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sastrugis

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Tout ce qui a été posté par sastrugis

  1. bonsoir Loon, je comprends bien ton agacement car il est vrai qu'à la seule vue des modèles (en les interprétant "au pied de la lettre"), il peut en effet se passer des "choses" "remarquables" sur une bonne partie du territoire... Pour abonder sur ce risque (se réalisera-t-il ou pas ? ça nous le saurons plus précisément dans les prochains runs...), je me suis permis de mettre en parallèle la carte prévue par GFS pour le début de semaine prochaine et celle du 31/12/1978, date dont les férus de synoptiques hivernales atypiques se souviennent en raison de ses conséquences marquées sur l'environnement... Bien sûr le contexte saisonnier était bien plus favorable en 1978 mais la ressemblance dans l'écoulement antagoniste des 2 masses d'air très contrasté est de même nature. Allez, comme c'est sur la page précédente, je me permets de les recoller pour ceux qui voudraient vérifier !
  2. Quand on observe les 2 cartes ci-dessous, il est difficile de ne pas faire de rapprochements... Différence notable toutefois : le contexte saisonnier (début de printemps pour l'actuel et coeur de l'hiver pour le passé)
  3. un petit HS : ce soir le topic NO squatte les déclinaisons de prévisions régionales ! est-ce que l'on peut considérer cette fréquentation intensive comme un signe "objectif" de futures rigueurs hivernales ? en tous cas, bonne soirée et bon week-end de préparation à tous les nord-ouestiens !
  4. bonjour, juste un peu de chiffres pour illustrer ces histoires de hauteur du soleil et de durée du jour entre janvier et mars. Cela permet de mieux comprendre qu'à la mi-mars la moindre éclaircie diurne apporte beaucoup plus d'énergie qu'il y a deux mois... Pour se faire une idée de la quantité d'énergie solaire disponible au sol, en appliquant la loi des sinus (étalement du rayon solaire), plus la loi de Bouger (trajet oblique du rayon solaire) et en mettant un coefficient de transmission atmosphérique (ici 60%), on obtient les valeurs suivantes : Donc, après des petits calculs de trigo sphérique, on obtient pour une latitude de 50°N : 15 janvier : durée du jour = 8,3 heures hauteur solaire à midi = 18,6° ---> Q d'énergie à 12h = 6,5% 15 mars : durée du jour = 11,5 heures hauteur solaire à midi = 36,9° ---> Q d'énergie à 12h = 26,0% pour 45° N cela donne : 15 janvier : durée du jour = 8,9 heures hauteur solaire à midi = 23,6° ---> Q d'énergie à 12h = 11,3% 15 mars : durée du jour = 11,6 heures hauteur solaire à midi = 41,9° ---> Q d'énergie à 12h = 31,4%
  5. Oui, tu as raison ! à échelle très fine les facteurs géographiques et pédologiques locaux peuvent occasionner des comportements particuliers propres à ton site de mesure et représentatif plus largement de ton secteur... Le problème pour la comparaison avec les stations MF est que celles-ci sont par nécessité placées dans des sites plans, dégagés et couverts d'herbe... ce qui n'est pas forcément représentatif de la "vraie" géographie de ton secteur ! (particulièrement fréquent en régions montagneuses) Quoiqu'il en soit, cela ne change pas le fait que l'abri ventilé élimine une grande partie des excès radiatifs diurnes et nocturnes occasionnant des surchauffes et des refroidissements artificiels, quelque soient les caractéristiques climatiques locales propres à ton environnement.
  6. d'accord Traqueurdefoudres mais si et seulement si ce qui est projeté par les modèles se produit effectivement !
