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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 2 heures, Dionysos a dit :

Les 30° ont été atteints ce jour, 8 avril, dans la cuvette grenobloise

Station MF de Grenoble - Le Versoud tx 30°

Station IC de SMH 30,9°

A noter aussi 29,5° à Grenoble-CEA (MF)

Il s'agit des températures de 30° ou proches les plus précoces jamais enregistrées dans la cuvette

(jusqu'à présent les 30° les plus précoces étaient un 20 avril, en  2018)

A noter que des tx autour de 28-29° avaient déjà été atteintes  samedi, 6 avril ....

2 jours après le sud du Haut-Rhin (29,9°C avant hier à l'aéroport à Saint Louis, plus de 30 localement dans la zone des 3 frontières) !

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Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

Et le graphique qui illustre bien ça, en estimant le climat "instantané" par la tendance long terme lissée des observations. Le tout calé sur une référence "2024" :     Dans cette

Images postées

Posté(e)
Grenoble - Eybens
il y a 20 minutes, Llop a dit :

2 jours après le sud du Haut-Rhin (29,9°C avant hier à l'aéroport à Saint Louis, plus de 30 localement dans la zone des 3 frontières) !

Bien sûr, il y a très probablement des 30° encore plus précoces en France dans l'histoire (je pense notamment au Pays Basque, Corse ou Piémont Pyrénéen, par exemple)

Mais ce que je voulais souligner c'est que des 30° ne s'étaient jamais produits aussi tôt dans l'année ici à Grenoble (12 jours plus tôt que le précédent le plus précoce)

Ce qui témoigne des effets du RC

C'est  aussi une première dans le Haut-Rhin , je suppose ?

NB : on a enregistré 30,3° à Vizille samedi, mais c'est une station Romma, pas MF, donc je ne l'ai pas évoquée ... (je ne mets absolument pas en doute personnellement le sérieux de cette station, mais je sais que les températures sont souvent contestées  ou mises en doute par certains si elles ne proviennent pas  de stations MF ....)

Modifié par Dionysos
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Il y a 8 heures, Dionysos a dit :

Bien sûr, il y a très probablement des 30° encore plus précoces en France dans l'histoire (je pense notamment au Pays Basque, Corse ou Piémont Pyrénéen, par exemple)

Mais ce que je voulais souligner c'est que des 30° ne s'étaient jamais produits aussi tôt dans l'année ici à Grenoble (12 jours plus tôt que le précédent le plus précoce)

Ce qui témoigne des effets du RC

C'est  aussi une première dans le Haut-Rhin , je suppose ?

NB : on a enregistré 30,3° à Vizille samedi, mais c'est une station Romma, pas MF, donc je ne l'ai pas évoquée ... (je ne mets absolument pas en doute personnellement le sérieux de cette station, mais je sais que les températures sont souvent contestées  ou mises en doute par certains si elles ne proviennent pas  de stations MF ....)

 

Merci Dionysos

Mais marre de ces stat qui vont toujours dans le même sens. On a atteint semble t-il un point de non retour, et maintenant on ne va plus qu'observer les records de chaud qui vont fleurir un peu partout et qui vont appuyer toujours un peu plus fort.

En France, 1988 avait été un palier (automne 87 pour être précis) ; on peut affirmer que 2015 (automne 2014 pour être précis) en est un autre : nous avons, depuis, 10 ans de stat qui définissent un nouveau climat dans toutes les régions et pour toutes les saisons :

-Disparition du gros froid en hiver 

-Etés dorénavant caniculaires, avec des mois de juin plus chaud que juillet avant 1990, et septembre qui est devenu un mois pleinement estival et qui rattrape les mois d'août d'avant 1990

-Printemps hyper précoces, et automnes qui n'en finissent plus.

En clair, on nous a supprimé deux mois d'hiver : la période 15 décembre-15 février n'est plus. Nous avons 3 mois d'un type début décembre/fin février avec quelques coups de froid, et de la douceur. Par contre deux mois ont été ajouté à l'été sur la jonction juillet/août, avec des températures autrefois inconnues, avec des moyennes 2 à 3°C plus élevées que ce que 'on avait auparavant en juillet/août.

 

Mais tout cela est transitoire : On appréhende le pallier suivant.

Modifié par th38
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Il y a 5 heures, th38 a dit :

 

Merci Dionysos

Mais marre de ces stat qui vont toujours dans le même sens. On a atteint semble t-il un point de non retour, et maintenant on ne va plus qu'observer les records de chaud qui vont fleurir un peu partout et qui vont appuyer toujours un peu plus fort.

