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ChristianP

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Tout ce qui a été posté par ChristianP

  1. On avait abordé ce sujet à l'occasion de divers messages sur l'Ultimeter, qui mesure la vitesse des rafales d'après la mesure du temps entre 2 impulsions (avec un tour ou avec 2 tours selon la vitesse) KJM en avait parlé aussi à l'occasion de la réalisation de son système d'acquisition maison, qui mesure le temps entre 2 impulsions (avec un seul tour sur toute la gamme), dont le moulinet donne des pas de temps encore plus courts que l'Ultimeter. Il n'y a aucun intérêt à utiliser un nb d'impulsions fixe élevé, alors qu'une acquisition basique est capable de bien mesurer un temps très bref entre 2 impulsions. Avec 30 impulsions, selon le moulinet, on n'a plus vraiment des rafales aux basses vitesses. En fait sur l'Ultimeter, à partir d'une certaine vitesse (>=16.4 km/h), la console utilise un 2 ème tour pour contrôler la cohérence et valider la mesure du temps relevé au tour précédent. Même avec ce 2 ème tour "consommé" pour le contrôle, les pas temps de mesure des rafales en fonction de la vitesse du vent, sont très brefs : Temps (s) rafales (Km/h) 0,5 8,5 0,4 19,7 0,25 30,6 0,18 41,7 0,15 49,2 0,13 60,5 0,11 72 0,09 83,7 0,08 91,5 0,07 103,4 0,06 119,5 0,05 144,1 0,04 177,9 0,03 235,4 Avec le moulinet Davis, si on exploitait complètement ses capacités avec la mesure du temps entre 2 impulsions selon la vitesse, on mesurerait une rafale de 0.6436 km/h avec un pas de 1 s, 6.436 km/h avec un pas de 0.1 s, 64.36 km/h avec un pas de 0.01 s... Avec le moulinet MF, 3.6 km/h en 1 s, 36 km/h en 0.1 s, 72 km/h en 0.05 s... Avantage, je n'en vois qu'un seul depuis que j'utilise l'Ultimeter : On ne rate pas les très courtes rafales aux très fortes vitesses. Pour le reste, c'est pareil ou ce ne sont que des inconvénients, qui font même que le seul avantage n'en est pas un en fait, sauf pour nous, amateurs de valeurs plus grosses, qui ne sont pas utiles, car sur ces pas si courts, elles ne sont pas assez représentatives, ni significatives d'un déplacement d'air suffisant, ni comparables...( en fouillant ce forum, vous trouverez les réponses à vos questions sur les inconvénients... )
  2. Le problème n'était pas que tu lubrifies ou non l'anémo ( tu es libre !), mais c'est que tu disais qu'il démarre au moindre souffle sans le contrôle objectif nécessaire. Il vaut mieux contrôler le seuil de démarrage avant de le lubrifier, au cas où tu serais tombé sur l'exemplaire exceptionnel qui confirme la règle. Si le seuil est bon, ce qui m'étonnerait, autant ne pas le lubrifier. Il faut aussi le contrôler après lubrification pour savoir s'il a été correctement lubrifié. Pas de problèmes de sous-estimation pour les rafales plus fortes (risques de casse aux très hautes vitesses) J'ai été assez précis sur la façon et où le lubrifier dans l'avant dernier message. Sur une photo que je n'ai pas (il y en a déjà dans ce forum à l'occasion d'un message qui montre comment changer l'ILS), on ne verra rien de plus que ce que tu observeras facilement en retirant le moulinet. Les trous/fentes et l'axe sont bien visibles. On ne peut rien casser si on ne touche pas à l'ILS miniature visible sur la petite carte verticale dans le bloc anémo et si on ne force pas trop sur des fils soudés à l'intérieur. J'en ai bidouillé des anémo Davis depuis 92, je n'ai jamais rien cassé (sauf en faisant tomber l'arbre trop pourri pour y monter, sur lequel était fixé un anémo à 15 m de haut, mais même dans ce cas, le bloc anémo n'a rien eu, ni le moulinet (!), seules la girouette et la tige ont cassé (ça m'a permis de constater qu'il y a une tige en fer à l'intérieur du drapeau de girouette Davis)
  3. Comment mesures-tu objectivement la vitesse du moindre souffle ? Des 2 km/h affichés sur ta console sans une référence assez indiscutable sur le terrain pour ces vents faiblards (avec un anémo sonique par exemple), ce n'est pas souvent 2 km/h dans la réalité, vu que même avec un anémo bien lubrifié, ce n'est déjà pas le cas. On peut afficher 2 km/h sur la console Davis au démarrage d'un anémo qui frotte, alors qu'il y a déjà en réalité sans frottements, 4 ou 6 km/h par exemple, au moment de ces 2 km/h. Plus en altitude, il est assez normal de voir bien moins souvent de vents nuls et calmes qu'en fond de plaine. