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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Il y a certes un apport de chaleur supplémentaire par El Nino mais la réponse finale des continents est assez impressionnante :

http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/Global/Atm_Temp/Seasonal.html

 

Les continents asiatiques et nord-américains ont de larges zones supérieures à +5°C / 1970-2000 en moyenne trimestrielle.

 

A comparer avec El Nino de 1998 http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/Global/Atm_Temp/Seasonal.html?T=Jan-Mar%201998

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

Selon le GISS, l'anomale de mars est à peine inférieure à celle de février: 1,65°C au lieu de 1,69.

voir http://forums.futura-sciences.com/actualites/663146-rechauffement-climatique-derniere-news-16.html#post5561917

 

EDIT: il s'agit des températures au dessus des surfaces émergées  

si on inclue les SST, l'anomalie est moins forte 

mars 2016: 1,28°C 

Février 2016: 1,34 °C

12 derniers mois: 0,96°C

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J'ai une petite question, il semblerait que les émissions de CO2 tendent à diminuer, alors que dans le même temps, il semblerait que le taux d'augmentation du CO2 ne change pas.

Selon un post de Tamino

 

Comment cela peut il être rendu possible? J'ai pensé, et surtout déjà lu que cela pouvait être dû au fait que les océans aient le ventre plein, mais c'est assez hasardeux, avez vous des liens/précisions sur le sujet? Tamino avance d'autres explications comme le pergelisol

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Est on seulement certain que les émissions de CO2 soient en baisse, moi çà me laisse dubitatif. quand je vois l'utilisation du charbon en chine (entre autres) et la production de petrole, je me dis qu'on en balance encore un paquet dans l'atmosphere!

Maintenant il n'est pas impossible que notre gros nino de cet hiver est contribué à relarguer un peu de ce qui avait été ingéré ces dernieres années

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Ok mon idée n'est pas bonnedefault_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" title=":(" width="20" />

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Il y a 8 heures, sebb a dit :

J'ai une petite question, il semblerait que les émissions de CO2 tendent à diminuer, alors que dans le même temps, il semblerait que le taux d'augmentation du CO2 ne change pas.

Selon un post de Tamino

 

Comment cela peut il être rendu possible? J'ai pensé, et surtout déjà lu que cela pouvait être dû au fait que les océans aient le ventre plein, mais c'est assez hasardeux, avez vous des liens/précisions sur le sujet? Tamino avance d'autres explications comme le pergelisol

 

Moi aussi je suis surpris de ceci.

 

Il serrait bien de voir les données numériques de l'évolution des émissions de CO2 par l'homme et mises à jours dans un site fiable. Donc si quelqu'un en connait un, donner le lien default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

 

Puis si c'est que depuis 2014, n'est-ce pas déjà arrivé sur seulement 2 ans à la suite ?? 

 

Williams

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Il serait tout de même étonnant que d'un coup en 2014 soit apparue, ou est largement augmenté une source de co2 qui compense pile poil la baisse du co2 fossile.

 

De toute façon, il va falloir avoir des confirmations, et mettre le nez dans le machin pour voir qu'est ce qui est mesurée etc, est ce que c'est une tendance qui va s'inscrire dans la durée etc...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Bin déjà vous pouvez rajouter tout le C02 manquant sur toutes les Volkswagen du monde entier, suite au scandale. ^^

 

Au-delà de cette pique humoristique, ça montre bien quand même que calculer les émissions réelles de C02 à travers le monde, sachant qu'aucun pays (je pense à la Chine) ni aucune entreprise n'a d’intérêt à le dire, est très difficile. Ce qui fait foi, c'est évidemment les capteurs de C02.

 

D'autant que selon différentes sources je sais pas où vous êtes allé cherché que les émissions baisseraient. On lit plutôt le contraire me semble t'il. A vérifier directement sur le site de l'IEA : www.iea.org

 

 

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Le 19/04/2016 à 09:54, sebb a dit :

Oui mais sur le lien de l'IEA, je ne vois que la publication faite en 2015 qui traite d'une période qui s'arrête en 2013 selon le tableau excel disponible au lien suivant:

http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/co2-emissions-from-fuel-combustion-highlights-2015.html

 

Les chiffres officiels de l'IEA s'arrêtent effectivement en 2013. Mais en ces temps de négociations ardues sur le climat, l'IEA communique aussi sur ses chiffres préliminaires, pour fournir des données aussi "fraiches" que possible. C'est un peu plus dur à trouver parce que ça ne figure pas dans leurs rapports officiels, il faut regarder leurs communiqués de presse (voir là par exemple : http://www.renewableenergyfocus.com/view/43917/iea-reveals-co2-emissions-stalled-in-2015/). En 2014 et 2015 ceux-ci montrent non pas une diminution mais une stabilisation des émissions.

