TreizeVents

De l'eau, de l'eau, de l'eau, et il parait que c'est l'accalmie avant la réactivation de demain Pluviomètre vidé ce matin, a de nouveau dépassé la dernière graduation (50 mm) ce soir. Conforme avec les relevés de Bélus qui est à 62,4 mm depuis ce matin 8 heures .. et 206,6 mm depuis avant hier ! Par conte si internet est revenu normalement en début d'après-midi ici, Show must go on. La route principale qui relie mon village à Dax (je sais pas trop comment je vais aller à la gare demain après-midi si on remet le couvert d'ici là ?) : (Source)

Et relativement optimiste : La sortie de ce soir chez Arôme reste sur une fourchette beaucoup plus haute, avec ponctuellement jusqu'à 150 mm sur le Seignanx d'ici lundi 6h UTC : Après la PE d'Arôme de ce matin était plus modeste que le déterministe, d'où peut-être le message de tempérance de MF. Néanmoins, sur l'épisode de la nuit dernière, la PE tempérait aussi -à tort- un déterministe déjà "costaud" mais qui a pourtant un peu sous évalué les cumuls sur le sud du département. Cela n'incite pas à un optimisme débordant.

176,6 mm à Bélus pour le mois d'octobre .. soit donc depuis 8 heures du matin avant hier. Et encore ~150 mm à venir sur cette zone d'ici le milieu de nuit de dimanche à lundi d'après la dernière sortie d'Arôme. C'est la mousson ?

Sur la sortie en cours d'Arôme, les cumuls modélisés à venir d'ici la nuit de dimanche à lundi sont encore inquiétants sur le sud des Landes et le nord du Pays basque, ponctuellement plus de 150 mm : On a déjà une situation compliquée actuellement avec pas mal d'inondations et de débordements suite au gros passage pluvieux de cette nuit sur cette zone, et la relative accalmie avec une diminution du régime d'averses attendue cet après-midi ne devrait guère améliorer les choses. Quand on voit par exemple que Bélus (en plein dans l'axe modélisé par Arôme de cumuls pouvant approcher les 150 mm) est déjà à 176,6 mm depuis avant-hier, c'est quand même préoccupant. Je dois prendre le train demain après-midi pour monter sur Paris, je commence à me demander si je vais l'avoir, ce train

Vigilance jaune un peu légère dans le sud-ouest, ponctuellement on doit avoir des secteurs à > 150 mm en 24 heures aux alentours de Dax et il pleut toujours des trombes d'eau sans réelle accalmie en vue. Nombreuses routes coupées dans toute la zone située entre Dax et Peyrehorade par des débordements ou des coulées de boues, certaines communes comme Pouillon ont leur centre ville sous l'eau, et le SDIS sature.

C'est un gros m... sur tous les axes au sud de Dax, des routes coupées dans tous les sens et certains secteurs sont coupés du monde. Pour aller sur Pouillon depuis Heugas, sur quatre routes possibles, trois sont sous l'eau et la quatrième est coupée par une coulée de boue. Et il tombe toujours des trombes d'eau sans interruption, 13,4 mm sur la dernière heure à Bélus.

Un agriculteur de mon village m'indique que son pluviomètre a également débordé, sachant qu'il l'avait vidé hier en fin d'après-midi .. et que le sien monte à 100 mm en graduation et déborde vers 110 mm ! Et ce cumul potentiel à > 100 mm sur la nuit n'est ni incohérent avec l'estimation de la lame d'eau radar : Ni avec les relevés de la station amateur de Bélus située à une douzaine de kilomètres plus au sud (donc un peu en marge de l'axe qui ressort au radar) mais qui relève quand même 88,2 mm depuis 18 heures hier soir.

Hello, Stress test nocturne : l'impact positif à une centaine de mètres de la maison en pleine nuit quand toute la maisonnée dort, c'est une expérience de résistance cardiaque intéressante. Je n'ai plus internet depuis cette nuit, je devine donc le motif d'absence d'émission depuis plusieurs heures de la station MF. Pluviomètre en mode "j'ai débordé patron" sachant que je l'avais vidé hier soir, que la graduation monte à 50 mm et qu'il doit déborder aux alentours des 60 mm. Actuellement pluie modérée avec de bonnes bourrasques de secteur ouest.

