TreizeVents

Tiens y'a pas que moi qui a une fin de nuit agitée ? Grosses détonations régulières...

J'ai très probablement une vision un peu déformée par mon positionnement dans le profond sud-ouest où on est souvent les derniers de cordée sur les épisodes hivernaux, et je sais que mon travers est souvent d'être un peu trop pessimiste dans mes messages, mais même sur une vision large j'ai du mal à trouver des bons points au scénario du CEP. Le dernier passage dépressionnaire avant la fermeture du robinet apporterait quand même un net redoux sur les deux tiers sud du pays avec certes un petit potentiel de neige au niveau de la zone de conflit mais pas mal de déçus aussi dans l'histoire : Et après, la patate c'est pas trop mauvais pour du froid en plaine dans des brouillards persistants, mais très personnellement c'est bien un type de temps que j'aime pas trop voir d'où ma réaction (mais là c'est une question de goût). Par contre ça ramènerait du beau temps en montagne après le plâtrage .. de quoi faire encore plus rager dans les stations de ski fermées pour raisons sanitaires.

Idem, je trouve que ces situations sont franchement intéressantes. Ce n'est pas forcément l'intensité ni l'excitation d'un gros orage d'été ou d'un épisode de neige, mais il y a un quelque chose que je ne saurais définir, une flamme de passion ? 15h03 : il commence à pleuvoir 15h05 : gros coup de grésil 15h08 : la pelouse est en train de blanchir 15h08 : flash et sacré pétard ! 15h11 : un rayon de soleil fait son apparition 15h12 : magnifique arc en ciel 15h19 : tonnerre, ciel qui s'assombrit à nouveau par l'ouest 15h21 : grosse bourrasque de vent 15h22 : il recommence à pleuvoir Et cela dure comme ça pendant des heures, parfois même plusieurs jours. Je ne connaissais pas du tout ces situations qui n'existent vraiment qu'ici, je me souviens encore de ma "première" quand je suis arrivé dans les Landes il y a onze ans ("mais c'est quoi ce délire le coup des orages d'air froid qui s'enchaînent toute une nuit de novembre ?"), mais probablement celles que je trouve les plus intéressantes à vivre. Et encore un beau grondement pendant que j'écrivais ces lignes...

Le CEP explore une troisième voie : la dépression qui sort de Terre Neuve se creuse plutôt bien et se bloque dans le centre Atlantique, ce en quoi il est dans la ligne de GEM et d'Ukmo (cercle noir). Par contre à l'inverse de GFS/GEM/Ukmo, il fait revenir en arrière la dernière anomalie du second décrochage européen (cercle rouge). Les conséquences ensuite sont que ... on espère vite oublier ce run

Modélisation pour lundi à 16 heures soit seulement H+51, quand tu regardes les premiers modèles à peu près "fins" à sortir : Je vais vous faire gagner du temps parce que moi aussi j'ai regardé : l'échelle des couleurs est la même sur les deux cartes (). Mis à part ça, le flux d'ouest aurait rentré profondément dans l'intérieur du sud-ouest avant le débarquement de la dépression de surface, chassant d'autant le peu d'air froid présent, et un potentiel de voir un peu de solide au niveau de la zone de conflit quasiment inexistant. Par contre c'est un scénario intéressant pour nos amis du Massif Central. Edit avec EURO4 qui s'actualise aussi et qui est clairement dans la même veine qu'Arpège : S'il suit arpège, cela pourrait se finir avec un coup de vent en début de nuit au sud de la Garonne (option d'une entrée de la dépression dans les terres vers la Gironde) : Et bien entendu beaucoup de pluies à nouveau sur 40+64.

