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Quelle France avec +4°C ?


A.M.

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Je n'avais pas vu le sujet ! Qu'on soit bien d'accord, on parle bien d'un réchauffement de +4°C sur la France en 2100 par rapport à la moyenne préindustrielle ?  Donc comme on estime à peu p

Sauf que dans tout ton post, tu nous ponds beaucoup de confusions et d'extrapolation entre faits scientifiques établis par une démarche et une rigueur claire, interprétations à partir de ces derniers,

Une remarque que je me fais souvent, c'est que les médias comme certains sites un peu plus spécialisés sont assez friands de cartes qui nous montrent que "(insérez un nom de ville ici) aura en 20XX le

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il y a 46 minutes, Hugo_HK a dit :

 

d'ou l'ambition de certains de coloniser d'autres planètes (je pense qu'on y viendra).

 

 

Ca c'est de la science fiction : 

Quand on voit que l'on est la seule planète "bleue" (c'est à dire avec atmosphère, de l'oxygène...) à plusieurs milliers d'années lumière, je crois qu'il faut passer à quelque chose de plus solide.

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Bon, on va peut-être revenir à "Quelle France avec +4°C"

 

Quelque chose qui n'a pas été abordé, et à mon avis ça va être un des grands enjeux dans les décennies à venir, est quelle sera la place de l'émigration et de l'immigration dans une France à +4°C.

 

En effet, alors que nous sommes même pas à mi-chemin de cette augmentation (+4°C en 2100), les migrations de populations vont se faire de plus en plus importantes à cause des températures qui deviendront insupportables physiologiquement ou pour notre confort et de l'élévation du niveau de la mer (de mémoire près d'un milliard de personnes habitent à moins de 20 km de la mer).

 

Quelle part prendra le monde occidental dans ces migrations? Quel sera l'accueil réservé à ces migrants climatiques?

 

Mon épouse et moi-même, vivant au bord de la Méditerranée depuis 16 ans, avons décidé de migrer au plus tard lorsque je serais à la retraite. 30°C pendant plus de 2 mois avec des pointes à 38-40°C nous est devenu insupportable, sauter de joie alors qu'il tombe miraculeusement 5mm aujourd'hui nous est devenu insupportable. J'imagine que nous ne sommes pas les seuls à nous poser des question sur notre confort de vie lorsque nous serons plus vieux. L'Iran a, cet été, fermé écoles, administrations, banques à cause des chaleurs dangereuses. D'autres suivront.

 

Que deviendront ces populations lorsque ces chaleurs ce généraliseront dans l'espace et le temps? L'Iran c'est quasiment 90 millions d'habitants. Le Proche/Moyen-Orient, c'est 470 millions. Alors évidement, l'intégralité de ces populations ne migreront pas à travers le monde mais quelle sera la part qui souhaitera "prendre de la marge" et s'éloigner de ces régions torrides? 1%? 5%? 20%?

 

Bref, au delà des problèmes de passoires thermiques, de climatisation et d'électrification, problèmes qu'ils faut bien sûr résoudre, les enjeux ne sont pas franco-français. Le CO2 n'a pas de passeport.

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Posté(e)
Cherbourg-L'aigle
Il y a 2 heures, slo a dit :

 

Ce qui est intéressant c'est la façon dont tu interprètes mon message.

 

Par "de force" je ne songeait absolument pas à "par la force".

 

Lorsque je dis "de force", ça veut dire qu'on y sera contraint, qu'on le veuille ou pas. Parce qu'on ne remplacera pas le pétrole. Il n'existe rien sur Terre qui contient autant d'énergie, qui est aussi facile à transporter et à utiliser.

 

Rien que pour la mobilité, il y a aujourd'hui sur Terre un peu moins de 1.2 milliards de voitures. Environ 18M sont électriques. On est sur du 1 pour 70. Existe-t-il sur terre assez de métaux pour construire 1.1 milliards de voiture qui auraient les mêmes spécificités que celles aujourd'hui en circulation? Et tout ça sans tenir compte des camion et des transports en commun.

 

Franchement, j'en doute.

 

Franchement, je serai plutôt de l'avis de @Hugo_HK

L'homme a toujours réussi à vite se développer pour aller là où il veut. Et les nouvelles technologies vont dans ce sens et de plus en plus vite.

On peut extraire sur une autre planète et ou prendre des astéroïdes. L'évolution en 50 ans est juste assez énorme.

