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Les Forums d'Infoclimat

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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Merci à François Jobard de nous partager toutes ces stats, ici il nous montre qu'il n'a jamais autant plu une seconde quinzaine d'octobre depuis 1958 à échelle nationale! soit le début de l'indicateur. Et qu'il n'avait jamais aussi peu plu une première quinzaine d'octobre!

 

 

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Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

Et le graphique qui illustre bien ça, en estimant le climat "instantané" par la tendance long terme lissée des observations. Le tout calé sur une référence "2024" :     Dans cette

Images postées

Et mieux que ça puisque la quinzaine allant du 19 octobre au 2 novembre enregistre un record absolu de pluviométrie sur cette durée à l'échelle nationale. La période aidant puisque c'est la plus pluvieuse de l'année en moyenne, mais tout de même. On aurait eu du mal à l'imaginer il y a un mois !

 

 

Bien entendu la séquence inédite de 2 ans et demie sans mois bien pluvieux dont je parlais sur le topic sécheresse prend fin, même si l'anomalie mensuelle n'est pas encore très haute, étant donné que la période contient encore pas mal de jours secs d'octobre. On va voir jusqu'où ça nous mène.

 

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Il y a 13 heures, sebb a dit :

Merci à François Jobard de nous partager toutes ces stats, ici il nous montre qu'il n'a jamais autant plu une seconde quinzaine d'octobre depuis 1958 à échelle nationale! soit le début de l'indicateur. Et qu'il n'avait jamais aussi peu plu une première quinzaine d'octobre!

 

 

 

Pour « Ceux qui n'aiment pas le rouge » xD, il a posté ici aussi : https://forums.infoclimat.fr/f/topic/58828-cumuls-pluviométriques-octobre-2023/?do=findComment&comment=3761410

 

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  • 2 weeks later...

Si on met de côté un instant les records de pluviométrie qui tombent les uns après les autres, côté températures, on ne lâche rien non plus. Au 15 novembre, on peut déjà considérer comme acté le record de l'automne le plus chaud. L'anomalie provisoire est à +2.8°C, soit une solide marge devant la deuxième place à cette date, +2.2°C, qui n'était ni plus ni moins qu'en 2022. Sur la saison complète, 2022 avait lâché dans les derniers jours, laissant 2006 en tête avec +2.1°C. Ce ne sera de toute évidence pas le cas cette année : la semaine prochaine devrait facilement finir dans les +3°C d'anomalie, il faudrait donc une dernière semaine à -6°C d'anomalie pour ne pas battre le record. Ça n'arrivera simplement pas.

En fait hormis les tous premiers jour de septembre, l’anomalie provisoire du trimestre est restée largement en tête sans interruption :

 

image.thumb.png.96bcb578a37034d8d3c431964ca3267f.png

 

 

On peut par ailleurs noter que tous mois confondus, la dernière anomalie trimestrielle glissante, à +3.3 sigmas, est la première à commencer à sérieusement titiller celle du mythique été 2003 :

 

image.thumb.png.06a852a20ebd8c7a9514ed56c5c48737.png

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  • 2 weeks later...

D’après MF, 2023 devrait être la 2e année la plus chaude après 2022, depuis 1900. L’anomalie thermique se situerait autour de + 1.3°c par rapport à 91-20.

 

IMG_5194.thumb.jpeg.feec78816c54db803c5af771c99694f6.jpeg
 

 

Été 2023, au rang 4 des étés les plus chauds.

Automne 2023, au rang 1 des plus chauds.

 

IMG_5195.thumb.jpeg.37414399c5144344353bc92c592b20a9.jpeg
 

 

Les anomalies provisoires par région :

 

IMG_5197.thumb.jpeg.3effe00a2409c73663fdf310841325be.jpeg
 

Plus d’infos https://meteofrance.com/sites/meteofrance.com/files/files/editorial/bilan_2023_web.pdf

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Voilà sans suspense automne record chaud. La seule incertitude était de combien, eh bien la marge est assez large : anomalie de +2.44°C pour l'automne 2023, contre +2.07°C en 2006.