La grande différence entre GEM et GFS, c'est surtout au niveau de la modélisation de l'anomalie basse qui déboulerait de Nouvelle Angleterre, sur GEM (et Ukmo) le creusement est particulièrement marqué et redresse fortement le flux à l'avant, alors que sur GFS la sauce ne prend pas et reste un simple thalweg : Sur GEM comme sur Ukmo ce creusement est bloqué / ralenti dans sa progression vers l'ouest par la dorsale qu'il initie à l'avant, alors que sur GFS rien n'entrave son déplacement et c'est dans le centre Atlantique qu'il explose, rejoignant le complexe dépressionnaire européen qu'il va réalimenter en rabattant le semblant de dorsale qui l'avait précédé sur l'Espagne : Sur GEM, le peu de hauts géopotentiels qui arrive à se redresser sur l'Atlantique vient faire jonction avec un autre noyau remontant depuis la Scandinavie, et le tout parvient à alimenter la constitution d'un solide blocage du côté de l'Islande. Même si Ukmo ne va pas aussi loin, il se range clairement dans la même évolution et c'est vraiment le bon point de ce soir. En attendant le CEP.

J'ai pas eu l'impression que le flash venait de ce côté, maintenant entre les incertitudes potentielles sur le lieu exact de l'impact et surtout le fait que c'était tellement aveuglant qu'en fait c'est difficile de venir d'où ça venait, je dirais que c'est bien lui .. le timing correspond. J'avais jamais vécu quelque chose d'aussi fort, un voisin qui faisait la sieste m'a littéralement dit qu'il avait cru à un tremblement de terre. Les averses continuent depuis, tout à l'heure d'ailleurs il y a une qui a même laissé un petit tapis de grésil. Pas mal de flashs à nouveau vers le nord-ouest depuis quelques minutes avec une véritable ligne qui est en train de s'organiser. Elle a juste "léché" la position de @Run999H, ça va être limite aussi pour @970hPa, par contre je suis bien placé pour la prendre en pleine poire.

Je viens de vivre un de ces trucs Flash extraordinairement lumineux dehors, le temps de comprendre que dans la seconde qui suivait la détonation a été telle que toute la maison a tremblé au point qu'un tableau du salon s'est décroché. Faut pas être cardiaque !

On passe dans un régime de traîne où les pluies continues laissent la place à davantage d'instabilité, on enchaîne désormais grosses averses accompagnées de quelques bourrasques et phases d'accalmie. Et une bonne grosse détonation entendue il y a quelques minutes.

Cela se joue sur des détails fins... On peut tout à fait poser l'hypothèse que si une dépression secondaire rentre dans les terres quelque part dans la région lundi, un conflit neigeux n'est pas inenvisageable à la limite entre l'air humide et doux qui sera entraîné dans les terres sur son flanc sud et l'air froid et plus sec qui serait aspiré sur son flanc nord depuis l'intérieur. C'est régulièrement une bonne configuration à neige pour le Centre-Ouest jusqu'au Berry et au Limousin, selon le positionnement et l'intensité du conflit thermique. Maintenant pour la situation de lundi, ce qui va être compliqué c'est qu'il n'y a pas énormément d'air froid disponible en basses couches dans l'intérieur du pays... Exemple avec ICON 06z : Ici le conflit est modélisé sur un axe Médoc - Corrèze, et même si dans les grandes lignes c'est un peu insuffisant par manque de froid déjà présent dans l'intérieur le potentiel de voir un peu de neige s'inviter entre Royan et Brive n'est pas inexistant pour autant. Maintenant c'est juste une modélisation d'un modèle donnée pour l'exemple, la situation étant encore bien mal appréhendée, mais ça a le mériter de montrer la voie à suivre.