 

Et même si dans le cas, nous sommes contraints, alors ce sera la guerre. L'ADN de l'homme et de la nature. Vivre, survivre ou mourir.

Modifié par Barth61
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Il y a 2 heures, slo a dit :

 

Ce qui est intéressant c'est la façon dont tu interprètes mon message.

 

Par "de force" je ne songeait absolument pas à "par la force".

 

Lorsque je dis "de force", ça veut dire qu'on y sera contraint, qu'on le veuille ou pas. Parce qu'on ne remplacera pas le pétrole. Il n'existe rien sur Terre qui contient autant d'énergie, qui est aussi facile à transporter et à utiliser.

 

Rien que pour la mobilité, il y a aujourd'hui sur Terre un peu moins de 1.2 milliards de voitures. Environ 18M sont électriques. On est sur du 1 pour 70. Existe-t-il sur terre assez de métaux pour construire 1.1 milliards de voiture qui auraient les mêmes spécificités que celles aujourd'hui en circulation? Et tout ça sans tenir compte des camion et des transports en commun.

 

Franchement, j'en doute.

 

L'équation énergétique n'est pas résolue effectivement, lire à ce propos la bd "Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique" qui pose très bien les enjeux autour de l'énergie et leur articulation avec la question climatique.

 

La voiture électrique et autres les espoirs technosolutionnisme ne sont que des chimères.

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

C'est sympa les scénarios à la Star Wars, mais je ne vois pas trop comment on va réussir à coloniser ou simplement à exploiter les ressources des astres les plus proches, dans un contexte d'énergie abondante et pas cher sur le déclin. Avec les technologies actuelles il faut compter environ un an et demi pour le moindre aller-retour sur Mars qui est toute proche. Les désordres globaux avec réactions en chaine liés au RC, au déclin des ressources et la destruction du vivant, c'est pour demain, pas dans 200 ans.

Envoyer des sondes et des rovers, prélever des échantillons pour analyses, on sait faire. Développer une activité de prospection et d'extraction minière massive ailleurs que sur Terre, on en est très très loin vu les quantités d'énergie faramineuses que cela nécessiterait. Le premier homme sur la Lune, c'était il y a 55 ans. Depuis, ça patine un peu niveau présence humaine sur d'autres planètes...

L'Univers est bien trop grand pour notre niveau de développement actuel, les distances à parcourir dépassent notre entendement. On tient le bon bout avec la physique quantique, mais la théorie des cordes, ça reste encore terriblement théorique.

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il y a 49 minutes, thib91 a dit :

 

L'équation énergétique n'est pas résolue effectivement, lire à ce propos la bd "Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique" qui pose très bien les enjeux autour de l'énergie et leur articulation avec la question climatique.

 

La voiture électrique et autres les espoirs technosolutionnisme ne sont que des chimères.

 

Exactement.

La crise de 1973, celle qui a posé la question énergétique date de 50 ans. Et depuis, à part développer le nucléaire (qui existait déjà) l'éolien (qui existait depuis l'antiquité (pas avec les mêmes technologie évidemment)) ou le solaire, seule réelle avancée, et bien on a rien fait.

Et les 4°C, c'est pas dans plus de 50 ans...

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Il y a 2 heures, slo a dit :

 

Ce qui est intéressant c'est la façon dont tu interprètes mon message.

 

Par "de force" je ne songeait absolument pas à "par la force".

 

Lorsque je dis "de force", ça veut dire qu'on y sera contraint, qu'on le veuille ou pas. Parce qu'on ne remplacera pas le pétrole. Il n'existe rien sur Terre qui contient autant d'énergie, qui est aussi facile à transporter et à utiliser.

 

Rien que pour la mobilité, il y a aujourd'hui sur Terre un peu moins de 1.2 milliards de voitures. Environ 18M sont électriques. On est sur du 1 pour 70. Existe-t-il sur terre assez de métaux pour construire 1.1 milliards de voiture qui auraient les mêmes spécificités que celles aujourd'hui en circulation? Et tout ça sans tenir compte des camion et des transports en commun.

 

Franchement, j'en doute.

 

C'est la raison pour laquelle il reste très utilisé aujourd'hui (notamment pour les transports) : les autres sources d'énergies ne sont pas rentables par rapport aux énergies fossiles. 

Concernant les réserves physiques, c'est toujours pareil, tant que tu alignes les billets les compagnies vont t'en trouver du liquide, quitte à aller creuser dans la fosse des Marianne et pulvériser des milieux naturelles en perforant du schiste.

