année sur 3. Généralement, on démarrait sinon tout début janvier. Il est arrivé que cela se décale à la 2ème semaine de janvier (et généralement dans un contexte où il y avait eu de la neige vers fin novembre début décembre). Attendre la troisième semaine, c'est un record. Maintenant, parlons de la hauteur de la neige et de son éventuelle tenue dans le temps. Pour le moment, il y a 30 cm de neige plutôt légère au Lac Blanc (ils disent 40 sur le site de la station mais moi j'ai regardé hier, c'est plutôt 30, on arrive vite à l'herbe !). Remarque importante pour Nunbora qui est le plus proche de là en distance et est peut-être surpris de mes mesures : le Lac Blanc, c'est en versant alsacien. Ca fait une sacrée différence, surtout ces dernières années (espérons que le retour d'Est lisse un peu ça !). En gros, ça fait depuis lundi 19 que c'est blanc là-haut. Espérons une salve de plus ce soir et le prochain week-end. Imaginons ensuite (ce que je ne souhaite pas !!) une courte période à la c*n comme on en a hélas de plus en plus souvent ensuite, style 48 heures de redoux venteux et pluvieux. Bon ben on repartirait de zéro. Ce que je veux dire, c'est que j'habite depuis tout petit dans le Nord Est (Nancy ou Fléville - et en sixième à Houdemont, je constatais toujours une hauteur de neige plus haute qu'à Fléville - puis Strasbourg et environs, puis Colmar, avec un petit passage à Soultzeren et Zimmerbach). Parallèlement, je fréquentais régulièrement le massif en hiver avec mes parents et je passais de nombreuses vacances à Niederbronn (au pied du Grand Wintersberg qui fait quasi 600 m). J'ai donc un certain ressenti visuel depuis les années 70. Par ailleurs, nous avons, pour le ski scolaire, une problématique d'organisation de 7 à 8 séances, sinon, ça ne vaut plus trop le coup d'appeler ça un cycle de sport. Et, à partir du 15-20 mars, il faut arrêter (notamment par fin de l'enneigement souvent). Les deux semaines de vacances scolaires de février enlèvent autant de possibilités de sorties au milieu de tout ça. Et bien, avec les autres enseignants, on en est arrivé à remettre en cause l'activité pour les prochaines années. En effet, depuis 2-3 ans, ça devient vraiment aléatoire à organiser, vu les sautes d'humeur de l'enneigement. Un simple constat : je ne crois pas (avant 1988) avoir vu si peu de neige avant le 20 janvier .... en plaine ! Donc il y avait plus de neige en plaine entre 1970 et 1987 que au Lac Blanc à 1100 m cette année. (Même durant la période froide de décembre, il n'y avait presque rien). Donc j'espère de tout coeur que l'hiver va désormais nous accompagner pour 2 mois, mais j'ai aussi très peur d'un redoux noir dans 15 jours et d'une saison réduite à 3 sorties.

Je te remercie pour cette photo, que je vais poster sur mon groupe whatsapp de l'école et qui me servira "d'assurance-coucougnettes". J'ai en effet déclaré, lors d'une réunion vendredi, qu'on irait skier, sûr, aux Trois Fours, avec les gamins vendredi 20/01/23 "sinon je me les coupe". 😄

Remarque acide qui n'est pas une observation (enfin si, de bêtes à 2 pattes !) : quelqu'un comprend ce qui pousse des gens en ce moment (d'après la webcam) à "skier" à La Bresse ? Personnellement, étant enseignant habitué à ce que l'administration coupe les cheveux en 4 et les formulaires en 12 pour la moindre sortie en forêt par beau temps, je suis un peu surpris que la préfecture autorise toutes ces "pistes" à ouvrir (c'est pareil dans les Alpes, je vous invite à regarder les webcams de Praz sur Arly, c'est du délire). En cas de glisse non maîtrisée, tu sors vite de la bande blanche et tu te retrouves les skis plantés dans la boue, c'est dangereux.

Ce qui ferait 5 degrés au-dessus de la normale 1960-1990, pas banal quand même.