  7. Bonsoir Big-Winter, pour avoir en parallèle une VP2 avec ventilation active et une VP2 sans ventilation active, les écarts se creusent systématiquement par temps clair et calme : - dans la journée, avec abri ventilé, la hausse des T° est atténuée et retardée comparativement à l'abri passif qui chauffe nécessairement au soleil ; - de nuit, les T° sont généralement plus basses dans l'abri non ventilé (rayonnement nocturne marqué sur les parois de l'abri non minoré par la circulation d'air) Les différences les plus importantes sont généralement observables en début de soirée (parfois jusqu'à 1 à 2°C !), quand l'abri non ventilé a évacué sa surchauffe artificielle et se refroidit vite, contrairement à l'abri ventilé où la circulation d'air freine le refroidissement par effet de rayonnement dans une "boîte" blanche. En ce qui concerne la neige, pour éviter les surchauffes par absorption du rayonnement par réflexions sur la neige sur tous les éléments voisins de ta station, il faut éloigner ton abri le plus possible de tout obstacle et des surfaces obliques qui renvoient le rayonnement vers ton abri (cf. sur ta photo on voit du micro-relief à l'échelle locale qui peut éventuellement agir !). En conclusion, plus largement et pour ma part, je ne regrette pas l'abri ventilé car cela correspond bien à la T° de l'air libre sous abri. --> limite les surchauffes et les refroidissements artificiels dus aux seuls effets du rayonnement sur les parois de l'abri !
  8. bonsoir Piloutop, juste du petit pinaillage peut-être futile, voire inutile (linguistique pour le coup !) mais commun à pas mal de posts : scénario au singulier donne scénarios au pluriel dans sa forme francisée et scénarii dans sa forme latine originelle (en italique et jamais avec un "s") fin du HS (et merci pour tes analyses )
  9. je ne sais pas si cela peut être plus marquée que lors du passage de l'air tropical maritime en flux de SW (+12°C) à l'air polaire continental en flux de NE (-10°C) qui avait déferlé au niveau du nord de la France entre le 31 décembre 1978 et le 1er janvier 1979... en région parisienne, en quelques heures, une chute de plus de 20°C le 31/12/1978 : exemple à Orly, +11°C à 00h et -9°C à 21 h utc et de +11 à -10°C à Roissy
  10. Vue au niveau de la 500 hPa, la coulée froide envisagée par le 12z de GFS est également spectaculaire pour une mi-mars ! Attendons de voir si ces modélisations (assez) extrêmes pour la saison se confirment pour commencer à envisager les conséquences possibles au niveau du sol. On doit être nombreux à être impatients de voir les sorties du CEP de ce soir...
  11. bonjour, voici une vue d'ensemble sur la T° des masses d'air à 850 hPa pour J+7 : constat assez unanime et éloquent pour la survenue d'un épisode froid de fin de saison hivernale. Reste à voir maintenant comment cela traduira au niveau du sol et en y intégrant l'humidité... Notons que dans tous les cas de figure la poussée subtropicale sur l'Atlantique est faible ce qui rend la situation atypique pour cet hiver avec une espèce d'effondrement massif de l'air froid plutôt qu'une ondulation méridienne prononcée (ce que je soulignais hier soir et confirmé par Loon peu après). Pour mercredi 13 mars à 01h, de gauche à droite : CEP, GFS, JMA, NOGAPS, CMA (d'hier), L'australien BOM ACCESS (d'hier) a une vision différente mais intéressante à voir quand même car elle souligne le "risque" d'un enfoncement moins profond vers les latitudes moyennes de l'air froid : A l'opposé, l'indien NCMRWF (d'hier) voit une langue froide impressionnante s'étirer de Moscou à Paris (T°< -16°C)...
  12. c'est tout le paradoxe des situations pré-printanières ! on aimerait avoir cela au coeur de l'hiver mais c'est en fin d'hiver que cette dynamique particulière à le plus de chance de se produire... rq : contrairement au CEP, sur GFS la poussée méridienne tiède sur le centre atlantique est bien marquée, même si elle n'atteint pas le niveau de l'Islande toutefois. L'invasion froide est massive toutefois sur quasiment toute l'Europe, ce qui n'a pas encore été le cas cet hiver il me semble (?) !