 

Pour l'instant, l'EIA parle d'un pic de la demande d'ici 2030. Ce qui pourrait vraiment tout changer c'est l'économie : baisse de la demande en pétrole -> baisse des prix du baril -> nouveaux projets pétroliers avortés car pas assez rentables -> déclin de l'industrie.

 

Concernant les véhicules électriques, l'avantage des batteries c'est que ça reste une technologie relativement nouvelle avec donc beaucoup d'axe d'amélioration et surtout presque totalement recyclable. Couplé au nucléaire et aux ENR, la technologie ne peut être qu'intéressante.

 

Mais bon, la on parle bien entendu plus des pays développés car les pays en voie de développement cherchent prioritairement à se développer tout court, quitte à utiliser le fossile comme on a fait nous ces 2 derniers siècles.

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il y a 23 minutes, th38 a dit :

 

Exactement.

La crise de 1973, celle qui a posé la question énergétique date de 50 ans. Et depuis, à part développer le nucléaire (qui existait déjà) l'éolien (qui existait depuis l'antiquité (pas avec les mêmes technologie évidemment)) ou le solaire, seule réelle avancée, et bien on a rien fait.

Et les 4°C, c'est pas dans plus de 50 ans...

 

Cette crise a permis à la France d'avoir une production d'électricité presque totalement décarbonée aujourd'hui. C'est pas ce que j'appelle "ne rien faire" quand on voit que plein d'autres pays tournent encore au charbon.

 

Si on a vu ce genre de développement c'est parce qu'on y a été contraint et c'est le problème du RC : les conséquences les plus graves et les plus gênantes pour la sécurité se feront à moyen/long terme (à l'échelle d'un état ou d'une entreprise) donc les moyens alloués sont limités car à l'instant t, il se traduit surtout par des taxes et des restrictions étatiques dans certaines pays donc pas suffisant pour faire bouger les choses de manière significative.

 

Je n'ai aucune idée à quoi ressemblera le monde dans 25/50 ans mais ce qui est sur, c'est qu'une bonne partie des solutions existent sur le papier image.thumb.png.4a691393af86a53a2975c27d72ca5b6c.png

Modifié par Jack_AC1D_Chicago
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L éruption du Volcan des iles Tonga en 2022 peut elle également expliquer les anomalies de températures de l océan Atlantique et donc du climat de folie en Europe de l ouest depuis 2 ans? C est ce que suggérait une etude du cnrs fin 2023.

 

Une augmentation énorme de la vapeur d eau dans la stratosphère de 10 a 15 %.

 

https://www.rts.ch/meteo/13725104-leruption-du-hunga-tonga-devrait-paradoxalement-contribuer-a-la-hausse-des-temperatures.html

 

https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/destruction-rapide-dozone-stratospherique-apres-leruption-du-volcan-hunga-tonga

 

 

Modifié par Stalactite
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Posté(e)
Poggio San Lorenzo (Latium) - 370m d'alt

J'adore ce sujet et je trouve incroyable qu'il ait réussi à survivre jusqu'ici 😁

 

Pas grand chose à rajouter aux propos de @slo qui, pour moi qui ait étudié les Pays du Sud et les migrations, vise dans le mille sur beaucoup de choses.

Il y a 2 heures, slo a dit :

l'intégralité de ces populations ne migreront pas à travers le monde mais quelle sera la part qui souhaitera "prendre de la marge" et s'éloigner de ces régions torrides? 1%? 5%? 20%?

Là encore ça rejoint ton post précédent, il y a ceux qui le feront de leur plein gré, "en avance", et par choix (ceux qui ont les moyens de le faire donc), et il y aura ensuite tout ceux qui le feront de force car les conditions de vie seront devenus inhospitalières à grande échelle pour des sociétés élargies et urbaines.

Les migrations climatiques forcées représentent pour l'instant des quantités relativement réduites, encore que tout dépend de quoi on parle quand on utilise le terme "migrations". Des migrations intra-nationales forcées pour des raisons climatiques il y en a déjà un certain nombre. Des exemples parmi d'autres : les villages marocains désertés à cause de l'avancée du Sahara, des habitants du Sahel ou de la corne de l'Afrique qui quittent leurs terres devenus infertiles pour aller en ville...

Problème : le nombre de ces réfugiés climatiques intra ou internationaux a de fortes chances d'exploser d'ici 2050. Et il y a forcément un moment où les frontières administratives ne sauront plus faire face à cette problématique qui sera devenue un scénario de masse.

