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calou34

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Tout ce qui a été posté par calou34

  1. Non, Yvo parle du bord d’attaque de l’anomalie de TP couplé à l’advection chaude en basses couches. Cette anomalie remonte en ce moment depuis les Baléares et force la convection en Catalogne. L’orographie n’est pas seule en cause dans le forçage actuel en LR, convergence sur l’Aude et cellules moins organisées qui naissent en mer et abordent le littoral montpelliérain en ce moment. On devrait assister à un décalage de cette activité vers l'E dans les heures à venir, mais le risque de stationnaire sera moins évident, l'alimentation en fortes valeurs de thêta E cessera en cours d’après midi, comme le soulignait très justement JS hier. Je vois que tu es plus rapide que moi Mike /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Ligne convective étroite qui s’oriente SSE-NNW, il me semble que les flux gouvernant les sommets convectifs devaient prendre cette composante plus tard dans la nuit. Les rafales prennent de la vigueur ici, les éclairs sont de plus en plus nombreux. L'alimentation prend de plus en plus en mer, le tout devrait se décaler vers l'W. Belles cellules en marge de ce système sur le Gard.
  3. L ‘alimentation de la ligne cévenole est assurée par la multiplication des cellules héraultaises, certaines commencent à naître en mer. C’est bien sur le 34 que la convergence en surface opère. Quelques flashs ici aussi, T stationnaire à 18° et vent de SE irrégulier un peu moins soutenu que dans la journée.
  4. Je remarque que le CEP traite ce signal d’une manière remarquablement constante et cohérente depuis plusieurs jours, et que le parc des autres modèles prend le train en marche. Bon, le GFS 12Z ne fait pas dans la dentelle (très détaché de son ensemble dans ses flux de précipitations), mais les grandes lignes sont tracées. La dynamique du modèle est inquiétante dans la nuit de samedi à dimanche, les valeurs en TP à 320K remontant des Baléares juste en amont d’une anomalie chaude en surface place le Languedoc en situation très délicate. Mais c’est une vue encore trop détaillée pour s’y attarder /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour meteogardoise, oui le contexte serait favorable au développement d'orages en "V", le 12Z génère des VV remarquables, la mise en phase des anomalies tiendrait suffisamment longtemps, surtout en sortie gauche de jet. MAIS, ce n'est qu'un run qui lance une projection d'éléments non linéaires loin dans le temps /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. C’est un des points sensibles de la prévision, on passe d’une interaction barocline à une mort barocline avec le 12Z. Pourquoi ? Le petit jeu de mise en phase entre jet, anomalie basse de tropo et anomalies chaudes en surface est particulièrement délicat à modéliser à cette échéance. C’est pourtant l’amplification de cette onde perturbée guidée par son jet qui serait à l’origine d’une fin de semaine très perturbée. Visiblement, le 12Z s'écarte de la tendance perturbée à retenir.
  6. La sortie des diagrammes ensemblistes permet de mieux situer le 12Z heureusement peu représentatif de la tendance à retenir pour la fin de la semaine. Remarque, le run de contrôle est inquiétant en terme de durée et de quantité de précipitations dans les PO, mais n’allez rien en déduire à j-6 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Attendons encore que toutes les perturbations de l'ensemble soit dispo pour se faire une idée....
  7. Ca, c’est la prévision de contrôle (rien à voir avec la moyenne de l’ensemble), elle part d’une analyse initialisée avec une moins bonne résolution spectrale, le même état initial que les autres membres de l’ensemble (souci de gain de temps de calcul). Pour comparaison, voici la moyenne représentée. Les champs sont plus lissés, mais le run de contrôle isole un cut-off sur la Corogne qu’on ne retrouve pas sur la moyenne des scénarios. Toujours la même échéance, l’écart type montre un champs de dispersion placé le long de cette zone barocline entre Iles Britanniques et large du Portugal. Ce n’est pas un hasard si on retrouve cette zone d’incertitude le long du jet, la prévision s’accorde pour une cyclogénèse dont l’importance va rester longtemps indécise (on l’a vu hier entre le 6Z et 12Z de GFS). Le développement barocline de cette 2è onde perturbée va dépendre de la mise en phase (ou non) de l’anomalie de basse tropo visible dès lundi soir sur le Groenland avec le jet et les anomalies chaudes de surfaces. Le CEP maintient une certaine cohérence d’un run à l’autre, mais l’évolution ultérieure en cut-off low est aléatoire en timing et en positionnement. Comme certains l'ont justement rappelé, la mauvaise prévisibilité nous réserve des surprises (bonnes ou mauvaises), et il va surtout ne pas falloir entrer avec conviction dans les "produits finis" (champs de précipitations par ex.) de chaque run déterministe de GFS .
