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TreizeVents

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Tout ce qui a été posté par TreizeVents

  1. C'est un peu triste quand même un si beau déferlement froid d'altitude qui balaye la région pour une fin mai, avec si peu d'instabilité à la clé
  2. Fais comme moi, cliques sur les trois petits points en haut à droite de son post, fais "signaler" et demande un ban pour provocations répétées 🥲 Bref journée décevante, 0,4 mm dans une petite averse en fin de matinée puis plus rien.
  3. Je vais faire mon "auto-publicité" (désolé), maintenant on est dans le thème des désinformations sur la météo :
  4. C'est pas excessivement courant à voir, mais beaux balayages orageux en flux de nord-est.
  5. J'avais un petit branchement électrique à faire pour une lumière extérieure sous les tuiles, rien de bien long ni compliqué. Je regarde le ciel, rien de menaçant c'est juste un peu nuageux mais clair, j'en ai pour 10 minutes alors en avant. Tiens en montant sur le toit j'en profite pour faire un tour d'inspection, j'ai cinq tuiles cassées, rien de grave j'ai toujours un petit stock de rechange donc je vais les chercher et je les monte sur le toit. Le temps d'enlever les deux tuiles pour récupérer le câble à tirer et installer un boitier, même pas cinq minutes, je me dis tiens j'ai l'impression que la luminosité baisse d'un coup. J'ai juste eu le temps de finir le branchement, et j'ai remis en catastrophe les deux tuiles sous une douche mémorable. Même pas eu le temps de remplacer les tuiles cassées. Donc là je suis à la fenêtre à bougonner, avec mes cinq tuiles neuves en pile sur le toit, et je vous dit pas ce qu'il déluge de flotte et de grésil avec le son et lumière incorporé ()
  6. Bonsoir, Pas d'orages par ici aujourd'hui avec un vent d'ouest / nord-ouest qui s'est rapidement établi dans la journée, conformément aux prévisions. Contraste assez net d'ailleurs sur les Tx, pas plus de 19° à Bayonne et 22° à Cambo à comparer aux près de 30° relevés de la Bigorre au Lot. Hier j'ai fait une petite virée rando dans le Pays Basque (secteur Artzamendi), petit partage : Petit bonus : une borne frontière France / Espagne au milieu des restes d'un cromlech préhistorique. Quand l'histoire vient percuter l'histoire et nous donne à réfléchir sur beaucoup de choses...
  7. Possible en effet, et cela démontrerait une capacité prédictive plutôt bonne des modèles. Néanmoins, une petite remarque. Je me suis "amusé" à récupérer les données du vent zonal à 1000 hPa au dessus du Pacifique équatorial (+/- 10° latitude) en avril depuis les années 1970 et à le comparer aux observations des épisodes de l'ENSO sur l'automne / hiver suivant. Les anomalies positives (= affaiblissement des alizés) ressortent avec une corrélation assez nette même si imparfaite : soit il s'agit des mois d'avril qui font suite à un épisode d'El Niño, soit il s'agit des mois d'avril qui ont précédé un épisode d'El Niño. Sur les 8 mois d'avril présentant les plus fortes anomalies positives, on retrouve 1972, 1982, 1987 et 1997 soit quatre des cinq plus grands El-Niño de la période (manque 2015 qui n'est pas loin derrière) et les quatre autres sont 1983, 1992, 1995 et 1998 qui sont des printemps de fin d'épisode. A l'inverse, à l'exception de 2006 qui avait débouché sur un épisode faible dans les standards de la NOAA, aucun avril avec une anomalie négative (= alizés renforcés) n'a été suivi à l'automne d'un épisode d'El Niño. Avril 2023 ressort avec une anomalie sensiblement négative. Alors faites vos jeux comme on dit, mais perso je ne parierais pas mes économies sur un El-Niño (fort de surcroit) l'automne prochain. Par contre ce qui me paraît envisageable, c'est que l'océan fasse le boulot tout seul. On a eu pas mal de cas ces dernières années où le couplage océan / atmosphère n'a pas franchement fonctionné, et l'océan a en quelque sorte mené sa vie tout seul. Dans un contexte de surchauffe océanique, il n'est pas impossible qu'après trois années Niña consécutives l'accumulation de chaleur dans le Pacifique occidental soit devenue telle qu'elle a fini par impacter la thermocline. La masse chaude serait devenue telle dans les profondeurs moyennes de l'ouest Pacifique ("Warm Water" dans le schéma ci-dessous) que