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas entretenir l'anémo pour limiter les frottements trop importants afin d' éviter de biaiser les vitesses inférieures à 8-10 km/h, dont la fréquence n'est pas négligeable. Si c'était si simple de vérifier l'anémo en regardant la console avec l'anémo en place au vent, pourquoi MF s'embêterait à tester le seuil sur un banc, comme je l'ai indiqué (au moins 22 s pour s'arrêter à partir d'une vitesse de 3 m/s) ? Pour moi tant que tu n'auras pas vérifié ton seuil de démarrage (complètement à l'abri d'une circulation d'air, même très minime), tu ne sauras pas si ton anémo est assez correct. Enfin d'après la durée d'installation du Davis chez toi sans entretien, il est plus que probable que ton seuil de démarrage ne soit pas assez valide. MF les vérifie tous les 2 ans avec des roulements d'une toute autre qualité. J'ai fait tourner des anémo MF à la main, ça n'a vraiment rien à voir avec les Davis neufs ou usagers non lubrifiés ! Pour ceux qui utilisent une Ultimeter, il y a la même différence évidente qu'entre une girouette Ultimeter avec un bon roulement et la girouette Davis avec un potentiomètre bien trop dur même à neuf (c'est préjudiciable pour connaître la direction des basses vitesses, une direction Davis avec moins de 5 km/h, ne devrait pas être validée) Meldereg, ce n'est pas l'anémo qui relève la plus forte valeur par rapport à MF à x km, qui est le plus juste ! Là avec ce que tu dis, j'aurai tendance à déconseillé encore plus la WMR 100. C'est l'anémo qui renverra la valeur la plus proche de la réalité pour ton site à la hauteur donnée et donc qui a été vérifié sur le terrain et en soufflerie (on n'a aucune idée de ce que donne le WMR100 en soufflerie alors que le le Davis de la Vantage2 a été testé et qu'il a été corrigé avec le firmware 1.82) qui est à retenir. Ici ça fait de nombreux mois que des Davis tournent près d'un anémo pro testé correct en soufflerie et très répandu sur le terrain dans le monde chez les pro. Les rafales max Davis restent très proches dans la gamme mesurée ici. Les Davis ont même renvoyé des valeurs parfois un peu plus élevées, malgré un pas de mesure des rafales moins favorable (le pro mesure les rafales en moins de 0.1 s) Exemple le 1 er décembre : Davis AF à 16 m 63 km/h (NF 61 km/h) Davis AF à 16.4 m 66 km/h Anémo pro à 17.5 m 61 km/h Ultimeter à 10 m 51.1 km/h (Il mesure le temps mis pour faire 1 ou 2 tours selon la gamme, plus le vent est fort, plus il mesure finement, de 0.5 s à 0.03 s ) Davis à 3.4 m 50 km/h Davis à 2 m 40 km/h
  4. J'ai regardé la significativité des tendances des mois de novembre, d'après les données arrondies récupérées dans le bon graphe de Treizevents (Historique des Tm nationales en Novembre depuis 1950 (panel de 29 stations) ) disponible hier, mais qui n'est plus visible aujourd'hui, quoique je fasse. La dernière tendance significative de novembre sur la plus courte période, est de +0.34°/décade sur les 45 dernières années (depuis 1965) La tendance climatique de novembre sur 60 ans est de + 0.23°/décade (significative) On a une tendance de +0.4°/décade pour novembre sur les 30 dernières années, mais non significative d'après les tests de Spearman et/ou de Kendall. Je n'ai pas vu un seule anomalie sur la moy 1950/2000 du mois de novembre, crever le plafond des 3 fois l'écart-type sur 1950/2000 (ET = 1.35°) ou sur 71/2000 (ET = 1.40°), dans le sens du froid ou dans le sens du chaud. Donc depuis 1950, aucun mois de novembre n'a relevé une anomalie vraiment énorme et hors catégorie (1994 = +2.6 fois l'écart type 50/00) Reste à vérifier ce que donneraient les tendances avec les données homogénéisées pour ces mêmes stations, c'est indispensable.
  5. Oui Michel, j'avais indiqué il y a quelques années dans ce forum, qu'il n'était pas normal que Davis utilise encore ce vieux composant dans un anémo. Dans l'anémo Davis il y a 2 roulements espacés d'environ 1 cm, indémontables bloqués dans le plastique (j'avais fait une coupe à la disqueuse sur un vieil anémo abîmé, pour voir comment il est fait). Les roulements actuels sont mauvais, ils nécessitent un rodage en plus d'une lubrification, même si Davis indique le contraire (j'ai cherché la cause chez les spécialistes des roulements, à priori ça vient du fait que la graisse est trop en pression dans ces roulements, ça améliore leur étanchéité) Le seuil de démarrage d'un anémo Davis neuf qui est déjà vraiment trop mauvais d'origine a le circlip supérieur, invisible à l'intérieur, qui s'oxyde/se salit, il frottera trop en 2 ans (hors zone salée) si on ne le lubrifie pas préventivement (idem pour la girou, une seule goutte sur l'axe/circlip). En dehors des anciens modèles des débuts de Davis, depuis les nouveaux roulements, je n'ai jamais vu un seul anémo Davis tourner assez correctement neuf et au bout de 2 ans sans lubrification. Je doute donc quand on nous dit qu'un anémo Davis démarre au quart de tour au bout de plusieurs années sans lubrification, et surtout sans une mesure objective du seuil de démarrage comme indiqué dans le précédent message. Le seuil de démarrage a d'autant plus d'importance dans la mesure qu'il y a des périodes de vent calme (<= 2 km/h avec un bon anémo) et faible (<10 km/h avec un bon anémo) dans une station. Plus le moulinet frotte et plus il s'arrête facilement et plus il a du mal à redémarrer alors que le vent est significatif. Un anémo qui ne démarre pas à moins de 5 km/h chez Davis à neuf, c'est courant. Il faut un couple bien plus important pour démarrer le moulinet qui frotte trop, que pour le bouger lorsqu'il tourne déjà avec ces mêmes frottements (c'est pour cette raison que le frottement