Damien49 Posté(e) 5 février 2014 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 5 février 2014 De toute façon comme je n'ai cessé de le répéter tout le long de ce topic (ou un autre similaire je sais plus), ce qui est important ce n'est ni le nombre d'heure par semaine ni tout ce que vous apprenez d'intéressant ou pas en Géo, mais la finalité de tout ça. A quoi ça sert et comment je vais transformer toutes ces belles choses universitaires en du concret professionnel. Si vous ne répondez pas à ça, alors c'est de l'onanisme intellectuel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tornado08 Posté(e) 5 février 2014 Saint-Etienne (Montaud) : alt 500m. Partager Posté(e) 5 février 2014 Salut les géographes ! Etant en terminale STI2D, je veux faire une fac de géographie à Nancy l'année prochaine. J'aime beaucoup la géographie, et en particulier la climatologie ! En tout cas, le programme à l'air vachement sympa ! Après vu que cela m'intéresse, aucun soucis, j'y arriverais. Je suis allé voir la conseillère d'orientation, elle m'a renseignée pas mal sur cette fac. Seul mon niveau en mathématique m'inquète un peu, le reste, j'y arriverais sans trop de problèmes. Je me posais donc quelque questions concernant l'emploi du temps, l'organisation, le travail perso et le niveau scientifique nécessaire..? Ne te fais aucun doute sur ta réussite à la fac, surtout en Géo. Car moi même j'ai fait ce choix après un bac STI et j'en suis maintenant à la première année de Master, donc belle réussite personnelle. Concernant le niveau, c'est vraiment "tout public" dans la mesure où tu verra qu'en L1 il y a des personnes qui viennent de tout horizon. Il faut quand même avoir un minimum de réflexion et de logique ; mais la plupart des cours, c'est apprendre la base (CM) et l'appliquer ensuite à travers divers exemples (TD). Je ne trouve pas qu'il y au de niveau scientifique à avoir... sachant que comme l'a dit Martini, la Géo correspond aux lettres humaines. Si tu veux, plus t'orienter vers du scientifique, il me semble que la fac de Strasbourg héberge la Géographie en Sciences. Après, certaines fac se détournent un peu de l'aspect 100% sciences sociales, et ont ainsi un parcours un peu plus scientifique en abordant des thèmes comme la géomorphologie dynamique et structurale, la géologie, l'hydrologie, ... C'est typiquement ce qu'on fait à Reims. Les maths... Ils ne te serviront plus beaucoup, juste pour faire de la statistique... mais après reste à voir ce qu'ils te feront faire, et si ce sera compliqué ou non. Pour terminer l'emploi du temps, l'organisation, ... je rejoins les deux avis précédents (ceux de Martini & acrid33) ; pas beaucoup de cours, en moyenne 20h donc, et c'est vrai que les heures de cours sont vraiment très mal répartis dans la journée ! Après, pour le travail perso, c'est à toi de voir : si tu te contente uniquement du cours, bah tu n'aura pas grand chose à faire. Par contre, si tu souhaite approfondir le cours (et tes connaissances) là par contre, le volume horaire devient plus important. Mais sache que ça va en général crescendo... La L1 c'est vraiment tranquille, puis ça grimpe en puissance et en L3 le boulot perso devient quand même important. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 6 février 2014 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 6 février 2014 16h de cours ou moins je ne sais pas où c'est mais c'est une fac de br******* un peu... Ici le rythme est de 28h de cours par semaine, et en comptant le travail personnel dans son ensemble (travaux réguliers de TD, dossiers, exposés, les lectures non obligatoires mais complémentaires aux cours + tout le reste), ça fait au moins une vingtaine d'heures en plus. Bon après tout dépend le type d'étudiant que l'on veut être hein... Alors bien sûr, le nombre d'heures officielles diminuent au fur et à mesure du semestre puisque les CM ne durent que la moitié, mais c'est largement remplacé par tous les travaux et dossiers à rendre, ainsi que les révisions pour les DS, donc le travail personnel augmente de manière inversement proportionnelle au volume de cours. En terme de niveau, ça se corse nettement en deuxième année quand même, surtout dans certaines matières, et même dans le type d'attitude à avoir (prises d'initiatives, intégration volontaire dans des projets de recherche et/ou professionnels par certains enseignants, etc.), et le type de travaux rendus également. Rien n'empêche de faire les deux premières années de Licence "classique" (avec parfois, comme ici, le choix de parcours spécialisant un peu) et de faire sa troisième année en Licence Pro. En revanche, ces dernières sont accessibles sur dossier, donc même si beaucoup de choses comptent (le projet professionnel avant tout), les notes obtenues en Licence ne doivent pas être trop minables. Bon après je dis tout ça, mais chaque université a son fonctionnement, et même chaque département au sein d'une même université...Ici en géo il y a une réelle implication pour faire participer les étudiants