la circulation ouest --> est profonde en serait impactée en ramenant ces eaux de plus en plus chaudes vers le côté Américain. L'idée n'est pas incompatible avec la coupe des anomalies thermiques du Pacifique équatorial, sur laquelle on peut visualiser ces dernières semaines cette propagation vers l'est d'une anomalie chaude massive en moyenne profondeur. Et à terme, ces anomalies chaudes devraient atteindre la surface du fait de la circulation générale d'où les prévisions des modèles. Pour la note d'humour : L'océan Pacifique après trois épisodes Niña d'affilée : L'atmosphère qui veut remettre le couvert en renforçant à nouveau les alizés : Ce qui va se passer selon les modèles quand l'atmosphère va demander à l'océan un nouveau couplage Niña :
  8. Il n'existe pas de seuil officiel. La NOAA (agence américaine) considère un épisode qui culmine entre +0.5° et +0.9° comme faible, comme modéré entre 1.0° et 1.4°, et comme fort à partir de 1.5°. Le BOM (Bureau Australien de Météorologie) considère qu'il faut atteindre +0.8° pour caractériser un épisode d'El-Niño, et ne donne pas de seuil ensuite entre faible / modéré / fort. Ce qui implique qu'à +0.7° on est en El-Niño faible dans les critères américains et qu'on est en situation neutre suivant les critères australiens, pas simple ! Et pour ce qui est des "super" El-Niño ... c'est un peu à l'image des mini-tornades, on croise bien davantage ce qualificatif dans les médias que sur les sites officiels. Le terme n'est pas forcément banni, on le retrouve parfois dans certaines publications et selon le cas il vient désigner les épisodes avec un pic à +2.0° ou +2.5°, mais il n'est pas institutionnalisé. D'ailleurs un truc qui ne trompe pas, si vous tapez "moderate el-nino" dans un moteur de recherche vous n'avez que des articles scientifiques ou des sites officiels sur la première page des résultats, et si vous tapez "super el-nino" vous n'avez que des articles de presse --- Pour ce qui est de l'épisode à venir, une réflexion personnelle d'amateur semi-éclairé : je ne vois pas d'El-Niño. Alors oui, quasiment tous les modèles numériques modélisent un épisode à venir potentiellement très costaud d'ailleurs. Mais quand je regarde le régime atmosphérique actuellement en place et les prévisions, je ne comprends pas. Je vais imager les choses, mais c'est comme si en Décembre on était en train de discuter des modèles voyant arriver une vague de froid par le sud. Genre ECMWF, GFS et GEM tous les trois en accord pour voir du -15° à 850 hPa débouler sur tout le pays depuis l'Espagne. D'accord, j'exagère l'allégorie, mais il y a un peu de ça quand même. Dans le Pacifique équatorial, les alizés soufflent de manière particulièrement soutenue avec juste quelques périodes de relatif répit depuis plusieurs semaines, et dans les perspectives moyen / long terme il n'y a pas de bouleversement en vue. C'est typique de conditions plutôt Niña. El-Niño, c'est un affaiblissement voire renversement des alizés, et les gros épisodes se sont toujours "bâtis" sur des coups de vent d'ouest (WWB en anglais) massifs et durables au printemps / début d'été qui poussent les eaux chaudes depuis l'Indonésie / Papouasie vers l'Amérique. On a rien de tout ça. L'indice SOI (différentiel de pression entre Tahiti et l'Australie) a été temporairement et faiblement négatif au début du printemps mais est déjà remonté en territoire positif, sachant qu'un SOI positif est un marqueur de la Niña. Les anomalies d'OLR (couverture nuageuse) dans le Pacifique central restent campées de manière continue depuis mars 2020 en territoire positif, ce qui est aussi plutôt un marqueur de la Niña. Tout le régime atmosphérique du Pacifique en règle générale n'est pas franchement compatible avec la mise en place d'un épisode d'El-Niño. Donc oui, et depuis quelques jours que je regarde les choses plus attentivement, j'avoue que je ne comprend pas franchement l'unanimité des modèles sur cet épisode. Et je ne vois pas beaucoup de spécialistes du domaine s'épancher dessus, alors qu'en 2015 à la même période c'était effervescence. Quelque chose cloche. Et soit c'est juste quelque chose que je ne maîtrise pas assez (ce qui est tout à fait possible), soit la probabilité d'un méchant retournement de veste n'est pas entièrement à négliger.
