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calou34

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  1. Cet effet de franchissement et de soulèvement orographique est mis à mal, il y a bien un point de séparation du flux en basses couches qui influence la répartition des pluies vers les plaines par convergence horizontale. Les RS sont à saturation mais largement sous adiabatiques, ils présentent des propriétés de flottabilité négative et une énergie potentielle convective nulle. La fréquence de Brunt Vaisala positive contrôlerait une partie de l’écoulement, on peut très bien associer à la force de pression modélisée le long des Cévennes une onde de gravité interne et une anomalie froide, avec déviation vers les basses pressions (Coriolis) des vents de surface. Les WRF simulent également une désaturation progressive des profils au-dessus de 700 hPa sur les Cévennes, cela contribuerait un peu plus à la formation d’une plage froide par évaporation des précipitations. C’est une éventualité largement modélisée ce matin.
  2. GFS 00Z a fait évoluer son anomalie négative de géopotentiel en mer, l’ajustement au géostrophisme génère des vents qui perdent temporairement leur composante sud. Avec ces conditions aux bords, un modèle à aire limitée sort une analyse dimensionnelle qui fait intervenir plusieurs paramètres (hauteur et largeur de l’obstacle, nb de Rossby, stabilité statique, paramètre de Coriolis). L’écoulement prédit est dit de "contournement" entrainant une propagation vers l’amont et vers les plaines des RR. C’est très bien illustré avec cette carte de vent haute définition qui permet de voir comment le vent dit de "barrière" peut forcer la convergence et le soulèvement en basses couches. http://www.infoclima...ctors10meu2.png
  3. Après midi ensoleillé autour du pic et de l’Hortus , légèrement brumeux et tempéré par une petite brise de mer (15°3). Autour de 15° également à Prades et St Martin qui a encore scoré ce matin à -4°5.
  4. Intéressant, je n’ai pas de recul climato à ce sujet. Je pensais qu’un blocage Scandinave était la panacée pour arriver à coup sûr à la neige, mais je ne peux rien affirmer Et dsl pour le HS
  5. La NAO- est favorable aux épisodes pluvieux en Méditerranée, le jet est bas et les ondes perturbées nous concernent directement. En revanche, pour les épisodes neigeux, on a eu clairement l’W et l’E du Rhône Pour en revenir à nos moutons, à priori, c’est bien l’énergie potentielle convective qui fait défaut. Les trajectoires lagrangiennes en couche limite sont Méditerranéennes et donc les flux de chaleur sont négatifs à l’arrivée. Les advections en chaleur et en eau précipitable sont majoritairement océaniques, elles contribuent à stabiliser tous les pieds de RS, mais cette flottabilité positive peut favoriser un jet de barrière sur les Cévennes (possiblement des recirculations en PO ou Aude par ondes de gravité) et renforcer la convergence dans l’Hérault ou les PO. D’accord avec gaet34 pour trouver les meilleures interactions entre flux orographiques forcés et plages froides entre les PO, l’Aude et l’W34 pour possiblement aller jusqu’à l’orage.
  6. Plus laborieux que dans le Var hier pour atteindre malgré tout 15°5 avec très peu de vent. Du coup, les conditions déventées ont permis le retour du gel cette nuit, tn -1°2. Vivement la pluie pour lessiver les polens de cyprès, suis au bord de la crise de nerf
  7. Il y a des paramètres déjà contrôlés dans le contexte à venir, et il y a le domaine du conzorsio Lamma ARW à 12km de résolution horizontale jusqu’à 120h pour en tirer un 1er constat. Le contenu en eau n’est pas le produit de l’évaporation des eaux méditerranéennes, il est advecté depuis l’Atlantique par le sud de l’Espagne et converge sensiblement près des côtes entre mardi après midi et la nuit suivante. C’est à ce moment que le modèle réagit le plus en RR sur les Cévennes. L’instabilité est absente, les conditions requises pour la formation de cellules seraient un dôme froid avec vent de barrière en plaine et piémont renforçant la convergence et le soulèvement, mais le modèle produit une "surpression" trop faible probablement due à la rapidité du flux. Dans ces conditions, les chances d’avoir un système convectif stationnaire ou propagatif vers l’Amont sont quasi nulles, les pentes du relief sont privilégiées, le temps d’advection est > au temps de développement des cellules. Si les conditions aux limites n’évoluent pas (ou presque pas), un modèle à plus haute résolution pourrait dans ces conditions de stabilité statique positive simuler davantage l’amorce de blocages en plages froides en plaine et piémont. A suivre .
