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calou34

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Tout ce qui a été posté par calou34

  1. Ben, les TA et l’instabilité, c’est pas la même chose : le TA à 850 hPa, c’est en quelque sorte la signature du FF que tu peux corréler avec le gradient de thétaE et le jet de basses couches. Ces paramètres sont des bons traceurs d’activité, et GFS 6Z les voient un peu légers. L’instabilité (du moins son potentiel) est balisée sur les cartes de la CAPE (mauvaise pour la soirée). Maintenant, on a que GFS ou ses dérivés en maille fine, et le 6 UTC sous-estime notablement l’humidité en basses couches présente sur le Languedoc. Une couche limite bien saturée non prise en compte peut au final changer la donne. Le RS de 12 UTC aura son importance.
  2. Pour le coup, à moins qu’AROME passe par là.... Pas de forçage sur GFS 0.5°, et puis vu l’état des basses couches en inversion (pas de réchauffement possible), il va falloir une sacré convergence au sol pour initier un semblant de convection pré-frontale (à la limite sur les Cévennes). Bref, j’ai du mal à y croire, ce serait une bonne surprise.
  3. Normal : le jet de basses couches juste à l’avant du front est associé au maximum de tourbillon et à une importante déformation des iso thêtaE et donc à une faible stabilité statique. Mais un indice LI > à 3 est qualifié de stable.
  4. Faudrait trouver des détails sur les paramétrisations physiques (schéma du cycle de l’eau et des nuages). Avec sa maille, il doit être non-hydrostatique, et comme il tire ses conditions aux limites du GFS 0.5°, sa dépendance le met à la merci du modèle maître en quelque sorte. Une meilleure résolution peut par conséquent lui être fatal...
  5. C’est vrai que le produit rafale devrait flirter avec les seuils de vigilance dans l’W et le NW. Deux choses à retenir, une pertinence rassurante dans le moyen terme chez GFS et le CEP depuis plusieurs run, de tels systèmes dynamiques non linéaires sont difficiles à prévoir tant ils sont dépendants de l’exactitude et du traitement des conditions initiales. Ensuite, de manière globale, c’est une tempête très classique qui devrait toucher l’W et le N du pays, je ne reviendrais que sommairement sur ce qu’a écrit Damien plus haut /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , à savoir un déphasage d’ondes (altitude = surface) débutant dans la nuit de dimanche à lundi. Le déclin du système serait rapide, à tel point que mardi soir, la dépression au sol aurait disparu des cartes isobariques. Maintenant, comme à chaque événement de ce type, il se pourrait qu’entre les mailles des modèles les plus fins se produisent => grains rafaleux très localisés avec dégâts par exemple. La suite est une autre histoire, le réservoir d’énergie disponible va prendre une claque avec la cyclogénèse de dimanche, pas sûr que le jet en milieu de semaine soit si rapide que ça.
  6. Exact adriano, mauvais choix de cartes. Le 25 dec. 99, la 1ere tempête "explosive" est encore au large de Terre Neuve. Détail qui a son importance, elle n’a pas encore sauté le jet. Lundi 6Z, GFS voit la dépression près de l’Irlande, mais elle est entrée en phase de déclin (elle a commencé à se combler). C’est quand même une cyclogénèse remarquable (mais différente du 26 dec 99) qui s’opèrerait assez loin des côtes. Ses restes vont constituer une réelle menace sur les îles britanniques malgré un comblement assez rapide.
  7. Entièrement d'accord, je crois qu’on va vers un non événement là, avec dans le meilleur des cas ce que prévoit MF . Le problème, et c’est visible sur les mailles fines et les RS, c’est une masse d’air trop foehnée par les Alpes dans le flux de NE. Belle compression adiabatique sous les 700 hPa, du coup, peu ou pas de précipitations, et de toute façon liquide prés des côtes. Le gros de l'activité resterait contenue au large.... C’est du moins ce qui ressort des modèles (GFS principalement) pour cette nuit et demain matin. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. Je remonte le fil ; Un lien vers le blog en question aurait pu susciter davantage de réactions. La question concerne la validité (voire l’exactitude) de données reproduites ou estimées à partir de recherches géologiques par exemple. Autrement dit, constituer une base de données reproduisant le climat du crétacé ne peut pas être d’une fiabilité à toute épreuve, on dispose d’indicateurs et de possibles recoupements. Avec un modèle, tu vas être capable de traiter analytiquement et statistiquement ta base de données, d’y exécuter toute sorte de formules. Tu peux par exemple faire ressortir des intervalles de confiances, de variance, de produire des "séries temporelles",ect. Ect…..Bref, recaler des ajustements, balayer des aberrations, donner de la cohérence à tes données initiales. Un modèle climatique est en mesure de structurer un ensemble de données, de vérifier leurs adéquations à des mécanismes physiques. Après, tout peut se compliquer (mais c’est une autre histoire) quand on veut estimer les forçages qui ont pu faire varier le climat… En résumé, la citation me paraît équivoque et réductrice, toutes les données ne sont pas fausses et tous les modèles n’ont pas raison, les modèles n’ont de sens dans ce cas précis (ou dans d’autres domaines) que de redonner de la cohérence à la base en valeurs corrigées.
  9. Le vortex (ou tourbillon) désigne les anomalies de bas géopotentiels visibles sur les cartes à 500 hPa.Mais c’est un abus de langage, le vortex polaire concerne la stratosphère (en gros, au-dessus de 100 hPa). Il est directement lié à la nuit polaire (plus de rayonnement UV absorbé par l’ozone stratosphérique, refroidissement et mise en place d’une structure rotationnelle de grande échelle).