  8. Si on doit statuer : prévisions groupées autour d’un talweg qui s’étire en profondeur jusqu’en Espagne et au-delà entre lundi soir et jeudi, impact en basses couches défavorable à un régime pluvieux (W du Rhône) avec mistral froid. La seconde réplique à partir de vendredi requiert plus d’intérêt : la PE sort des isolignes du géopotentiel à 500 hPa qui lissent un second talweg positionné à peu de chose près comme le précedent, MAIS, les plages de couleur (voir carte) qui indiquent l'incertitude, sous la forme de l'écart type des différentes prévisions par les membres de l'ensemble, montrent le développement d’une incertitude sur sa face W. Si les prochaines prévisions transforment cette alternative d’un positionnement plus à l’W de ce talweg, plus question de mistral.....(je vous laisse deviner) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Aujourd’hui, la prévision dans son ensemble accorde un avantage en terme de précipitations pour PACA plutôt que pour LR. Oui clem, y'en a qui se rafraîchissent les idées comme ils peuvent.
  9. Oui Simon, les systèmes convectifs méditerranéens distillent avec parcimonie leurs secrets donnant encore et toujours du fil à retordre à la prévision. Forçages orographiques, flux de contournement, influence des SST, la liste à retenir est longue. Pour illustrer tes propos, à 06 UTC, la ligne de convergence était très nette (ici à 1000 hPa), et comme tu le soulignes, le forçage "arrière" par la tramontane était à l’œuvre (isotaches à 1000 hPa également). Le RS de Nîmes à 00 UTC était très humide, total d’eau précipitable de 32mm, niveau de condensation bas, CAPE sur estimée ici , mais sondage instable, cisaillement favorable et petite intrusion sèche à 650 hPa. Peut-être que la convection en amont du flux vers les Baléares a contribué à humidifier davantage les basses couches au point de faire sortir "de terre" cette magnifique ligne.
  10. La convection prend de l’ampleur et s’organise, une cellule au nord de Mpt produit de l’orage (tonnerre audible jusqu’ici). Le vent d’ESE s’est sensiblement renforcé, la T est figée à 18°8.
  11. Le satrep online de 18 UTC propose une superposition du type d’images sat (ici canal vapeur d’eau) à tout un panel de paramètres dérivés du modèles européen (ECMWF). Ce qu’on pouvait entre autres y voir: Un minimum relatif en TP est visible remontant des Baléares susceptible de jouer un rôle dans les processus convectifs de la nuit à venir. Autre champ choisi, l’HR à 700 hPa et cette langue d’air plus sec qui s’étire de la Sardaigne en direction du golfe du Lion, et que GFS fait remonter vers nos côtes ultérieurement. On sait le rôle joué par ces advections d’air sec à l’étage moyen dans les systèmes convectifs méditerranéens. Enfin, les forçage en basses couches (convergence, valeurs maxi de thêta E, qté d’eau précipitable) restent importants entre Cévennes et vallée du Rhône. La mayonnaise n’a plus qu’à prendre (encore faut-il qu'elle prenne), même si les hostilités ont déjà débuté sur les Cévennes gardoises.
  12. On peut faire un distinguo entre "alerte" de la sécurité civile et vigilance météo étroitement liées mais émises par des services différents.Par contre, le GFS 12Z met en valeur plus que sur les runs précédents une anomalie d’altitude remontant de méditerranée, impactant sûrement le tourbillon et les VV entre le 30 et le 13 en 2è partie de nuit, de quoi accréditer l’alarmisme de MF. On irait vers une progression plus lente du système, d’où le risque de stationnaire. A voir et à confirmer.