à des projets de recherche assez vite, à des partenariats avec des associations ou autres organismes de formation à partir du niveau L3 et Master...Ce n'est pas forcément le cas partout après, je le conçois facilement...Dans la fac de Bdx 3 (surtout orientées Lettres, Humanités, etc.) nous sommes bien le seul département à avoir un rythme assez soutenu et autant d'aspects positifs donnant "envie" de poursuivre ses études. ^^ Tu confirmes mes propos. Les profs de fac étant des chercheurs n'ayant jamais connu autre chose que Lycée->Fac->Doctorat->PostDoc->Maitre de Conférence->Habilitation à la recherche, ils n'ont aucune ide du monde professionnel extérieur. J'ai personnellement été inclus dans des thèses et des travails de recherche, c'était intéressant mais très difficile à faire valoriser auprès des entreprises et des collectivités territoriales. Ce dernier point est aussi à préciser. Après fac de géo, c'est à 95% sur que tu travailleras dans le public. La géo n'apportant pas les bases scientifiques nécessaires pour travailler dans le privé et donc rivaliser avec des niveaux ingénieurs. Et puis en géo on apprends la "gestion" qui signifie gérer et donc avoir un peu de connaissance partout pour tout mettre en place mais pas suffisamment pour réaliser les études. Purement un job de fonctionnaire (sans péjoratif). Il y a tout de même quelques contre exemples à mes propos: - La fac de géo à Strasbourg est très orienté géo physique avec déplacements sur le terrain, et une grande implication des profs. - Le master SIGAT (master de SIG à Rennes 2) est très demandé, la qualité des cours est sans commune mesure et 90% des élèves en fin de M2 ont un job dans le SIG dans les 6 mois (alors qu'en fac si on atteint 25% c'est un bon master) - Le master environnement de Montpellier III (dont le nom a changé et que je ne connais plus) est également très bon car dirigé par un écologue de la fac de science de Montpellier II qui s'implique énormément. Il y en a certainement d'autres mais la grande majorité des masters en fac sont fait par et pour des chercheurs (parce que oui, diriger un master c'est super valorisant) mais les programmes sont franchement pas toujours en adéquation avec la réalité du marché de l'emploi. Que dire du seul master géo physique à Rennes 2 qui est spécialisé dans l'analyse et la gestion des milieux tropicaux. Vas-y pour trouver un job en France métropolitaine avec ça! Je précise une dernière chose: tu remarqueras que je parle essentiellement des masters et pas des licences et ce pour plusieurs raisons: - Si tu t'arrêtes à la Licence géo, tu as presque aucune chance de trouver un job dans ton domaine car il n'y a pas de stage prévu. De plus, les cours sont très diversifiés pendant les 3 années ce qui fait que tu n'as pas de compétences approfondis sur un domaine. (D'où le faut que je conseille vraiment plus un bts les 2 premières années suivi d'une licence pro) - Parce que la licence ne détermine en rien le boulot que tu feras plus tard. Les options te permettent d'en apprendre plus sur la géo physique ou la géo humaine mais toutes les branches amènent à tous les masters (sauf très rares exceptions). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 6 février 2014 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 6 février 2014 Pour revenir sur le rythme, c'est plutôt que bien souvent, moins il y a d'heures de cours, moins les étudiants s'investissent, à moins d'être vraiment à fond pour fournir du travail personnel qui n'est pas demandé. Oui en effet, au premier semestre de L1 le rythme est nettement plus cool avec tout juste une vingtaine d'heures et souvent assez peu de travail personnel, mais ça change vite ensuite, et ça devient plus intéressant car on entre davantage dans du concret. Au premier semestre de L1 on reste dans des disciplines très généralistes et de mise à niveau, car comme l'a dit Tornado les gens viennent d'horizons différents. On avait quand même de la climato générale et surtout de la géomorphologie structurale dès le début, ce qui était un peu osé sûrement, vu que la moyenne était de 4/20 sur la promo au DS qui groupait les deux matières . C'est intéressant la géomorpho, mais il faut aimer le scrabble et ça dépend de l'intérêt que suscite l'enseignant, car au second semestre en géomorpho dynamique c'était nettement plus plaisant. En deuxième année la géo physique est couplée à de la géo humaine dans des UE (interactions sociétés-milieux ou ce type de choses). Et pour le reste tout dépend de s'il y a un choix de parcours en deuxième année car il prend de l'importance, non dans le volume de cours mais surtout dans les coefficients...Dans le parcours aménagement/environnement où je suis, il faut aimer les textes législatifs et les sigles en tout genre, c'est un peu du bourrage de crâne, mais il faut en passer par là pour avoir les bases, même si l'orientation qu'on peut prendre après est davantage "science dure" (parcours Ingénierie Environnementale et Gestion des Ressources en troisième