  9. En 2020, une nouvelle régulation est entrée en vigueur au niveau mondial pour diminuer la quantité de particules soufrées présentes dans le mazout utilisé par les navires cargos. Cela permet de réduire sensiblement la pollution de ces navires (notamment au niveau des particules fines et de composés acides); mais cela réduit également la quantité d'aérosols émis. Or, les aérosols soufrés ont un effet inversé par rapport aux gaz à effet de serre : ils réfléchissent une fraction du rayonnement solaire vers l'espace et ont dont un effet refroidissant - c'est exactement pour ça que les grandes éruptions volcaniques avec beaucoup de soufre, comme celle du Pinatubo en 1991, refroidissent le climat. Je n'ai pas vu passer d'étude précise sur le sujet, mais j'ai vu ces dernières semaines plusieurs scientifiques mettre en avant un potentiel impact de cette nouvelle régulation : la baisse conséquente des aérosols émis par le trafic maritime à compter de 2020 aurait conduit par un désagréable corolaire à réduire / supprimer un mécanisme qui limitait le réchauffement, d'où cette envolée qui se matérialise en premier lieu sur les océans. Bon dit comme ça cela fait un peu négatif (d'ici qu'il y ait un complotiste qui passe par ici, il serait capable de se dire que c'est la preuve qu'on réchauffe volontairement le climat et que c'est un complot de big-écolo ), donc on peut tempérer en faisant remarquer que les aérosols ont un cycle de vie très court, plus cout que celui des gaz à effet de serre émis : ces émissions ne faisaient que retarder temporairement l'excès de chaleur déjà acquis mais qui n'était que reporté. Ce serait l'une des explications au fait que ces dernières années, les températures océaniques se sont maintenues de manière permanente à des seuils très élevés alors qu'on était encore sous influence de la Niña. On le voit avec 2022 ci-dessous (orange) qui sans être record sauf temporairement en mai est restée en permanence près du plafond. Pour l'envolée spécifique de ces dernières semaines, c'est le réchauffement très rapide du Pacifique équatorial (fin de la Niña) mais également de l'océan Indien équatorial (IOD) qui sont venus se rajouter et ainsi faire exploser définitivement l'indicateur. Alors de mémoire, on ne prend pas en compte la température de surface de la banquise, mais la température de surface de l'eau qui est sous la banquise (ce qui revient à dire qu'on considère que l'eau est à son point de congélation, soit un peu moins de 0° vu qu'elle est salée et qu'elle gèle donc à une température plus basse).