112 km/h en rafales au Cap Ferret (33) avec 72 km/h de vent moyen, 91 km/h à Biscarrosse (40) et 80 km/h à Capbreton (40) sur la dernière heure, on va commencer à ventiler sur la côte aquitaine.

Quand on veut faire des statistiques sur les records, on a quand même un double problème à résoudre par des choix dans la manière dont on va étudier / présenter les choses : - D'une part, plus le temps passe, plus la probabilité (à climat constant) de battre des records diminue. Tout simplement car on a des séries climatiques de plus en plus longues, et que plus une série est longue plus la probabilité "brute" d'avoir un record sur les dernières années et/ou les années à venir va se réduire. Dans un climat constant, sur une station qui a 50 ans de données, chaque année a une chance sur 50 de détenir le record, et l'année prochaine aura une chance sur 51 de le battre. Sur une station disposant de 100 ans de données, la probabilité d'avoir un record l'année prochaine tombe à 1 chance sur 101. - D'autre part, dans un climat qui n'est pas constant, les records évoluent sans arrêt et l'analyse faite à une date T ne sera plus juste à T+1. Imaginons qu'aujourd'hui je fasse un bilan des records mensuels sur une station X, et que j'y trouve (logiquement) une flopée de records de chaleur sur la décennie 2011-2020. Je vais conclure que cette décennie est exceptionnelle, et que c'est elle qui détient et de loin le plus de records mensuels de chaleur. Mais si on refait le même bilan en 2030 avec les chiffres de la nouvelle décennie, il est probable que bien des records aient été à nouveau battus depuis et que la décennie 2011-2020 ne sorte plus du tout du lot. @th38 a posté un bilan intéressant sur les Tx à Lyon par décennie, c'est un bilan fait à l'instant T qui montre le côté exceptionnel des années 1940. Mais imaginons deux ou trois grosses séquences de chaleur l'année prochaine, pile au moment où on avait jusqu'à présent des records quotidiens détenus par les années 1940, et d'un coup tu as une trentaine de records battus en 2021. @th38 refait le même bilan en décembre 2021, et son tableau n'indique plus que 17 records sur la décennie 1940 qui ne sortira alors plus du tout du lot. A méthodologie strictement identique, le regard que l'on va alors porter à des observations réalisées il y a 80 ans va passer de "c'était exceptionnel" à "rien à signaler de particulier".

Animation d'Alex qui va faire en nocturne le trajet Lorient - Royan. Le déferlement froid sur son flanc ouest, qui devrait débouler sur l'Aquitaine cette nuit, est particulièrement esthétique.

Bonsoir, Le régime de pluies douces continues du matin a cédé la place à un régime d'averses parfois conséquentes, j'ai débauché vers 17h10 après une grosse rinçade et c'était "sportif" dans certaines rues (jusqu'à 20 cm sur la route dans la rue Denis). Cela fait 35 heures que le mois est commencé en terme de relevés pluviométriques, et on est déjà à 53,4 mm à la station MF soit la moitié de la pluviométrie normale mensuelle.

Hello, Il pleut des hallebardes ce matin, 14 mm en trois heures, le vent commence timidement à se lever.

Pourtant, la fiche climatologique de MF 1981-2010 de la station de Dole-Tavaux (cf pièce jointe) indique bien 888 mm de hauteur moyenne des précipitations annuelles ? FICHECLIM_39526003.pdf EDIT : je vois à l'instant qu'il existe une autre station secondaire pour Dole, située à environ 6,5 km de celle de l'aéroport, qui a effectivement une normale annuelle de 1031 mm. Sacré écart sur une si faible distance sans franc relief pour l'expliquer ?

Cumuls de pluie modélisés par le CEP de ce matin d'ici la fin de semaine prochaine : 120/140 mm sur toute l'Aquitaine, avec des pointes à plus de 200 mm d'une part côté Pays Basque et d'autre part entre Corrèze et Aveyron. On ne voit pas tous les jours des cartes pareilles.