  10. Merci Mike /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> (commence à me faire vieux moi) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">19°4 hier avec des lenticulaires particulièrement esthétiques. Combien aujourd'hui? (nan, pas mon âge)
  11. Tiens, celle là, elle va direct dans le topic de l’humour .Vraiment pertinent, mais elle résume tellement bien la tendance qu’on peut dégager à cette échéance.
  12. La moyenne après le 23 tend vers le 0° en raison de scénarios majoritaires et plus groupés dans la douceur.Même chose à 500 hPa, moyenne à –22, -23°, les runs les plus froids prennent même un coup de chaud en fin d’échéance. Les fenêtres vers le froid ne sont pas terribles.
  13. Petit HS Attention, prévision opérationnelle et prévision de contrôle, c’est pas la même chose. Les deux prévisions s’élaborent à partir d’une analyse initiale, mais la PO (ou prévision déterministe) s’obtient avec la meilleure troncature du modèle. Le run de contrôle, comme son analyse initiale, tournent avec une résolution plus faible, temps de calcul oblige. C’est par contre exact que son état initial n’est pas perturbé, contrairement aux autres membres de l’ensemble. D'ailleurs, les courbes du déterministe et du contrôle sont renseignées sur les diagrammes.
  14. Oui, la stratosphère concentre bien un maximum d’ozone qui absorbe le rayonnement UV et provoque un accroissement de la T.
  15. Ces modifications passent par la base de données et les analyses et algorithmes utilisées. Si ça t'intéresse williams, Bonne lecture /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. Les diagrammes thermodynamiques (émagrammes ou téphigrammes) sont de bons supports. Les RS renseignent la courbe d’état (T) et la T du point de rosée à partir desquels on extrait un point de condensation (base du nuage) après la transformation adiabatique d’une particule d’air Tu as les RS de meteocentre, ou ceux simulés à l’endroit choisi sur meteoblue (inscription gratuite pour activer un compte).
  17. Le cas du 25/11/2006 déborde du cadre du fœhn, probablement plus le fait d’une subsidence à grande échelle au moment où de l’air très doux est advecté dans un rapide flux de SW.
  18. Le CEP nous livre son ensembliste aujourd’hui. Et de concert avec l’ENS américain, le plat "régime perturbé d’W" est au menu au moins jusqu’au 17......
  19. Pour le CEP, pas d’ensembliste sous la main à comparer au ENS GFS.La moyenne de l’ensembliste américain lisse des écarts type énormes à cette échéance, le déterministe est extrême et aberrant, pratiquement à l’opposé du run de contrôle. Vu la dispersion, on ne peut qu’en déduire que le modèle privilégie un retour à des circulations méridiennes. Maintenant, comme tu dis, on peut toujours extrapoler. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Bonsoir, et meilleurs voeux /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Qu’entends-tu exactement par signification ? Val au nez vient de répondre sûrement mieux que je ne l’aurais fait. Il y a un fort gradient de géopotentiel sur la 1,5 PVU (définie comme tropopause) entre un minimum au nord et un maximum au sud-ouest qui sert en quelque sorte de guide au jet qui traverse le pays. L’écoulement en altitude est rapide, presque rectiligne (on devine une courbure anticyclonique naissante), ça ressemble à du zonal.
  21. Oui, pour la neige, aucune illusion à se faire en plaine. Par contre, le 00Z se démarque sensiblement de l’ensemble en terme de précipitations, c’était le scénario le plus extrême (du moins pour le 34). D’ailleurs le 6Z qui sort pondère les quantités en Languedoc, mais gâte bien les PO.
  22. Je ne lis pas le diagramme de Paris de la même façon que Florent.La dispersion d’ensemble (T à 850 hPa) renseigne une distribution des probabilités groupée autour de la moyenne, i.e vers une hausse des valeurs dès le 1er. Les 2 ou 3 scénarios qui s’écartent du champs d’intérêt sont minoritaires et paraissent aberrants. La dispersion du 00Z "forçait" la moyenne des courbes à la baisse, une tendance moins erratique détermine une moyenne à la hausse sur le 6Z. Voilà pour mon interprétation de ce diagramme (en toute objectivité).
  23. Dans un premier temps, Il me semble que la prévision des pluies (faibles à modérées) concernerait essentiellement le 11 et le 66, voire ouest Hérault (orientation du flux de basses couches favorable). La suite est plus incertaine, le déplacement vers l’E est laborieux, il faudrait attendre au moins vendredi soir pour voir la pluie atteindre le Rhône. Mais pas de dynamisme en vue pour produire une réelle intensification (tout au plus, vents forts dans la domaine de l’autan).
  24. La maille de l’ensembliste est plus large (1°), donc irréaliste pour simuler des phénomènes localisés.D’ailleurs, rien n’apparaît sur la 0.5°. Le blocage européen initie un écoulement d’air continental certes froid, mais trop sec pour espérer des précipitations. A partir de mercredi ,bascule du jet, hausse des géopotentiels et exit les chances de neige. Plus de réserve pour les PO cette nuit, surtout littoral et Albères davantage exposés à d’éventuels débordements et pourquoi pas 2 ou 3 flocons par isothermie.
  25. 5 ans que j'attend ça /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">Toujours aussi impressionnant ce qu'il tombe /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Par contre, les routes ont viré au blanc
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