  10. Nuageux sur le Pays Basque après les pluies des derniers jours, vue vers la côte depuis le Baïgura :
  11. Une chose qui me "chiffonne" : la température de surface des océans est en train de prendre un envol aussi spectaculaire qu'effrayant, mais dans le même temps l'anomalie globale en avril (terres + océans) reste très mesurée dans les réanalyses, elle est même passée par un minimum assez significatif en début de mois. Pour le dire de manière simple et imagée, si "Océans" se met à crever les plafonds par rapport à mars mais que "Terres + océans" est en baisse sur la même période, c'est nécessairement que "Terres" s'est sensiblement refroidi. Et en fait quand on regarde dans le détail, on constate que la piscine d'air froid Arctique s'est en grande partie vidée sur les terres d'Eurasie et d'Amérique du Nord ce mois-ci. Dans l'absolu ce n'est pas inhabituel, c'est même plutôt normal que le vortex polaire se dissipe au printemps. Ce qui l'est peut-être un peu moins cette année, c'est que la vidange s'est faite de manière inhabituellement forte et brutale. Le réchauffement stratosphérique de fin d'hiver n'est peut-être pas entièrement étranger à ça (?). La conséquence, c'est que ce mois d'avril a effectivement été très froid sur une bonne partie de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie : Dans l'absolu, je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne nouvelle. Certes, cela maintient la température globale dans des seuils tout à fait raisonnables en contrecarrant l'impact de l'envolée thermique des océans. Le problème, c'est que c'était un fusil à un seul coup : on a vidé en une fois l'essentiel de la réserve froide de fin d'hiver de l'Arctique. L'anomalie froide continentale qui en résulte a été très marquée, mais se dissipe tranquillement avec l'entrée dans la saison chaude et d'ici mi-mai elle ne sera déjà plus qu'un souvenir. Par contre, on a toutes les raisons de penser que les océans vont rester à des seuils thermiques excessifs : d'une part leur inertie est beaucoup plus importante et ils ne varient pas aussi vite que ne peuvent le faire les terres, et d'autre part si on confirme le lancement d'un nouvel El-Niño cela va pousser encore plus l'excédent dans le Pacifique équatorial. J'espère me tromper, mais j'ai du mal à voir comment on pourra éviter un trimestre estival Juin / Juillet / Août de 2023 excessivement chaud, probablement même le plus chaud depuis le début des mesures.
  12. Alors en fait, je me suis fait c... avec des données de grille car je ne savais pas que Climate Reanalyzer mettait directement à disposition les données brutes (je connaissais leurs graphiques seulement). J'ai pas assez cherché j'imagine... Bon cela étant même si j'avais quelques discordances sur le chiffrage exact (j'admets quelques arrondis dans mon calcul...), le résultat n'était pas trop éloigné du "bon" chiffrage. Graphique refait : En fait, j'ai même l'impression visuellement que 2023 ressort encore plus ici ...
  13. J'ai joué à me faire peur (j'aurais pas du), en estimant de combien on pourrait battre les records de températures globales avec ce qui se semble se profiler dans le Pacifique. Eh ben c'est pas beau à voir. On va faire ça en mode calcul sur un coin de table, ce que chacun peut d'ailleurs reproduire chez lui avec quelques notions de base sur tableur Excel ou Calc. Vous le savez, l'ENSO (El-Niño / La Niña) c'est le principal facteur de variabilité interne de la température globale : El-Niño génère des pics chauds, et La Niña génère des pics froids. En approche simplifiée et lissée sur 12 mois, un degré de variation sur la zone centrale du Pacifique (appelée Niño 3.4) fait varier d'un dixième de degré la température globale avec trois mois de retard. Un El-Niño qui pointe à +2,0° génère donc en approche simplifiée une hausse de +0.2° de la température globale avec effet retard de trois mois. J'ai donc commencé par récupérer les anomalies mensuelles de température globale calculées par la NOAA : lien Puis même chose avec les anomalies de la fameuse zone 3.4 : lien Par commodité j'ai pris un début au 1er janvier 1995. C'est pas tout à fait arbitraire, c'est juste pour éviter d'avoir sur la période les effets de l'éruption du Pinatubo survenue au début des années 1990 et qui avait produit un refroidissement global temporaire - mais cela ne change de toute façon pas le résultat qui sortira à