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jonathan

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  1. Il y a un topic dédié aux abréviations, étends ta curiosité par de-là les grands espaces du forum et tu trouveras toujours une réponse à tes questions. /topic/33252-les-abreviations-utilisees-sur-le-forum/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/33252-les-abreviations-utilisees-sur-le-forum/ AL = Atlantic Low = dépression sur le proche Atlantique = remontées chaudes à l'avant La canicule, c'est autre chose mais y'a sûrement un topic dédié sur ce forum ...
  2. En accord ? Pas vraiment je trouve : Le CEP maintient un creusement prononcé sur le proche Atlantique, filant vers le R-U (pourquoi pas). http://www.meteociel.fr/modeles/ecmwf/archives/2013072600/ECM1-168.GIF Aucun cut-off sur GFS mais la lente traversée d'un talweg qui rappelle trait pour trait la situation de ces jours-ci (réccurence). http://modeles.meteociel.fr/modeles/gfs/archives/gfs-2013072600-0-168.png Pour GEM, c'est encore autre chose, une sorte de mix avec creusement britannique et isolement açoréen (assez confus). http://modeles.meteociel.fr/modeles/gem/archives/2013072600/gem-0-168.png Par contre, la structure globale qui va précéder cet hypothétique cut-off, on la tient plus ou moins... d'autant qu'elle nous accompagne depuis près de huit jour maintenant.
  3. L'échelle n'est pas adaptée au niveau coloris : ici, rouge = positif et bleu = négatif (comme pour les T°C). S'agissant de précipitations, l'inverser répondrait sans doute mieux à l'imaginaire collectif. Reste que septembre est en effet météorologiquement un mois d'automne et qu'il faut donc poster à côté concernant cette période...
  4. Mieux vaut tard que jamais. Nous avons changé de récurrence fin juillet, le régime de Sud-Ouest avec alternance coups de chaud et vagues orageuses semble se prolonger... tout comme le dégradé thermique nord-ouest/sud-est. On suivra tout particulièrement l'advection du milieu de semaine. Elle pourrait être plus durable que les précédentes.
  5. Étant donné que la chaleur a fini par mettre feu au Bescherelle et que les échéances n'ont plus trop à voir avec du long terme, il serait peut-être temps de passer au topic suivant, non ?
  6. Je maintiens, GFS est bon pour anticiper de loin (UKMO c'est impossible) mais après il n'est pas non plus largement au dessus lot. Voici son dernier run en date, à comparer avec ceux d'il y a 48h. Perso, j'y vois une forme de ralliement de l'américain à l'anglais plutôt que l'inverse. Mais c'est subjectif...
  7. Mauvais point pour UKMO si tu veux (échéance et fréquence de runs étant difficilement comparables). Quant à GFS, l'identification du système est rondement menée mais les ajustements qui s'en suivent sont manifestes. On a même cru un moment avec lui (et temporairement CEP) qu'on allait droit vers une grosse canicule... Edit : je n'avais pas vu le dernier CEP en écrivant ce post. Qu'est-ce qu'on s'amuse avec ces GF ! Run de mardi dernier : Run de ce soir :
  8. Merci pour l'info, je vais regarder ça attentivement... et pas que pour le reste de l'été (même si ses scores en 2013 ne sont pour le moment pas vraiment au top). Cela semble coller avec les anomalies de NAEFS. Quand on prend l'échéance de demain et la plus lointaine (donc peu fiable quand même), on voit parfaitement qu'il s'opère actuellement une transition entre le mode "juillet" (blocage britannique) et le supposé mode "août" (configuration zonale). Donc, oui, on peut sans doute s'attendre à un mois d'août plus changeant avec classique dégradé nord/sud. L'enjeu sera alors de surveiller la latitude de la zone barocline. A 500 km près, ça peut faire une petite différence à l'échelle nationale. Il faudra aussi voir ça à l'occasion du bilan final (1/09) mais je serais prêt à m'aventurer à un pronostic : MF (scénario "pas d'anomalie notable") meilleur que LCM (scénario "attention c'est la cata!") concernant le visage moyen de cet été 2013. On pourrait se diriger vers un bilan trimestriel sans relief, toutefois composé d'un mois de juin généralement maussade, d'un mois de juillet chaud et globalement sec puis d'un mois d'août plus variable avec dégradé N/S.
  9. Fin du coup de chaud mercredi/jeudi selon les régions. C'est donc un peu court pour qualifier l'épisode de canicule généralisée. In fine, la GF portugaise pourrait bien être naturalisée irlandaise. Très bon point pour UKMO, GFS bon pour cerner les signaux à LT puis instable quand l'échéance approche. Certains vont être contents car ils vont pouvoir respirer. D'autres le seront moins car, comme dirait l'autre, il se peut que ce soit "la porte ouverte à toutes les fenêtres" (retour du régime perturbé).