devient négligeable à plus haute vitesse, hors problème de vibration et de destruction). Avec ce type de démarrage laborieux, on se ramasse des 0 km/h de moyenne pendant bien des nuits dans les terres et la moyenne du jour, en prend un sacré coup par rapport à un anémo qui démarre correctement. Chez l'amateur dans des sites insuffisants au niveau des dégagement et des hauteurs d'installation, donc avec des périodes de vent faible plus fréquentes, c'est encore plus indispensable que le seuil de démarrage soit vérifié régulièrement et surtout à neuf quand on a encore l'anémo en main. (Bien lubrifier par l'axe avec l'anémo à l'envers, pour que le lubrifiant atteigne le circlip au-dessus du dernier roulement à l'intérieur, agiter l'axe et le faire tourner après chaque goutte/injection. On peut le lubrifier en place à l'endroit, mais il faut injecter pas mal de WD 40 en entrant profondément la paille dans une des fentes que l'on voit lorsqu'on enlève le moulinet (il faut que du lubrifiant frappe le fond du potentiomètre de la girouette qui se trouve bien au-dessus du roulement interne, afin que le lubrifiant retombe sur le circlip vers le milieu et sur l'axe/roulement interne. Ne surtout pas utiliser de vaseline qui est conductrice, ou des lubrifiants que personne n'a testé depuis de nombreuses années sur les anémo Davis. A noter qu'un anémo lubrifié par vous-même ne sera plus garanti par Davis)
  6. Pas vraiment, à partir du moment où l'anémo a été bloqué à 0 aussi longtemps et qu'en manipulant l'anémo/moulinet c'est revenu, hors problèmes de connexion de tes prises/câbles, ça prouve que tu as probablement un problème d'ILS tout à fait classique.A ta place c'est clair que je changerai l'ILS, sinon ça risque de se reproduire en plein record potentiel et ça risque de s'aggraver. Un ILS vraiment correct ne restera jamais bloqué même pendant 10 s et encore moins pendant 7 j ! L'ILS sans protection est un composant fragile et c'est souvent en le manipulant à l'installation dans l'anémo ou en le soudant, qu'il peut être endommagé. Comme pour tous les composants dans toutes choses, il existera des exemplaires défectueux d'origine. Il n'y a rien d'étonnant. Certains ILS de pluvio sont tombés en panne ici en fournissant bien moins de contacts que l'ILS d'un anémo en une seule demie journée. Avec un mois de contacts dans un anémo chez toi, tu es vraiment très loin d'être malchanceux, même si ici certains ILS d'anémo fournissent toujours des contacts après plus de 10 ans alors que d'autres n'ont pas fait une semaine. Ce sujet a déjà été traité de nombreuses fois dans le forum, par exemple ici : /index.php?showtopic=17061'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17061 Pour Melreg et Nicolo, la sous-estimation de la mesure, c'est que j'appelle le syndrome de la mesure du vent:). L'humain même le plus expérimenté, encore plus quand c'est un débutant dans la mesure du vent avec un anémo fixe, surestime le plus souvent (à l'oreille et/ou à l'oeil ) la vitesse instantanée du vent (et même la vitesse moyenne/10 mn en utilisant des anémo n'affichant que des vitesses instantanées. J'ai lu une étude sur des marins expérimentés chargés de l'obs météo pour l'OMM sur les navires de commerce. Tous surestimaient largement la vitesse moyenne /10 mn en moyennant à la volée, le défilé des rafales pendant les 10 mn concernées et en regardant l'état de la mer !) et il a souvent l'impression que l'anémo sous-estime, d'autant plus quand il vient d' installer son premier anémo, où qu'il passe de l'estimation en mer, à une estimation même très légèrement dans les terres où le vent est différent et où il peut produire bien plus de bruits, de sensations de mouvements avec les arbres/obstacles/objets et les coupures relatives entre les fortes rafales de vents. Avant d'analyser les rafales maxi des stations, il faut comparer les différents sites de mesure et l'installation, la hauteur de l'anémo, la rugosité dans un rayon de 350 m, la hauteur et la distance des obstacles... A la main, il est facile de contrôler que l'aimant du moulinet donne bien un seul contact à chaque fois qu'il passe sur l'ILS (on regarde l'affichage à la console et on pose l'oreille près du moulinet pour entendre le clic). S'il le fait bien, que le bloc de l'anémo Davis est bien orienté au Nord (tige vers le Nord), que le gros moulinet a bien été sélectionné dans la console, il ne sous-estime pas (sauf aux vitesses < 10 km/h si le le seuil de démarrage n'a pas été contrôlé. En lançant le moulinet à la main à l'intérieur, il faut que le moulinet mette au moins 22 s pour s'arrêter à partir d'une vitesse affichée de 3 m/s, sinon le lubrifier avec du WD40 et attendre un mois de rodage des roulements pour le contrôler à nouveau, si l'anémo est neuf) 0.5 s/2.5s, ce n'est pas cette différence de pas qui produit la majeure partie de la différence à 50 km/h. En moyenne la différence de pas entre 0.5 s et 3 s est de 10% (donnée MF). C'est dans les grosses tempêtes que le pas joue le plus, mais pas toujours.