 

J'avoue que personnellement j'ai plus tendance à croire que cet écart est du à des erreurs et imprécisions plus ou moins volontaires dans la comptabilité carbone plus qu'à des phénomènes naturels. Mais cela ne reste qu'une intuition, basée sur le fait que tout le monde a effectivement grand intérêt à sous-estimer ses propres émissions, et qu'il est quasiment impossible de vérifier la qualité des données. Il y a quelque temps j'avais vu passer des études montrant que les fuites de gaz naturel sur les sites d'extraction étaient largement sous-estimées; or vu la force de l'effet de serre du CH4, il suffirait de seulement quelques pourcents de perte dans l'atmosphère pour qu'une centrale au gaz ait un bilan carbone aussi mauvais qu'une au charbon. C'est important quand on sait que le gaz est depuis quelques années beaucoup mis en avant pour remplacer le charbon (aux US notamment).

 

D'un autre côté certaines choses bougent clairement, au moins dans certains pays. La Chine est en train d'opérer un revirement important sur le charbon (en partie parce que sa croissance a nettement ralenti), en Inde c'est un peu moins net mais tout de même notable. Et pour le coup ça ne semble pas être des bobards, cette tendance s'observe à plusieurs niveaux, notamment dans le secteur minier. La mise en faillite de Peabody (plus grand producteur de charbon au monde) la semaine dernière en constitue une bonne illustration.

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El Nino a bien un effet sur la concentration atmosphérique en CO2  voir par exemple ici mais il ne faut pas se limiter au seul effet de l'augmentation de la température de surface du Pacifique Equatorial. Il y a aussi une influence sur les émissions/ absorption continentales via le changement du régime des pluies.

Mais 0 lui seul El Nino n'explique pas cette apparente contradiction. Ca a effectivement bien besoin d'être confirmé.

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Maintenant qu'El-Niño est clairement entré en phase de déclin et que la survenue d'une Niña fait de moins en moins de doute (le BOM est passé en "La Niña Watch", la question ouverte va être celle de l'intensité de la baisse des valeurs globales. Si on regarde les anomalies des premiers semestres des années qui ont marqué une transition entre un El Niño et une Niña (j'ai pris les premiers semestres parce que c'est sur cette période de l'année que l'effet de l'ENSO est prépondérant), on constate que les baisses ne sont finalement jamais très extrêmes. Sur les données NOAA, on avait ainsi baissé de 0,16° entre le premier semestre 1983 et le premier semestre 1984, de 0,22° entre S1 1998 et S1 1999, ou encore de 0.19° entre S1 2010 et S1 2011. Grosso modo et en arrondissant, ça fait deux dixièmes de degrés en moins.

 

En calcul "coin de table", Avec un premier semestre 2016 qui devrait surement finir vers +1,05° à +1,10° en anomalie globale vu les valeurs des trois premiers mois et la tendance actuelle, avec deux dixièmes de degrés de moins (Niño --> Niña), cela nous emmènerait encore à +0.85°/+0.90° au premier semestre 2017. C'est certes un recul sensible par rapport aux valeurs brutales de 2016, mais "avant 2016" le record c'était les +0.85° de 2015. 

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Ce qui semble très anormal cette fois-ci c'est la forte hausse de température de 2015 par rapport par exemple à 2013.

En effet pour une variation de nino entre 1995 et 1997 de 1.45 la variation de température entre ces deux années était de 0.06°C selon la NOAA.

Entre 2013 et 2015, pour une variation de 1.80, supérieure mais pas tant que çà, la variation de température globale  a été de 0.24°C.

Ceci pour dire qu'on peut certes faire des prévisions en se basant sur le seul ENSO, je ne m'en prive pas, mais, à mon sens, on risque d'être un peu surpris pour la suite.

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/!\ ALERTE TROLL SCEPTIQUE /!\

 

La température global actuel ne peut pas êtres interpréter sur 2 ans, beaucoup pense que nous avons franchi un palier mais ceci n'est pas sure du tout, en constatant les périodes neutre de l'ENSO suivant les années qui les correspondes nous pouvons établir le constat suivant :

 

evolution-temperature-global-2016.jpg

 

A l'heure actuel y faut bien le dire le fort el nino de décembre 2015 est parti beaucoup plus rapidement que prévu, l'épisode la nina annoncé s'annonce sévère d'aprés les dernières prévisions de la NOAA pour début 2017.