Personnellement, sans stat mais en ressenti, j'ai plutôt beaucoup plus de souvenirs (ces 10 dernières années) de printemps précoces, d'étés chauds et d'automne ensoleillés secs avec froid juste le matin (et encore) que de longues périodes de pluie. Donc des années où ces trois phénomènes se sont succédés, ça a dû forcément arriver. Après, c'est bien sûr une histoire de proportion. On est peut-être parti pour une sécheresse annuelle sur l'ensemble du pays plus dure que 1976 et 2003 et ça ça serait assez unique.

Bonjour J'ai pas tout lu. Un peu sur la clim. Puis un peu la 4 sur Macron, la politique.... Pas grand chose, j'avoue. Ce topic étant, disons "citoyen" plus que scientifique, je vais m'y permettre des raccourcis et une véhémence que je n'utilise pas en général sur ce fofo, c'est pas le style (Sebaas, tiens-toi prêt !😄) - La clim : comment peut-on juger ceux qui l'utilisent ? J'ai bien connu la Côte d'Ivoire, j'ai séjourné à la Martinique, je connais bien le sud méditerranéen : selon la situation (moustique, taux d'humidité, bruits, etc), on peut jouer sur les courants d'air ou bien se retrouver en situation totalement invivable qui nécessite la clim. Imagine-t-on juger un Mosellan qui met le chauffage ? Et ne me dites pas que des populations s'adaptent ! Soit ce sont des chasseurs-cueilleurs à loilpé dont les gosses passent une heure par jour dans l'Amazone pour se rafraichir, soit des populations ayant un mode de travail plus technique et contraignant et dès que leur niveau de développement le leur permet, ils installent la clim. Du reste, le premier geste métaphysiquement très signifiant de l'homme fut de maîtriser le feu pour se chauffer. L'envie de "confort", elle a 500 000 ans ! Je suis instit à Colmar. La clim (que je ne verrai, je pense, jamais avant ma retraite dans 15 ans) est devenue une nécessité absolue. 2 à 3 mois par an. Ca fait un trimestre, c'est long. - Et si on répondait à la question, au fait ? Moi, ma vie future (si j'en ai la possibilité) sera totalement affectée par le RC. J'explique : J'aime la neige en hiver et le chaud et beau en été. Pas trop délirant sur IC comme goûts.... 😄 Jusqu'aux années 2010, sevré de neige en plaine, j'envisageais de passer ma retraite (vers 2035) en Haute-Savoie, pour profiter des joies longues de la neige et de l'hiver. Puis de jouer sur le triptyque "locations-famille-copains" pour passer pas mal de temps dans le sud à la belle saison. Désormais, je planifie exactement l'inverse : vivre dans le sud à l'année et me louer un truc 3-4 semaines dans le 74 en plein hiver (non sans avoir consulté les prévis à moyen terme avant). En effet, on n'a plus d'hiver en montagne. Le nord ressemble de plus en plus au climat dordognais des années 70. Alors autant maximiser les jours de beau à la plage et faire des économies de chauffage (sachant que la clim, moi, je ne la mettrai pas souvent malgré tout). Donc on peut dire que pour mes plans de vie, le RC a tout renversé. Je précise que je ferais déjà bien le switch actuellement, et que j'aurais déjà bien été vivre en 74 avant, mais les possibilités de postes sont très restreintes et donc, je reste dans la ville et l'école qui me conviennent très bien professionnellement. Et tout ça peut changer, bien sûr.