  13. Merci ! (quel appareil et quel temps d'ouverture pour obtenir ce type de cliché ?)
  14. bonsoir, je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts ces temps-ci (et donc ce que je vais écrire a peut-être été vu et discuté...) mais la descente d'air froid à laquelle nous devrions assister la semaine prochaine me parait atypique par rapport à celles vues cet hiver : en effet, d'après CEP, on n'a semble-t-il plus un large "effondrement" de froid polaire vers les moyennes latitudes qu'une coulée limitée spatialement et "compensée" par une montée tiède vers les hautes latitudes de part et d'autre. La vue hémisphérique montre cela :
  15. Des T° à 850 hPa froides pour la saison : pour CEP à 192h : distribution plus zonale que pour GFS mais curieusement plus froide (grosse poche à -8°C) pour GFS : plus méridien mais moins extrême
  16. Tout (ou presque !) est résumé concernant la prévision saisonnière sous nos climats bien changeants... (partie en gras ci-dessus) C'est pourquoi il faut toujours des recherches et aussi des chercheurs avec des idées parfois (souvent ?) abracadabrantesques pour faire évoluer nos modes de réflexions parfois un peu ronronnant dans un confort qui consisterait à penser que, de toutes façons, ce n'est pas possible de prévoir au-delà de quelque (5, 10, 15 ?) jours ! Il est évidemment bien difficile d'imaginer l'évolution d'un système complexe où la plus infime différence dans les données initiales à des répercussions considérables au-delà de quelques jours, sans évoquer le fait que le système puisse également être considéré comme chaotique... On parle ici de prévisions météo et pas de prévision climatique, ce qui est encore un autre domaine...
  17. Assez d'accord pour la transition saisonnière "avrilesque" (parfois décalée dès la mi-mars, variabilité oblige, comme l'an dernier). Pour aller dans ton sens, dans les régions proches des océans (et la France en est bordée !), un autre indicateur du changement de saison apparaît avec la naissance des 1ères brises de mer par temps clair et calme : le littoral "bénéficie" alors dans l'après-midi de T° nettement plus basses que l'intérieur des terres où la continentalité se fait sentir par une élévation diurne rapide et relativement importante. La même observation peut se faire dès mars par exemple quand le vent du gradient est de dominante NE sur la Manche, comme c'était le cas hier après-midi avec un Cotentin baignant dans les brumes froides issues de la mer... et de façon encore bien plus contrastée et étendue l'an dernier à la fin mars (véritable temps d'été sur la côte atlantique de nombreux jours de suite, notamment toute la dernière décade) :
  18. ...surtout pour les hivernophiles du Nord et du Nord-Est de la France ! (comme cela a été mentionné à plusieurs reprises par les forumeurs, notamment ceux de l'Ouest qui ont plus que l'impression d'avoir été lésés questions froid et neige) Oui, pour des valeurs aussi basses et aussi étendues spatialement à quelques jours seulement de l'équinoxe de printemps, je n'y crois guère... Pour commencer, attendons déjà de voir si et comment le froid va se mettre en place !
  19. cette carte du 1 er mars 2005 résume bien les possibilités... et pas uniquement dans les régions "habituées" !
  20. bonjour, c'est très, très loin mais cette carte montre un potentiel hivernal certain... que les jours qui viennent se chargeront de préciser ou d'infirmer !