 

image.thumb.png.dd01311b75de1b50c805ddbaec3f0e00.png

 

 

A noter que l'anomalie de cette saison automnale la place 2ème de toutes les anomalies saisonnières, derrière l'indétrônable (pour l'instant) été 2003, à +2.73°C

 

image.thumb.png.e93303874440e6cde237c9bc4152aa6a.png

 

Top 10 des anomalies saisonnières les plus hautes :

 

Rang Saison Année Anomalie
91-20 (°C)
1 Été 2003 2.73
2 Automne 2023 2.44
3 Été 2022 2.31
4 Hiver 2020 2.29
5 Hiver 2016 2.12
6 Automne 2006 2.07
7 Automne 2022 2.04
8 Automne 2014 1.94
9 Hiver 1990 1.56
10 Printemps 2011 1.52

 

 

Sur l'anomalie de l'année 2023, provisoirement on est à +1.39°C, et comme l'indique MF cité plus haut, la valeur finale a désormais de très grandes chances de finir en 2ème place entre 2022 (+1.54°C) et 2020 (+1.12°C). En effet pour finir au-dessus de 2022 il faudrait une anomalie supérieure à +4.7°C en décembre, et à l'inverse pour finir en-dessous de 2020 il faudrait une anomalie inférieure à -2.7°C.

Modifié par Arkus
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Le 30/11/2023 à 21:12, Arkus a dit :

A noter que l'anomalie de cette saison automnale la place 2ème de toutes les anomalies saisonnières, derrière l'indétrônable (pour l'instant) été 2003, à +2.73°C

 

 

 

Top 10 des anomalies saisonnières les plus hautes :

 

Rang Saison Année Anomalie
91-20 (°C)
1 Été 2003 2.73
2 Automne 2023 2.44
3 Été 2022 2.31
4 Hiver 2020 2.29
5 Hiver 2016 2.12
6 Automne 2006 2.07
7 Automne 2022 2.04
8 Automne 2014 1.94
9 Hiver 1990 1.56
10 Printemps 2011 1.52

 

 

 

 

Bonjour, et merci pour ces stats et graphiques toujours très pertinents. si l'on replace l'hiver 1990 dans le contexte de l'époque, et notamment par rapport aux normales qui étaient en cours à l'époque (1951-1980), je trouve +2.60 °C

idem pour l'automne 2006 +2.81 °C / 1971-2000... évidemment l'anomalie de l'été 2003 était aussi plus grande surtout qu'à l'époque les normales 1961-1990 étaient encore en vigueur...

 

Je n'ai pas de solution idéale, (et MF choisit officiellement de ne comparer des mois/saisons que par rapport à 1991-2020, ce qui donne des phrases parfois absurdes dans des bilans clim "février 1990 avait terminé avec une anomalie de +X... par rapport à une normale qui n'existait pas encore...(1991-2020)"

 

EDIT : d'où l'intérêt de ton second graphe, qui montre bien les pics isolés qui ressortent (hiver 75, hiver 90.. automne 2006...) du "nuage".

Modifié par fran39
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Il y a 13 heures, fran39 a dit :

 

Bonjour, et merci pour ces stats et graphiques toujours très pertinents. si l'on replace l'hiver 1990 dans le contexte de l'époque, et notamment par rapport aux normales qui étaient en cours à l'époque (1951-1980), je trouve +2.60 °C

idem pour l'automne 2006 +2.81 °C / 1971-2000... évidemment l'anomalie de l'été 2003 était aussi plus grande surtout qu'à l'époque les normales 1961-1990 étaient encore en vigueur...

 

Je n'ai pas de solution idéale, (et MF choisit officiellement de ne comparer des mois/saisons que par rapport à 1991-2020, ce qui donne des phrases parfois absurdes dans des bilans clim "février 1990 avait terminé avec une anomalie de +X... par rapport à une normale qui n'existait pas encore...(1991-2020)"

 

EDIT : d'où l'intérêt de ton second graphe, qui montre bien les pics isolés qui ressortent (hiver 75, hiver 90.. automne 2006...) du "nuage".

 

Je comprends tout à fait, mais pour autant je ne suis pas très emballé par le fait d'utiliser une période de 30 ans passée pour calculer des anomalies. Je veux dire, ici j'ai utilisé 91-20 simplement histoire de mettre une référence (un peu arbitraire) quelque part pour comparer tout le monde.