année par exemple). Bon tout ça pour dire que ce n'est pas forcément une séparation nette entre géo humaine et géo physique, que certaines se recoupent et que d'autres n'appartiennent à aucune des deux véritablement, tout dépend de la fac encore une fois. ^^ Par contre c'est utile de le préciser, les Licences Pro orientées géo physique et environnementale privilégient pour beaucoup des parcours scientifiques au préalable. D'autres mêlent plusieurs aspects et ouvrent sur des spécialisations moins pointues donc sont davantage accessibles à tous, dès l'instant où le projet professionnel correspond (les effectifs sont serrés car des projets pro se font à l'échelle de la promo, donc s'il y a 60 étudiants ce n'est plus possible). Oui pour les maths, il suffit juste de se débrouiller en statistiques, et en général avoir l'esprit logique suffit. Cela dit l'esprit logique est indispensable en géo de toute façon, car certaines matières supposent de réfléchir dans l'espace (quoi de plus normal), notamment si dans la fac les enseignants aiment les modèles, les graphes, les théories de l'espace, mais ça dépend des courants de pensée en vogue, et donc des facs ça. Personnellement c'est une des choses que j'ai trouvé les plus intéressantes car ça oblige à faire chauffer les neurones à fond. ^^ J'ai oublié de l'évoquer dès le départ, mais il existe aussi des formations beaucoup plus scientifiques proposées par les écoles en ingénierie environnementale. On trouve ces écoles dans tous les grands pôles universitaires (elles n'ont pas forcément le même nom). Le prix à payer c'est que le rythme est très soutenu, et donc que tout le monde ne peut pas se permettre d'y faire ses classes, car il y est impossible de concilier un boulot à côté, question d'emploi du temps. Ce sont des formations d'ingénieur (Bac+5), mais il me semble qu'il existe aussi des formations Bac+3. ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 6 février 2014 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 6 février 2014 Ce dernier point est aussi à préciser. Après fac de géo, c'est à 95% sur que tu travailleras dans le public. La géo n'apportant pas les bases scientifiques nécessaires pour travailler dans le privé et donc rivaliser avec des niveaux ingénieurs. Et puis en géo on apprends la "gestion" qui signifie gérer et donc avoir un peu de connaissance partout pour tout mettre en place mais pas suffisamment pour réaliser les études. Purement un job de fonctionnaire (sans péjoratif). Oui le public est la débouché de l'essentiel des géographes, mais après tout ça n'a pas d'importance si on trouve une place et que l'on fait ce qui nous plaît. Tout dépend justement de comment on conçoit les choses, certains préfèrent se spécialiser à fond dans une branche et dans ce cas une formation type BTS ou une orientation davantage scientifique est préférable, mais d'autres préféreront "toucher à tout" (le "tout" est une façon de parler quand même), dans des postes plus proches de la médiation que de l'étude pure et dure. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 6 février 2014 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 6 février 2014 J'ai fait tout mon cursus en Fac de géo, après une Maitrise (oui je suis vieux, c'est Master aujourd'hui ) en géographie physique (dynamique fluviale...) je me suis orienté vers un DESS (ça aussi ça n'existe plus) "Aménagement du territoire". 4 mois après la fin de mon DESS j'avais un job en bureau d'études. Et ça dure depuis 11 ans... Ok ça c'est le parcours d'une personne et on ne peut pas le transposer à tout le monde. Donc pour résumer ce qu'a dit Yann : la caractéristique (et aussi l'avantage) de la géo c'est la pluridisciplinarité. Si l'on accepte de ne pas s'enfermer dans une "spécialité" (si on veut le faire et bien on s'oriente vers la recherche) on peut assez facilement trouver du taf en bureau d'études privé (urbanisme, paysage, environnement, aménagement du territoire au sens large) ou dans une collectivité publique mais il faut être ouvert à d'autres champs de travail. Par exemple, aujourd'hui pour mon boulot (urbaniste) je touche des domaines liés aux domaines juridiques (et autres) assez éloignés (pour ne pas dire très éloignés) des thématiques que j'ai abordé lors de mon mémoire de maîtrise ("Dynamique fluviale d'une rivière de tête de bassin versant en moyenne montagne granitique cévenole : l'exemple du haut-Tarn") Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 6 février 2014 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 6 février 2014 Je partage ton point de vue Vincent. Juste peut-être préciser également que les conditions d'emploi et le taux de bac+5 n'étaient pas les mêmes il y a 11 ans. Je confirme également que les métiers liés à la géo "humaine" (aménagement, urbanisme,...) embauche beaucoup plus de géographe que les métiers à dominante physique car sur ce secteur on est concurrencé par les ingénieurs. Bien sur que ça embauche dans les bureaux d'études mais c'est ben plus difficile