la fin du "jeu". Donc voici après mise en forme nos anomalies globales telles qu'établies par la NOAA, au pas mensuel et après lissage sur un an : Je vais considérer deux choses pour la simulation : - La tendance linéaire de la température globale qui ressort sur l'anomalie lissée, - La valeur lissée sur 12 mois des températures de surface en zone Niño 3.4 après division par dix (cf explication ci-dessus, un degré d'El Niño génère en approximation un dixième de degré au niveau global). Désormais, je vais faire simplement l'addition de la tendance linéaire et de valeur de l'ENSO avec les trois mois de retard signalés plus haut (ligne rouge + courbe violette), et ça fait une simulation toute simple mais qui colle de manière parfaitement convenable avec les anomalies globales réellement constatées : La courbe rouge, c'est donc juste l'addition de la tendance linéaire et de l'ENSO. La tendance linéaire, c'est juste une droite, on peut la prolonger. L'ENSO, on peut le prévoir avec une relative fiabilité des mois à l'avance. Donc le "jeu" commence ici : comment évolue la simulation si je la prolonge en tenant compte des prévisions actuelles de l'ENSO ? Je vais partir des dernières simulation du bureau australien (BOM), qui est en général parmi les plus fiables sur les prévisions de l'ENSO : J'en tire trois scénario : le scénario central (prévision moyenne du BOM, les ronds verts dans le graphique ci-dessus), le scénario fort (prévision la plus pessimiste / chaude) et le scénario faible (prévision la plus optimiste / tiède). Les prévisions s'arrêtant en septembre, j'ai utilisé l'évolution constatée sur l'épisode de 2015 pour simuler grossièrement la maturité et l'effondrement de l'épisode. Cela nous donne donc ceci : Voici le résultat de la simulation avec le scénario central : Voici le résultat de la simulation avec le scénario optimiste : Et le résultat avec le scénario pessimiste : Bon, on est d'accord, cela reste du petit jeu sur un coin de table. Les prévisions de l'ENSO restent ce qu'elles sont, à savoir des prévisions qui ne sont pas d'une fiabilité absolue particulièrement au printemps. N'en reste pas moins qu'avec cet épisode qui s'annonce, combiné au fait que les océans du globe sont déjà concernés par une surchauffe totalement inédite, font qu'il est difficile d'exclure une méchante sortie de route des températures globales dans les prochains mois.
  14. Bonjour, Suite à un petit accrochage amusant sur Twitter avec quelqu'un qui a voulu me faire découvrir les rubriques de climatologie d'Infoclimat parce que manifestement j'y connais rien (), mais surtout qui s'accroche sur des valeurs à la virgule près relevées à la fin du XIXè siècle sur des stations très anciennes dont on connait la très maigre (pour ne pas dire inexistante qualité), j'aurais une petite suggestion d'amélioration. Bon, elle ne changerait rien à ceux qui seraient prêts à défendre une valeur qui va dans leur sens même s'ils apprenaient qu'elle a été estimée en levant l'index après l'avoir léché deux fois, mais pour le commun des passionnés ou des curieux, je pense que cela serait utile. Idée : pouvoir afficher, sous forme par exemple d'un petit triangle rouge avec une infobulle associée, une information à côté des valeurs les plus anciennes de température dans les tables de record, et avoir la possibilité de les masquer. Un exemple forcément très parlant ici, avec la table des normales et records de Châteauroux : Les records mensuels d'avril, d'août, de septembre et de novembre datent tous d'une lointaine époque .. où les relevés de Châteauroux étaient réalisés avec un vieux thermomètre qui n'était pas sous abri, qui était en agglomération, et qui a même été pendant un temps (si je ne confonds pas avec une autre station) plaqué contre un mur. Ces relevés existent, mais les laisser apparaître ainsi sans aucune précision / information à côté des valeurs récentes mesurées avec une méthodologie et une précision qui sont sans commune mesure, je sais que je ravive un débat qu'on a déjà eu mais qui serait salutaire. Pour essayer de proposer quelque chose de pas trop compliqué à mettre en œuvre, voici une suggestion de ce qui pourrait être fait : - Obtenir via les contacts à MF pour toutes les stations qui disposent de relevés anciens, les dates paliers de changement de matériel qui permettrait de définir trois périodes : période récente avec mesures quotidiennes