Bonjour Quelques remarques d'un citoyen lambda sur ce que j'ai lu (sur ce que j'ai compris en fait ! 😆 Les bow-echo qui évoluent en derecho, bon, vous voyez quoi ....) : - Il y a le bon météorologue et le mauvais météorologue. Le mauvais météorologue, il voit son modèle, il fait sa prévi. Là c'est sûr, tu le vois tout de suite ! Et puis il y a le bon météorologue : il voit son modèle, il fait sa prévi.... mais c'est le bon météorologue ! Blague à part, j'ai fait mon service en 1992 à MF Illkirch (interrégion nord est). En clair, j'ai fait 1 mois de classe à la base aérienne d'Entzheim et comme j'ai été bien gentil (et bien pistonné....), on m'a envoyé ensuite 9 mois dans les locaux MF d'Illkirch pour y faire du secrétariat (mais aucune formation météo, ce qui ne m'a pas empêché d'être officiellement breveté "aide-météo" sur mes papiers militaires). Comme ces choses-là commençaient à m'intéresser, j'ai un peu discuté avec les pros. Outre quelques jolis moments de fonctionnarite sévère (et je ne suis pas un libéral anti public caricatural, je suis professeur des écoles !), j'ai constaté que, à cette époque, la prévi, ça marchait comme ça (de ce que j'ai compris, si je dis une connerie, les anciens de MF, n'hésitez pas à me corriger) : * Des ordis turbinaient et sortaient plus ou moins un modèle * Chacun centre interrégional sortait sa prévi de base * conférence téléphonique vers 19h entre Toulouse (qui semble-t-il était "le chef") et chaque centre interrégional, histoire d'harmoniser tout ça. * Chaque interrégion puis centre départemental affinait sa prévi locale ensuite. La responsabilité de ce job, qui reprenait la nuit vers 4h du matin avec des données nouvelles, incombait à un ingénieur météo (math sup math spé puis école nationale de la météo) et non pas aux gars de l'échelon techniciens. Or, je trouvais des différences entre ces ingénieurs, des bons et des moins nets. Et même, le système des mutations aux points (comme chez tous les fonctionnaires) et donc des changements plus ou moins espacés de personnel faisait que je trouvais que l'un ou l'autre des techniciens (bien implanté depuis longtemps dans son département et donc doté d'une culture expérimentale et statistique locale forte) était parfois plus percutants que certains ingénieurs. J'ai été bluffé par un mec qui, voyant les ridules sur la pièce d'eau qui jouxtait les baies vitrées du centre, te prévoyait au quart d'heure près les effets de foehn et averses successives dans un ciel changeant de traine ! Donc oui, si je me réfère à mon ministère (l'éducation nationale) et à cette expérience courte, pas sûr que, toujours, à un poste stratégique, on ait toujours le top du top de l'expert utile. Je ne dis pas non plus que l'on met n'importe quelle tanche à un poste important, hein.... - De façon plus large, le budget MF. Si MF suit l'évolution depuis 40 ans de l'école, on court à la catastrophe. Chez nous, c'est budget, budget et choix idéologico-clientélistes délirants. Bonne chance les collègues de statut .... - La culture du risque existe peu et devrait se développer. Personnellement, en tant qu'enseignant en CM (enfants de 10-11 ans), je ne demande pas mieux. Mais on ne nous donne aucune instruction sur le risque orage ou autre, sur la signification des sirènes, etc.... Pourtant, on fait des exercices / plans d'action réguliers et crédibles, pour les incendies, bien sûr (et ça se fait avec sérieux) mais aussi dans des domaines qui me semblent moins probables de survenue que les chutes d'arbres, vent, etc : prévention nuage de chlore, prévention gros tremblement de terre et, las but not least, prévention du risque d'intrusion de djihadiste (avec un protocole délirant complètement ubuesque et ridicule, croyez moi !). - Dernier point : qui tranche ? qui décide ? En juin dernier, un grand rassemblement sportif sur un stade était prévu par la ligue de handball. C'est une grande fête, annulée deux ans de suite pour cause de covid. Un truc bien organisé, avec eau, pompiers, etc et qui avait déjà eu lieu dans la joie et la sécurité par grande chaleur. Là, MF n'a émis aucun bulletin vigilance canicule (et pour cause, on partait sur 2 jours à 32 °, pas plus, dans le 68, avec nuits fraîches largement sous 20 °). Mais il s'est trouvé un gars à l'inspection (qui ?) pour annuler tout en catastrophe un mercredi après-midi, sachant que les élèves n'étaient bien sûr pas scolarisés à ce moment-là et que les bus étaient commandés pour le lendemain matin 8 heures depuis des semaines. Total, les gamins ont eu classe dans des salles surchauffées par des vitres orientées plein sud.... Donc bon, il faut (comme je l'ai lu) donner le pouvoir d'appuyer sur le bouton de l'alerte SMS à un prévi, mais en France, chaque bureau est jaloux de son petit pouvoir de décision/nuisance à la con, donc c'est pas gagné.