de se faire une place face aux écoles d'ingé. Le plus simple étant de rentrer dedans dès le stage. Ce qui est également bcp recherché, ce sont les postes avec dominantes cartographie avec gestion base de données et DAO (AutoCad). Le problème de la fac c'est qu'ils ne passent pas encore assez de temps sur ces logiciels (on fait du Mapinfo et de l'ArcGis) mais pas assez par rapport à l'importance que cela a selon moi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 6 février 2014 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 6 février 2014 Bien évidemment pour la comparaison qui n'a pas lieu d'être entre le marché du travail en 2002-2003 et aujourd'hui. J'aurais du le préciser plus clairement dans mon message. Je valide également pour le stage : à mon sens il faut absolument le faire en bureau d'études (ou du moins en entreprise) plutôt qu'en collectivité, pour avoir une perspectve d'embauche et une première expérience pro à valoriser ensuite quand on cherche un emploi. Pour la petite histoire, j'ai trouvé le poste que j'occupe actuellement (depuis 2008) en grande partie grâce au stage que j'avais fait en... 2002 lors de mon DESS. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
M4x Posté(e) 6 février 2014 Bethunois Partager Posté(e) 6 février 2014 Je valide également pour le stage : à mon sens il faut absolument le faire en bureau d'études (ou du moins en entreprise) plutôt qu'en collectivité, pour avoir une perspectve d'embauche et une première expérience pro à valoriser ensuite quand on cherche un emploi.Pourquoi on ne pourrait pas valoriser une expérience en collectivité pour la recherche d'emploi ? 75% des offres d'emploi que je consulte (en aménagement du territoire) cherche un profil avec une expérience en collectivité et en gestion de projet (ps : ces 75% d'offres consultées correspondent bien entendu à des offres de la fonction publique territoriale... je vois très peu d'offres pour des bureaux d'études à vrai dire). Après c'est certain que les stages en bureaux d'études sont plus facilement valorisables (auprès d'autres bureaux d'études surtout, parfois des collectivités), et qu'ils permettent d'être embauché dans le privé. Si l'on accepte de ne pas s'enfermer dans une "spécialité" (si on veut le faire et bien on s'oriente vers la recherche) on peut assez facilement trouver du taf en bureau d'études privé (urbanisme, paysage, environnement, aménagement du territoire au sens large) ou dans une collectivité publique mais il faut être ouvert à d'autres champs de travail.Là encore, je ne suis pas tout à fait d'accord. Mon master est pluridisciplinaire (de l'urbanisme, de l'environnement, du juridique, de la géomatique, du développement durable, de la gestion de projets etc). Toutes ces disciplines ont été abordées (parfois survolées)... ce qui fait que je peux difficilement répondre à : - une offre d'emploi type "chargé de mission environnement" : les biologistes ou écologues sont plus séduisants - une offre d'emploi type "chargé d'études urbanisme" : les urbanistes purs sont privilégiés (et moi même je ne postule pas à ces offres, car même si j'ai de bonnes notion en urbanisme, je ne me sens pas capable de travailler dans ce domaine (sauf après 5/6 mois d'expérience)). - une offre d'emploi "chargé de mission développement durable/énergies renouvelables" : les personnes issus de filières pures en énergie renouvelables (BTS/DUT/etc) passent avant. - reste les offres de gestion de projets (là ok, l'approche pluridisciplinaire et touche à tout aide) dans le développement durable, l'aménagement du territoire etc. Donc à choisir, et si c'était à refaire, j'aurai peut-être opté pour un cursus plus "spécialisé" et "monospécifique" ^^ (quitte à me fermer des portes, mais me permettant d'en ouvrir plus largement d'autres). Après les stages aident à se spécialiser (ou à acquérir une expérience dans un domaine précis), mais pas toujours évident de faire comprendre à un employeur que "non, pendant mes 14 mois de stage cumulés, je n'ai pas fait que le café et les photocopieuses....(même pas du tout d'ailleurs". Là on en revient au point n° 1 /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 6 février 2014 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 6 février 2014 @M4x: Je te rejoins sur tout (et surtout pour le problème de la multi spécialisation.) Pour ce qui est des stages je suis d'accord que en ce moment les offres ne sont que dans le public et excessivement rares dans le privé. Sauf que, dans notre domaine en tout cas, si les entreprises prennent un stagiaire c'est vraiment parce qu'il manque quelqu'un. Le point "négatif" c'est que tu es traité comme un employé sauf que tu es payé 436€, l'avantage c'est que si tu montres que tu sais bosser, tu gardes ton poste après le stage (hors gros soucis financiers de la boite). A l'inverse, le public offre beaucoup de stage qui n'ont aucune chance de déboucher vers un emploi par la suite. Déjà parce que pour recruter quelqu'un il faut forcément poser des offres d'emploi (ce qui est contourné très allègrement surtout quand il s'agit de reconduire un CDD) mais aussi et surtout parce qu'ils te prennent des choses "annexes" pour lesquels ils n'auront pas idée de prendre quelqu'un à plein temps. En gros tu fais en 6 mois ce qu'ils ont pas le temps de faire et l'année d'après ils reprendront quelqu'un d'autre... Les stages dans le public qui sont dans le cadre d'une ouverture de poste sont excessivement rares. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 6 février 2014 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 6 février 2014 Je nuancerai pour le côté multidisciplinaire : il me semble vraiment que c'est un atout mais je suis sans doute trop fixé sur le domaine de l'urbanisme. Dans notre cas et dans le cas des personnes avec qui on travaille (cabinets "environnement" etc...) c'est un atout recherché : la personne ultra spécialisée dans un domaine fera certes très bien son boulot mais aura souvent du mal dans ce genre de BE où il faut un peu tout savoir traiter et croiser les thématiques et compétences. En ce sens les géographes ont toutes leurs chances justement. Après, pour trouver un poste, il ne faut pas hésiter aussi à y aller à coup de candidatures spontannées, sans attendre de voir passer des annonces. C'est uniquement par ce biais là que j'ai trouvé du travail (et pas mal de personnes que je connnais aussi). Désolé, on s'est un peu éloigné du sujet de base, mais c'était pour partager mon expérience de géographe n'ayant pas fini prof ou chercheur Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 6 février 2014 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 6 février 2014 Vincent est l'exception qui confirme la règle ? Pour ma part j'ai gardé beaucoup de contact de mes amis géographe de l'époque (on se voit toujours 15ans après, on a au moins gagné ça ^^). Sur toute la bande (une 20aine de personnes) seul 4 ont effectivement trouvé un emploi pérenne lié à leur étude de géographie. Sur les 4, aucun dans la branche physique - terre bien évidemment. Donc ce n'est pas impossible en effet, mais reste une minorité selon moi. Du moins pour ma génération, beaucoup de choses ont changé depuis, ne serait-ce que l'intitulé et le contenu des diplômes (pas de master et licence pro pour nous) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
M25 Posté(e) 6 février 2014 Partager Posté(e) 6 février 2014 Bonjour, Actuellement je suis dans un bac ES (économique et social) et je suis encore en 1ère. Je passe les épreuves anticipées de bac bientôt (français et physique - d'abord un bac blanc qui viendra bientôt) en Juin prochain, et après en Juin 2013 mon bac entier. Et donc, j'aimerais m'orienter vers une fac de Géographie (un peu mon domaine puisque j'aime la météo) avec en plus des domaines d'aménagement, de climatologie... Et j'aimerais savoir si après un bac ES on peut prendre cette voie-la ? Et aussi est-ce que je pourrait entreprendre un métier par la suite qui concernerait le domaine dans la climatologie ? Merci d'avance pour vos futures réponses Je pense que ça doit être faisable. Moi j'ai fait une licence d'éco/socio puis une année de PCSO (pour préparer le concours d'entrée à l'école de météo) puis après maîtrise de géo. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lucas Posté(e) 6 février 2014 Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m) Partager Posté(e) 6 février 2014 Merci à tous pour les infos ! J'avais aussi pensé à aller à la fac de Strasbourg pour un peut plus de géo "physique" mais bon honnêtement, je préfère plus être du côté de Nancy. Pour le niveau requis en math, c'est plutôt rassurant, s'il n'y a que de la statistique... Après pour l'emploi du temps mal répartit, bon ça, c'est pas très grave, je ferais avec Pour la suite, je pense faire un master climat/environnement mais arrivé à ce niveau là, logiquement les maths vont se corser ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Martini Posté(e) 6 février 2014 Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau Partager Posté(e) 6 février 2014 Merci à tous pour les infos ! J'avais aussi pensé à aller à la fac de Strasbourg pour un peut plus de géo "physique" mais bon honnêtement, je préfère plus être du côté de Nancy. Pour le niveau requis en math, c'est plutôt rassurant, s'il n'y a que de la statistique... Après pour l'emploi du temps mal répartit, bon ça, c'est pas très grave, je ferais avec Pour la suite, je pense faire un master climat/environnement mais arrivé à ce niveau là, logiquement les maths vont se corser ! J'en serais pas si sur, tout le monde pourra s'inscrire à ce master. Même ceux venant de philo. Ce qui fait que les profs, pour qu'un minimum puisse suivre, vont niveler vers le bas les pré requis demandé et le niveau des cours. C'est le revers de vouloir démocratiser l'université. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lucas Posté(e) 6 février 2014 Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m) Partager Posté(e) 6 février 2014 J'en serais pas si sur, tout le monde pourra s'inscrire à ce master. Même ceux venant de philo. Ce qui fait que les profs, pour qu'un minimum puisse suivre, vont niveler vers le bas les pré requis demandé et le niveau des cours. C'est le revers de vouloir démocratiser l'université. On verra bien, d'ici là, j'ai le temps d'y réfléchir de toute manière. Après, l'éducation, ça évolue en permanence donc dans 5 ans, ça ne sera déjà plus la même chose qu'actuellement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cirrus007 Posté(e) 7 février 2014 Nice (06)-Corniche Fleurie / parfois Saint-Félix de Lodez (34) Partager Posté(e) 7 février 2014 Le revers de la multiplication des Masters devient alors aussi celui de la multiplication des diplômés qui peinent à trouver un contrat car leur banche se retrouve rapidement saturée. Pendant ce temps, les universités continuent de former des étudiants qui doivent se reconvertir, et ce, avant même d'avoir commencé à travailler, tout de suite après leurs 5 années de formation... C'est un gâchis monumental, surtout quand on songe au coût réel (pour la collectivité) de la formation d'un étudiant pour une seule année. Le côté "loi de la jungle" de l'université Française qui forme en masse des étudiants (au prétexte de l'égalité et de l'accueil de tous) pour laisser faire une loi de la sélection naturelle (non assumée) apparait ubuesque dans le contexte actuel. Et de fait, ce système arrive à bout de souffle. Les universités sont décrédibilisées, alors que les formateurs sont eux-mêmes toujours de très haut niveau... Tout dépend quels Master car malheureusement (ou heureusement) tous ne sont pas situés à la même échelle, tout dépend également la filière mais même au sein d'une même filière il existe de grandes inégalités ... Globalement il faut avoir une idée assez précise de son avenir quand on entre en Master, sinon c'est souvent l'échec assuré pour l'insertion. Il faut éviter de compter sur le corps enseignant pour te trouver une voie, ou alors choisir les bons Master avec les bons profs qui sauront un minimum s'investir et tirer parti des étudiants ... (ça se repère assez vite). Certains Master savent limiter leurs flux, d'autres attirent des gens à outrance (par exemple un des Master Rouennais en Sciences a accepté 30 étudiants cette année, alors que 4 ou 5 grands maximum obtiendront leur bourse de thèse ...), mon Master est professionnel donc un peu à part mais a clairement limité ses flux (nous sommes 10) ce qui évite en bonne partie la saturation de la branche. Je suis d'accord pour le gâchis, l'Université est une sacré usine à gaz et la plupart des étudiants sont là en spectateur (du moins en L1,L2, après ça s'arrange), je trouve également en toute honnêteté le niveau général assez faible et à des années lumières de certaines écoles d'ingé, mais bon c'est pas le même coût non plus ... L'université est à mon gout trop accessible, incite peu à la stimulation intellectuelle avec ses systèmes de "compensation", mais il ne faut pas oublier que c'est un système prévu pour former des chercheurs et non des cadres "dynamiques" très conscient du monde de l'entreprise, rien à voir De plus le parcours Licence est vraiment pas motivant, même en étant le plus motivé franchement arrivé en L3 t'en a ta claque et t'as hâte de travailler. Je ne comptais plus le nombre de fois ou je pétais des câbles en L3 sur des trucs totalement inintéressants, des comptes rendus de la mort, du bourrage de crâne insensé une fois arrivé aux partiels ... En gros si quelqu'un a vite envie de travailler et d'éviter de se coltiner un bac+5 pour être un minimum reconnu faut éviter d'aller à la Fac et un BTS voire un DUT/IUT suffit largement. D'une manière générale je trouve que l'orientation est EXCESSIVEMENT MAL expliquée aux lycéens, et c'est une fois dans le système que tu te rend compte du truc ... avec un peu de remords me concernant Pour la Géographie je n'ai aucune idée de l'insertion générale, pour les Sciences en gros avec un bac+5 tu as environ 75% de chance d'obtenir un CDI/CDD une fois sorti d'un Master, avec là encore de grandes inégalités entre les Master ... ! En bref: il faut compter sur toi: ta motivation, tes projets et la manière dont tu veut les concrétiser pour réussir à la Fac. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 7 février 2014 Nancy Partager Posté(e) 7 février 2014 Quant à moi je ne saurais que conseiller à ceux qui se lancent dans ces études de passer les concours de la fonction publique d’État. En effet, pour les bureaux privés, la baisse des dépenses publiques contracte les commandes des principaux clients (les collectivités), et, en conséquence, les embauches se raréfient. Au moins, l'intégration dans un établissement public - via concours - peut encore garantir une embauche dans le secteur. Attention toutefois : les concours de la fonction publique territoriale n'impliquent pas un emploi automatique. Le succès au concours autorise simplement à candidater à un poste... Globalement, il faut souligner que l'accès à un contrat dans le domaine devient de plus en plus difficile. Bien sûr, certains y parviennent (et c'est ce qu'il faut se dire pour persévérer). Mais ceux qui ont un travail le conservent soigneusement (il y a de moins en moins de rotations), et ceux qui n'en ont pas attendent à la porte de plus en plus nombreux. Le revers de la multiplication des Masters devient alors aussi celui de la multiplication des diplômés qui peinent à trouver un contrat car leur banche se retrouve rapidement saturée. Pendant ce temps, les universités continuent de former des étudiants qui doivent se reconvertir, et ce, avant même d'avoir commencé à travailler, tout de suite après leurs 5 années de formation... C'est un gâchis monumental, surtout quand on songe au coût réel (pour la collectivité) de la formation d'un étudiant pour une seule année. Le côté "loi de la jungle" de l'université Française qui forme en masse des étudiants (au prétexte de l'égalité et de l'accueil de tous) pour laisser faire une loi de la sélection naturelle (non assumée) apparait ubuesque dans le contexte actuel. Et de fait, ce système arrive à bout de souffle. Les universités sont décrédibilisées, alors que les formateurs sont eux-mêmes toujours de très haut niveau... Oui les belles années sont derrière nous. Jusqu’à présent le développement de la fonction publique territoriale avait permis d’écoper le flot d’étudiants universitaires formés à la géographie et à l’aménagement du territoire. Avec la baisse des dotations de l’Etat pour les collectivités ces dernières vont ,elles aussi, se serrer la ceinture et par conséquent ralentir voir stopper les embauches jusque là massives (près de 500 000 postes créés entre 2007 et 2012 !). Concernant la différence entre les MASTER de géographie, elle est à grandement relativiser. La formation débute véritablement lorsque l'on commence à travailler. Un étudiant sortant de MASTER aura tout au plus une connaissance des acteurs du milieu professionnel dans lequel il sera amené à évoluer, quelques bases théoriques très généralistes et surtout une capacité d'analyse et de synthèse. Le métier s'apprend sur le terrain, d'où l'importance de bien choisir ses stages de fin d'études afin qu'ils soient le plus encadré et professionnalisant possible. Un bon stage peut être déterminant dans l'insertion professionnelle à la sortie du diplôme. Malheureusement là aussi l'accompagnement des Universités dans la recherche d'un stage professionnalisant et bien encadré n'est pas à la hauteur, faute de moyens. Je prend pour exemple ma promotion de MASTER spécialisée dans l'aménagement du territoire et l'urbanisme (où se dirige bcp de licenciés en géographie), les salaires et niveaux de responsabilité 6 ans après vont du simple au double. Une connaissance de ma promotion a fait son stage de M2 au sein d'un organisme HLM, formation professionnalisante (en alternance) pendant 1 année au métier de chargé d'opération avec embauche au bout. Elle a désormais 6 ans d'expérience professionnelle et émarge, en tant que chargé d'opération, à plus de 2500€ net/mois (hors primes). Dans le même temps certains ont eu le malheur de choisir le stage photocopie au sein d'obscurs bureaux d'études, collectivités ou organismes publics et sont désormais, après de long mois de chômage, instructeurs dans des collectivités ou chargé d'études dans des B.E à faire du PLU au km pour 1500/1600e par mois. Et ceci dans un contexte beaucoup moins déprimé qu'actuellement. D'autres ont décidé d'ouvrir des bars , courent le monde ou ont tout simplement changé de milieu professionnel. Je ne saurai conseiller à celles et ceux souhaitant se lancer dans ce cursus de bien y réfléchir, en prenant en compte le contexte de crise économique qui est en train d'impacter les collectivités et organismes publics qui constituaient jusqu'ici les principaux débouchés. Rassurez vous, l'Université offre encore des formations intéressantes au niveau MASTER mais elles sont plus techniques (juristes spécialisés, formation à la maîtrise d'ouvrage, gestion de projet...) avec peu d'étudiants et sélection à l'entrée (sur dossiers, entretiens + mini concour) donc peaufiner bien votre licence. Une dernière chose, au delà du diplôme c'est vous qui construisez votre parcours, la personnalité, la curiosité, l'envie seront vos meilleurs alliés, sur ce roulez jeunesse . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 7 février 2014 Partager Posté(e) 7 février 2014 Tiens, une question aux plus jeunes : y en a-t-il, ici, qui projettent d'aller étudier et/ou vivre à l'étranger et, si oui, où ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flash34 Posté(e) 7 février 2014 Saint-Geniès-de-Fontedit (34) à 15-20 km au nord de Béziers / Montpellier (34) Partager Posté(e) 7 février 2014 Salut les géographes ! Etant en terminale STI2D, je veux faire une fac de géographie à Nancy l'année prochaine. J'aime beaucoup la géographie, et en particulier la climatologie ! En tout cas, le programme à l'air vachement sympa ! Après vu que cela m'intéresse, aucun soucis, j'y arriverais. Je suis allé voir la conseillère d'orientation, elle m'a renseignée pas mal sur cette fac. Seul mon niveau en mathématique m'inquète un peu, le reste, j'y arriverais sans trop de problèmes. Je me posais donc quelque questions concernant l'emploi du temps, l'organisation, le travail perso et le niveau scientifique nécessaire..? Je n'ai pas regardé toutes les réponses, mais si ton inquiétude ne concerne que ton niveau de mathématiques, alors laisse moi te dire que la fac de Géographie se rapproche beaucoup plus d'une fac de Lettres, c'est beaucoup de théorique, mais au contraire si tu as un bon niveau en Français, en culture générale et en géographie (et disciplines associées) voir en science, ça passe tranquille. Concernant le travail perso, en fac c'est beaucoup d'autonomie et de travail personnel, quoi qu'en L1 le rythme n'est pas très soutenu après ça dépend surement des fac. Un conseil, prends toi un ordinateur portable (netbook ou autre..) parce que c'est quand même fortement utile, surtout si après tu veux avoir des cours bien organisés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JulienDeNamur Posté(e) 7 février 2014 Partager Posté(e) 7 février 2014 Tiens, une question aux plus jeunes : y en a-t-il, ici, qui projettent d'aller étudier et/ou vivre à l'étranger et, si oui, où ? Moi ! Ma première destination est le Canada...mais sachant qu'il faut s'accrocher pour pouvoir y habiter, ce n'est pour l'instant qu'une utopie...si possible entre Montréal et Saguenay. Enfin je verrai je n'y suis pas encore.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Orage99 Posté(e) 7 février 2014 Huttenheim (67 - Alsace) Partager Posté(e) 7 février 2014 Tiens, une question aux plus jeunes : y en a-t-il, ici, qui projettent d'aller étudier et/ou vivre à l'étranger et, si oui, où ? Salut à tous ! J'ai parcouru avec attention ce sujet que j'ai découvert il y a 3 jours, même si perso je ne suis pas en fac de géo. Je suis en fac de langues (2ème année) à l'université de Strasbourg (anglais - espagnol, option portugais). Perso, j'espère partir en Erasmus l'année prochaine en Espagne (soit La Laguna car option journalisme ou Murcia) pour y faire ma troisième année. Je suis tombé amoureux de ce pays et de cette langue /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ... Et pourquoi pas m'y installer plus tard, mais il faut avouer qu'en ce moment l'Espagne n'est pas l'endroit idéal pour trouver un emploi pour les jeunes /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Surtout quand on sait que la moitié des jeunes espagnols est au chômage ^^ Quoique, un petit français qui débarque, qui parle bien espagnol avec le petit accent qui va bien, l'anglais et maîtrise évidemment le français c'est sans doute encore relativement attractif /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bref, on verra bien, mais le dossier Erasmus est déjà prêt ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jonathan Posté(e) 8 février 2014 Partager Posté(e) 8 février 2014 Un parcours universitaire en Géo, c'est généralement très sympa et enrichissant. Sans financement et équipe prête à pérenniser vos collaborations (sur place ou ailleurs), n'allez pas jusqu'au doctorat. Cela fait 5 ans que j'ai soutenu, ce diplôme m'a plus fermé qu'ouvert des portes. Pour les filières plus courtes (Licence et Master), ça commence bien souvent par une succession de CDD avant de décrocher le Saint Graal. Mais en persistant, on doit finir par y arriver... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Appollondu75 Posté(e) 8 février 2014 Paris Partager Posté(e) 8 février 2014 Cool, un topic où on peut raconter sa vie ! Tiens, une question aux plus jeunes : y en a-t-il, ici, qui projettent d'aller étudier et/ou vivre à l'étranger et, si oui, où ? Perso, je projette assez sérieusement de partir étudier aux États-Unis (côte ouest), si j'ai un dossier assez bon - c'est-à-dire suffisamment incroyablement excellent - pour rentrer dans une des grandes universités style Yale, MIT, etc. après le bac. Bon, je ne tape pas dans l'original, mais quand on veut travailler là-bas dans tout ce qui tourne autour de la physique/ingénierie, mieux vaut décrocher un diplôme sur place (d'autant plus que les diplômes américains type PhD sont visiblement reconnus un peu partout). Le climat est sympa (même si j'aurais préféré atterrir quelques milliers de kilomètres plus au nord), j'ai de la famille là-bas... bref, dès que je peux, je me casse. ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lucas Posté(e) 9 février 2014 Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m) Partager Posté(e) 9 février 2014 Tiens, une question aux plus jeunes : y en a-t-il, ici, qui projettent d'aller étudier et/ou vivre à l'étranger et, si oui, où ? Partir vivre au Canada après mes études. J'en rêve en tout cas Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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