Invité Sky Blue Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 Bien sûr que certains évoqueront le RC... C'est encore trop tôt à mon goût de dire si c'est ce RC le "GRAND" responsable C'est encore tôt, ou c'est déjà trop tard pour le RC, telle est la question que je me pose. "on observe depuis 1950 une hausse significative du nombre de jours très chauds à l'échelle planétaire, et systématiquement une baisse notable du nombres de jours très froids. Les évènements extrêmes en France. Depuis une trentaine d'années, la diminution des extrêmes froids se matérialise par une baisse très significative du nombre de jours de gel (3 jours de moins par décennies) alors que 80% des stations enregistrent une hausse de jours des vagues de chaleur." Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un extrait du livre de C Cassou et V Masson-Delmotte.(parlons climat) Et le moins que l'on puisse dire, ce n'est pas notre hiver 2015-2016 qui va les démentir. 2 façons d'aborder le sujet à mon avis, le factuel ci dessus ou les légendes urbaines. Attention néanmoins, la climato ne ment pas, la science n'est pas négociable. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mathias Posté(e) 15 février 2016 Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances. Partager Posté(e) 15 février 2016 Pour terminer sur un point positif pour les vacanciers ... la fin de notre hiver météorologique et donc notre deuxième quinzaine de février devrait vraisemblablement être idéale pour les chutes de neige en moyenne montagne. Pas de partout en tout cas. Vercors, Chartreuse, Est du Massif Central, Alpes du Sud, Pyrénées (je parle bien des moyennes altitudes), les conditions sont loin d'être idéales. Les prévisions sont en plus loin d'être idéales pour tous ces secteurs... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 C'est encore tôt, ou c'est déjà trop tard pour le RC, telle est la question que je me pose. "on observe depuis 1950 une hausse significative du nombre de jours très chauds à l'échelle planétaire, et systématiquement une baisse notable du nombres de jours très froids. Les évènements extrêmes en France. Depuis une trentaine d'années, la diminution des extrêmes froids se matérialise par une baisse très significative du nombre de jours de gel (3 jours de moins par décennies) alors que 80% des stations enregistrent une hausse de jours des vagues de chaleur." Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un extrait du livre de C Cassou et V Masson-Delmotte.(parlons climat) Et le moins que l'on puisse dire, ce n'est pas notre hiver 2015-2016 qui va les démentir. La normale qui se fera sur la période 91 /2020 risque de donner un décrochage sévère sur les moyennes hivernales. On va sortir de la période trentenaire la décennie 80 pour la remplacer par la décennie 10... Il y a encore 4 hivers pour rééquilibrer les moyennes,... Mais pour l instant c'est bien mal parti... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 A mon avis, ce n'est pas le RC le "grand responsable" de cet hiver hors norme c'est un "petit responsable" Je n'ai pas entendu que le RC fonctionnait de façon discontinue, du moins en ce qui concerne la réponse au forçage anthropique lui même augmentant graduellement. Ce que l'on peut dire c'est que le RC agit tendanciellement en augmentant la température de nos hivers de 0.2 à 0.3°C/décennie (je parle pour Toulouse). Théoriquement, par rapport à la médiane de 1981-2010, soit 1996 environ, il s'est écoulé deux décennies et donc les hivers sont tendanciellement plus chauds de 0.4°C environ que pendant cette période. Pour cet hiver, selon mes relevés quotidiens, nous sommes à 2.5°C environ d'anomalie pour DJ + F/2.(au dessus de 1981-2010) L'an dernier nous étions à -0.7°C.(tous ces chiffres viennent de ma station) et la moyenne de 2007 à 2016 est de -0.07°C. Alors le RC ne fait pas varier d'une année sur l'autre la température de 2 à 3°C, évidemment. C'est encore cette fameuse variabilité climatique qui est à la manoeuvre sur ce coup là. Il est bien sûr tentant d'incriminer la formidable libération d'énergie dans le Pacifique, mais en l'absence de modélisation qui le prouve, pour le moment, on ne peut rien affirmer. PS: vite fait les anomalies à Muret (20km sud Toulouse) j'espère sans erreur... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 Alors le RC ne fait pas varier d'une année sur l'autre la température de 2 à 3°C, évidemment. C'est encore cette fameuse variabilité climatique qui est à la manoeuvre sur ce coup là. Nous sommes d'accord Météor et fort heureusement d'ailleurs. Mais on verra dans l'avenir quelle sera la norme de nos hivers avec ou sans variabilité naturelle et avec ou sans Nino. Reste la question de ce trop plein d'énergie dans les océans. Hiver 2015-2016 un OVNI pour la France.??? La ou tu as raison, c'est qu'on ne peut pas mettre cet hiver hors norme uniquement sur le dos du RC, cela saurait une vision simpliste du problème. Par contre, dans un monde fait de surchauffe et d'anomalies positives, il est logiquement plus compliqué de tirer des anomalies froides de par chez nous. C'est les rouges contre les bleus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
FABIANO Posté(e) 15 février 2016 Cesson Sevigne(35) Partager Posté(e) 15 février 2016 Selon MF EL NINO est responsable du positionnement des centres d'actions atmosphériques qui ont entraîné un flux de Sud-Ouest donc de la douceur sur l'Europe: "L'Europe n'est pas directement impactée par le phénomène El Niño qui ne peut expliquer tous les phénomènes météorologiques des régions tempérées. Ainsi, les statistiques établies depuis 1950 ne montrent pas de corrélation entre les températures observées sur le continent européen et la présence du phénomène. Par exemple, l'extrême douceur de la fin d'année 2015 et de début 2016 en Europe ne peut pas être directement attribuée à l'épisode El Niño actuel. Elle peut beaucoup plus sûrement s'expliquer par la position particulière des centres d'actions atmosphériques (anticyclones et dépressions) au-dessus de l'Atlantique Nord et de l'Europe - qui a favorisé les vents de secteur sud-ouest à sud sur l'Europe Occidentale, sources de douceur- ainsi qu'au contexte général de réchauffement climatique." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 Selon MF EL NINO est responsable du positionnement des centres d'actions atmosphériques qui ont entraîné un flux de Sud-Ouest donc de la douceur sur l'Europe: "L'Europe n'est pas directement impactée par le phénomène El Niño qui ne peut expliquer tous les phénomènes météorologiques des régions tempérées. Ainsi, les statistiques établies depuis 1950 ne montrent pas de corrélation entre les températures observées sur le continent européen et la présence du phénomène. Par exemple, l'extrême douceur de la fin d'année 2015 et de début 2016 en Europe ne peut pas être directement attribuée à l'épisode El Niño actuel. Elle peut beaucoup plus sûrement s'expliquer par la position particulière des centres d'actions atmosphériques (anticyclones et dépressions) au-dessus de l'Atlantique Nord et de l'Europe - qui a favorisé les vents de secteur sud-ouest à sud sur l'Europe Occidentale, sources de douceur- ainsi qu'au contexte général de réchauffement climatique." Météo-France ne dit pas ici que EL NINO est responsable du positionnement des centres d'actions atmosphériques qui ont entraîné un flux de Sud-Ouest donc de la douceur sur l'Europe. Il est dit au début et sur la grande partie de ce paragraphe que L'Europe n'est pas directement impactée par le phénomène El Niño. Et la partie que tu as mis en grand dit que l'extrême douceur (Elle) peut beaucoup plus sûrement s'expliquer par la position des anticyclone et dépressions sans mettre en jeux l'El Nino là dessus. Si non la majorité des hivers avec El Nino serraient doux et inverse avec ceux qui ont lieu quand il y a La Nina. Mais ce n'est pas le cas. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 Voici ce qu'en pense Maud : http://www.annuaire-voyance-symphony.com/predictions-voyance-2015/predictions-2015-maud-voyance.html L'hiver sera rude cette année en France, (mort de SDF, mais aussi découverte de personnes décédées dans leur maison faute de chauffage) cela va créer une très grosse polémique! Phil La voyance a pris elle aussi un coup de chaud ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