  13. La régénération cellulaire est remarquable par sa stationnarité (secteur côtier près de la Grande Motte), sa taille réduite, son immobilité, et sa propension à toujours produire de fortes intensités, même si la convection a perdu en profondeur. GFS voit une partie de la nuit une belle convergence des flux de surfaces, des points de rosée élevés et de fortes valeurs en thêta E sur cette partie de l’Hérault, le tout dans un environnement bien cisaillé. Par contre, l’anomalie d’altitude s’est éloignée, d’où la fin de l’activité électrique et la disparition proche du caractère dilluvien. Ce petit système tire ses dernières cartouches, du moins je l'espère pour ta grand-mère Mike /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  14. Bon d’accord, ce n’est pas faire acte de modestie que de s’auto-citer /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais la "surprise" du jour planait bien entre les lignes des modèles. Qui aurait pu prévoir qu’un tel système convectif s’organise ainsi.... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Oué, le parcourt Baillargues-Lunel-Viel entre 17h et 17h30 était "Rock'n roll" sous les trombes d'eau, les routes commencaient à inonder, vignes et fossés submergés.Avec ce qui tombe depuis dans le secteur de Lunel, je ne voudrais pas circuler dans le centre ville (si tant est qu'on y parvienne). Sinon ici, plus de 90mm tombés, il pleut toujours en marge de la cellule stationnaire, mais l'activité électrique s'amenuise.
  16. C’est exagéré dans le sens où la convection génératrice de fortes pluies sur nos régions échappe aux modèles globaux, et chaque épisode est sujet à d’importantes disparités à l'échelle locale. Pour l’instant, le 6 et le 12Z restent cohérents, un forçage important est prévu en basses couches (forte convergence, fort gradient de thêta) sans qu’à priori la convection prenne trop de profondeur (l’anomalie d’altitude reste trop en amont du flux). Ensuite, l’éventualité qu’un système stationnaire se produise est faible, ou pas suffisamment longtemps pour atteindre les seuils de vigilance (je peux me tromper), l’ensemble devrait circuler assez rapidement. Je crois qu'ils sont coutumiers du fait, leur cahier des charges n'est pas celui de MF, verser dans le catastrophisme ne leur fait courir aucun risque, après tout si ça se produit, ils auront eu raison /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. OUI, le réseau 00Z tous modèles confondus mérite (enfin) qu’on y prête attention. Dans la mesure où la PE est bien cadrée jusqu’à +72h, les run opérationnels gagnent en pertinence. ● Lundi, les flux de précipitations pronostiqués par GFS sont convectifs, le modèle réagit un peu en VV, basses couches de plus en plus chaudes, humides et cisaillées (suffisant pour initier localement la convection), d'autant que passe par là une anomalie "latente"de tropo. Contexte favorable à d’éventuelles surprises. ● Mardi, et surtout la soirée et la nuit suivante, Le modèle américain sort une dynamique intéressante de frontogénèse, les discontinuités du champ de vent impactent les TA de basses couches, circulation agéostrophique et VV explosent. Nous ne serions pas loin à ce moment du passage frontal de l’entrée droite du rapide de jet annonçant l’arrivée du talweg. Le 30 pourrait tirer son épingle du jeu, c a d là où s’attarderait le plus l’activité frontale avec possiblement la régénération de cellules orageuses. A affiner dans les prochains run.
  18. C’est vrai que le modèle européen prolonge l’espoir d’une circulation qui nous serait relativement favorable, mais souffre d’une comparaison multi-modèles très défavorable (UKMO, NOGAPS, GEM, GFS ne voient pas ce talweg). La carte ci-dessous est tirée de l’ensembliste GFS à 120h (le seul à nous fournir de type d’information), et permet de visualiser de façon concise les deux types d’information à retenir des 20 membres de la PE. Les isohypses représentent la moyenne de l’ensemble, les plages de couleurs l’écart-type de la hauteur géopotentielle (en mètres), soit la dispersion des prévisions. L’incertitude est toujours présente près du Portugal, mais l’échéance suivante déplace cette dispersion de prévision trop au sud. Bref, à l’heure qu’il est, en gros 1/10 de chance d’un arrosage digne de ce nom dans la prévi numérique.