  7. Quelques précisions utiles pour vos calculs. L'intensité des pluvio à augets dans les essais et en général pour l'OMM, est calculée d'après la quantité totale tombée chaque minute ronde/fixe (dans les essais, il y a une surveillance de l' échantillonnage sur 10 s, pour tester la réponse des pluvio et pour vérifier qu'il n'y a pas de problèmes de synchro dans l'acquisition des différents pluvio) Vu la résolution d'un pluvio à augets en 0.2 mm (12 mm/h/1 mn), pour l'analyse des données sur le terrain, ils n'ont retenu que les cas avec des intensités > à 12 mm/h pendant au moins 2 minutes consécutives. Voici l'incertitude de la référence relative sur le terrain, http://meteo.besse83...erefenterre.png qui est donnée par les valeurs des 3 pluvio "enterrés" ( le 4ème pluvio prévu, le Meteoservis, a été rejeté, trop de dispersion de ses valeurs. Par la suite, ils ont descendu dans la fosse, un exemplaire du meilleur pluvio, le Ott) On remarquera de bons écarts relatifs dans les basses intensités avec pourtant 3 des 4 meilleurs pluvio auto au monde, dans le sol, à l'abri du vent, au centre d'un site parfait, (même l'arrosage du site a été construit et optimisé pour maintenir un sol identique pendant tous les essais) dont les conditions météo ont été surveillées par 4 anémo young à 2 m du sol et aux 4 coins, un anémo sonique près des pluvio de référence, un capteur de rayonnement solaire, des détecteurs de pluie, la T/HR, en plus des données de la station synoptique dans un autre site tout proche. La précision globale de la mesure de référence est de 4.3 mm/h ( sur le terrain). En relatif elle est meilleure que 5% pour les valeurs à plus de 90 mm/h et moins bonne que 5% en-dessous de 90 mm/h (en labo la mesure est bien plus précise, l'OMM cherche un moyen de mesurer l'intensité sur le terrain, à 5% près sur toute la gamme) Ici on trouvera la photo de l'installation de référence et quelques dimensions utiles pour ceux qui auront le courage et le terrain pour réaliser la grille et l'installation d'un pluvio "enterré" : http://meteo.besse83.../pluvioref1.jpg
  8. Les paramètres de l'équation du Davis sont donnés dans un des tableaux diffusés, voir ici : http://meteo.besse83...avis/davis7.png En plus visuel ici : http://meteo.besse83...visequation.png Dans l'autre sens, l'équation devient : Intensité de référence ("réelle" non parfaitement connue) = e^((ln IntensitéDavis/1.16)/0.92) Attention uniquement avec des augets réglés à 4.28 g (et non à 4.1 g, 4.2 g ou autres, qui sont des corrections "pifométriques") Pour le Précis Mécanique : http://meteo.besse83.../pmequation.png
  9. Les résultats ne concernent que la mesure de l'intensité des précipitations, en particulier celle sur 1 mn (qui n'est pas l'intensité instantanée des consoles Davis) tableau1.png'>http://meteo.besse83.free.fr/essais%20davis/tableau1.png tableau2.png'>http://meteo.besse83.free.fr/essais%20davis/tableau2.png la colonne "Performance of 1 mn..." est l'appréciation des essais sur un terrain idéal, d'octobre 2007 à avril 2009. Ici on trouvera les détails des résultats du Davis, du Précis Mécanique de MF et du meilleur pluvio de la comparaison, le Ott (Allemand). http://meteo.besse83.free.fr/essais%20davis/
  10. Sur site on contrôle les pluvio MF avec 1 l d'eau versé en un temps donné et à une intensité donnée qui doit renvoyer un nombre de basculements donné. Ces variables sont spécifiques à chaque pluvio (déterminés d'après des études d'un grand nombre d'exemplaires) Par exemple pour un Précis Mécanique en 0.2 mm de 1000 cm2, réf 3030A, avec la buse prévue pour ce modèle, pour 1 l d'eau, on doit obtenir de 46 à 49 basculements en 7 à 13 mn. Les augets doivent basculer avec la pipette pour des valeurs de 19.4 g à 20.0 g. Si on ne parvient pas à respecter ces réglages, on envoie la platine au labo où le banc d'essais peut générer des intensités très régulières et précises à 1% près. Les centrales d'acquisitions intègrent la fonction de correction en fonction de l'intensité pour le pluvio concerné (fonction polynomiale ou linéaire selon les pluvio), on pourra donc voir des valeurs impaires sur de nombreuses stations sans que le pluvio ait une résolution de 0.1 mm (C'est surtout l'EDF qui a un réseau de vieux pluvio en 0.1 mm, mais cette résolution diminue la précision des pluvio à augets, d'autant plus quand on ne peut pas intégrer la fonction de correction dans une console) Dans le réseau chez MF, on n'étalonne jamais un pluvio à augets, en comparant et en recalant les valeurs sur celles d'un SPIEA ou autres juste à côté, même si les différences sont très significatives. Il y a bien trop d'autres paramètres que le réglage du pluvio, qui jouent sur les différences observées.