xolos Posté(e) 15 février 2016 Partager Posté(e) 15 février 2016 Selon MF EL NINO est responsable du positionnement des centres d'actions atmosphériques qui ont entraîné un flux de Sud-Ouest donc de la douceur sur l'Europe: "L'Europe n'est pas directement impactée par le phénomène El Niño qui ne peut expliquer tous les phénomènes météorologiques des régions tempérées. Ainsi, les statistiques établies depuis 1950 ne montrent pas de corrélation entre les températures observées sur le continent européen et la présence du phénomène. Par exemple, l'extrême douceur de la fin d'année 2015 et de début 2016 en Europe ne peut pas être directement attribuée à l'épisode El Niño actuel. Elle peut beaucoup plus sûrement s'expliquer par la position particulière des centres d'actions atmosphériques (anticyclones et dépressions) au-dessus de l'Atlantique Nord et de l'Europe - qui a favorisé les vents de secteur sud-ouest à sud sur l'Europe Occidentale, sources de douceur- ainsi qu'au contexte général de réchauffement climatique." Sauf qu'à MF et ailleurs, ils ont la tête dure comme du béton avec les "stats". On leur fait dire ce qu'on veut aux "stats", tout dépend par quel biais on les prend. Il est difficile de déterminer statistiquement l'influence du Nino par chez nous car les liens de cause à effets ne sont pas démontrés. Or, si depuis 1950 de nombreux Ninos ont eu lieu, peu furent surchauffés, en particulier comme celui de cette année, à mettre au moins sur le même plan que ceux de 82 et 97. Et là, bien sûr, avec "seulement" 3 phénomènes à étudier, difficile d'établir des "stats" fiables (à défaut d'avoir d'autres Ninos comparables, si j'en oublie, mea culpa). Car, par titre de comparaison tout à fait indicative, si on doit faire des "stats" sur l'influence des séismes sur la vie dans telle ou telle région du globe, on n'étudiera guère ceux de faibles magnitudes. On s'attardera surtout sur ceux à magnitude élevée. Et ce sont ceux-là et seulement ceux-là qui feront l'objet des analyses et des conclusions qui s'imposent. Autrement dit, rapportées aux Ninos, ce sont des études comparables, à savoir sur les Ninos les + forts qu'il faut mener. Maintenant, tant qu'il n'y aura pas eu assez de Ninos de "grande envergure", on ne pourra pas avoir d'étude fiable. Cependant, et pour en revenir à notre hiver "remarquable" dans sa douceur, il est à noter une récurrence aux flux de SO anticycloniques, en particulier en décembre, au moment du "pic d'activité" du Nino. Et ce n'est pas forcément un hasard. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 16 février 2016 Partager Posté(e) 16 février 2016 Ce que l'on peut dire c'est que le RC agit tendanciellement en augmentant la température de nos hivers de 0.2 à 0.3°C/décennie (je parle pour Toulouse). Théoriquement, par rapport à la médiane de 1981-2010, soit 1996 environ, il s'est écoulé deux décennies et donc les hivers sont tendanciellement plus chauds de 0.4°C environ que pendant cette période. Oui, et 0.2 à 0.3 par décennie, ça se lit grosso modo sur l'ensemble du territoire pour l'hiver. Mais il faut bien voir que c'est énorme ! Depuis 1996 ça fait 0.5°C ce qui veut dire que par rapport à la norme en vigueur (81/10), un hiver normal c'est 2 mois dans les normes 81/10, et un mois doux affichant un excédent de 1.5°C ! Ca participe aussi à l'explication d'un tel hiver cette année qui n'aurai pas pu avoir lieu au cours des années 1960 car il s'éloignait de 1.5°C de plus de sa norme ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zorglub71 Posté(e) 16 février 2016 Partager Posté(e) 16 février 2016 Dès l'année prochaine, les moyennes trentenaires (1988/2017) permettraient d'évacuer si j'ose m'exprimer ainsi le trio d'hivers rigoureux des années 1985/86/87... Sous réserve du prochain hiver, qui aura intérêt à être très rude pour contrebalancer cette hausse, un tout petit peu... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mathias Posté(e) 16 février 2016 Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances. Partager Posté(e) 16 février 2016 Dès l'année prochaine, les moyennes trentenaires (1988/2017) permettraient d'évacuer si j'ose m'exprimer ainsi le trio d'hivers rigoureux des années 1985/86/87... Il me semblait que les moyennes étaient établies sur les années 1980/2010, non? De toute façon si on suit ta logique on aurait déjà "évacué" les hivers 1985/1986, non? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 16 février 2016 Dax (40) Partager Posté(e) 16 février 2016 C'est vrai que par convention on ne recalcule de nouvelles normes que tous les dix ans (1971-2000, 1981-2010, la prochaine sera 1991-2020) afin de ne pas avoir à reprendre toutes les tables climatologiques tous les ans, mais dans le fond il n'est pas toujours illogique de considérer que la "normale" devrait se calculer sur les trente dernières années écoulées. Le débat n'a pas forcément d'intérêt en période de stabilité climatique, cela étant dans une époque comme la notre c'est une autre histoire. Sur les mois de mai par exemple, la normale des trente dernières années a déjà pris quasiment +0,35° par rapport à la normale 1981-2010... Mais bon, ce n'est pas forcément le sujet du topic. La remarque de Zorglub reste néanmoins pertinente : en simulant une anomalie définitive de +1,5° pour ce mois de février 2016 (c'est plutôt raisonnable comme pronostic), vu que de l'autre côté on "sortira" du calcul le glacial février 1986, la normale trentenaire va prendre un quart de degrés de hausse entre 1986-2015 et 1987-2016. Alors que février est l'un des mois qui s'était le moins réchauffé ces dernières années (merci 2012 et dans une moindre mesure 2013), il va rejoindre en un changement d'année le club de ceux qui se sont le plus réchauffés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zonal 45 Posté(e) 16 février 2016 Partager Posté(e) 16 février 2016 Bonsoir à tou(te)s, Je dirais que les deux calculs sont complémentaires et apportent des informations légèrement différentes. Avec une moyenne fixe, on peut estimer l'évolution des températures sur x années (30 par convention, mais rien n'empêche de faire le calcul sur un siècle si on veut). Avec une moyenne glissante, on peut appréhender l'évolution du processus de réchauffement : par exemple, si on reste constamment au-dessus des normales en moyenne glissante, la conclusion est que le réchauffement s'accélère. Donc selon moi le mieux est d'utiliser ... les deux ! A bon escient, évidemment. Ca dépend de ce qu'on cherche. Zonal 45 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elurra Posté(e) 16 février 2016 Fontaines 89 Partager Posté(e) 16 février 2016 La recherche est essentielle ! Désolé de ne pas rechercher assez assiduement, je ne suis pas scientifique mais j'aime , je navigue entre anti-rca-militants qui déroulent sans nuances, et IC qui aime la météo et qui l'observe de manière on ne peut plus diversifiée, de façon vivante dans plusieurs topics et rigoureuse comme il se doit dans les observations scientifiques. Tout porte à se dire que moyennes sur 30 ans ou lissées, mènent au constat d'un réchauffement globale surtout en hn. Les moyennes sur 30 ans permettraient de s'habituer avec un oeil ouvert sur l'emballement réchauffement, avec les mesures tardives à prendre.. Des moyennes lissées calculées depuis les relevés fiables permettraient de se dire le monde ne sera plus comme avant. De toute façon la météo va devenir essentielle et passionnante dans tous les cas de figure Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mathias Posté(e) 16 février 2016 Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances. Partager Posté(e) 16 février 2016 à supprimer. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kaktus Posté(e) 17 février 2016 Partager Posté(e) 17 février 2016 Il n'y a pas de corrélation entre El Nino / Nina et hivers doux / frais. De mémoire, c'est TreizeVents qui avait fait le rapprochement (dis-moi si je me trompe). Tout au plus une légère tendance aux hivers tardifs avec le premier phénomène. Peut-être que fin février, mars seront en effet surprenant, quelques modèles saisonniers le prédisent, et ce depuis de longs mois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fran39 Posté(e) 17 février 2016 Charenton-le-Pont Partager Posté(e) 17 février 2016 Bon allez je prends les paris l'anomalie finale de cet hiver devrait dépasser les +2.5°C ! (pour le moment, on est à +2.9°C). Ca battrait l'hiver 90 de 0.5°C sur une saison, ce qui est énorme. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 19 février 2016 Partager Posté(e) 19 février 2016 Bon allez je prends les paris l'anomalie finale de cet hiver devrait dépasser les +2.5°C ! (pour le moment, on est à +2.9°C). Ca battrait l'hiver 90 de 0.5°C sur une saison, ce qui est énorme. Assez d'accord avec toi. Il reste 10 jours qui ont des chances au final d'être proches des normes. On devrait avoir une anomalie pour cet hiver comprise entre 2.5°C et 2.6°C. L'hiver 90 va être pulvérisé Plus de 7°C au dessus de l'hiver 63 !!! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 19 février 2016 Brest Partager Posté(e) 19 février 2016 EL NINO est responsable du positionnement des centres d'actions atmosphériques qui ont entraîné un flux de Sud-Ouest donc de la douceur sur l'Europe: "L'Europe n'est pas directement impactée par le phénomène El Niño qui ne peut expliquer tous les phénomènes météorologiques des régions tempérées. Ainsi, les statistiques établies depuis 1950 ne montrent pas de corrélation entre les températures observées sur le continent européen et la présence du phénomène. Par exemple, l'extrême douceur de la fin d'année 2015 et de début 2016 en Europe ne peut pas être directement attribuée à l'épisode El Niño actuel. Elle peut beaucoup plus sûrement s'expliquer par la position particulière des centres d'actions atmosphériques (anticyclones et dépressions) au-dessus de l'Atlantique Nord et de l'Europe - qui a favorisé les vents de secteur sud-ouest à sud sur l'Europe Occidentale, sources de douceur- ainsi qu'au contexte général de réchauffement climatique." Attention, rien dans cet texte ne dit que El Nino est responsable du positionnement des centres d'action. L'approche proposée est justement d'oublier El Nino, qui ne joue un rôle que secondaire ou indirect. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephdu74 Posté(e) 22 février 2016 Seynod 545 m (74,Haute-Savoie) Partager Posté(e) 22 février 2016 Sans surprise et même si les derniers jours devraient se rapprocher d'un "vrai" hiver:cet hiver est considéré comme le plus doux de l'histoire! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 23 février 2016 Partager Posté(e) 23 février 2016 Il n'y a pas de corrélation entre El Nino / Nina et hivers doux / frais. Comment peut on lire des certitudes sur un sujet de recherche, ce n'est pas en regardant quelques épisodes d'intensités hétérogènes que tu auras ta réponse à mon humble avis. Il faudrait faire tourner de nombreuses fois le même épisode en modifiant certaines conditions initiales sans toucher à l'enso Surtout dans un contexte où il semble de plus en plus probable qu'une corrélation existe entre précipitations et enso y compris sur les zones à effet indirect. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pouicpouet Posté(e) 23 février 2016 Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut) Partager Posté(e) 23 février 2016 Pour moi, les modèles (prévisions saisonnières, prévisionistes etc...) se sont plantés: C'était d'ailleurs mon ressenti (je pense qu'au niveau de l'Europe, ce se sera la même chose ?) donc ce n'est pas un hiver: très froid ok froid ok normal ok doux ok très doux oui voir exceptionnel. MF: http://www.meteofrance.fr/actualites/33890918-hiver-2015-2016-le-plus-chaud-depuis-1900-en-france Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 23 février 2016 Partager Posté(e) 23 février 2016 kaktus, le 17 Feb 2016 - 12:08, dit:/index.php?app=forums&module=forums§ion=findpost&pid=2687105'> Il n'y a pas de corrélation entre El Nino / Nina et hivers doux / frais. Comment peut on lire des certitudes sur un sujet de recherche, ce n'est pas en regardant quelques épisodes d'intensités hétérogènes que tu auras ta réponse à mon humble avis. Il faudrait faire tourner de nombreuses fois le même épisode en modifiant certaines conditions initiales sans toucher à l'enso Surtout dans un contexte où il semble de plus en plus probable qu'une corrélation existe entre précipitations et enso y compris sur les zones à effet indirect. Dire qu'il n'y a pas de corrélation entre El Nino / La Nina / La Nada et les hivers doux / frais / de saison n'est pas faux car si on fait un bilan sur par exemple 65 ans il est possible de constater que leur