Le fait qu'en 1990, la norme officielle disponible était calculée sur la période 1951-1980 n'en fait pas pour autant la référence la plus pertinente pour calculer l'anomalie de l'époque. C'est juste le résultat d'une limitation technique. Car au final cette norme 1951-1980, c'est surtout les années 60 qu'elle représente le mieux. Pour le climat des années 1990 c'est la norme 1981-2010 qui est la plus adaptée, et pour les années 2000 la norme 1991-2020. Évidemment, la vraie norme actuelle en 2023, on ne la connait pas encore mais on pourra la calculer quand on aura des données jusqu'en 2040.

Tout au plus on peut faire des extrapolations sur une tendance long terme assez lissée. Par exemple pour la saison hivernale, avec la norme "instantanée" représentée par la courbe épaisse :

 

 

image.thumb.png.5a13430b212674ceed7f8b0647b07165.png

 

Et si on veut vraiment l'anomalie "instantanée", où l'on voit effectivement l'hiver 1990 un peu au dessus de +2°C, dans le duo de tête avec l'hiver 1975. Et où l'on voit qu'un hiver 1963 même das le contexte d'aujourd'hui serait sacrément remarqué.

 

image.thumb.png.3d24fe29b6f9d5a70b963f2d64d392e2.png

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, Arkus a dit :

 

Je comprends tout à fait, mais pour autant je ne suis pas très emballé par le fait d'utiliser une période de 30 ans passée pour calculer des anomalies. Je veux dire, ici j'ai utilisé 91-20 simplement histoire de mettre une référence (un peu arbitraire) quelque part pour comparer tout le monde.

Le fait qu'en 1990, la norme officielle disponible était calculée sur la période 1951-1980 n'en fait pas pour autant la référence la plus pertinente pour calculer l'anomalie de l'époque. C'est juste le résultat d'une limitation technique. Car au final cette norme 1951-1980, c'est surtout les années 60 qu'elle représente le mieux. Pour le climat des années 1990 c'est la norme 1981-2010 qui est la plus adaptée, et pour les années 2000 la norme 1991-2020. Évidemment, la vraie norme actuelle en 2023, on ne la connait pas encore mais on pourra la calculer quand on aura des données jusqu'en 2040.

Tout au plus on peut faire des extrapolations sur une tendance long terme assez lissée. Par exemple pour la saison hivernale, avec la norme "instantanée" représentée par la courbe épaisse :

 

 

image.thumb.png.5a13430b212674ceed7f8b0647b07165.png

 

Et si on veut vraiment l'anomalie "instantanée", où l'on voit effectivement l'hiver 1990 un peu au dessus de +2°C, dans le duo de tête avec l'hiver 1975. Et où l'on voit qu'un hiver 1963 même das le contexte d'aujourd'hui serait sacrément remarqué.

 

image.thumb.png.3d24fe29b6f9d5a70b963f2d64d392e2.png

 

Merci ! Excellent

En gros revoir ne serait ce qu un hiver 85 ou 87 en valeurs brutes représenterai par rapport à notre époque une anomalie encore plus marquée que l anomalie du siècle, 1963, le fu par rapport à la sienne non ?

Je me demande (si tu as une minute bien sur :) ) , retrouver une anomalie comme 1963 mais par rapport à l instantané de notre tendance actuelle nous ferait une équivalence a quel hiver en valeur brute ?

HIstoire de se faire une idée du "potentiel max" disons, même si je sais que ce n est pas dans le sens absolu, que l on peut vivre :)

 

(J ai bien conscience qu on parle la de la moyenne sur 3 mois et non d épiphénomènes bien plus bruyants)

 

(Et j en profite pour taguer @Hugo_HK que les graphiques ci dessus pourront intéresser :) )

 

 

Modifié par Matpo
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  • 3 weeks later...
Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m

A une poignée de jours de la fin de l'année, il est désormais certain que 2023 prendra la deuxième place des années les plus chaudes en France.

 

Devinez qui est à la première place ? 2022 bien sûr !