  8. C’est bien de cela dont on parle Les épaisseurs sont singulièrement affectées au Groenland, signe d'un froid intense. Cf la carte d'anomalies de températures sur la climatologie des 30 dernières années à 850 hPa. Sinon, j’ai retrouvé un article paru dans la revue SMF datant de 2009 sur le 1er volet du projet CYPRIM établissant le lien entre cyclogénèse en Méditerranée et précipitations intenses. Il fait état d’une climatologie couvrant la période 2001-2006 corrélant les intrusions stratosphériques aux types de précipitations (convectives ou non) à partir d’observations satellites type sondeur vertical sensible aux RR. On s’intéresse à la partie NW du bassin (la nôtre), y figurent la fréquence, la tailles des intrusions et leurs réponses en terme de pluie convectives ou non convectives. Statistiquement, les mois de janvier et mars sont les moins productifs en convection. Si on considère la prévisibilité bonne (l’indice de confiance est bon), on voit nettement le déficit d’énergie potentielle convective susceptible de développer la convection. C’est le dynamisme et la succession d’anomalies à la tropopause qui rythmeraient les intensités et la production des pluies durant cet épisode. A priori, la probabilité d’occurrence d’orages est faible, mais on connait les boucles de rétroactions liées à l’environnement à petites échelles toujours aptes à nous surprendre.
  9. Eric, neige, la vie météo serait si simple en 2D Votre anti Groenlandais a sur la tête un creux d’onde à 500 hPa, en gros une dépression, soit un gradient vertical de compétition. Pou visualiser tout ça, rien de tel qu’une carte des épaisseurs qui combine la relation hydrostatique avec l’équation d’état des gaz parfaits, puisque la masse volumique est corrélée à la T et à la pression (pour résumer la différence de pression entre 2 altitudes fixées sera d’autant plus grande que la colonne d’air sera froide). Bref, le vrai pilote dans tout ça, ce n’est surement pas lui http://www.infoclima...11124/661nh.gif http://www.infoclima...30304120200.gif Et effectivement le 00Z garde un cap qu’il doit tenir un épisode LR bienvenu, sans oublier le 06 bien placé. L’EPS d’IFS est encourageant pour le 11 et le 66.
  10. Les cumuls à 3 chiffres dans le 34 et 30 sortent depuis 2 run seulement (le 06 et 12Z de ce soir). Prendre le temps de lire les autres posts peut éviter des troubles de la mémoire (et la désinformation par la même occasion ). La tendance récente tend vers un déplacement géographique vers l’E des cumuls journaliers notables.
  11. C’est un peu l’illustration que cette onde bouge (et elle bougera encore un peu). L’assurance d’un "Aiguat" dérive lentement vers un cévenol. D’ici que les Varois remportent le jackpot............
  12. C’est encore trop tôt pour détailler des cumuls. A priori, l’W LR est avantagé si rien ne bouge. Mais le jet est instable, porteur d’instabilités que l’on retrouve dans les erreurs et l’incertitude des modèles. La prévision dans les grandes lignes évolue mini de rien, en atteste l’évolution du creux d’onde depuis le 00Z. Sa lg d’onde se réduit ce qui lui confère une propagation plus rapide vers l’E en réduisant la durée de l’épisode perturbé. Prudence, on a encore quelques jours devant nous.