En visualisant les différentes évolution de l'ENSO on peut effectivement s'apercevoir une augmentation de la température entre 2005 et 2015 d'environ 0.15°C, un ralentissement à bien eu lieu par rapport au décennie passer où une augmentation de 0.35°C par decennie a bien eu lieu, nous pouvons tout à fait penser à l'heure actuel que le réchauffement en cette année 2016 c'est stabiliser aux alentour de 0.8°C.

Nous verrons d'ici 2020 si la moyenne entre le maximum et le minimum d'anomalie de la température global à continuer à progresser, mais j'en doute fort, la température global peut tout à fait baisser graduellement jusqu'au minimum de 2008 durant les 3 années à venir, c'est désormais maintenant que nous allons savoir ce que vos une fluctuation de l'activité solaire sur le climat.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

En principe, je ne valide JAMAIS le genre de message qui précède, mais rien que pour la rigolade, je ne peux m'empêcher de le faire afin d'illustrer de quoi on vous préserve, tant dans le fond que dans la forme (bravo l'orthographe et la grammaire!)

 

 

evolution-temperature-global-2016.jpg

 

Un conseil: ne vous faites pas troller, et ne me faites pas regretter d'avoir validé ce superbe graphique, extrêmement bien documenté et superbement démontré "à la Régis Crépet"... Je ne serais pas surpris de retrouver d'ailleurs ce graph' sur LCM default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" title=":D" width="20">

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Invité Sky Blue

Citation

c'est désormais maintenant que nous allons savoir ce que vos une fluctuation de l'activité solaire sur le climat.

Et bien pas grand chose justement.default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" title="-_-" width="20" />

Par contre, vos sornettes, ca vaut un pesant de cacahouètes, arrêtez de nous prendre pour des veaux.

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Le 24/4/2016 à 18:49, meteor a dit :

Ce qui semble très anormal cette fois-ci c'est la forte hausse de température de 2015 par rapport par exemple à 2013.

 

 

Je ne suis pas véritablement convaincu que la hausse sur les deux ou trois dernières années sorte si véritablement des variations habituellement observées en fonction de l'ENSO.

J'ai pris le temps d'aller un peu regarder les séries passées, et je me suis livré à quelques comparaisons entre les données de température de surface en zone Niño 3.4 de cette série et les données de température globale GISS de cette page.

Vu que les épisodes de l'ENSO se déroulent surtout entre la fin de l'été et la fin de l'hiver boréal, j'ai tiré pour chaque année les moyennes sur le semestre Septembre N-1 --> Février N.

Pour les températures globales, l'effet de l'ENSO étant surtout présent sur le premier semestre (délai de quelques mois), j'ai pris la moyenne sur Janvier --> Juin.

Donc par exemple pour l'année 2013 l'anomalie globale c'est la moyenne Janvier à Juin 2013, et la valeur ENSO c'est celle de septembre 2012 à février 2013.

 

Si on fait une comparaison des deltas sur deux ans (vu que tu comparais 2013 à 2015), voici ce que cela donne graphiquement :

 

 

[align=center]

Essai1.png.0afade0e5da0dd37f29edf486eecf054.png[/align]

 

 

La variation 2013 à 2015 est assez banale, mais c'est logique vu que 2015 n'a pas été une vraie année Niño au sens de la NOAA - même si c'est de très peu, et que les conditions de classement peuvent être parfois discutables.

La variation 2014 à 2016 est déjà plus nette, elle dépasse effectivement par le haut la variation de température moyenne globale à laquelle on aurait pu s'attendre vu la variation de l'ENSO, mais le résultat n'est pas non plus totalement déconnecté des observations précédentes. Pour remarque complémentaire, bien évidemment la valeur de 2016 est provisoire (pour le moment on n'a que les résultats de Janvier à Mars), les trois prochains mois seront selon toute logique un peu moins brûlants et la variation définitive de température globale devrait être un peu moins forte. Pour le moment la valeur provisoire est de +0,52° de delta sur la température globale, et je ne pense pas déraisonnable qu'au définitif elle se fige vers le +0,45°. C'est une estimation approximative, mais cela donnerait ceci :

 

[align=center]

Essai3.png.844fb056961a951d8971519be04c69b4.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

(NB : petite erreur sur le graphique, je m'en suis rendu compte après l'avoir édité, c'est 1913-1915 et non 1912-1914 la variation de plus de +0.35° en T globale avec moins d'un degré de delta ENSO)

La variation de 2014-2016 reste particulièrement élevée en température globale par rapport à l'ENSO, mais on voit qu'il ne s'agit véritablement d'un cas unique.