 

image.thumb.jpeg.578992ea70d90a9fca50f50cda33169c.jpeg

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Posté(e)
Var est , 10 kms de la mer

en schématisant et en traçant une ligne à peu près sur la moyenne, on s'aperçoit que pendant 60 ans , de 1930 à 1990 on reste sur les 12° et que  de 1990 à 2023 en 30 ans on se prend un écart de 2° à la hausse

courbe indicateur thermique.jpg

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 31 minutes, bernard83 a dit :

en schématisant et en traçant une ligne à peu près sur la moyenne, on s'aperçoit que pendant 60 ans , de 1930 à 1990 on reste sur les 12° et que  de 1990 à 2023 en 30 ans on se prend un écart de 2° à la hausse

courbe indicateur thermique.jpg

Et avec cette tendance, nos années "fraîches" dépassent dorénavant les années les plus chaudes d autant... C est quand-même impressionnant 

Modifié par Matpo
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Bonsoir à tous.

J'avais mis ce message dans le topic des régions méditerranéennes mais en voyant ce topic, mon message est peut être plus adapté ici pour avoir une réponse plus générale.

Voici mon message :

Je viens vers vous pour porter une petite question.

En effet, je me pose cette question depuis quelques temps : avec le réchauffement/dérèglement climatique en cours, les régions méditerranéennes étaient censées être soumises à des épisodes cévenols et ou méditerranéens plus importants et plus violents qu'avant.

Or, depuis 2/3 ans ce n'est pas évident, ou en tout cas ce n'est pas flagrant et pas généralisé. Je suis originaire du Var, que j'ai quitté en 2018, et je me rappelle que tous les automnes et même certains hivers et printemps étaient soumis à des épisodes méditerranéens d'ampleur.

Est-ce une période exceptionnellement "sèche" ou est-ce, au contraire la future tendance et cela irait à l'opposé des pronostics quant aux épisodes méditerranéens ?

Je ne sais pas si j'ai été clair dans mes propos 😅, je vous remercie par avance pour vos réponses.

Bonne journée et excellentes fêtes de fin d'années à tous.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, Juju83 a dit :

Bonsoir à tous.

J'avais mis ce message dans le topic des régions méditerranéennes mais en voyant ce topic, mon message est peut être plus adapté ici pour avoir une réponse plus générale.

Voici mon message :

Je viens vers vous pour porter une petite question.

En effet, je me pose cette question depuis quelques temps : avec le réchauffement/dérèglement climatique en cours, les régions méditerranéennes étaient censées être soumises à des épisodes cévenols et ou méditerranéens plus importants et plus violents qu'avant.

Or, depuis 2/3 ans ce n'est pas évident, ou en tout cas ce n'est pas flagrant et pas généralisé. Je suis originaire du Var, que j'ai quitté en 2018, et je me rappelle que tous les automnes et même certains hivers et printemps étaient soumis à des épisodes méditerranéens d'ampleur.

Est-ce une période exceptionnellement "sèche" ou est-ce, au contraire la future tendance et cela irait à l'opposé des pronostics quant aux épisodes méditerranéens ?

Je ne sais pas si j'ai été clair dans mes propos 😅, je vous remercie par avance pour vos réponses.

Bonne journée et excellentes fêtes de fin d'années à tous.

C est très clair et je t avoue partager moi aussi un peu même ressenti/questionnement 

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Il y a 13 heures, Juju83 a dit :

Bonsoir à tous.

J'avais mis ce message dans le topic des régions méditerranéennes mais en voyant ce topic, mon message est peut être plus adapté ici pour avoir une réponse plus générale.

Voici mon message :

Je viens vers vous pour porter une petite question.

En effet, je me pose cette question depuis quelques temps : avec le réchauffement/dérèglement climatique en cours, les régions méditerranéennes étaient censées être soumises à des épisodes cévenols et ou méditerranéens plus importants et plus violents qu'avant.

Or, depuis 2/3 ans ce n'est pas évident, ou en tout cas ce n'est pas flagrant et pas généralisé. Je suis originaire du Var, que j'ai quitté en 2018, et je me rappelle que tous les automnes et même certains hivers et printemps étaient soumis à des épisodes méditerranéens d'ampleur.

Est-ce une période exceptionnellement "sèche" ou est-ce, au contraire la future tendance et cela irait à l'opposé des pronostics quant aux épisodes méditerranéens ?

Je ne sais pas si j'ai été clair dans mes propos 😅, je vous remercie par avance pour vos réponses.

Bonne journée et excellentes fêtes de fin d'années à tous.

 

Je ne suis pas un grand spécialiste.