Attention à ne pas faire de raccourcis trop rapides sur des périodes trop courtes : 3 années, c'est largement insuffisant pour évaluer une tendance, et une année encore moins. Si certains secteurs du nord-est de la France ont effectivement depuis le début de l'année une pluviométrie équivalente à certains coins du sud-est, on n'est néanmoins pas dans les mêmes cas de figure : la sécheresse de cette année (jusqu'à présent) est relativement banale dans le sud-est comparativement aux normales et aux sécheresses déjà vécues, alors qu'on a une situation historique d'empilement depuis trois ans dans le nord-est : Qui plus est, la station de Dijon bénéficie d'un relatif climat d'abri, avec le Morvan qui forme une barrière naturelle aux perturbations océaniques. La normale à Dijon est 760 mm/an (données 1981-2010), contre pour exemple 888 mm à Dole et 864 mm à Châtillon sur Seine. Le nord-est est vaste, présente beaucoup de particularités locales, et Dijon n'est pas forcément représentative de cet ensemble. Si on regarde l'évolution sur une longue période (on considère souvent que 30 ans c'est le seuil minimum pour le faire), on constate que les précipitations ont tendance à se réduire dans le sud-est et à augmenter dans le nord-est, ce qui va à l'inverse du postulat posé (évolution vers une pluviométrie équivalente) : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/climathd Même si le nord-est accuse le coup de trois années consécutives particulièrement sèches, la tendance sur 50 ans montre une évolution vers davantage de pluies. Maintenant ça c'est de l'observation passée, quid de l'avenir ? Eh bien à vrai dire, on ne sait pas trop, car les modèles climatiques ne donnent pas des résultats ni très stables ni très fiables sur l'évolution de ce paramètre pour l'Europe occidentale. Sur le scénario moyen RCP 4.5 et pour l'horizon 2041-2070, il n'y a finalement pas trop de tendance affichée, tout juste une esquisse de tendance un peu plus sèche sur l'extrême sud comparativement au reste du pays : Donc à priori, il n'y a pas lieu de s'attendre à voir la pluviométrie du nord-est s'effondrer de manière récurrente au niveau de celle des régions méditerranéennes, et si on le vit ces dernières années, c'est davantage suite à un phénomène ponctuel d'empilement de sécheresses historiques qui n'a, espérons-le, pas de raison particulière de s'installer durablement.

C'est ce qu'on appelle un ricochet ? Trajectoire franchement pas banale ! Mais effectivement la fin de nuit de vendredi à samedi va être agitée sur le littoral aquitain puis en matinée dans les terres.

Même si la reprise est désormais bien en cours dans l'Arctique central, ça reste complètement délirant au niveau des températures de surface océaniques côté russe avec un impact d'ailleurs sur les quelques stations terrestres voisines. Ostrov Vize (Острове Визе) a ainsi battu 25 records quotidiens de chaleur sur 29 jours en septembre, et au passage l'ancien record mensuel a été battu à 12 reprises (+ 1 fois égalé). Et la température mensuelle moyenne devrait terminer à plus de trois degrés au dessus de la normale d'un mois de juillet. A voir comment tout cela évoluera, et le retard que cela pourrait provoquer sur la reprise de la banquise dans ces secteurs périphériques. Je crains fort qu'elle soit bien tardive cette année la bas. C'est un peu égoïste, mais dans l'absolu ce n'est pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui espèrent un bon hiver par ici : il a été démontré qu'un déficit d'englacement dans les secteurs de Kara / Laptev en fin d'automne / début d'hiver auraient tendance à perturber le vortex polaire (dynamique AO-) et à forcer une tendance froide aux latitudes moyennes d'Eurasie.

Sur les dernières sorties, j'ai un peu le sentiment que l'intensité est un peu revue à la baisse (même si cela a encore le temps d'évoluer), au détriment de la durée : ce n'est plus une mais deux à trois, voire potentiellement quatre alimentations froides d'altitude en flux de nord-ouest qui sont modélisées sans aucun réel répit entre chaque séquence. Tant sur CEP que sur GFS, on part sur du 100/150 mm généralisés d'ici le début de semaine sur un arc Pyrénées Atlantiques - Bordelais - Limousin, avec des pointes possibles à plus de 200 mm sur le relief basque et sur les versants exposés du Massif Central. Exemple avec le météogramme GFS de pluviométrie du côté d'Ussel (19) : défilé de cinq passages pluvieux actifs en 5 jours et à peine quelques heures de pause relative entre chaque passage. Encore mieux qu'à la parade. Plus au sud vers le Pays basque, cela ressemble bien moins à la précision digne d'une parade militaire, avec des passages plus saccadés mais bien plus actifs. Et pour le partage, même si je suis hors échéance, je trouve fort jolie cette modélisation du CEP avec son arc pluvieux quasiment direct depuis l'Irlande jusqu'à la Montagne Noire : Les trèfles vont bien pousser. (Et les champignons aussi du reste 😋)