  10. Sauf que GEFS voit une évolution quelque peu différente : la GF ferait du surplace non loin de l'Irlande (flux de SW avec dégradé fonction de l'éloignement) avec une hypothétique mise en place du Zo (mais là je demande à voir...).
  11. La tendance est plutôt à réduire la durée du coup de chaud, avec cette GF qui ne devrait pas s'isoler au large du Portugal (beaucoup attendaient ici ce scénario mais...). Sinon, je ne sais pas ce que vaut ce modèle mais il semble dessiner quelque chose relativement qui me paraît plausible : à savoir une pénétration assez rapide de la GF, l'arrivée d'une nouvelle anomalie par l'Atlantique mais une structure en Oméga qui ne disparaît jamais totalement et peut encore remettre en cause la supposée circulation d'Ouest sous blocage pour le LT.
  12. Il semblerait ce matin que la GF ne touche pas totalement la France, bloque sur les HP britanniques pour finir : soit par s'évacuer à l'est, soit par se résorber sur place. En revanche, une autre plongée pourrait lui emboîter le pas, ce qui pourrait entraîner la formation d'une autre GF, à peu près au même endroit. Il est donc probable que la structure en Oméga reste (voire se renouvelle). Sinon, les moyenne d'ensemble penchent de moins en moins vers un retour à la case départ et de plus en plus vers un flux de Sud-Ouest (tendance qui reste largement à confirmer)...
  13. En météo, on ne peut présager de rien (Cabrol en fait l'amer expérience) mais ce scénario est de loin celui qui a la plus faible probabilité. Ce soir (et pour l'instant), c'est GEM le modèle le plus caniculaire : plus chaud et en plus sur la durée. Sur ce run, la GF est pleinement naturalisée portugaise. Alors que dans le même temps, GFS la voit quasi bretonne.
  14. A moins qu'on prennent l'humidex, le windchill, l'ensoleillement etc... pour établir un semblant de biométéo, je ne vois pas en quoi le ressenti sert à quelque chose pour comparer deux années, ou deux VDC. Déjà que, comme relevé à plusieurs reprises, le référentiel évolue et tend à rendre statistiquement incomparable ce qui doit pourtant l'être, on peut tourner longtemps à opposer données chiffrées et le ressenti de l'époque. Il arrivera un jour où il n'y aura plus d'anciens pour nous nous raconter leur été 76, ne restera plus que les chiffres (à relativiser "pour l'époque") et quelques coupures de presse numérisées (qu'il faudra aussi nuancer). Pour aller au delà des chiffres, on a les archives NCEP. J'en ai fait des animations GIF pour comparer. Thermiquement, entre 1976 et 2003, y'a pas photo ! http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsreaeur.html
  15. Et l'Angleterre, actu 31°C à Heathrow alors qu'on a seulement 18°C à Dunkerque En fait, on a un découpage général Europe de l'Ouest (+ chaud) vs Europe de l'Est (+ frais) mais couplé à cela des oppositions nord/sud locales parfois bien prononcées. L'exemple breton le montre parfaitement : 10°C d'écart entre les côtes du 22 et celles du 56.
  16. Pas de souci pour la confusion géopotentiel vs masse d'air, c'est un grand classique des erreurs de néophytes Moi je m'en fout du mélange de cartes, c'est pour illustrer le blocage (ci-dessous celle du jet, ça convient aussi). Par contre, si on veut évaluer la nature et la profondeur des anomalies, mieux vaut alors prendre une autre carte que celle des T2m, qui ne fait que nous apprendre qu'il fait plus chaud à Séville qu'à Bergen (j'exagère un peu mais...). Cette situation de blocage visible à travers la courbure du jet (ou les valeurs élevées de géo ou l'anomalie des géo en question ou celle de la distribution des anomalie de T850) donnent une opposition NW/SE côté masse d'air (cf. mon post précédent) et pratiquement W/E côté T2m comme le montre la dernière carte postée ci-dessous (que je ne retrouvais plus). On y remarque aussi les innombrables effet de sites que je citais.
  17. En termes d'anomalie de T850, l'opposition qui découle de la répartition des épaisseurs est plutôt NW/SE. Mais tout de même à l'avantage des régions septentrionales. Au niveau du plancher des vaches, on peut s'amuser à comparer Londres (Txm de juillet = 23°C) et Bucarest (Txm de juillet = 28°C) à travers les diagrammes GEFS. Dans la capitale britannique, on devrait se situer 1 à 4°C au dessus des normes. Dans la capitale roumaine, on devrait se situer 1 à 4°C en dessous des normes. Londres Bucarest Après, il y a évidemment les effets de sites au sein de chaque groupe : Dunkerque ne s'en sort pas très bien côté nordistes (car exposé au vent en effet), Rome n'est pas mal loti côté sudistes (car trop loin pour les advections fraîches contournant le bloc anti).