Mais un épisode cévenol à lieu lorsque la configuration s'y prête.

Le RC, n'amène pas une modification des emplacements des masses d'air telle que ça modifierait le nombre de phénomènes cévenols.

Par contre, la puissance d'un tel phénomène vient de sa charge en eau capable d'être précipitée.

Là, la puissance générale des épisodes ne peut aller qu'en augmentant, et on a d'ailleurs battu des records de précipitations ces dernières années (arrière pays Niçois...).

 

Mais c'est vrai que sur les 2/3 dernières années les phénomènes ont été peu nombreux...ça ne préjuge rien, à mon avis, de ce qu'il se passera les années à venir. 2/3 ans , c'est trop court pour percevoir le début d'une tendance.

Modifié par th38
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Il y a 3 heures, th38 a dit :

Le RC, n'amène pas une modification des emplacements des masses d'air telle que ça modifierait le nombre de phénomènes cévenols.

 

Tu es sûr de ça ? il me semble que le RC, au contraire, modifie les schémas de circulation, c'est ce que l'on observe depuis plusieurs années avec une récurrence de hauts géopotentiels en toutes saisons.

 

Qui dit modification des schémas de circulation, dit une variation dans le nombre d'épisodes cévenols.

Modifié par snowman43
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Désolé encore de me répéter (peut être) mais est ce que la sécheresse historique frappant le 66, et même certains de ses secteurs traditionnellement  à micro-climats pluvieux (haut Vallespir, massif des Alberes), est elle liée au RC ?

 

Merci par avance pour vos avis et joyeuses fêtes à tout le forum.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 6 heures, beotien a dit :

Désolé encore de me répéter (peut être) mais est ce que la sécheresse historique frappant le 66, et même certains de ses secteurs traditionnellement  à micro-climats pluvieux (haut Vallespir, massif des Alberes), est elle liée au RC ?

 

Merci par avance pour vos avis et joyeuses fêtes à tout le forum.

les projections futures des modeles vont dans ce sens en tout cas : moins de pluies sur le domaine méditerranéen en moyenne.

Cela n'exclura pas des années tres excentaires mais à priori de moins en moins nombreuses (par rapport à nos normes actuelles)

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Salut à tous,

Bonne année à toutes et tous ...

 

A vous les spécialistes de la climatologie mondiale,  

est-ce qu'il existe un graphe des RR ... j'ai trouvé ce site,  mais pas de graphe associé.

 

La question est la suivante

 

Le cumul de neige actuel est famélique ! Record.

 

est-ce principalement dû au température douce ou un déficit de pluviométrie ?

 

en première approche,  c'est les températures excessivement douce à l'origine du déficit de neige mais quelle est la part due à la sécheresse ?

multisensor_4km_nh_snow_extent_by_year_graph-1.png

Modifié par Discolulu
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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
il y a une heure, Discolulu a dit :

Salut à tous,

Bonne année à toutes et tous ...

 

A vous les spécialistes de la climatologie mondiale,  

est-ce qu'il existe un graphe des RR ... j'ai trouvé ce site,  mais pas de graphe associé.

 

La question est la suivante

 

Le cumul de neige actuel est famélique ! Record.

 

est-ce principalement dû au température douce ou un déficit de pluviométrie ?

 

en première approche,  c'est les températures excessivement douce à l'origine du déficit de neige mais quelle est la part due à la sécheresse ?

multisensor_4km_nh_snow_extent_by_year_graph-1.png

 

C'est le topic national ici 😉

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Posté(e)
Toulon Bas-Faron

Bilan définitif par MF pour 2023 qui termine avec une anomalie de + 1.4°c par rapport aux moyennes 91-20, et 14.4°c de moyenne annuelle ce qui la classe en position 2 des années les plus chaudes. 


IMG_5470.thumb.jpeg.4f79d973568e3dd509f20079d3c33ddb.jpeg

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers-0/climat-2023-la-deuxieme-annee-la-plus-chaude

 

Évolution des températures annuelles moyennes à Annecy :

 

IMG_5472.thumb.jpeg.f604f1bdce255f5c1752f1d71c886916.jpeg
 

S.Taboulot.

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  • 2 weeks later...