Alors ça ce n'est pas forcément gagné, la première quinzaine d'octobre est encore particulièrement (et de plus en plus...) propice à des beaux pics de chaleur que l'humidité des sols n'est pas franchement suffisante à contrer. Exemple lointain mais pas trop, les 29,1° de Bordeaux et les 27,5° de Bergerac du 2 octobre 1995 après respectivement 147,0 mm et 192,4 mm en septembre. Avec 25 ans de réchauffement supplémentaire et à une époque où on tape tellement facilement les records de chaleur que cela n'émeut plus personne, on devine que le 30° serait largement faisable.

Après cette fin de semaine particulièrement maussade et fraîche, on s'oriente vers un temps à nouveau plus calme et moins frais pour finir le mois. --> Lundi : retour du soleil sur quasiment toute la région, plus tardif sur l'Occitanie avec encore quelques pluies possibles le matin notamment du Lot au Tarn. Températures minimales souvent de l'ordre des 8/10° (moins sur les départements côtiers du fait des éclaircies nocturnes) remontant vers 18° l'après-midi. --> Mardi : temps restant assez bien ensoleillé et calme, températures minimales en baisse du fait du ciel dégagé avec un léger risque de gel dans les vallées côté Massif Central, et on gagne quelques degrés l'après-midi par rapport à la veille. Vent calme = peut-être un peu de brouillard le matin par endroits. --> Mercredi : dans la continuité de mardi, globalement bien ensoleillé une fois dissipées les brumes matinales, températures minimales comme maximales gagnant encore quelques degrés par rapport à la veille. --> Jeudi : on repasse en régime océanique, avec une perturbation qui arriverait dans le courant de la nuit par l'Atlantique et devrait balayer toute la région d'ouest en est durant la journée avec un passage pluvieux potentiellement assez actif du Périgord vers le Cantal. Températures matinales en hausse avec rarement moins de 10° et maximales qui reviennent plafonner autour des 16/18° sous la pluie. --> Vendredi et week-end suivant : dégradation sérieuse du temps sur toute la région pour entamer octobre, avec tous les ingrédients classiques des grosses séquences agitées pour nos régions : dépression venant s'isoler en direction du quadrant nord-ouest de l'hexagone et occasionnant un flux de nord-ouest extrêmement actif et très froid en altitude. On aura l'occasion d'en reparler et d'affiner ça mais certaines modélisations comme celle du CEP de ce matin ne font pas dans la dentelle.

La moitié sud de la France serait d'après les modélisations de GFS le secteur de l'hémisphère avec la plus forte anomalie négative de température : Il n'y a qu'un petit secteur du Groenland qui ferait jeu égal, mais sur la calotte groenlandaise les analyses de GFS sont souvent peu fiables.

Bonjour, Après le coup de tabac d'hier, retour aujourd'hui d'un temps particulièrement clément, le bleu sans partage du matin ayant cependant laissé la place à un temps un peu plus nuageux. Minimale assez fraîche avec 6,3° et temps agréable désormais avec une Tx provisoire de 16,3° dans un léger vent de sud-ouest. De manière générale gros contraste entre les départements du littoral océanique qui ont retrouvé une relative douceur, et ceux de l'intérieur qui sont au régime gris et froid pour la saison.

https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/mois-de-septembre/toulouse-blagnac/07630.html?qtarget=daily!txn&nth=3#stats-mois-details

Activité nettement plus forte qu'initialement attendu sous le passage actif qui traverse notre région par le nord, et notamment du bassin d'Arcachon au Gers. La fin de ligne qui circule désormais sur la moitié nord des Landes est particulièrement active et l'air froid s'engouffre assez bien derrière. A Cazaux il faisait encore 15,0° à 18 heures et il ne fait plus que 11,9° (Tn du jour en cours) moins d'une heure plus tard. Parleboscq (40) : 7,5 mm en 8 minutes, 22,3 mm en 56 minutes, 30,2 mm en un peu moins de deux heures. Et c'est pas forcément le secteur le plus arrosé (Bélis ?). @Jerem des Landes ne devrait pas avoir à arroser non plus son jardin ce soir