 

Il y a 2 heures, slo a dit :

J'imagine que nous ne sommes pas les seuls à nous poser des question sur notre confort de vie

Dans mon entourage, soit principalement constitué de jeunes adultes puisque j'ai 26 ans, énormément de personnes pensent d'ores et déjà à cela. Nous avons beau aimer notre région du plus profond de notre coeur, ça nous semble invraisemblable de pouvoir y rester si la courbe de réchauffement continue sur la même pente. Résultat : même si il n'y a pas encore de plan concret d'établi (ça serait trop précipité actuellement), beaucoup cherchent des idées et des solutions. Même si bien évidemment, notre priorité serait de pouvoir mettre en place des solutions qui nous permettraient de rester là où nous nous sentons chez nous :) (Mais pour cela il faudrait déjà qu'on aille au-delà de la réunionnite consistant à faire des COP à Dubaï sans résultats, et de l'addition de voitures électriques à un parc de voitures thermiques inidividuelles qui n'est pas prêt de se tarir, pendant que les transports en commun sont délaissés alors qu'il devraient être la première ligne de financement de la politique de transports nationaux).

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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a une heure, Stalactite a dit :

L éruption du Volcan des iles Tonga en 2022 peut elle également expliquer les anomalies de températures de l océan Atlantique et donc du climat de folie en Europe de l ouest depuis 2 ans? C est ce que suggérait une etude du cnrs fin 2023.

 

Une augmentation énorme de la vapeur d eau dans la stratosphère de 10 a 15 %.

 

https://www.rts.ch/meteo/13725104-leruption-du-hunga-tonga-devrait-paradoxalement-contribuer-a-la-hausse-des-temperatures.html

 

https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/destruction-rapide-dozone-stratospherique-apres-leruption-du-volcan-hunga-tonga

 

 

Sujet très intéressant, voire essentiel, caractériser l'envolée de la SST actuelle comme structurelle ou conjoncturelle...

 

La SST mondiale, et pas uniquement de l'Atlantique Nord a commencé à sortir des clous au printemps 2023, avant même que le Nino en cours soit monté en puissance... Est ce qu'un an avant de voir les conséquences de l'éruption du Hunga Tonga est une durée raisonnable ? C'est un peu l'inconnue...

 

 

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Un point important de vérification, peut-être : le blocage du rayonnement infrarouge en troposphère par les GES, et sa réémission vers le sol augmente l'effet de serre. Le flux de chaleur vers l'espace est donc diminué et pendant que la troposphère se réchauffe, la stratosphère se refroidit depuis plusieurs décennies...

 

image.png.d57b8cd080d10876a058796730c95e62.pngimage.png.f524fc03bcc32fda2dd0b3b6f25af147.pngimage.png.53da7c72635ddce6423e32f0f37f2bd2.png

 

Logiquement, après une injection importante de vapeur d'eau en stratosphère, la température de la stratosphère  ne devrait-elle pas augmenter temporairement par l'effet de ce puissant GES présent en quantité inhabituelle ? Et qui doit avoir du mal à s'évacuer étant donné que la stratosphère est assez bien isolée de la troposphère par la tropopause, même si cette dernière est dynamique...

Il faudrait pouvoir trouver l'évolution des températures en stratosphère depuis 2 ans, pour l'instant que je ne trouve rien sur Internet... De plus, la présence des SSW dans le vortex polaire boréal (plus rares dans l'austral), assez variables en intensité d'une année sur l'autre peuvent brouiller un signal global...

Modifié par Blacksun
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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)

J'ai trouvé ceci :

 

image.png.542dd60becc9f1273159b027ca341059.png

 

Réchauffement observable de la stratosphère après l'éruption du Pinatubo en 1991 ... Mais peut-être effet des aérosols (écran au rayonnement dans la stratosphère donc réchauffement, et donc refroidissement en troposphère). Pour le cas du Hunga Tonga, cela semble différent...

Si quelqu'un a des données sur l'évolution très récente des températures en stratosphère cela pourrait être intéressant...

 

 

Modifié par Blacksun
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

sans vouloir offenser personne, vous avez un sujet dédié pour çà

 

 

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Il y a 3 heures, Jack_AC1D_Chicago a dit :

 

Cette crise a permis à la France d'avoir une production d'électricité presque totalement décarbonée aujourd'hui. C'est pas ce que j'appelle "ne rien faire" quand on voit que plein d'autres pays tournent encore au charbon.