Le principal problème avec cet anticyclone russe, c'est qu'il ne dispose d'aucune franche possibilité de remontée plus au nord. Les anomalies basses continuent sans cesse de circuler zonalement depuis le nord Groenland en direction de Kara et du nord de la Sibérie, en verrouillant un flux d'ouest sur tout le nord de la Russie. C'est plus parlant quand on prend des cartes recentrées sur la région (analyse, prévision H+144, prévision H+216) : Le flux évolue au gré de quelques petites ondulations et de séquences d'affaiblissement / renforcement, mais il n'empêche que si vous jetez en l'air un ballon atmosphérique à Mourmansk il finira invariablement du côté d'Iakoutsk après avoir traversé la Sibérie d'ouest en est. Conséquence, le dôme chaud (anticyclone dynamique) présent sur la Russie occidentale s'atténue lentement mais sûrement et fini par se faire prendre dans cette circulation jusqu'à se rabattre vers les plaines kazakhes. Ici je fais la démonstration avec GFS, mais tous les modèles que j'ai regardé présentent une issue similaire. Pour que cet anticyclone puisse jouer un rôle plus important sur l'Europe, il serait nécessaire qu'il remonte davantage, afin de laisser s'écouler davantage d'air froid entre son flanc sud et la ceinture subtropicale. Il y a bien un début de quelque chose sur la première carte (analyse actuelle) avec ce cœur froid sur le Kazakhstan, mais cette circulation n'est ni assez ouverte ni assez dynamique pour que cela pousse franchement plus loin. Et on voit bien d'ailleurs que cette goutte froide fini par se dissiper - même si elle laisse beaucoup de froid de basses couches sur ce secteur qui va lui survivre. Le seul cadeau qu'il pourrait nous faire, c'est d'envoyer quelques restes vers l'Islande et/ou l'Atlantique nord-est en profitant de la voie laissée libre par des bas géopotentiels qui auraient jeté leur dévolu sur l'Europe. Cette issue me paraît cependant bien plus fragile que sur les modélisations d'hier soir, regardez comment a évolué d'ailleurs la moyenne d'ensemble de GEFS pour vendredi à la mi-journée entre le 00z d'hier matin (gauche) et la dernière actualisation (droite) :

Donc juste histoire de rétablir définitivement les choses : Anomalie thermique des 5 derniers jours à Moscou : +1,4° Anomalie thermique des 10 derniers jours à Moscou : +3,0° Dernière fois que Moscou a connu une anomalie quotidienne d'au moins -3,0° : il y a 18 jours. Il va y faire effectivement plus frais les prochains jours, mais à un moment donné affirmer qu'il ferait froid à Moscou depuis un moment et le justifier avec des prévisions des prochains jours c'est facile.

Oui, il y a potentiellement quelque chose qui se joue lundi, mais les modèles ont vraiment du mal à poser un scénario commun. Une anomalie de ce type c'est déjà souvent bien compliqué à anticiper, sauf que là il y en a potentiellement au moins deux ...

Illustration : Le flux de nord-ouest en altitude est franchement installé, on peut s'en convaincre avec la circulation des fronts pluvieux : Mais au sol on reste dans un flux de sud-ouest (notez d'ailleurs le très révélateur 75 km/h de sud-ouest à Iraty à 1500 mètres d'altitude) : Et c'est qui qui en prend plein la figure ?

Sur le côté dynamique, depuis quelques années il y a eu une récurrence de situations où les flux de nord-ouest froids en altitude ne se sont pas imposés dans les basses / moyennes couches où persistait un flux d'ouest / sud-ouest. Traditionnellement, les décrochages en flux de nord-ouest finissent rapidement par s'imposer à toutes les altitudes, repoussant les précipitations sur les Pyrénées et le Pays Basque où les cumuls d'épisodes dépassent largement ceux des Landes. Or depuis un peu plus d'un an, on a accumulé des épisodes où le flux de nord-ouest ne s'est pas imposé près du plancher des vaches, occasionnant des blocages de l'activité précipitante sur le sud des Landes jusqu'au nord du Béarn. Cela n'a rien d'inédit, on peut trouver des exemples de telles situations de longue date, mais ce qui frappe c'est leur récurrence inhabituelle depuis un certain temps. Novembre 2019 était un modèle du genre (davantage de pluie dans l'intérieur des Landes qu'à St Engrâce dans les montages basques, c'était pour le moins inhabituel), mais il faut croire qu'il a décidé de faire des émules (octobre 2020 tiens). Et même sans parler de records mensuels qui se font sur des accumulations / récurrences de plusieurs séquences consécutives, il y a aussi eu une accumulation d'épisodes ponctuels extrêmement intenses qui est remarquable. Je ne vois rien qui pourrait expliquer cette dynamique particulière, et j'aurais tendance à partir de l'idée que c'est fortuit et qu'il n'y a pas de raisons que cela continue (?). Et s'il fallait chercher un début d'explication, au moins sur l'intensité, je pense que la meilleure piste serait de regarder l'évolution des "rivières atmosphériques" sur l'Atlantique : augmentation de la teneur en humidité des remontées subtropicales souvent en provenance de la Mer des Caraïbes, et augmentation en conséquence de la pluviométrie quand elles viennent se déverser ici au hasard de leur rencontre avec de l'air froid d'altitude déboulant du nord-ouest. Exemple avec celle prévue la semaine prochaine et qui pourrait à nouveau occasionner quelque chose de très pluvieux quelque part entre la Galice et le Massif Central :