J'ai fait le chemin Colmar-Niederbronn-Bitche hier pour une sortie en famille "Colorado du pays de Bitche" (certains disent "Colorado alsacien", doivent être contents les 57 ! 😄Bon, de toute façon, l'essentiel des rochers qui font la beauté du site se trouvent officiellement du côté allemand, alors pas de jaloux....). Contexte : ma grand-mère étant (de son vivant) de Niederbronn, j'y ai passé de nombreux été des années 70 et, depuis que je suis adulte, j'y retourne au moins une fois par belle saison (2003, pas sûr.....). Par ailleurs, j'avais passé un mois en Var/Camargue avant cette balade. Honnêtement, voir les Vosges du Nord dans cet état, j'ai halluciné. Je ne crois pas avoir vu ça mi-août avant. Toutes les prairies sont jaunes, pelées, certaines ne seraient pas surprenantes sur un causse, voire vers Valensole.... Nombre de feuillus sont déjà en train de virer au brun.... Et malgré la semaine "perturbée et fraiche" que l'on vit, l'étang du Hasselfurth était rempli de baigneurs. D'après mon beau-père, il y en a un "satellite" plus loin qui serait quasi à sec. Bref.....

Mon père à l'instant (centre St Gilles) au téléphone (mal voyant, 76 ans et au deuxième étage d'un immeuble de ville en centre, donc préservé) : 2 heures de bon orage environ, peut-être quelques petits grêlons à la fin d'après le bruit, coupure d'électricité en ce moment (mais donc les portables passent quand même). Et là, ça se calme.

Bonjour Je ne crois pas avoir vu ces infos pour l'Alsace, donc je les rappelle : - Hier, 6 hectares brûlés en forêt de la Hardt, près de Rixheim (Haut-Rhin, secteur de Mulhouse) - Un départ de feu, assez vite maîtrisé semble-t-il, en vallée de la Bruche (Vosges bas-rhinoises) Sinon, ce matin, sur Colmar, plusieurs départs de véhicules de pompiers ce matin (je suis logé pas loin du SDIS), aucune idée du type ni de la destination.

Un jour, il faudra faire une étude climato approfondie sur cette constatation empirique : à la fête de la musique et le jour de la rentrée des classes, il pleut toujours ! 😄