 

Si on a vu ce genre de développement c'est parce qu'on y a été contraint et c'est le problème du RC : les conséquences les plus graves et les plus gênantes pour la sécurité se feront à moyen/long terme (à l'échelle d'un état ou d'une entreprise) donc les moyens alloués sont limités car à l'instant t, il se traduit surtout par des taxes et des restrictions étatiques dans certaines pays donc pas suffisant pour faire bouger les choses de manière significative.

 

Je n'ai aucune idée à quoi ressemblera le monde dans 25/50 ans mais ce qui est sur, c'est qu'une bonne partie des solutions existent sur le papier image.thumb.png.4a691393af86a53a2975c27d72ca5b6c.png

 

Certes, mais la réalité est là...Malheureusement.

 

Evolution de l'énergie.webp

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il y a 35 minutes, th38 a dit :

 

Certes, mais la réalité est là...Malheureusement.

 

Evolution de l'énergie.webp

 

La forte demande en énergies fossiles (surtout le charbon) est surtout portée par l'Inde, la Chine et également USA.

 

La cas de la Chine est très intéressant car d'une part il continuent à utiliser du charbon en masse et même d'ouvrir de nouvelles centrales qui fonctionnent avec cette énergie et de l'autre, ce sont les leaders en innovation et production d'ENR et de batteries. D'après ce que j'ai pu lire sur leur stratégie ils ont bien une vision à long terme, sauf que d'un coté ils ont un objectif de développement qui doit être atteint coute que coute et de l'autre ils ont bien une volonté d'atteindre une certaine neutralité carbone en témoigne leur intérêt pour le thorium : https://www.geo.fr/environnement/chine-lance-son-premier-reacteur-nucleaire-vert-thorium-sels-fondus-gobi-wuwei-215290

 

La Chine sera donc un acteur majeur du XXI siècle et quand à nous, on a pas intérêt de rater la décarbonation de notre économie et prendre le moins de risque possible, car non seulement ça serait une catastrophe économique (qu'est ce qui est pire qu'une France à +4°? Une France pauvre à +4°) mais vu qu'on est censé prouver que la transition énergétique est possible, un ratage la décrédibiliserait auprès de nombreux pays ce qui ne risquera pas de motiver d'autres puissances émergentes ou non à se lancer.

 

Mais bon on s'écarte du sujet.

Modifié par Jack_AC1D_Chicago
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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Bonsoir à tous. 

j'essaie vraiment de me représenter une journée d'été en fin de siècle en France .

Je me demande exemple si nous pouvions être projeté dans 70 ans par exemple en juillet en France... Est ce qu'on serait toute suite vraiment capable de voir le changement au niveau ressenti selon vous?

En fait j'essaie d'écrire une histoire à ce sujet alors je me demande vraiment dans quel mesure cela sera différent et perceptible par rapport à une journée d'été de nos jours .

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1 hour ago, mickael23 said:

Bonsoir à tous. 

j'essaie vraiment de me représenter une journée d'été en fin de siècle en France .

Je me demande exemple si nous pouvions être projeté dans 70 ans par exemple en juillet en France... Est ce qu'on serait toute suite vraiment capable de voir le changement au niveau ressenti selon vous?

En fait j'essaie d'écrire une histoire à ce sujet alors je me demande vraiment dans quel mesure cela sera différent et perceptible par rapport à une journée d'été de nos jours .

 

Si tu veux dire une journee moyenne, la réponse est non: par exemple +4 degres par rapport a 1951-80 a Paris en juillet/aout ca ferait une TX de 28 degres, c'est a dire une journee chaude sans plus. 

 

Par contre sur un mois complet il y aurait un effet notable: presque jamais d'après midi en dessous de 25 degres, des TX a 30 régulièrement et la TXX mensuelle moyenne serait au dessus de 35 degres.

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6 hours ago, paparazzi said:

Les désordres globaux avec réactions en chaine liés au RC, au déclin des ressources et la destruction du vivant, c'est pour demain, pas dans 200 ans.

 

Mais justement, ca fait 20 ans qu'on nous dit ca. Et comme je le precise dans un message plus haut, en vrai les gens ne sont pas convaincu car il n'y a qu'une minorité infime de la population qui a connu de vrais catastrophes jusqu'ici. Bref, il est possible que tu ai raison, mais faut être honnête, le scenario catastrophes naturelles qui engendre des difficultés societales insurmontable, on n'y est pas, et je ne vois pas de raison de penser qu'on y sera d'ici 10-20 ans non plus. 