  11. Je n'ai pas dit que les augets n'étaient pas recouverts d'alu, mais que l'alu n'était pas fait pour protéger de la corrosion, car l'auget est en plastique (sous-entendu sous l'alu)Ici je n'ai toujours vu qu'un aimant livré par pluvio Davis, mais je n'ai pas le dernier modèle que j'ai étalonné il y a quelques jours chez Cévenol13 à Brignoles (le capuchon sur l'aimant est le même que sur l'ancien modèle). Ici le capuchon déséquilibre encore plus les augets alu (sur 2 exemplaires), les anciens augets sur 4 exemplaires sont nettement mieux équilibrés et donnent de meilleurs résultats ici, je n'ai plus qu'un modèle avec des augets alu installés, c'est celui qui reste le plus instable et le plus mauvais quoique je fasse) Davis préconise aussi de ne pas toucher au réglage, quand on trouve une différence sous une pluie de moins de 12 mm (sans vent).
  12. Oui doc bien utile. Quelques précisions : Davis donne une surface du pluvio de 214 cm2. L'alu déposé n'est pas prévu pour protéger de la corrosion, car l'auget est en plastique (je pense c'est plus pour une histoire de meilleure glisse de l'eau et des saletés, afin de limiter la rétention d'eau) L'aimant est toujours en place sous les augets, c'est lui qui agit sur l'ILS. C'est le capuchon en plastique qu'on ajoute ou retire de l'aimant, selon le pas métrique ou US, pour théoriquement éviter de toucher aux augets (en pratique, il est rare qu'on n'ait pas à y toucher). Il existe des seringues plus précises, mais l'important avec une seringue qui ne calibre pas les gouttes à la valeur d'une graduation (elles sont bien plus petites), c'est la dernière petite goutte qui provoquera le basculement de l'auget. Il faut être particulièrement lent vers la fin aussi pour ne pas injecter des gouttes qui tomberont en retard dans l'auget suivant et qui auraient dû concerner l'auget précédent. Avant le réglage, il faut bien mouiller le cône et les augets. Au début, surtout si on n'a pas de référence comme un Pierron/SPIEA, il vaut mieux vérifier souvent le réglage, après chaque bonne pluie, ou semaine séche avec rosée en zone terreuse/poussiéreuse, car les augets neufs dérivent souvent très rapidement, jusqu'à ce qu'ils soient normalement un peu sales et usagers (ici c'était systématique sur tous les pluvio Davis neufs qui sont passés). Sans pluvio de référence, vérifier le réglage aux changements de saisons, le Davis est assez sensible aux différences de densité de l'eau. L'idéal ce serait de l'étalonner avec un litre d'eau versé avec une certaine intensité constante, qui a une valeur spécifique pour le pluvio concerné (intensité de réglage inconnue pour ce pluvio, seul Davis ou autres services de métrologie, pourraient déterminer l'intensité de réglage idéale à partir d'un grand nombre de platines)
  13. ChristianP

    Le Taf de Romorantin

    Non Emma, un surplus d'humidité, que ce soit dans un TAF, sur un plateau ou ici dans ma clairière en forêt, en sites naturels, n'est pas responsable d'une chute supplémentaire des Tn les plus basses l'hiver par temps calme et ciel clair, au contraire. Une corrélation quelconque n'est pas une preuve de causalité, d'autant plus quand elle ne colle pas du tout avec la physique de base et pour le cas présent, avec l'observation de l'évolution des mesures de Td + HR + T par temps radiatif glacial nocturne, l'hiver. On peut trouver d'innombrables points communs à la majorité des TAF les plus froids, mais ces points communs ne seront pas pour autant tous des générateurs de froid pour les Tn nocturnes par temps radiatif l'hiver. Ce n'est pas spécifique aux TAF. La vapeur d'eau et l'eau se comportent de la même façon dans les autres sites naturels. Ce sont des facteurs limitant la chute des Tn nocturnes par temps radiatif l'hiver dans tous ces sites naturels (à l'inverse, ces facteurs limitent la hausse des températures diurnes surtout des jours ensoleillés) Ceci parce que la physique l'a démontré et chiffré depuis longtemps. Pour refroidir une masse de vapeur d'eau de x degrés, il faut produire plus de froid (1.9 fois plus environ) que pour faire chuter du même nombre de degrés, une même masse d'air sec (pour refroidir une même masse d'eau c'est encore plus difficile). Donc pour une topo donnée qui produit une quantité de froid donnée pour un temps radiatif donné, telle nuit sur tel site naturel; plus l'air de cette topo contiendra de vapeur d'eau et plus une proportion du froid généré par la topo, sera utilisée inutilement pour refroidir la masse de vapeur d'eau supplémentaire, qui consommera plus de froid que la même masse d'air sec Plus la HR de l'air est importante près du sol et moins l'évaporation nocturne qui est déjà très faible par temps radiatif l'hiver, peut se produire et moins la T chute (on observe facilement cet effet avec un thermo mouillé qui descend bien moins par rapport au thermo sec dans l'air très humide, que dans l'air sec) Plus un air contient de la vapeur d'eau et moins il est limpide et plus il y a un effet de serre local qui limite la baisse de la Tn. Enfin quand l'air devient saturé en vapeur d'eau suite à la baisse de T nocturne, on a les changements d'état, la condensation liquide avec les T > 0°, puis directement la condensation solide avec des T négatives, car en plus de la vapeur d'eau et de l'eau, dans ce cas, on a des cristaux de