  19. Non, c’est faux, il a fallu attendre le 5 pour voir GFS, le CEP et les autres pour s’accorder. Le 4, c’était encore un talweg de trop grande lg d’onde dans le zonal qui circulait rapidement avant de se développer trop à l’E. Consultes sur meteociel ou ECMWF les run archivés. Le 12Z joue le cut-off au Portugal, à peu de choses près, même config que la semaine dernière, mêmes incertitudes… /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Que j’aimerais ne pas avoir raison /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , car je partage les sentiments exprimés plus haut. Avec du recul, je crois qu’on peut nuancer et être plus optimiste au regard du déroulement prévisionnel de l’épisode qui vient de s’achever. Des signes minoritaires sont esquissés à j-7, puis le zonal est aux commandes des sorties numériques, avant un revirement à j-3 ou 4 qui fait réapparaître une rupture dans la circulation générale d’W avec à la clef un cut-off en Méditerranée. Les cumuls Varois sont éloquents, de telles lames d’eau n’étaient pas envisageables encore quelques heures avant l’événement. Cas de figure semblable l’an dernier dans la nuit du 29 au 30 septembre, situation synoptique sans véritables forçages, et pourtant, 188 mm à Villevieille et 220 mm à Vérargues. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour qu’on puisse faire la différence entre les topic des lamentations et des prévi méditerranéennes /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> !
  21. C’est bel et bien la tendance à retenir. Ce qui est marquant sur le déterministe 00Z (GFS est coutumier du fait) = il décroche de la moyenne de son ensemble et de son contrôle, loin du seuil de probabilité. Le modèle isole une distribution d’erreurs importante sur les isohypses 552 et 564 dam dans sa prévision dès le court terme sur le Labrador, et la propage logiquement en l’amplifiant sur l’atlantique et l’Europe. Peut-être l'explication d'un 00Z opérationnel "généreux" avec nous et isolé. Autre indicateur, le CEP ne voit plus depuis jeudi (il ne l'a vu qu'une fois) d'éventuel talweg dans la circulation générale qui puisse générer des pluies dignes de ce nom. A priori, prévisions plus que jamais aléatoires, surtout en terme de "temps agité" en fin de semaine.
  22. Je note que les deux modèles "gèrent" l’évolution temporelle du forçage d’altitude de la même façon sur les 00Z. Cette propagation vers l’W n’apparaît que sur le 6Z et le 12Z de GFS, le CEP n’étant pas réactualisé. Le modèle européen ne rend son verdict que dans la soirée. Merci hailstone, meteofun et Mike, qu’est-ce que ça fait du bien de lire des prévis /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  23. Cyclone, c’est sur le forum espagnol qu’il faut présenter ton diagramme, on est un peu hors cadre là [40.9N 0.9E]. Sinon, sur le fond, quel crédit accorder à l’opérationnel quand il s’écarte à ce point de sa PE. J’ai quand même l’impression que la génération du produit précipitation bogue, à moins que - l’assimilation de l’opérationnel intègre la méthode des analogues (par exemple) - fenêtre climatologique de probabilité calibrée sur des situations passées et identiques et productrices de pluies diluviennes. Je n’ai pas trouvé de doc récente sur l’évolution du modèle (un comble quand le site européen si avare en données libres livre en toute transparence ses avancées numériques).
  24. Oui, il est rentré dans le rang, mais je ne comprends pas ces écarts entre run opérationnel et de contrôle pour lesquels seule (?) la troncature diffère dans l’analyse initiale.Quoiqu’il en soit, c'est vrai que ces "signaux" ne sont pas complètement dépourvu de sens, et je verrais bien le Roussillon comme la région la mieux exposée en fin d’échéance.
  25. Il y a une façon simple de vérifier si le run opérationnel est crédible ou non, il suffit juste d’afficher les diagrammes de la PE, de comparer la courbe noire (des précipitations par exemple) avec les autres (run de contrôle, moyenne des 20 scénarios perturbés + ces 20 scénarios). Ames sensibles s’abstenir sur le très prometteur 12Z, le déterministe paraît sortir de nul part. Probabilité d’épisode majeur insignifiante en LR.
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