  13. C’est clair (façon de parler parce qu’en réalité c’est un sacré foutoir ), entre nos indices sectoriels et les téléconnexions et le printemps stratosphérique, moi je passe la main A propos de la PNA, Rivière, Drouard et Arbogast ont récemment établi des précurseurs aux différentes phases de la NAO. Une PNA négative, typiquement une dorsale de grande amplitude dans le Pacifique forcerait les ondes de Rossby vers l’équateur dans l’Atlantique et favoriserait les déferlements anticycloniques (AWB) et la phase positive de la NAO. Je rajouterais juste histoire de semer un peu plus le trouble que les simulations 00Z du NCEP et de l’ERSL/PSD divergent assez nettement dans le Pacifique, alors qu’elles prolongent la phase négative en cours de la NAO. Edit: redirection du lien vers le bon sujet (dsl)
  14. La question (s’il y en a une) est : le délire de GFS peut-il être soutenu ou est-ce le fruit du chaos? Je rejoins l’intervention d’AL plus haut. Il y a une fenêtre statistique ouverte avec l’oscillation de Madden-Julian qui resterait bloquer en phase 6 (sa prévision reste ouverte tout de même). http://www.infoclima...nsplumefull.gif On sait que l’excitation des ondes de Rossby par cette oscillation tropicale en phase 6 va interagir sur "l’eddy driven jet" (ou storm track) depuis l’E du Pacifique vers l’Europe, avec un temps de réponse d’une dizaine de jours. Mais si la MJO a un poids statistique non négligeable à l’échelle intra saisonnière, d’autres interactions entrent en jeu sur une gamme d’échelles très variées dans l’influence des régimes de temps Atlantique. Christophe, c'est vrai qu'il nous faudrait un S-BL plus qu'une configuration NAO- pour prendre une ultime revanche dans le sud , parce qu'un GA favorise les déferlements cycloniques dont on a constaté les effets en LR (c'est une autre histoire). Mais c’est une piste, et on suivra avec intérêt l’évolution de la prévision numérique dans les prochains jours.
  15. Allez, à vos obs dans les PO, vous avez un environnement instable ce soir et pour toute la nuit avec une petite convergence de surface, de la flottabilité et un cisaillement favorables Ça, c’est très sympa Philippe, les sudétistes te remercient
  16. Oui, encore plus simple , on fait l’hypothèse que le tourbillon absolu se conserve à grande échelle, et c’est rien d’autre que la somme du tourbillon planétaire (f) et du tourbillon relatif. Donc si f diminue, le tourbillon relatif doit augmenter pour conserver le tourbillon absolu. Pour le coup, après les varois, les voisins espagnols devraient se gaver. L’AEMET prend au sérieux cette perturbation et sort le rouge niveau neige en Teruel et arrière pays de Valencia. http://www.infoclima...24/capturer.jpg http://www.aemet.es/es/eltiempo/prediccion/avisos?w=mna Déjà la Catalogne s’était parée de blanc ce WE, le metar de Barcelone indiquait neige forte, c’est pour dire à quel point on a eu la poisse en LR . Les cartes de cumuls attestent également de l’importance des pluies attendues en plaines côtières. La suite le moment venu, il n'y a pas de raisons d'échapper à une déconvenue supplémentaire
  17. Christophe, en NAO-, les ondes déferlent cycloniquement et renforcent le jet côté équateur. Le cyclonisme est même renforcé par le paramètre béta (Coriolis), et empiriquement les structures perturbées sont davantage isotropes (on a bien une anomalie négative de géopotentiel bas en latitude). Donc logiquement, c’est tout bénef pour la Méditerrannée. Cependant, si le régime actuel bascule en NAO+, on pourra dire adieu aux précipitations à plus long terme.
  18. Salut, J’ai bien aimé l’analyse faite par Eric66 qui insiste à l’aide de coupes verticales sur le développement barocline et le potentiel en Catalogne. Les autres ont complété sur l’erreur des modèles de la propagation énergétique (la fameuse incertitude). Je crois que la phase de croissance tant espérée est rapidement modulée par une décroissance barotrope quand on voit l’étirement horizontal de l’anomalie vendredi. Difficile pour un modèle de gérer ces perturbations. Typique du régime NAO- avec cette branche du jet déviée bas en latitude. Bonne soirée.