Alors, oui, au départ, j'avais dans la tête ce 31 en juillet au Luc. Donc pas sur la côte. Sachant que c'est des chiffres d'un bouquin sur les normales 1960-1990 qui ne reprend que quelques grands centres météo, pas des statIC et autres. Dedans, on y définit Puget-Théniers (06) comme la ville la plus chaude, avec une moyenne de Tx de 32 ° en juillet. Bien évidemment, depuis le réchauffement est passé par là et j'imagine bien que des nouvelles stations installées dans des endroits bien chauds ont pu tourner autour de 32-33. En fait, ma grosse erreur a été d'oublier le début de mois pas chaud (qui donne donc une moyenne de 28 de Tx) car .... j'avais passé le week-end de Pentecôte à Nîmes (je vous explique pas les températures là-bas par contre !). Du coup, je nous voyais vers du 31 de Txm et c'est pas le cas. Et effectivement, on se retrouve avec une moyenne correspondant à juillet sur le littoral varois. Comparer l'intérieur des terres et le littoral n'a alors pas grand sens, si on cherche un truc du genre "le climat est remonté de 600 km en latitude". On peut comparer à Nimes, qui, sur 60-90, a une moyenne de 26 de Tx en juin et de 29 en juillet. C'est intérieur. Mais là encore, dire que le climat a remonté de 600 km serait spécieux. C'est le climat méditerranéen et, en plus, la moyenne des mois de juin depuis 5 ans ne donne pas ça. C'était en fait une remarque comme ça, une réaction à chaud (c'est le ca de le dire !). Si on veut commencer à établir des correspondances du type "En 30 ans de réchauffement, le climat est remonté de tant de km", j'ai l'impression qu'il faut comparer Colmar avec Lyon (semi-continental) ou des coins du sud-ouest. Sur la période 60-90, Colmar a une Txm de 22, Lyon de 23 et Bergerac de 24, par exemple. Si les normales 1990-2020 passent à 24 de Txm pour Colmar, on peut extrapoler (avec toutes les guillemets nécessaires) que le climat remonte de quelques centaines de km au nord, ce qui serait pas un gros scoop ! Bref, comme diraient nos hommes politiques "padpolémik" ! Dans le genre "polémique", j'ai suivi l'histoire de Ouessant. J'ai pas trop compris, j'ai eu le sentiment que l'on comparait des choses différentes. Je trouve normal qu'un forumeur l'ait signalé : la chaine météo l'a aussi fait (avec la côte finistérienne, pas Ouessant) et en rajoutant les images (pluie dégueulasse) et le vent pour bien enfoncer le clou de la température ressentie (5°). J'ai pas compris pourquoi on s'est "écharpé" autour de la Tx basse, effectivement pas extraordinaire "en soi" (des Tx vers 14-15, en juin, je me rappelle de l'été de mon bac, en Alsace, ça y ressemblait. En 1987). Ce qui est inédit ou rare (mais surtout difficile à ressortir des stats) c'est une telle amplitude, surtout sur la même latitude (ou presque). C'est rechercher les situations similaires en été qui serait intéressant. De 14 à 38, on a quand même 24 degrés d'amplitude en 1000 bornes, et sans faire du Nord-Sud. Ca doit quand même pas être si souvent. C'est l'équivalent hivernal d'une journée de neige par moins 1 dans l'Est avec 23 dans le Finistère. Bon, même en remplaçant Finistère par Alpes Maritimes, c'est pas courant comme schéma !

Dingue (je rebondis sur mon message d'il y a quelques jours) comme on s'habitue, je trouvais ça très acceptable sur Colmar. J'aurais tablé sur 29 maxi. Avec le vent et les nuages, à 16h, je me suis dit "Un peu frais ..." !

Le vent a souvent soufflé sur Colmar cet après-midi. Là, il a presque entièrement cessé. Et le ressenti reste bien chaud (pas de thermo). Il doit y avoir moyen de voir de belles Tn, non ?

Merci Alex et Count. Je me disais bien aussi. 30° de Tn, c'est dément !

Salut à tous. Je ne suis pas sûr de bien maîtriser l'interface d'infoclimat. Je cherchais les Tn les plus élevés d'hier, 18/06/22. J'ai trouvé 2 valeurs étonnantes : 32,2 (!!!???!!!) au lycée St Exupéry de La Rochelle et 28,1 à Chenecey-Bouillon dans le Doubs. Ces valeurs sont-elles les records pour hier ? Sont-elles fiables ? Sont-elles des records absolus, voire absolus France ? Bon, le 32,2 me semble assez délirant...

Je te le concède, on rejoint le littoral (Toulon, Txm juillet 1960-1990, 28. Le Luc, 31). On paye la Pentecôte "fraîche". 😄

On s'habitue à tout, c'est dingue. On a tapé le 37 à Colmar (grosso merdo) mais .... ça va ! Bon, je suis torse poil devant mon ordi (on se calme ! 😄) et les volets sont baissés, mais j'ai fermé la porte de la pièce (pour raison sonore) et ça va (plus pour très longtemps quand même, je vais bientôt mettre le ventilo !). J'ai 53 ans et je me rappelle d'un "slow qui tue" : "Monaco, 28° à l'ombre, c'est fou, c'est trop.... lalalaaa ....". 28 degrés ? Ridicule. Sibérien. Mais tout de même : 37° un 18 juin, après trois jours à 33, et on gère. C'est moi ou bien ces 2 premières décades de juin, sur Colmar, ont une Txm digne de juillet dans l'arrière-pays varois ? Edit : quand je lis des "35° en Alsace Bossue mais ça va" ..... On a changé d'époque ! 🤪