glace, dont la formation produit encore un peu plus de chaleur. Puis si on arrive au brouillard givrant, le coup de frein sur la Tn du site concerné, s'accentue encore. Attention, ça ne veut pas dire qu'un TAF avec de l'humidité, ne sera pas nettement plus froid qu'un autre site classique ou qu'un plateau, mais simplement que dans un TAF strictement identique, à altitude identique, qui aurait un air plus sec, la Tn par temps radiatif l'hiver tomberait encore plus bas. Ce n'est pas pertinent d'utiliser dans une comparaison sans analyser le Td et la HR des 2 sites, pour faire ressortir un écart de Tn dû à l'humidité, un plateau et un TAF, qui par définition possèdent une topo particulièrement différente, qui crée des écarts de températures considérables, tels qu'il est très difficile de faire ressortir une influence quelconque de l'humidité. Si on devait utiliser des sites éloignés pour mettre en évidence un effet de l'humidité sur les Tn, on devrait comparer ce qui est assez comparable, donc 2 sites de topo identique, à altitude assez identique, au sol assez identique, un avec de l'air bien humide et l'autre avec un air plus sec. Heureusement, il y a bien plus simple. La plus simple des méthodes pour que tu vérifies par toi même que par temps radiatif ( calme, sans changement de masse d'air, de ciel et de vent, pendant toute la nuit), que c'est avec une moindre humidité absolue et relative en début de soirée, qu'on observe les plus fortes chutes de T et les basses Tn, consiste à utiliser les graphes de Td, de HR et de T d'une station naturelle normalement dégagée, afin de calculer l'importance et le taux de chute de la T nocturne (en fonction des niveau de Td et de HR et de T), entre le moment un peu après le coucher du soleil et celui un peu avant le lever du soleil. Tu peux aussi récupérer dans la climathèque de MF, les valeurs de Td /HR /T en début de nuit et en fin nuit pour les plus basses valeurs annuelles de Tn et les records de Tn de tes TAF préférés, pour constater que l'air est très sec dans l'absolu pendant ces records. Il faut bien garder en tête que l' l'humidité relative l'est par rapport à la température et que c'est la baisse de T qui agit le plus sur sa valeur par temps radiatif nocturne (sans changement de masse d'air) et que l'humidité la plus importante en météo, c'est l'humidité absolue (qui donne la quantité réellement présente) On peut facilement rencontrer un air plus sec dans l'absolu dans un TAF que sur un plateau du secteur, une fin de nuit par grand froid. Exemple, dans un TAF pour une Tn de -30° avec un Td à -33° et 77% de HR, la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air est moins importante que dans l'air sur un plateau avec une T de -10°, un Td de -18° et une HR de 50%, malgré le fait que l'air est pratiquement saturé relativement à la glace (*) dans le TAF, alors qu'il ne l'est pas sur le plateau plus humide dans l'absolu. (*) Un capteur d'humidité affiche la HR par rapport à l'eau même par T négative et non par rapport à la glace. Avec un capteur qui indiquerait la HR relativement à la glace, avec -30° on lirait 100% de HR relativement à la glace, pour 77.3% de HR relativement à l'eau) En ce qui concerne l'eau d'une petite rivière qui coule, ou d'un petit plan d'eau, même avec une T eau à 0.1°, elle n'est pas glaciale comparée à la Tn nocturne par temps radiatif d'un TAF en hiver. Le faible volume+ taille d'un plan d'eau, limite simplement la distance d'influence sur la Tn, mais même une petite piscine a une influence sur les Tn par temps radiatif l'hiver, si on place l'abri trop près de cette piscine. C'est un fait connu de tous les topoclimatologues, mesuré et vérifié, qui n'est plus à démontrer ! Tu as admis qu'une très grande étendue d'eau comme un très grand lac, une mer, produit de la chaleur pour les Tn par temps radiatif l'hiver ( toujours plus froides que l'eau par temps radiatif nocturne l'hiver dans un TAF), donc que l'eau réchauffe. Il est donc impossible qu'une bien moindre quantité d'eau se mette à générer du froid pour le cas concerné, ça reste de l'eau, elle a toujours une inertie supérieure au sol, elle est plus difficile à chauffer et plus difficile à refroidir ! Dans le meilleur des cas, l'influence de l'eau devient négligeable. La proximité d'un plan d'eau peut donner un seul avantage pour favoriser la baisse des Tn d'un site naturel par temps radiatif l'hiver, justement lorsque l'eau disparaît en surface ! Quand la surface est complètement gelée et si l'émissivité du sol autour n'est pas aussi ou plus efficace que celle de la glace du plan d'eau (comme certaines qualités de neige) Si la surface du plan d'eau n'est pas entièrement gelée, il ne faut pas oublier qu'il y a libération de chaleur latente tant qu'il y a production de glace nouvelle en surface (1 kg de glace à 0° formée avec une eau à 0°, apporte à l'air sans changement de température de l'eau, environ 79 fois plus de chaleur qu'une baisse de 1° d'un kg d'eau. La chaleur latente libérée est plus efficace que la chaleur sensible. Pour que la glace se forme, ou pour que la T de l'eau baisse, le plan d'eau libère de la chaleur et en refile à l'air, ce n'est pas vraiment sympa pour les Tn) Un lac complètement gelé en surface a très peu d'influence sur l'humidité de l'air pour les T nocturnes par temps radiatif calme.