 

Cela étant, à titre personnel, je ne suis pas spécialement convaincu de la pertinence des comparaisons comptant deux années, car au final quand on regarde dans les détails on constate que beaucoup de choses se jouent sur l'année "sautée".

Quand on regarde le delta d'une année à l'autre, je trouve le résultat plus pertinent (la valeur affichée pour 2016 est celle que j'ai approximée en définitif, pas la provisoire) :

 

 

[align=center]

Essai2.png.3e7a67ed45a7ebb2b345e90cdebe94d7.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

[align=center]

 

[/align]

La encore, on voit que la hausse de température de 2016 par rapport à 2015 n'est pas totalement "hors jeu" de la climatologie depuis la fin du XIXè.

Si vous vous posez la question sur la hausse qui a été encore plus forte (sous réserve du résultat définitif de 2016) sur le graphique, il s'agit de la variation 1975 et 1976 où on a une hausse de 0.37° de l'anomalie globale GISS pour +2.20° de hausse des températures de surface en zone 3.4. Mais c'est vrai qu'on était dans une dynamique un peu différente (passage d'une Niña intense à un Niño faible) que cette année (passage d'un neutre à un Niño intense).

 

La où on en vient à la question qui est vraiment intéressante, c'est de savoir si après une variation anormalement forte de la température globale au regard de ce que l'on pouvait attendre vu l'ENSO, il y a eu ensuite une variation opposée également anormalement forte. Par exemple, si on a eu une hausse de +0.20° alors que l'ENSO n'en explique en valeur centrale que +0.05°, a t-on eu l'année suivante un mécanisme de balancier avec une baisse plus forte ?

A vrai dire, un peu mais pas systématiquement. J'ai calculé vite fait les écarts entre l'observation réellement observée en T globale et la valeur "attendue" au regard de la ligne de régression, et si on isole les 14 années où la hausse de température globale a été d'au moins 0,15° supérieure à cette valeur attendue, on observe un réel mouvement de balancier (= une baisse de température plus forte que la valeur "attendue") l'année suivante que dans sept cas, dont un qui n'est pas véritablement comparable (effet d'une éruption volcanique). Dans deux cas, l'année suivante a même été également sensiblement plus chaude que la valeur "attendue", en fait au lieu de contrebalancer on a encore amplifié l'écart. Et dans les cas qui restent, la variation est tout simplement conforme à la valeur attendue.

 

C'est pour ça qu'au final, je ne suis pas véritablement persuadé que la Niña à venir devrait garantir une baisse véritablement forte de la température globale pour le premier semestre 2017. D'une part car la hausse de 2016, conséquente mais pas exceptionnelle, ne marque pas une distorsion telle qu'elle sortirait complètement de ce que l'on pouvait attendre de cet épisode Niño. Et d'autre part, car même en cas de hausse de température plus marquée que ce que l'on pouvait attendre avec l'ENSO et c'est ce que l'on a eu cette année 2016, il n'existe pas de mouvement de balance acquis sur un refroidissement plus fort l'année suivante.

D'où la remarque que j'avais faite -mais que je n'avais pas forcément eu le temps de démontrer autant qu'aujourd'hui- : au final, si on part sur une Niña modérée pour 2016-2017, et si le refroidissement associé reste conforme à ce que l'on pourrait attendre au vu de l'ENSO, cela ne ferait que ramener 2017 au niveau de 2015.

 

 

 

 

EDIT : Sur le sujet, et avec un niveau autrement plus élevé que mes piètres calculs de coin de table, Tamino a aussi publié un article il y a quelques semaines pour montrer que les valeurs actuelles (ici il travaillait avec l'anomalie de février) s'écartaient vers le haut, mais pas non plus de manière totalement inédite, de ce que l'on pouvait attendre au regard des impacts naturels (ENSO, solaire, volcans) :

 

[align=center]

nasa_res.jpeg[/align]

[align=center]

 

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L'article complet est disponible à cette adresse.