 

 

6 hours ago, paparazzi said:

Le premier homme sur la Lune, c'était il y a 55 ans. Depuis, ça patine un peu niveau présence humaine sur d'autres planètes...

 

c'est parce que la course de l'espace entre les US et les Soviétique s'est arrêtée dans les annees 1970 en gros. Depuis ca n'a commence a reprendre que depuis les annees 2010, et encore on est loin des budgets des annees 50-60-70 en terme de % du PIB.

 

En ce qui est du prix de l'énergie je trouve aussi que c'est un débat tres interessant. 

 

De maniere generale, il me semble que quand on determine comment exploiter une nouvelle source d'énergie, le prix initial est tres eleve car l'efficacité est tres basse, puis l'efficacité de la production d'énergie augmente exponentiellement et les couts baissent aussi exponentiellement (dans un premier temps). A l'origine au 18e siecle le prix du charbon était élevé puis au 19e siecle et aujourd'hui il devint tres bas. Les energies renouvelables présentaient probablement des couts exorbitants dans les annees 90/00 par rapport au prix de nos jours, etc... 

 

Serait il possible d'avoir un mécanisme a propulsion nucléaire pour des fusees partant pour Mars par exemple? (je ne sais pas je n'y connais pas grand chose. 

 

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Posté(e)
Montréal (QC) / Paris / Narbonne
Il y a 4 heures, Hugo_HK a dit :

 

Mais justement, ca fait 20 ans qu'on nous dit ca. Et comme je le precise dans un message plus haut, en vrai les gens ne sont pas convaincu car il n'y a qu'une minorité infime de la population qui a connu de vrais catastrophes jusqu'ici. Bref, il est possible que tu ai raison, mais faut être honnête, le scenario catastrophes naturelles qui engendre des difficultés societales insurmontable, on n'y est pas, et je ne vois pas de raison de penser qu'on y sera d'ici 10-20 ans non plus. 

 

 

 

c'est parce que la course de l'espace entre les US et les Soviétique s'est arrêtée dans les annees 1970 en gros. Depuis ca n'a commence a reprendre que depuis les annees 2010, et encore on est loin des budgets des annees 50-60-70 en terme de % du PIB.

 

En ce qui est du prix de l'énergie je trouve aussi que c'est un débat tres interessant. 

 

De maniere generale, il me semble que quand on determine comment exploiter une nouvelle source d'énergie, le prix initial est tres eleve car l'efficacité est tres basse, puis l'efficacité de la production d'énergie augmente exponentiellement et les couts baissent aussi exponentiellement (dans un premier temps). A l'origine au 18e siecle le prix du charbon était élevé puis au 19e siecle et aujourd'hui il devint tres bas. Les energies renouvelables présentaient probablement des couts exorbitants dans les annees 90/00 par rapport au prix de nos jours, etc... 

 

Serait il possible d'avoir un mécanisme a propulsion nucléaire pour des fusees partant pour Mars par exemple? (je ne sais pas je n'y connais pas grand chose. 

 

20 ans c’était en 2004, hier quoi. Et je ne crois pas qu’on puisse dire que depuis 20 ans. les phénomènes extrêmes (cyclones, sécheresses, canicules, incendies, inondations meurtrières ou autre records en tout genre) roulent à allure tempo dans le gruppetto, pour utiliser le jargon vélo. 
 

Et si on pouvait faire un pas de côté et détourner les yeux de notre nombril pour regarder ce qu’il se passe du côté de la biodiversité, notamment la faune sauvage, ce pas serait un peu plus grand. 

Modifié par Brice3411
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Il y a 10 heures, Hugo_HK a dit :

 

Mais justement, ca fait 20 ans qu'on nous dit ca. Et comme je le precise dans un message plus haut, en vrai les gens ne sont pas convaincu car il n'y a qu'une minorité infime de la population qui a connu de vrais catastrophes jusqu'ici. Bref, il est possible que tu ai raison, mais faut être honnête, le scenario catastrophes naturelles qui engendre des difficultés societales insurmontable, on n'y est pas, et je ne vois pas de raison de penser qu'on y sera d'ici 10-20 ans non plus. 

 

 

 

c'est parce que la course de l'espace entre les US et les Soviétique s'est arrêtée dans les annees 1970 en gros. Depuis ca n'a commence a reprendre que depuis les annees 2010, et encore on est loin des budgets des annees 50-60-70 en terme de % du PIB.

 

En ce qui est du prix de l'énergie je trouve aussi que c'est un débat tres interessant. 