taux de corrélation est pour tous proches de 33,33% (c'est à dire un tiers) soit un taux faible pour dire que l'ENSO influence bien le climat Européen. Alors que s'il est fait de même avec la NAO+ ou - alors leur coef. de corrélation est bien supérieur à 50 % malgré qu'il y a aussi les Blocages Sibérien, les Dorsales,...qui jouent aussi sur les anomalies des températures,... Par contre dans d'autres zones sur Terre il est possible de voir des coef. de corrélation bien supérieur à 50 % pour les températures et précipitations montrant que l'ENSO joue bien un rôle sur la météo contrairement pour la France. Pour moi, les modèles (prévisions saisonnières, prévisionistes etc...) se sont plantés: C'était d'ailleurs mon ressenti (je pense qu'au niveau de l'Europe, ce se sera la même chose ?) donc ce n'est pas un hiver: très froid ok froid ok normal ok doux ok très doux oui voir exceptionnel. MF: http://www.meteofrance.fr/actualites/33890918-hiver-2015-2016-le-plus-chaud-depuis-1900-en-france Je ne dirais pas ceci, car au contraire cet hiver les modèles ont un taux de réussite bien supérieur aux années précédentes (du moins sur ces 9 hivers d'analyses où ta le lien du bilan des prévisions saisonnières en bas de cette page), puisque leur taux de réussite va être de 94,4 % pour la NOAA (CFS), 77,8 % pour IRI, 100 % pour Météo-France (excellent ! ), 42,9 % Meteo-Office,... et en comptant des prévisionnistes amateurs la moyenne serrait de 67,81 % de réussite c'est à dire la meilleur réussite sur ces 9 années où la moyenne de réussite pour les hivers va être de 40,27 %. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pouicpouet Posté(e) 23 février 2016 Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut) Partager Posté(e) 23 février 2016 Pour moi, les modèles (prévisions saisonnières, prévisionistes etc...) se sont plantés: C'était d'ailleurs mon ressenti (je pense qu'au niveau de l'Europe, ce se sera la même chose ?) donc ce n'est pas un hiver: très froid ok froid ok normal ok doux ok très doux oui voir exceptionnel. MF: http://www.meteofrance.fr/actualites/33890918-hiver-2015-2016-le-plus-chaud-depuis-1900-en-france Oui, je savais me j'allais me faire cramer (ce n'est pas une attaque personnelle) sur ce sujet on est pas à quelques dixièmes ou degrès hélas kaktus, le 17 Feb 2016 - 12:08, dit:/index.php?app=forums&module=forums§ion=findpost&pid=2687105'> Dire qu'il n'y a pas de corrélation entre El Nino / La Nina / La Nada et les hivers doux / frais / de saison n'est pas faux car si on fait un bilan sur par exemple 65 ans il est possible de constater que leur taux de corrélation est pour tous proches de 33,33% (c'est à dire un tiers) soit un taux faible pour dire que l'ENSO influence bien le climat Européen. Alors que s'il est fait de même avec la NAO+ ou - alors leur coef. de corrélation est bien supérieur à 50 % malgré qu'il y a aussi les Blocages Sibérien, les Dorsales,...qui jouent aussi sur les anomalies des températures,... Par contre dans d'autres zones sur Terre il est possible de voir des coef. de corrélation bien supérieur à 50 % pour les températures et précipitations montrant que l'ENSO joue bien un rôle sur la météo contrairement pour la France. Je ne dirais pas ceci, car au contraire cet hiver les modèles ont un taux de réussite bien supérieur aux années précédentes (du moins sur ces 9 hivers d'analyses où ta le lien du bilan des prévisions saisonnières en bas de cette page), puisque leur taux de réussite va être de 94,4 % pour la NOAA (CFS), 77,8 % pour IRI, 100 % pour Météo-France (excellent ! ), 42,9 % Meteo-Office,... et en comptant des prévisionnistes amateurs la moyenne serrait de 67,81 % de réussite c'est à dire la meilleur réussite sur ces 9 années où la moyenne de réussite pour les hivers va être de 40,27 %. Williams En effet William , je ne suis pas rentré dans les détails (ce n'est pas ma tasse de thé) et hop quelques dixièmes..........de plus J'aurais du dire en jouant sur les mots: trés doux, trés trés doux et insister sur le mot exceptionnel. ps: au passage je n'ai pas réussi à retrouver le lien de MF sur cette tendance ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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