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Anomalie d'avril selon le NCEP à +0.77° sur le plan global, en baisse sensible par rapport à mars. Cela devient une habitude mais l'ancien record pour un mois d'avril (+0.51° en 2010) s'est quand même fait balayer.

L'hémisphère sud a tiré vers le bas sur les derniers jours avec un refroidissement très sensible de l'Antarctique, d'ailleurs je n'ai pas vérifié mais l'anomalie de l'HS a même du passer temporairement dans le négatif sur les derniers jours du mois (?).

L'Arctique de son côté continue de surchauffer à plein régime, même si la nette anomalie froide sur le nord-est Canadien modère un tant soit peu.

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De mon coté , à titre indicatif , je me suis amusé a calculer ( à partir des données du Giss ) le delta d' anomalie de température globale entre la période de ces 7 derniers mois ( Avril 16 estimé ) correspondant ,plus ou moins , à la phase optimum du nino actuel finissant ,et la période correspondante aux mêmes mois de l' année ( et aussi à la même phase ) du précédent gros épisode nino 97-98 (Episode dont retrospectivement , il se trouva correspondre à une nouvelle poussée de rechauffement qui d' ailleurs surprit par son ampleur )

Tout ceci dans le but de tenter d' estimer ce que sera l' anomalie pour cette année 2016 , en tentant d' extrapoler une suite possible des anomalies de  2016 , en supposant  que l' intensité de la variation connus entre la période Oct 97- Avril 98 et la suite de l' année 98 , soit comparable à celle entre ces 7 derniers mois , et les 8 prochains mois de cette année ..

En 98 , cette variation fut faible ( environ 0.06 °c ) , malgrès une forte Nina .  Ainsi , après extrapolation , cela correspondrait donc à une anomalie pour cette année d' environ + 1.12 ° c par rapport à la moyenne classique1950- 1980 , soit ainsi bcp plus que 2015 et pulvérisant tous les anciens records . L' ecart entre 2016 et 1998 serait alors assez dantesque ( environ 0.5 °c sur 18 ans ) .A voir que la comparaison entre les moyennes triennales 2016 - 2015 - 2014 et les années 98-97-96 est alors aussi interessante , de même que la comparaison entre les années 2015 -16 et 98-97 avec leurs 3 années précédentes respectives . Ces résultats sont aussi assez énorme . A voir ce que sera 2016 , mais cela pourrait bien etre du gros .

 

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  • 2 weeks later...

Une façon originale mais très parlante de présenter les choses avec cette représentation de l'évolution des températures globales en spirale animée:

 

http://www.climate-lab-book.ac.uk/2016/spiralling-global-temperatures/#more-4330

 

Avec la nette accélération depuis l'été 2015 !

 

 

 

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Posté(e)
Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.

Effectivement, le bond à partir de la deuxième partie de l'année 2015 est incroyable.

 

Merci en tout cas de nous avoir fait partager ce lien.

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Je ne suis pas sûr que ceci a bien sa place dans ce fil, mais je ne vois pas bien dans quel autre fil il pourrait être placé.

Sur Techno-siences, le résumé d'un article du CNRS  sur le Dérèglement de l'horloge climatique des saisons sur l'Europe.

En s'appuyant sur certains indices, avec un postulat tournant autour de 2 saisons en Europe de l'Ouest, des chercheurs ont estimé qu'en moyenne, la saison estivale commençait 10 jours plus tôt que dans les années 1960 !

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Je crois que c'est tout sauf surprenant. Un simple seuil de température nous montre que le temps estival commence plus tôt et se termine plus tard qu'avant. Leur étude s'intéresse au différentiel continent vs. océan, ce qui est aussi intéressant.

 

En effet, le diagramme en spirale est explicite. Mais normalement, ce graphique l'est aussi non ?

https://en.wikipedia.org/wiki/File:Global_Temperature_Anomaly.svg

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Le 17/5/2016 à 20:20, Cotissois 31 a dit :

Je crois que c'est tout sauf surprenant. Un simple seuil de température nous montre que le temps estival commence plus tôt et se termine plus tard qu'avant. Leur étude s'intéresse au différentiel continent vs. océan, ce qui est aussi intéressant.

 

En effet, le diagramme en spirale est explicite. Mais normalement, ce graphique l'est aussi non ?

https://en.wikipedia.org/wiki/File:Global_Temperature_Anomaly.svg

Pas faux, mais avec la spirale, passée en 33T, les climato-sceptiques peuvent soutenir que l'accélération ralentit.

 

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