 

De maniere generale, il me semble que quand on determine comment exploiter une nouvelle source d'énergie, le prix initial est tres eleve car l'efficacité est tres basse, puis l'efficacité de la production d'énergie augmente exponentiellement et les couts baissent aussi exponentiellement (dans un premier temps). A l'origine au 18e siecle le prix du charbon était élevé puis au 19e siecle et aujourd'hui il devint tres bas. Les energies renouvelables présentaient probablement des couts exorbitants dans les annees 90/00 par rapport au prix de nos jours, etc... 

 

Serait il possible d'avoir un mécanisme a propulsion nucléaire pour des fusees partant pour Mars par exemple? (je ne sais pas je n'y connais pas grand chose. 

 

 

Il me semble que les fusées à propulsion nucléaire sont en développement actuellement chez Lockheed Martin. Un premier concept à été pensé pendant la Guerre Froide mais à été abandonné.

 

Vu que les avancées dans le domaine spatial servent en général de banc de test géant aux nouvelles technologies, on peut imaginer que l'atome en général redeviendra populaire comme il l'a été dans les annees 50.

Modifié par Jack_AC1D_Chicago
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Posté(e)
Saint-Astier (24)

J'ouvre la parenthèse sur cette réflexion : la nécessité d'envoyer des gens sur Mars. Et comme Mars, son exploration, c'est un peu mon truc, ma passion depuis… Je me permet de partager ma pensée là-dessus :)

 

Faut voir ce qu'on recherche derrière. Du symbole ? De l'avancée dans la connaissance scientifique ? Des intérêts miniers ? De la colonisation ?

 

Du symbole : ouais, okay, pourquoi pas. Avoir des gens sur Mars, une présence humaine, c'est clair que ça peut avoir un gros impact sur l'inconscient collectif. Reste que c'est un gros investissement, et que c'est une aventure qui n'a carrément rien à voir avec aller quelques jours crapahuter sur la Lune. Il faut de gros lanceurs (genre Saturn V c'était pas suffisant pour ça). Et il reste encore pas mal de technologies à développer.

 

De l'avancée dans la connaissance scientifique ? Envoyer des êtres humains alors, ne sert à rien. Les missions inhabitées font parfaitement le job, et si on investissait massivement plus d'argent dedans, on pourrait envoyer des rovers de type Mars2020 tous les 4 ans, et envoyer des sondes de classe Cassini partout autour des différents géantes gazeuses. Oui certes, un humain fait en un sol (journée martienne) autant de taf que le ferait un rover en une semaine. Mais y a pas vraiment d'urgences, et encore une fois, les humains ont besoin de beaucoup plus de ressources pour fonctionner sur Mars qu'un rover (auquel il suffit de coller une pile à plutonium et hop, c'est parti pour 20 ans).

 

Des intérêts miniers ? Bah pourquoi pas. Mais là, il faut des investissements colossaux et développer toute une industrie spatiale c'est long. Mais bon, imaginez ce qu'on pourrait faire si le budget de l'armement était redirigé vers le spatial :)

 

De la colonisation ? Cf. point du dessus. Là on parle d'autre chose, ça devient vraiment trop fiction plus que science sur le coup.

 

Toutefois, une question qu'on peut se poser : et si la course à l'espace ne s'était pas lamentablement arrêtée avec Apollo ? Et si ça avait continué ? Avec une base permanente sur la Lune ? Quelles seraient les conséquences ?

Ceci est très bien exploré dans la série For All Mankind, écrite et réalisé par Ronald D. Moore (Battlestar Galactica (2003)), avec un sujet qui va du coup très bien aller avec le sujet actuel, où l'on parle des conséquences du réchauffement climatique : dans cette timeline (qui est la meilleure timeline), l'apport massif de l'Helium3 lunaire a permis de se passer progressivement puis totalement du pétrole. Du coup, dans les années 80, on passe aux véhicules électriques. Et dans les années 90, il est observé que le réchauffement climatique s'est interrompu. Cela va de pair avec le fait que l'accident de Tchernobyl n'a pas eu lieu, donc les craintes concernant le nucléaire ne se sont pas répandues, et a renforcé son utilisation, contribuant de fait à une massification de l'énergie zéro carbone :)

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il y a 14 minutes, Damia a dit :

J'ouvre la parenthèse sur cette réflexion : la nécessité d'envoyer des gens sur Mars. Et comme Mars, son exploration, c'est un peu mon truc, ma passion depuis… Je me permet de partager ma pensée là-dessus :)

 

Faut voir ce qu'on recherche derrière. Du symbole ? De l'avancée dans la connaissance scientifique ? Des intérêts miniers ? De la colonisation ?