  19. Absolument splendide ! J’en ai les larmes aux yeux, sûrement de la frustration de n’avoir pu contempler depuis si longtemps les garrigues languedociennes éclatantes de blanc Le Var fait chavirer ces derniers temps, je regrette de ne plus pouvoir retourner au Luc comme j’en avais l’occasion il y a quelques années. Merci pour le partage
  20. Oui, c’est bien ça, un espoir très mince porté par les termes d’advection, on souhaite que ce mode de propagation conserve cette caractéristique. Avec GFS, on a un diagnostic frontal qui s’essouffle en fin de course (probablement un retour d’occlusion), il faudra compter sur un peu d’isothermie pour du 100% solide. Bref, on en est à un comptage en règle de flocons pour l’instant, à moins que cette tendance s’affirme un peu, on verra. En attendant, il y en a qui ne se prive de rien pour leur cadeau d’anniversaire, n’est ce pas Chris ? Très bon anniversaire à toi, et au plaisir de lire tes interventions
  21. Mince les gars, vous avez sur zone les modèles les plus hautes résolutions notamment l’ARW 3km du conzorsio avec des conditions aux limites du CEP siouplait La situation de ce soir a très bien été anticipée, même topo avec AROME WMED et j’en passe. Si keraunos échoue (je dis bien "si" je n’ai pas vérifié) c’est peut-être qu’il faut chercher ailleurs que dans la flottabilité ou les indices convectifs, l'échelle est particulièrement fine. J’ignore comment est paramétrisé en OG le modèle italien, mais il a l’air réaliste, peut-être un peu bas sur le toit de la convection qui paraît dépasser quand même la Z500 (à ce niveau c’est très sec et zonal d’W sur le modèle). Un bon WE aux enfants gâtés de PACA
  22. On se raccroche à ce qu’il restera, c’est clair. Il suffit pour comprendre de voir comment l’anomalie froide continentale peine à progresser, celle qui aurait pu même sans être glaciale relever du jack pot. Ce Paris Moscou devrait être plus froid, mais un blocage scandinave aurait été idéal pour drainer à bon port tout ce qu’il fallait, ce ne sera pas tout à fait le cas. C’est bien le "eddy driven" qui porte le signe positif dans les advections et son jet très bas en latitude typique de la NAO-. A cette latitude, le jet fait déferler cycloniquement les ondes baroclines à cause du paramètre de Coriolis, et c’est bien l’Anomalie atlantique qui déboule en Méditerranée qui provoque la cyclo, et elle file avec le vent zonal. Alors seulement après, on observerait un repositionnement plus favorable à l’W de l’anomalie en TP en journée de dimanche favorable au LR en terme de retour d’E, même sans gradients véritables. L’espoir vient de là, tu aurais espérer mieux comme cadeau d’anniv tof, mais ce serait mieux que rien effectivement
  23. CDM échaudé par la dernière vigilance craint la neige fondue Objectivement, le CEP opérationnel va dans le sens de sa distribution d’ensemble matinale en RR neige, à savoir une probabilité d’occurrence de 50% pour le VAR mais moins de 30% pour l’Hérault avec distribution médiane basse. GFS est humide, mais un peu sous la moyenne d’ensemble en t°, c a d un scénario "idéalisé" en quelque sorte. Il y a une différence fondamentale avec mars 2010 dans le cycle de cyclogénèse, car c’est bien l’anomalie Atlantique qui se présente par l’Espagne qui est à l’origine du creusement sur le 12Z. Cette anomalie est guidée rapidement dans la zone barocline et son jet zonal. Un poil trop au sud comme avec IFS, c'est mistral et foehn en LR, et de bonnes chances hors littoral en PACA. En 2010, l’anomalie froide venait du continent, contournait gentiment la région par le nord avant d’être déformer dans le SW du pays et le nord de l’Espagne, le temps de poser 1m de neige vers Cerbère (sans parler de l'ensemble du LR). Nous étions sur le bord de l'anomalie où l'ajustement de la masse se faisait par VV (omega) négatives importantes. Va falloir un peu de chance pour espérer quelque chose de consistant ce WE, car si cet "angle d'attaque" s'affirme, c'est la subsidence qui l'emportera
  24. IFS est bluffant, droit dans ses bottes dans son EPS relativement groupé à MT. Plus froid aussi que le run précédent. Le met office est identique (UKMO). Finalement, le NCEP sort une moyenne d’ensemble proche, mais il disperse l’ensemble de ses solutions à l’image du run opérationnel (pas vu s'il y avait des regroupements dominants). Pour le coup Tof, c'est moi qui suis un peu optimiste ce soir Pour les RR, on verra en temps voulu , trop d'interactions de méso-échelles. S'il n'y a pas d'évolution majeure d'ici 48h (à la GFS ), on s'assure du froid nécessaire à "l'éventualité neigeuse". A suivre.
  25. Oui, c’est GFS : il balaie systématiquement tout le spectre de sa probabilité d’erreurs....Qui sait, le 00Z sera peut-être à l'opposé. Pour relic, j’ai bien entendu , preuve que la PE sert justement (à toutes les échelles de temps) à déterminer une mesure de confiance au run déterministe. Un problème aux valeurs initiales, on n’y échappe pas. On ne remet encore rien en cause, il est probable que ce run se situe sur le haut des courbes de t°, d’où mes doutes sur cette advection continentale depuis le début. Ce qui compte après tout, c’est que les débats s’animent un peu dans les limites fixées par la charte du forum.
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