De l'eau toute la nuit et ça continue. Gros coup de grêle cette nuit sur Capbreton - Hossegor (Voir notamment ici)

Bonne averse et température en chute sur les données en 6 minutes, pas impossible que ce soit devenu solide dans le tas. Mais je pense que c'est plutôt du grésil / grêle que de la "vraie" neige. +1 970hPa qui poste en même temps que moi.

Biarritz qui te fait le coup d'être la première station synoptique de France en plaine cet hiver à te sortir une observation "neige forte" ()

2020, l'année où, sauf erreur de ma part, Biarritz aura été la première station synoptique de plaine en France à sortir un "neige forte".

Sans aller jusqu'à dire que l'option d'une nouvelle dorsale en Atlantique en première partie de semaine prochaine soit enterré, rien ne l'est jamais en météo, la probabilité d'observer un tel scénario est désormais marginale. L'activité dépressionnaire du côté de Terre Neuve reprend trop du poil de la bête, et surtout il y a un véritable train d'anomalies qui va se mettre en place sur le nord Atlantique en début de semaine et qui aura une circulation trop zonale pour qu'on puisse élever quoi que ce soit. Il reste encore quelques scénarios de blocage côté Islande mais ils sont bien trop isolés. Quand au blocage russe, il reste sur quasiment toutes les modélisations, trop lointain pour véritablement bloquer quelque chose sur l'Europe occidentale. Même quand on fait le tour des panels des ensemblistes, il n'y a pas un seul scénario où il arrive à bloquer efficacement le boulet de canon qui déboule par l'Atlantique, systématiquement il s'affaisse vers le sud-est et laisse circuler le train en direction de Kara. Les scénarios où il arrive à se maintenir un tant soit peu sur la Scandinavie, c'est seulement parce qu'il n'a pas eu à affronter le train zonal car ce dernier a décidé de ne pas livrer bataille soit en bifurquant vers la Méditerranée soit en filant vers Svalbard. A ce stade où ce retour d'un courant océanique marqué dans les parages de l'Europe occidentale est, et de loin, l'option la plus robuste, en restant réaliste je pense que la meilleure issue que nous avons pour qui espère une issue hivernale c'est celui d'un isolement des résidus du décrochage actuel sur l'Europe centrale marié à une circulation océanique circulant suffisamment au nord pour laisser un pont de hauts géopotentiels se mettre en place des Açores à la Norvège. Exemple avec le scénario 28 de l'ensembliste de GEFS de ce soir : Et on voit bien ici que ce n'est pas l'anticyclone russe qui aide à quoi que ce soit, c'est simplement que le courant océanique dévie suffisamment au nord et de son propre chef (parce qu'on devine bien que c'est pas le pont, que dis-je la passerelle de hauts géopotentiels qui passe sur les Iles Britanniques qui retient quoi que ce soit). Il y a aussi encore quelques scénarios isolés qui Mais nous ne cachons pas qu'on est davantage dans la recherche d'indices hivernaux que dans la prévision objective.