  18. Si "entre hommes ça communique" (pour ceux qui ont vécu l'époque du minitel), j'ajouterai que la moyenne GEFS est sans équivoque. A des échéances comparables, on retrouve à peu près les mêmes signaux que lorsqu'il était question d'anticiper la formation du présent blocage. En gros, après un petit coup de mou à peine perceptible, il semble bien qu'on se dirige vers un bis repetita...
  19. Apparemment, les changements de régime, CEP ça ne lui plaît pas. On sent poindre un ralliement depuis le run catastrophique d'hier soir (ça me rappelle un décrochage hivernal répondant à la même logique qui n'avait jamais eu lieu). Certes chez l'européen, c'est encore laborieux, pour ne pas dire brouillon, mais on peut commencer à se dire sérieusement qu'on va être à l'abri suite au passage temporairement perturbé du milieu de semaine (si c'est comme celui d'aujourd'hui en BZH, je prends). Hier soir Ce soir
  20. C'est le cas sur le lien que j'ai communiqué. Dans la colonne "France Métropole", on a en plus de 4/5 des modèles en bleu, la synthèse en bleu et EuroSIP en bleu. Bref 6/8 des cases en bleu et deux en vert (NCEP, synthèse LC-MME). http://france.meteofrance.com/content/2013/5/27844-48.pdf Soit ils anticipent un changement à venir qui pourrait remettre en cause ou du moins limiter la tendance synthétisée (arrivée du plein été dont on en parle beaucoup dans le topic LT). Soit on est pas prêt de voir l'institution se mouiller par ce qu'il est très rare d'avoir l'unanimité des modèles.
  21. Je vais continuer mon analyse des contradictions (même si je serais incapable de proposer mieux). Cette fois, c'est MF qui est dans le viseur. Selon leur synthèse des modélisations en vigueur, quatre sur cinq vont dans le frais : http://france.meteofrance.com/content/2013/5/27844-48.pdf Et pourtant : "En métropole, pour les températures comme pour les cumuls de précipitations, aucun scénario n'est privilégié." Comme on n'a plus vu depuis X temps une prévision où MF prend position, je me demandais : faut-il unanimité des modèles sur un scénario pour qu'il soit textuellement évoqué par l'institution ? Edit : ou peut-être faut-il aussi que LC-MME et EuroSIP soient en accord...
  22. A 168H... L'ENS-CEP, c'est encore 4 clusters, des BP islandaises très mal appréhendées et aucune idée de la latitude à laquelle tout cela va s'opérer : http://www.ecmwf.int/samples/d/getchart/catalog/samplers/banner/mean_sea_level_pressure_and_temperature_at_850hpa!168!pop!od!enfo!enplot!2013062700!!chart.gif L'ENS-GFS, c'est à peu près la même chose mais les scénarios avec "pontage" sont en proportion plus nombreux, même incertitude sur l'emplacement de la zone barocline : http://www.wetterzentrale.de/pics/senspanel1681.gif http://176.31.229.228/modeles/gens/run/gens-22-1-168.png A 240h, on retrouve sur les deux ensembles des variantes des deux runs opérationnels, tel que ci-dessous. Ce n'est donc pas une spécificité du déterministe européen mais deux états tout à fait accessibles de l'atmosphère. Tout ce qu'il y a à espérer, c'est qu'on en finisse avec la règle actuelle du "c'est simple, le run le plus pourri gagne". Partant du principe que les choses vont changer, je serai tenté de suivre la famille américaine. Pour la gestion à long terme de la goutte froide et des contrastes qui ont amené fièvre et inondations, GFS a été quasi-impérial. Même si, une fois sous 144h, les européens ont fini par lui damer le pion. Quoiqu'il en soit, on a un signal assez sérieux et insistant sur les moyennes d'ensembles ; ce n'est pas le fait du hasard...
  23. Désolé pour le ton un peu brutal de ce qui suit mais la relation de cause à effet marée/météo est un grand classique des sottises qui reviennent régulièrement sur les forums, que je trouve passablement polluant. Si on suit ta logique jusqu'au bout, météorologiquement, on vient de se taper l'équivalent d'une lunaison de 3 mois ! Donc ça fait un sacré cycle de marée quand même Le seul effet possible qu'on puissent lui reconnaître sur la météo et uniquement à l'échelle locale, c'est sur la caractéristiques des brises, puisqu'il s'agit d'un phénomène liant thermiquement terre et mer. Si tu fais de la planche, ça dois te parler. Actuellement, la météorologie européenne est déterminée par deux acteurs anticycloniques : acoréen et russe. Ces deux dômes n'en n'ont que faire du coefficient de marée et n'attendent pas la prochaine lune comme on attend un bus. Sinon, tu les prends quand tes prochaines vacances ? Les modèles saisonniers c'est pas plus de 60-65% de réussite, si on peut bénéficier d'une méthodologie qui marche à trois fois sur quatre...
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