En France, 1988 avait été un palier (automne 87 pour être précis) ; on peut affirmer que 2015 (automne 2014 pour être précis) en est un autre : nous avons, depuis, 10 ans de stat qui définissent un nouveau climat dans toutes les régions et pour toutes les saisons :

-Disparition du gros froid en hiver 

-Etés dorénavant caniculaires, avec des mois de juin plus chaud que juillet avant 1990, et septembre qui est devenu un mois pleinement estival et qui rattrape les mois d'août d'avant 1990

-Printemps hyper précoces, et automnes qui n'en finissent plus.

En clair, on nous a supprimé deux mois d'hiver : la période 15 décembre-15 février n'est plus. Nous avons 3 mois d'un type début décembre/fin février avec quelques coups de froid, et de la douceur. Par contre deux mois ont été ajouté à l'été sur la jonction juillet/août, avec des températures autrefois inconnues, avec des moyennes 2 à 3°C plus élevées que ce que 'on avait auparavant en juillet/août.

 

Mais tout cela est transitoire : On appréhende le pallier suivant.


Je crois qu’on a tous le même ressenti ! 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 50 minutes, clem11 a dit :


Je crois qu’on a tous le même ressenti ! 

A part peut être @Sabaudia, qui a l air de bien en rigoler, sinon oui

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 16 heures, Dionysos a dit :

Bien sûr, il y a très probablement des 30° encore plus précoces en France dans l'histoire (je pense notamment au Pays Basque, Corse ou Piémont Pyrénéen, par exemple)

Mais ce que je voulais souligner c'est que des 30° ne s'étaient jamais produits aussi tôt dans l'année ici à Grenoble (12 jours plus tôt que le précédent le plus précoce)

Ce qui témoigne des effets du RC

C'est  aussi une première dans le Haut-Rhin , je suppose ?

 

 

Les 30 degrés les plus précoces au pied des Pyrénées il y a eu le fameux 29 février 1960, avec plus de 31 °C à St-Girons.

Pour le Haut-Rhin c'est une première si tôt (c'est déjà arrivé en avril mais pas en première décade).

C'est assez courant sur le flanc Est ces grosses poussées du thermomètre, entre avril et début juin (et même en hivers les Txx sont étonnamment élevées en Alsace par ex, comparé au reste du Nord d la France) mais pas si tôt quand même les quasi 30°C.

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Posté(e)
Grenoble - Eybens
Le 25/03/2024 à 16:58, th38 a dit :

En gros, une chance sur 15 d'avoir un été comme 2014, ce qui est à peu près égale à la chance d'avoir un été 2003 puisque celui-ci dépasse d'autant la moyenne de nos 8 derniers étés.

 

L'année 2003 reste quand même très atypique, notamment la période février à septembre

Elle présentait une double anomalie : anomalie d'insolation et anomalie de température.

Sur le plan de l'insolation, le "retour" a été de 19 ans , puisque les records d'insolation d'annuelle de 2003 ont été battus par 2022, au moins dans certaines régions.

C'est le cas dans le Centre-Est, ex Lyon et Grenoble, avec toutefois la réserve que l'insolation de 2022 a été mesurée avec un pyranomètre alors que celle de 2003 avait été mesurée avec un héliographe ...

Sachant que quand on parle d'anomalies d'insolation pour 2003 et 2022, ce n'est pas de l'ordre  du "détail" : pour Grenoble -Saint-Geoirs,  il s'agit  d'insolations annuelles proches ou au-dessus de 2500h, alors qu'on n'est pas en climat méditerranéen , et que la normale est autour de 2100h ...

Sur le plan des températures, il fallu attendre 16 ans pour retrouver un été un peu du calibre de 2003 (au plan global), à savoir 2019

Par contre, sur ce point , ça s'accélère car il y a eu ensuite 2022 et 2023.

Même s'il convient quand même de souligner qu'au global (température moyenne du 1er juin au 31 août), l'été 2003 reste n°1 (talonné certes par 2022 et 2023)

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Frontonas (230 m)

Statistiquement le printemps semble être la seule saison à échapper au réchauffement, sur les 10 derniers mois (depuis 2015, que la planète flambe) de mars avril et mai, on retrouve une alternance "cohérente" entre douceur et fraicheur. Une explication ?

Modifié par sebinnis
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Posté(e)
Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.
Le 13/04/2024 à 13:40, sebinnis a dit :

Statistiquement le printemps semble être la seule saison à échapper au réchauffement, sur les 10 derniers mois (depuis 2015, que la planète flambe) de mars avril et mai, on retrouve une alternance "cohérente" entre douceur et fraicheur. Une explication ?

Les anomalies thermiques positives de ce printemps son largement plus prononcées que les anomalies négatives. 

Modifié par mathias
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Il y a 4 heures, sebinnis a dit :

Statistiquement le printemps semble être la seule saison à échapper au réchauffement, sur les 10 derniers mois (depuis 2015, que la planète flambe) de mars avril et mai, on retrouve une alternance "cohérente" entre douceur et fraicheur. Une explication ?