  14. ChristianP

    Ensoleillement en France

    Le climat est variable par nature, une comparaison d'anciennes et nouvelles normales avec des capteurs différents, ce n'est pas une comparaison en double du matériel (nouveau avec ancien matériel, au même endroit, au même instant). En aucun cas un écart faible, nul ou autres entre ces normales, ne peut démonter les résultats des essais du matériel chez MF, d'autant plus que l'on sait depuis le 19 ème siècle que l'ancien capteur est mauvais pour mesurer la DI, mais qu'il n'y avait pas de matériel assez abordable plus efficace avant l'électronique. Il est indiscutable que l'ancien capteur surestime les mesures de la DI, d'autant plus qu'il y a peu de jours complètement ensoleillés dans une station. La boule a été comparée bien avant l'installation du nouveau capteur, face au pyrhéliomètre et puis face au nouveau matériel, puis présente en double des années avec le nouveau capteur dans certaines stations (c'est d'ailleurs à l'aide de ces comparaisons que MF a homogénéisé les données et qu'ils peuvent dire qu'en moyenne nationale l'ancien capteur surestime de 10% la DI). Donc si on trouvait en moyenne nationale de toutes les stations, les nouvelles normales/30 ans (en 2020) égales ou supérieures aux anciennes normales/30 ans avec l'ancien capteur, les dernières normales seraient devenues en réalité, en moyenne, supérieures à celles du passé. (Il y a bien entendu des cas particuliers dans certaines stations, par exemple quand le nouveau capteur est mieux placé que l'ancien. Dans d'autres stations, c'est l'inverse, une baisse plus importante par rapport aux anciennes valeurs, peut venir d'obstacles qui ont "poussé", d'où l'intérêt de comparer des données homogénéisées pour vraiment analyser individuellement l'évolution des normales de chaque station) 20 ans c'est en général mieux que 10 ans, mais ce n'est pas non plus 30 ans. Rien ne prouve encore que cette moyenne/20 ans sera plus proche de celle/30 ans, calculée fin 2020. On ne sait pas si la moyenne 2011-2020 ne sera pas légèrement inférieure à celle de 1991-2000.
  15. Il y a une mise à jour récente publiée par le GIEC qui fait le point sur les plus récentes connaissances scientifiques et les observations sur le changement climatique : http://www.unep.org/compendium2009/ Le Met Office a mis à jour ses prévis, ils ont utilisé de nouvelles versions des modèles informatiques auxquels le GIEC avait fait appel pour réaliser ses scénarios. Ils ont pris en compte le niveau d'émission actuel, les rétroactions de carbone et les les points de basculement qui se produisent lorsque la hausse des températures provoque une augmentation des niveaux d'émission. L'étude a été présentée dans une conférence sur le climat : http://www.eci.ox.ac...pt/1-2betts.pdf http://www.eci.ox.ac...io/1-2betts.mp3 http://www.eci.ox.ac...s/programme.php
  16. On avait déjà traité cette histoire de surface du pluvio pour la rosée, dans ce forum. C'est un faux problème étant donné qu'un pluvio collecte beaucoup plus mal la rosée que la pluie, car il n'est pas étudié pour. Malgré le surplus de surface, on sous-estime très largement la quantité réelle de rosée déposée au sol (Les pro l'ont calculée)
  17. ChristianP

    Le Taf de Romorantin

    J'avais compris Emma, ma réponse concerne surtout l'écart par rapport aux autres stations du secteur (il y avait bien plus de vent chez elles qu'à Romorantin. Avec ou sans sable, la Tn ne baisse pas significativement avec trop de brassage, à Romorantin il y a le vent nul à calme en plus du sable. Idéalement pour une baisse optimale des Tn, (en plus du ciel clair, d'un air sec et d'un sol favorable) il faut surtout que le vent ne dépasse pas 3 km/h/10 mn et des rafales max horaire de 5 km/h pendant la nuit. A Romorantin ce jour-là, on ne pouvait faire guère mieux au niveau du vent) Pour la neige, il faudrait voir la situation météo à une échelle très fine pour analyser ce cas particulier, il faudrait connaître aussi le vent, la température, l'intensité des précipitations et leur quantité dans les différentes stations pour la période concernée. Un cas particulier isolé ne signifie pas grand chose, on ne peut pas en tirer une règle. Il faudrait vérifier ce que montrent les statistiques des différentes stations du coin sur une assez grande période, pour démontrer que la neige tient ou tombe réellement plus à Romorantin que dans les stations voisines.
  18. A Besse cumul 29 mm à 87 mm/h maxi, rafale maxi 64 km/h. 133 km/h à Aiguines 129 km/h à Cépet 123 km/h à Vidauban dans les Maures (72 km/h/10mn, supérieur au vent moyen de Cépet et de Porquerolles) 123 km/h à Porquerolles 111 km/h au Levant 129 km/h à Port de Bouc.