fiables, période moyenne avec des relevés incertains, période ancienne avec des relevés douteux. Peut-être que des passionnés spécialisés dans l'instrumentation pourraient obtenir ces informations ( @gaet34, @Marc09, @ChristianP ...?). La problématique des anciens relevés surtout lorsqu'ils étaient réalisés sans abri portant tant sur les maximales (beaucoup trop hautes) et les minimales (trop basses) par temps clair, on peut inclure les deux dans le process. - Une fois ces paliers connus pour chaque station, créer un petit code permettant d'afficher une infobulle sur les records datant des périodes aux relevés incertains et fiables suite à découpage temporel réalisé, voici un exemple fictif de l'avertissement qui pourrait apparaître et du genre d'infobulle associée : Ces infobulles apparaîtraient dans toutes les tables climatologiques (annuelles comme mensuelles). Avec deux choses complémentaires qui pourraient également compléter le dispositif : - La possibilité de filtrer les records pour masquer soit que les valeurs non fiables (relevés anciens), soit les valeurs non fiables et incertaines (relevés anciens + relevés incertains). Toujours avec l'exemple de Châteauroux, voici la table des records mensuels d'avril, qui est complètement phagocytée par des relevés anciens obtenus avec des méthodes et matériels qui ont à quelque chose près le même niveau de fiabilité que les thermomètres des pharmacies de nos jours : Si on applique le premier filtre on fait par exemple disparaître toutes les valeurs de 1893 à 1952 (j'ai mis cette date au hasard, imaginons que ce soit celle où un abri plus moderne avec un meilleur appareil de mesure a été installé), et si on applique le second filtre on fait disparaître toutes les valeurs antérieures à 19xx (date du second palier). L'avantage du système c'est qu'on laisse les anciennes valeurs accessibles et que tout un chacun peut les consulter, mais on donne aussi l'information sur leur piètre qualité et on permet de visualiser également que les valeurs plus fiables. - Créer une page spécifique d'information sur le site, à laquelle les infobulles pourraient renvoyer, expliquant avec des exemples à la clé pourquoi les valeurs anciennes ne sont pas fiables, et de manière générale quel matériel on utilise pour mesurer les températures et comment il a évolué dans le temps ou encore comment on classifie les stations. Je ne l'ai jamais retrouvé, mais à une époque j'avais vu passer un papier réalisé par le DWD allemand où plusieurs stations étaient positionnées au même endroit, avec les différents matériels utilisés au fil des temps, et une comparaison de leurs relevés. C'était extrêmement bien fait et parlant, même pour un bougre comme moi qui ne manie pas la langue de Goethe et qui avait passé le tout dans les rudiments de Google Translate. Si à MF vous avez ce genre de comparatif (et je serais étonné que vous n'en n'ayez pas), ce serait franchement le genre de chose à partager et qui serait digne de faire un dossier d'information sur votre site.
  15. Le sommet du Belxou (1130m) en direct, dommage j'aurais apprécié de profiter davantage de la vue 🤣
  16. Hello, Retour du beau temps frais après les pluies de fin de semaine dernière. Quelques clichés de ces derniers jours en vallée d'Aspe :
  17. Au delà du global, on a un sérieux problème avec l'Atlantique nord.
  18. Le 18,9° de Tn provisoire à Biarritz (en début de nuit avant que le vent se lève..) est un record mensuel provisoire, mais qui a toutes les chances de tenir jusqu'à ce soir. Ce qui rétablirait au passage la "pseudo-logique" car le record de mars est à 18,2° (1998), inférieur à celui de février est à 18,4° (2021). Au passage l'envolée du mercure est spectaculaire ce matin sur tout le sud de l'Aquitaine. Urgons (40) par exemple passe de 10,5° à 8h24 à 20,4° à 10h36. Dax passe de 9,0° à 8h06 à 18,0° à 10h36. A Capbreton, 9,7° à 8h18 et 22,6° à 10h42. De telles hausses (de l'ordre de +10° en deux heures au petit matin) en mars non conditionnées par l'arrivée d'un front ou la levée du vent, sont pour le moins inhabituelles.
  19. Quand tu profites de ton dimanche pour aller en jardinerie...
  20. Eh bien, ça cartonne ce soir. Ligne étroite mais stationnaire, cette soirée n'a rien à envier aux orages d'été.
  21. C'est original comme températures à 3 heures du matin un début mars.
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