 

Je ne comprends pas trop ta remarque :

Temp printemps.png

 

Et il manque 2022 dans  le top 5 des plus chaud, et 2023 dans le top 12 des plus chaud...

Modifié par th38
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Posté(e)
Sursee (Suisse) et Genève (Suisse)

Personnellement, je comprends la remarque de Sebinnis.

 

Bien que les printemps se soient passablement réchauffés ces dernières décennies (comme tous les mois de l'année), il s'agit de la seule saison à avoir, ces dernières années, connu plusieurs épisodes froids au niveau des records. 

 

On peut par exemple noter la descente froide de début mai 2019, avec des gelées en maintes régions pour la première fois depuis une trentaine d'années, et celle de mai 2021 avec du gel jusqu'à Brest qui a battu son record mensuel (qui datait justement de 2019). Une telle situation serait presque inimaginable en hiver (cela voudrait dire des T° de -15°C à -20°C sur une bonne surface !). 

 

D'un autre côté, lorsque j'ai commencé à suivre la climatologie au alentours de 2010, on disait exactement l'inverse ; à savoir que le printemps était la saison qui se réchauffe le plus et que l'hiver était la seule saison où on pouvait encore accumuler des anomalies négatives. Donc selon moi, le plus probable concernant cette (relative) anomalie printanière, c'est que c'est tout simplement dû au hasard.

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C'est la valeur de Tx de l'ITN qui est particulièrement marquante aujourd'hui, alors même qu'elle ne prend pas en compte les stations d'altitude où les valeurs ont été encore plus notables qu'en plaine.

Sur l'ITN, on enregistre la plus haute anomalie de Tx pour le printemps :

 

image.thumb.png.08f5dc89c1f8dbf4c330c5c8352c0897.png

 

image.thumb.png.40470c68c30fa790d38c4cbc3e5f26b2.png

 

 

Par ailleurs on peut noter qu'au niveau national, nous sommes dans un nouveau record de l'année glissante la plus chaude, qui passe la barre symbolique des +3°C d'anomalie par rapport à la moyenne "pré-RC" 1921-1980 :

 

image.thumb.png.1506b2a48b206647f16de783bd9836b1.png

 

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Posté(e)
Bourgoin-Jallieu (38)

Plus les mois passent et plus on se rend compte que 2021 ressemble à un ovni. Le creux est quasiment aussi fort que celui de 1963. 

Modifié par Charly-C
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a une heure, Charly-C a dit :

Plus les mois passent et plus on se rend compte que 2021 ressemble à un ovni. Le creux est quasiment aussi fort que celui de 1963. 

Oui 2021 est un ovni bas que l on risque de ne pas revoir vu la pente, alors qu auparavant il aurait été un extrême chaud...le climat n à vraiment plus rien à voir

Modifié par Matpo
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Il y a 11 heures, Charly-C a dit :

Plus les mois passent et plus on se rend compte que 2021 ressemble à un ovni. Le creux est quasiment aussi fort que celui de 1963. 

 

C'est une anomalie froide assez notable dans le climat actuel, mais je ne dirais pas ovni. Quand on regarde ce qu'il reste après retrait de la tendance long terme (à supposer qu'elle donne une estimation suffisamment correcte du climat à chaque instant), 2010 était plus basse encore. A l'inverse l'année actuelle est une anomalie chaude assez notable en principe, mais moins que 2006-2007.

 

image.thumb.png.a2085169ba02bb4003310fb0558f993a.png

 

Edit, avec les étiquettes des dates pour s'y repérer :

 

image.thumb.png.528b2be13b821a3313bd03ea03efb5d1.png

 

Modifié par Arkus
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  • 2 weeks later...

Grace à l'open data de MF on a accès à certaines données intéressantes, notamment la durée du gel depuis 1990 pour certaines stations.

 

J'ai regardé ce qu'il en était pour la station de Nancy-Essey sur la période février-mars, j'ai choisi cette période car elle est à mon sens cruciale dans l'avancée végétative et donc l'exposition aux gelées tardives de printemps.

 

A Nancy, depuis les années 1990 la tendance est à la division par presque 2 du nombre d'heure de gel sur février-mars, c'est considérable. Au delà de la tendance on note la fort variabilité interannuelle, très classique à cette période de l'année (écart-type le + fort en tm pour février). On constate que février-mars 2024 n'ont pour ainsi dire connu presque aucune période de gel, seulement 6,1h, tout bonnement incroyable.

 

image.png.8f387876157e20f862040e3550675408.png

 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Bon va falloir arreter les betises car avec ce froid, 2024 vient de perdre sa 1ere place des années les plus chaudes, rien ne va plus🙃

image.png.1e73f38b091d464988e7ef834a8c1fea.png

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