Je n'ai pas de thermo, étant en immeuble, donc ce que je dis est du ressenti, mais ici, en ville de Colmar, le ressenti n'est pas du tout frais, au contraire de ton coin proche de la Hardt. Le béton et le macadam "rendent" ce soir : je suis torse poil, tout ouvert dans l'appartement... il fait quand même chaud !

Au Bollenberg, le panneau explicatif sur la flore spécifique locale indique 400 mm d'eau par an, soit 12 Cm de moins que Colmar ville. J'ai lu sur Wikipedia 200 mm (ce qui est le seuil de l'aridité) mais là je pense que c'est une grosse connerie !

Bon, ben face à toute cette tristitude, on a annulé la sortie de vendredi de ski de fond scolaire. Vendredi dernier, on est monté au Lac Blanc : pistes verglacées, impossibles à skier (à part aux rares endroits broyés par le passage de la dameuse), j'avais jamais vu ça. Et je vous raconte pas les parkings ! Cette semaine, on pensait se rabattre sur les Trois Fours, mais quand je vois ce qui tombe et ce qui est envisagé (notamment au niveau vent sur place, et flotte d'ici là)... on a dit stop. D'autant plus que - paradoxe en cet hiver si anticyclonique doux sur les hauts - on a déjà pas mal galéré cette année. Blizzard "historique" (27 ans de ski scolaire vosgien pourtant) en décembre, herbe affleurante en talus 2 fois sur 3 ensuite et enfin, pistes verglacées (là aussi, une première). Je dois (si Macron ne fait pas le méchant 😉) terminer ma carrière en 2035 maxi, mais je pense que l'on enterrera définitivement le ski scolaire avant. Ca devient ingérable ces redoux et ce manque de neige. Et quand tu rajoutes le covid là-dessus .... 😭

Peut-être que je ne l'ai pas vu, mais il me semble que ça n'a pas été signalé : brouillard givrant tournant à la bruine neigeuse ce matin à Colmar, donnant une impression sympa et très hivernale (rues blanches, ainsi que véhicules, arbres, etc...). Cette couche de blanc n'a pas fondu, étant donné que l'on n'a pas vu le soleil de la journée.

Petit tour rituel aux Trois Fours ce matin, vers 10h00. Mesure "dans la même clairière que d'hab" et ..... oubli de regarder la sonde sous les arbres, comme d'hab là aussi ! 😄 Petit problème : ma mesure n'est pas la bonne, car au fond de la neige, il y avait de la glace. J'ai attaqué ça au talon, au bâton de rando, rien à faire, j'ai jamais atteint l'herbe. Donc bon, quelques cm de merdasse à rajouter à mes 60 cm de neige mesurés. Au vu des piquets à vache, même si c'est bien remonté, on voit bien que ça a morflé sévère avant. D'ailleurs les responsables du site de ski nordique, contactés mardi dernier, nous avaient dit qu'il n'y avait plus rien, à peine de quoi traçouiller une vague boucle. Je suis quand même très étonné (plutôt très désagréablement surpris) par la puissance des redoux RC désormais. En décembre 2017 (2016 ?), on avait eu 1 m sur les crêtes vers mi-décembre, ça n'avait pas fondu complètement et la saison derrière avait été très bonne. La capacité de la température à remonter beaucoup et longtemps, ainsi que l'accélération du phénomène (tous les 5 ans ça prend une nouvelle ampleur), c'est tout de même pas commun, je trouve.

@ Sylane : on skie au Lac Blanc, secteur Blanrupt. Effectivement, j'ai souvent constaté la nette différence entre la forêt et le reste. Je mettais ça essentiellement sur le compte de l'ombre. Bon, ben je vois bien les conditions désormais, ça va effectivement le faire avec les gamins. Merci à tous pour vos explications.