Je ne suis pas forcément aussi bon en expertise dynamique que bien d'autres membres qui fréquentent ce forum, mais j'ai l'impression que ce n'est pas de l'isothermie qu'on visualise sur les modélisations de demain. Une isothermie, cela nécessite un environnement peu dynamique avec une masse d'air peu mobile qui se refroidit "sur place", d'où le fait que cela se rencontre essentiellement dans les fronts occlus où il n'y a quasiment plus aucune mobilité de l'air dans les basses couches. Hors cas bien entendu des averses très fortes où l'intensité des précipitations refroidit l'air tellement vite que même s'il y a du brassage le renouvellement d'air n'est pas assez rapide, mais ce sont des isothermies très localisées et très fugaces, et certainement pas à l'échelle d'un département. Or demain à la mi-journée, le dynamisme sera particulièrement marqué y compris dans les basses couches : Ce dynamisme me paraît incompatible avec une isothermie, d'autant que cela n'expliquerait pas pourquoi on aurait une isothermie que sur le secteur des Landes alors qu'il pleuvrait également, parfois fortement d'ailleurs, sur beaucoup d'autres régions de la façade ouest avec d'ailleurs de l'air encore plus froid en altitude. Là où c'est plus intéressant, c'est quand on regarde la coupe modélisée par Arôme sur un axe allant grosso modo du centre du Golfe de Gascogne (gauche) au Toulousain (droite) en traversant les Landes et le Gers : On voit une poche de très fortes subsidences pile au dessus de l'intérieur des Landes, indiquant une descente particulièrement dynamique de l'air froid qui devrait circuler à moyenne altitude (-2° à 850 hPa à cette heure) en direction du sol, et qui coïncide avec la "poche froide" modélisée sur les températures au sol (d'ailleurs ce qui est spectaculaire c'est que ce 4° à 13 heures correspondrait à la Tn quotidienne !) : Ces cartes sont franchement pas banales, et il y a clairement le potentiel pour quelque chose qui pourrait vraiment sortir de l'ordinaire demain entre Pays Basque et Landes.

Eh ben, heureusement qu'on a l'Islande pour nous sauver la mise : sans ça, le spot avec une anomalie de -8° le plus proche de la France, cela aurait été l'Arkansas ()

Dans le genre surprise potentielle de dernière minute, on notera le décrochage en début de semaine prochaine d'une anomalie froide qui pourrait circuler sur un axe méridien nord --> sud et qui a le potentiel d'apporter un peu de neige à basse altitude sur le piémont pyrénéen et dans une moindre mesure sur le nord-est de l'Occitanie. Pour l'illustration avec GFS via les champs de TPE, ce décrochage n'était tout simplement pas modélisé avant hier (première animation : run 00z du 27/11), était présent sur la sortie hier matin mais modeste et trop à l'est (seconde animation : run 00z du 28), et a pris du poil de la bête avec une trajectoire bien plus à l'ouest sur dernière sortie (dernière animation, run 06z du 29) : Un risque neigeux apparaît en conséquence à la mi-journée de mardi sur les hauteurs du Quercy jusqu'aux Monts de Lacaune et au Rouergue, puis en soirée et première moitié de nuit sur la face nord de tout l'arc pyrénéen. Arpège pousse même jusqu'à modéliser une anomalie secondaire apportant à nouveau de la neige mercredi principalement sur les hauteurs de l'Aveyron et le Tarn.

https://worldview.earthdata.nasa.gov/

Blague à part, si vous voulez savoir ce que c'est qu'un mur de prévisibilité, il suffit de consulter le diagramme GEFS de la pointe sud du Groenland. Jusqu'au 4/12 quasiment aucun doute sur l'évolution du Z500, et à compter du 5 c'est un foutoir indescriptible : La mauvaise nouvelle du soir pour le TLT c'est l'évolution assez défavorable de CEP et de son ensemble, qui modélise bien davantage que ce matin une reprise potentielle du courant d'ouest sur l'Atlantique nord empêchant la mise en place d'un éventuel pont de hauts géopotentiels venant isoler le décrochage froid d'altitude sur l'Europe. La perte de potentiel est assez évidente rien que sur la moyenne de l'ensembliste entre ce matin et ce soir .