Tiens, pour changer, on égale un record de Tx pour un 18 janvier aujourd'hui à Perpignan Rivesaltes avec 19.8°C tout comme en 1934

Modifié par slo
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Posté(e)
Grenoble - Eybens
Le 29/10/2023 à 10:52, Arkus a dit :

En résumé :

  • Les Txx et Txm estivales dans cette région du monde se réchauffent plus vite que dans tout le reste des latitudes moyennes.
  • On peut identifier dans cette évolution une contribution significative d'un changement de circulation atmosphérique (déjà vu dans des études précédentes) : en plus de leur propre réchauffement, les synoptiques caniculaires sont plus fréquentes qu'avant. On a plus facilement des situations à records de Tx.
  • Aucun modèle climatique n'a réussi à modéliser ce changement de circulation.
  • Et la question la plus cruciale reste sans réponse : pas de cause clairement établie à ce changement, donc impossible de dire comment ça va évoluer dans le futur. Amplification, stabilisation, retour en arrière ? On ne sait pas (encore ?).

Oui, on le voit très bien sur une station comme Grenoble Saint-Geoirs, par exemple.

Cette station est intéressante car, pour rappel, elle est située en pleine campagne, à  40 km de Grenoble, elle n'a donc quasiment pas d'ICU.

Si on compare 1971-2000 d'une part et les 10 dernières années d'autre part (2014-2023), le nombre moyen  de tx > 30° passe du simple au double (grosso modo, de 18 à 36)

Le nombre  moyen de tx > 25° passe, lui,  de 64 à 90.

 

Du côté de l'hiver, et en comparant les mêmes périodes, la baisse du nombre de jours de gel est réelle, mais bien moins sensible.

On passe d'une moyenne de 73 à une moyenne de 66 (grosso modo)

Le nombre moyen de jours sans dégel , lui, étant tout de même divisé par 2 ( de 14 à 7)

 

En résumé sur un climat "semi-continental" sans ICU , comme celui de Saint-Geoirs, on peut dire quand même que le RC est plus sensible en été qu'en hiver.

Même s'il est paradoxalement  plus spectaculaire en hiver. En effet, dans un secteur de basse altitude où la neige au sol était relativement fréquente autrefois, une augmentation de 1 ou 2° des températures moyennes hivernales induit une raréfaction très visible de la neige au sol ....

 

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Le 19/01/2024 à 12:48, Dionysos a dit :

Oui, on le voit très bien sur une station comme Grenoble Saint-Geoirs, par exemple.

Cette station est intéressante car, pour rappel, elle est située en pleine campagne, à  40 km de Grenoble, elle n'a donc quasiment pas d'ICU.

Si on compare 1971-2000 d'une part et les 10 dernières années d'autre part (2014-2023), le nombre moyen  de tx > 30° passe du simple au double (grosso modo, de 18 à 36)

Le nombre  moyen de tx > 25° passe, lui,  de 64 à 90.

 

Du côté de l'hiver, et en comparant les mêmes périodes, la baisse du nombre de jours de gel est réelle, mais bien moins sensible.

On passe d'une moyenne de 73 à une moyenne de 66 (grosso modo)

Le nombre moyen de jours sans dégel , lui, étant tout de même divisé par 2 ( de 14 à 7)

 

En résumé sur un climat "semi-continental" sans ICU , comme celui de Saint-Geoirs, on peut dire quand même que le RC est plus sensible en été qu'en hiver.

Même s'il est paradoxalement  plus spectaculaire en hiver. En effet, dans un secteur de basse altitude où la neige au sol était relativement fréquente autrefois, une augmentation de 1 ou 2° des températures moyennes hivernales induit une raréfaction très visible de la neige au sol ....

 

 

 

 

 

-En effet, même un réchauffement peu sensible en hiver devient vite spectaculaire : 2 degrés de hausse, et c'est la neige qui devient rare et le gel moins prégnant ; et donc les conséquences (conduites gelées, végétation sensible...) bien ressenties.

En été, 2 degrés de plus, à part transpirer davantage, ça ne se voit pas beaucoup.

 

-Cela étant, la période 71/00 avait connu une forte hausse des moyennes hivernales comparées à 61/90 : la décennie 70 a eu des hivers plutôt cléments, et la décennie 90 était déjà engagée sur la pente... Avec 61/90, le décalage de l'hiver serait certainement plus sensible.

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