sastrugis

et tout ça sans SSW...

tu veux dire "rafraîchissant" (vu les conditions on pourrait même aller jusqu'à "polarisant" )

En tous cas on voit bien, notamment sur le graphique de la T° à 500 hPa, qu'à partir du 10 janvier plusieurs voies s'ouvrent à nous... (complément aux propos de Damien63)

Bien d'accord avec cette observation ! (c'est d'ailleurs ce que j'exprimais à peu de choses près comme point de vue hier sur le forum LT )

Le jour se lève sur St-Pierre et il semble qu'une couche de neige/glace s'est formée sur le fond du bassin

en tous cas, avec ces conditions (en rouge dans ton texte), le ressenti est bien plus froid qu'un -30°C par temps clair et calme...

...en fait, à SPM, c'est un peu comme en Bretagne actuellement, juste avec 20°C de moins !

Ben nous sommes demain... et il n'existe à nouveau plus d'AS dans les modélisations pour la fin de ce topic chez les deux "gros" modèles. On s'en doutait bien un peu car la puissance des coulées polaires sur le NE américain ne nous laissait pas non plus beaucoup d'espoirs sur la rupture du zonal en raison de la machine infernale à dépressions sans cesse réalimentée à l'est du Labrador... Les prochains runs contrediront peut être totalement cette mécanique bien huilée en hiver entre HP subtropicales et BP subpolaires + injections de cold waves sur l'Amérique du Nord. A suivre ! edit : un espoir (indirect) pour les hivernophiles... les canadiens commencent à craindre un long "redoux" chez eux après le second déferlement d'air glacial prévu la semaine prochaine.

Pas d’affolement à avoir quand l'échéance est si lointaine et que l'on voit l'évolution en 24 h d'un même modèle (CEP en l'occurrence)... Attendons que les prochains runs confirment cette tendance à la formation d'un AS costaud et que les autres modèles le fassent apparaître plus fréquemment aussi ! CEP d'hier : pas l'ombre d'un AS... CEP aujourd'hui : un bel AS ! et demain ???

ou tu changes de maison ! ps : merci de nous faire vivre en direct cet événement extrême.

Vu les conséquences de ce zonal très persistant sur le NW du pays (coups de vent, pluies répétées, sols saturés et inondations), pour les hivernophiles de la plaine, on en viendrait à regretter l'AF qui lui seul a été capable d'apporter un semblant de temps hivernal depuis un mois (on lui doit les quelques jours de gelées de décembre dernier...). Rappelons-nous qu'à cette époque pas si lointaine nous nous demandions comment on allait pouvoir sortir de ce "gros momo" ! Maintenant la question est de savoir comment on va sortir du ZO ! Le principal changement depuis quelques jours est quand même l'apparition de scénarios à potentiel plus hivernal, dans les principaux modèles et à tour de rôle, même s'ils sont rapidement balayés par un retour à la case départ en raison de l'intense activité en sortie du Labrador, sans cesse réactivée par les coulées polaires sur l'Amérique du Nord. En gros, l'énervant de la situation actuelle est que la porte s'entrouvre pour nous claquer au nez systématiquement avant qu'on ait pu coincer un pied dedans !

Bonjour, on parle beaucoup sur ce forum du rôle de la stratosphère (son réchauffement) pour expliquer à LT des mouvements méridiens plus importants (par éclatement du VP) et par voie de conséquence la possibilité de VDF sur l'Europe occidentale. Or, depuis de nombreuses semaines maintenant, des coulées massives de ce VP se produisent bien jusqu'aux latitudes moyennes (mais sur l'Amérique du nord...) en dépit de l'absence de SSW précurseur... D'où une petite question de béotien en la matière à propos des relations entre la stratosphère et le temps sensible au sol dans une région donnée : les associations entre VDF sur l'Europe occidentale et SSW sont- elles de simples co-variations observées au cours des années ou relèvent-elles significativement de co-relations avérées de causes à effets, certes complexes du fait du déphasage important et de l'action des facteurs géographiques ?

Au contact de l'air très froid au nord et de l'humidité qui remonte par le sud, la région de Boston est soumise à des conditions bien hivernales ce matin (encore la nuit là-bas) : à 8h UTC, -17°C sous abri, un windchill voisin de -30°C et de la neige à profusion !

Etant donné l'absence de perspectives hivernales sur l'Europe occidentale, je comprends bien que l'on ait tendance à pousser l'analyse des modèles au-delà du "raisonnable", en spéculant notamment sur des évolutions issues de runs à 240h et plus... Si l'on s'en tient à des échéances "acceptables" (pour moi du J+5, ou 120h), il est vrai que la situation n'est pas bien engagée avec une nouvelle et massive expulsion froide sur le continent nord américain (voir 1ère carte) qui permet certes à l'avant une poussée de HG sur l'Atlantique vers le Groenland... qui ensuite serait totalement balayée par l'étalement, le comblement et le déplacement vers l'est dudit centre dépressionnaire (voir 2nde carte), le tout augurant pour nous d'une poursuite du zonal :

et les chiens, ont-ils dormi dehors ? (ils sont moins habitués que dans le Yukon !)

traduction libre des propos de Skye Blue : exécutoire = second stade de l'exutoire pour un douceurophile dans un océan d'hivernophile ? bonne soirée et bonne année à tous les ICéens, en manque d'hiver ou non !

Il existe aussi des contrastes de T° très marqués en été, particulièrement lors de canicules, entre le littoral et l'intérieur des terres... En 2003, les écarts instantanés supérieurs à 10, 15 (voire jusqu'à 20°C) furent assez fréquents, notamment en Normandie entre le littoral baignée par les eaux "froides" de la Manche et l'intérieur non affecté par l'air marin. ex le 5 août 2003 à 14h : 39° à St-Sylvain (qq km au sud de Caen), 38° à Caen, 25° à Bernières (bord de mer 15 km au nord de Caen)

à ce propos, sur quelle épaisseur l'onde de gel a-t-elle pénétrée et à quelle température sont les sols ?

Une carte de la T°C à 850 hPa qui traduit bien l'étendue et l'intensité de la VDF sur le NE américain... La ville de Québec est au SE de la zone -40°C

D'accord avec Riki58 concernant la situation sur l'Amérique du nord, avec un net recul des masses d'air froid envisagé sur la période de notre topic : voir les 2 cartes des T°C à 850hPa ci-dessous pour aujourd'hui et pour le 11 janvier (donc sans tenir compte des phénomènes de très basses couches)

bonjour, une petite question au spécialiste de SPM (je parle de Verbacer bien sûr !) : comment va se traduire sur l'archipel l'invasion d'air polaire arctique qui arrive apparemment tranquillement mais sûrement du NW canadien ? (contact des eaux "chaudes" avec l'air glacial)

en voilà une question qu'elle est bonne ! je l'ai posée un peu différemment il y a quelques temps mais je n'ai pas (encore) eu de réponse des spécialistes... (car celles-ci on peut être déjà été données sur ce forum ?) cf. relations entre les phénomènes stratosphériques (d'échelle hémisphérique, saisonnière et indépendants des conditions de surface) vs conditions d'interface (échelle régionale, très fluctuants et dépendants de la nature des interfaces)

Beau début d'hiver (pour les nivophiles en tous les cas) pour St-P & M !

Une pression au centre de la dépression des plus basses ! (929 hPa)

bien sûr (j'ai écrit un peu vite !!!)