 

Du symbole : ouais, okay, pourquoi pas. Avoir des gens sur Mars, une présence humaine, c'est clair que ça peut avoir un gros impact sur l'inconscient collectif. Reste que c'est un gros investissement, et que c'est une aventure qui n'a carrément rien à voir avec aller quelques jours crapahuter sur la Lune. Il faut de gros lanceurs (genre Saturn V c'était pas suffisant pour ça). Et il reste encore pas mal de technologies à développer.

 

De l'avancée dans la connaissance scientifique ? Envoyer des êtres humains alors, ne sert à rien. Les missions inhabitées font parfaitement le job, et si on investissait massivement plus d'argent dedans, on pourrait envoyer des rovers de type Mars2020 tous les 4 ans, et envoyer des sondes de classe Cassini partout autour des différents géantes gazeuses. Oui certes, un humain fait en un sol (journée martienne) autant de taf que le ferait un rover en une semaine. Mais y a pas vraiment d'urgences, et encore une fois, les humains ont besoin de beaucoup plus de ressources pour fonctionner sur Mars qu'un rover (auquel il suffit de coller une pile à plutonium et hop, c'est parti pour 20 ans).

 

Des intérêts miniers ? Bah pourquoi pas. Mais là, il faut des investissements colossaux et développer toute une industrie spatiale c'est long. Mais bon, imaginez ce qu'on pourrait faire si le budget de l'armement était redirigé vers le spatial :)

 

De la colonisation ? Cf. point du dessus. Là on parle d'autre chose, ça devient vraiment trop fiction plus que science sur le coup.

 

Toutefois, une question qu'on peut se poser : et si la course à l'espace ne s'était pas lamentablement arrêtée avec Apollo ? Et si ça avait continué ? Avec une base permanente sur la Lune ? Quelles seraient les conséquences ?

Ceci est très bien exploré dans la série For All Mankind, écrite et réalisé par Ronald D. Moore (Battlestar Galactica (2003)), avec un sujet qui va du coup très bien aller avec le sujet actuel, où l'on parle des conséquences du réchauffement climatique : dans cette timeline (qui est la meilleure timeline), l'apport massif de l'Helium3 lunaire a permis de se passer progressivement puis totalement du pétrole. Du coup, dans les années 80, on passe aux véhicules électriques. Et dans les années 90, il est observé que le réchauffement climatique s'est interrompu. Cela va de pair avec le fait que l'accident de Tchernobyl n'a pas eu lieu, donc les craintes concernant le nucléaire ne se sont pas répandues, et a renforcé son utilisation, contribuant de fait à une massification de l'énergie zéro carbone :)

 Tout à fait d'accord concernant l'intérêt d'y aller : tout est une question de rentabilité. 

 

Tant que le petrole restera relativement disponible en grande quantité, on s'en passera pas vraiment. 

 

Quand aux bombes atomiques, à Tchernobyl et à Fukushima, ces événements n'ont pas seulement été des catastrophes humaines, matérielles et écologiques mais à plus long terme, a refroidit les industries, les politiques et l'opinion publique vis à vis du nucléaire civil, ce qui nous a fait prendre un retard considérable.

Modifié par Jack_AC1D_Chicago
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35 km au sud de Paris
Il y a 21 heures, Hugo_HK a dit :

 

Si tu veux dire une journee moyenne, la réponse est non: par exemple +4 degres par rapport a 1951-80 a Paris en juillet/aout ca ferait une TX de 28 degres, c'est a dire une journee chaude sans plus. 

 

Par contre sur un mois complet il y aurait un effet notable: presque jamais d'après midi en dessous de 25 degres, des TX a 30 régulièrement et la TXX mensuelle moyenne serait au dessus de 35 degres.

En fait un peu plus que ça, puisque les été se réchauffent plus que le reste de l'année - on approcherait probablement les 30 degrés donc. Et aussi et surtout les Tn qui augmentent d'autant (donc moyenne de 19/29 voir un peu plus)

Mais ça ne change pas le constat général, avec quasi disparition de la fraicheur (phénomène associé à l'aridification + augmentation des pressions moyennes et de l'ensoleillement).

Le problème n'est pas tant dans la "journée type" que dans les phénomènes extrêmes - et notamment les canicules, sécheresses... 

 

Modifié par Llop
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