  21. Merci TreizeVents (le bien nommé !) pour cette carte qui illustre tes propos avec beaucoup de tons bleu et violet entre 40°N et 60°N. Le Pacifique (oriental surtout) parait en effet peu concerné par cette tendance décennale. Concernant l'évolution de l'activité zonale aux latitudes moyennes, c'est vrai qu'il y a 10 ans les perspectives étaient souvent contradictoires puisque certains parlaient de plus de vents forts et de tempêtes (en lien avec l'énergie supplémentaire engendrée par le RC), alors que d'autres à la vue plus systémique pensaient que s'opérerait une diminution des vents forts (en raison de la diminution du différentiel thermique entre les régions tropicales et les régions polaires, plus affectées par le RC)... Pour les années à venir, les données du programme ANR-SCAMPEI ne montrent pas d'évolution significative de la force moyenne des vents et des rafales sur la France http://www.cnrm.mete...munes/index.php et la synthèse : http://www.cnrm.meteo.fr/scampei/indices/diagnostics.pdf RÉFÉRENCES DU PROJET Appel d'offres : ANR VMCS 2008 Projet : ANR-08-VULN-0009-01 Durée : janvier 2009 – décembre 2011 OBJECTIFS Le projet ANR/SCAMPEI a pour objectif d'apporter une réponse plus précise à la question du changement climatique dans les régions de montagne de la France métropolitaine. Nous proposons d'associer la modélisation à haute résolution (12 km) avec les modèles de Météo-France, du LMD et du LGGE, et l'adaptation statistique des analyses fines (8km) de Météo-France pour tenir compte au mieux de la complexité topographique. La description fine à l'échelle quotidienne sur trois périodes de 30 ans sur tous les massifs montagneux de la métropole permettra de calculer des indices de phénomènes extrêmes (température, précipitations et vent). Elle sera utilisée pour calculer de façon plus précise (modèle de sol/végétation plus complexe) et plus fine (calcul à différentes altitudes) la couverture de neige. Sur les Alpes, un modèle de manteau neigeux plus complexe permettra de raffiner les diagnostics. Sur cette région, un modèle statistique de coulées de débris calculera l'évolution des probabilités de ce phénomène. Un autre objectif est d'évaluer les incertitudes liées à nos résultats en se servant de l'approche multi-modèles.
  22. il y a bien une coulée froide... mais trop à l'ouest en fin de semaine pour la première : ...trop à l'est pour la seconde en début de semaine suivante :
  23. dans les grandes lignes je trouve GFS et CEP assez voisin pour ma part (?) (bien sûr, à J+9, je ne regarde pas le détail régional car nous savons bien que +/- 200 km à cette échéance n'ont rien d'anormal...)
  24. bonjour, pour ce topic, a priori pas de revirement(s) à attendre au vu des sorties d'écart-types de CEP : le début semble bien calé partout pour le 4 mars : pour le milieu de semaine (mercredi 6), un léger doute apparaît dans les parages de l'Islande et la Russie mais la prévi semble globalement bien robuste la semaine prochaine se termine (dimanche 10) avec des ET eux-mêmes relativement faibles, relativement à un J+9, particulièrement sur l'Europe de l'Ouest
  25. 1) Oui, retard possible du printemps avec le rôle majoré de l'albedo sur le bilan radiatif et par voie de conséquence sur le bilan d'énergie : de mémoire, des études ont montré que dans les pays nordiques (je crois qu'il s'agissait du Canada) une chute de neige tardive et suffisamment épaisse pouvait retarder l'arrivée du printemps de 3 semaines... après, quand des pulsions subtropicales massives décident d'entrer en scène le système peut rapidement évoluer... 2) tu veux dire sublimation, je suppose (solide --> gaz) ? si un épisode "chaud" et pluvieux venait à se produire, le lessivage serait certainement important vu les quantités de neige accumulées et les conséquences hydrologiques en aval des bassins versants pyrénéens potentiellement sérieuses... En ce qui concerne le rôle de facteurs d'échelle locale à régionale, je ne pense pas que ceux-ci puissent influer sur les grands traits de la dynamique atmosphérique dont les forçages se situent à des niveaux d'échelle plus large... Personnellement, je ne me hasarderai pas à ce type de prévision saisonnière fondée sur l'interaction avec des facteurs d'échelle régionale. Nous avons en mémoire des printemps récents hyper secs et chauds, avec dans le viseur le spectre d'une grande sécheresse estivale et ses conséquences dramatiques, et puis en une semaine - malgré l'évolution "logique" attendue d'un système sec devant renforcer la sécheresse (autocatalyse...) - retour à un défilé de perturbations d'ouest bien humide ! En revanche, à l'échelle locale il est certain que cela modulera dans un premier temps les types de temps si les sols sont secs ou détrempés...
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