  19. Ici http://www.college-de-france.fr/media/evo_cli/UPL53918_s_m_bard.pdf et là, http://www.college-de-france.fr/media/evo_cli/UPL53920_Thuillier.pdf , il y a déjà pas mal d'éléments intéressants.
  20. 133 km/h à Aiguines. 100 km/h à Porquerolles. A Besse maxi 52 km/h d'E, quelques gouttes, cumul 1.2 mm au relevé de 6h TU.
  21. Oui, c'est une remarque assez surprenante et malheureuse pour un scientifique comme H. Le Treut. Il y a petite étude intéressante sur le même sujet, où on rencontre des périodes de stagnation de l'anomalie annuelle dans un modèle global, malgré un fort réchauffement de 4° : http://www.esrl.noaa.gov/psd/csi/images/GRL2009_ClimateWarming.pdf (voir en particulier les graphes dans la dernière page) C'est bien parce que les scénarios diffusés, n'ont pas encore été prévus pour placer correctement dans le temps, les différentes sous-périodes dans les 100 ans, où la température stagnera, baissera , ou montera, en fonction de la variabilité naturelle et aléatoire autour de la tendance de fond, qu'il faut être obligatoirement patient pour tirer des conclusions sur la tendance d'évolution du climat à partir de quelques décades (et non de la tendance interne à une période climatique avec trop peu d'anomalies annuelles)
  22. ChristianP

    Le Taf de Romorantin

    Oui c'est vraiment la faiblesse remarquable du vent nocturne et dans une moindre mesure la nature du sol, qui ont fait l'essentiel de la différence. 4 km/h de vent maxi et souvent 0 km/h depuis 0h, avec un anémo MF sensible en site dégagé, c'est remarquable. Entre un vent à 3 km/h/10 mn et un à 6 km/h/10 mn, dans certains sites, on observe déjà de sacrées différences d'évolution de la T nocturne. Attention, on l'a déjà dit par-ici par-là, par temps calme et clair, la forêt et l'humidité sont des sources de chaleur pour les Tn et des sources de fraicheur pour les Tx. La formation de condensation produit toujours de la chaleur. Plus la T est éloignée du Td le plus faible possible (donc avec un air le plus sec possible dans l'absolu) et plus la T chutera fortement. L'air d'un TAF finit souvent par devenir très humide, tellement la T nocturne baisse, mais la Tn ne baisse surtout pas parce que l'air d'un TAF est humide, au contraire. De plus le ciel a une température équivalente dans l'IR, bien plus froide quand l'air est sec, que quand il est humide, ce qui fait que le sol rayonne plus, car pour une même T de sol en début de nuit, il est relativement plus chaud par rapport au ciel plus froid avec un air sec, il perd donc plus d'énergie et devient finalement plus froid. Une forêt contient pas mal d'eau, elle accumule l'énergie la journée pour la restituer toute la nuit (une forêt en fin de nuit claire et calme, est toujours plus chaude qu'un sol herbeux ou sablonneux dégagé) Si la forêt est trop proche et qu'elle masque des fractions de ciel visible, elle réchauffe les Tn par ciel clair et temps calme (ça n'a pas l'air d'être le cas pour cette station, mais bon, tant qu'on n'a pas vu l'emplacement de l'abri et les hauteurs des obstacles sur l'horizon, on n'en sait rien, vu que parfois les abris peuvent être installés trop près d'obstacles, alors qu'il y a de la place à gogo sur l'aérodrome concerné Dans le Var ce matin, sur un plateau très dégagé à Vinon sur Verdon (alt 270 m) avec plus de vent, on a relevé -2.1°, donc -6° bien plus au Nord, dans un léger creux bien dégagé, rien d'étonnant avec ce vent souvent nul. -5.2° à Comps dans le Var (alt 836 m)
  23. Attention, n'oubliez pas de remettre en question les reconstitutions de situations, qui sont très probablement bien moins justes que des Tn réellement mesurées ces années là. Pour les années > 1950, une fois les données validées techniquement (pour évacuer une éventuelle panne, une erreur manuelle...), on ne peut pas relever des erreurs froides < -1° dans une Tn sous abri moderne (Stevenson en bois). S'il y a des erreurs de mesure > 1° sur les Tn, elles seront plutôt trop chaudes, à cause d'un mauvais emplacement, avec des matériaux et des obstacles qu'on ne devrait pas rencontrer autour d'un abri. J'ai regardé dans la base de données MF, les relevés du 12 et du 13/10/1951 pour Metz, Nancy et Strasbourg, sont identiques. J'ai vu celles du jardin botanique de Strasbourg (-1.0° et 0.0°)
  24. Tempête cet AM dans l'intérieur du Var 111 km/h à Vidauban 105 km/h à Besse (record pour un mois d'octobre) 104 km/h à Cuers 103 km/h au Castellet
  25. L'écart entre les 2 anémo dans un sens ou dans un autre pour une même vitesse réelle en soufflerie, donc hors effet de site et des différences d'installation, dépend de la direction du vent. Dans certaines directions, le Wizard sous-estime, dans d'autres il surestime. Pour le 2 ème point, c'est le principe même de la rafale maxi des 10 dernières minutes, ce n'est pas celle des 20 mn qui précèdent ces 10 dernières mn , ni de celle l'heure, d'où l'intérêt de de la demander à Davis. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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