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Antoine Coeuré

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Tout ce qui a été posté par Antoine Coeuré

  1. Il s'agit de la variation de la hauteur du soleil dans le ciel.
  2. Suite au sujet lancé par Dann 17 sur l'indice de continentalité absolu (l'ICA), j'ai effectué mes calculs permettant de prévoir la variation de température annuelle en fonction de la variation de la hauteur angulaire d'une ville, de sa latitude, de son altitude et de son ICA. Est-il possible selon vous de prévoir cette variation de température en connaissance des paramètres énumérés ci-dessus ? Merci de votre réponse, cordialement, Antoine Coeuré.
  3. Effectivement. 34280, il faudrait que tu justifies tes propos. La météo est une science. Or dans toute science comme en mathématiques, quand on annonce un résultat, il est nécessaire d'avoir effectué un raisonnement (Inductif/Déductif) pour arriver à un tel résultat (celui que tu as mis en évidence). Je ne doute pas de tes capacités à pouvoir effectuer ceci mais en passant à travers la phase de développement, l'impression qui en ressort est un propos sans fondement. Si des modèles météo sont présents, ce n'est pas un hasard : Il faut utiliser des modèles, argumenter, exploiter et comparer éventuellement entre plusieurs modèles. Au fond, ça se remarque que tu as compris la situation synoptique de la semaine du topic mais il faut clairement le montrer. C'est un exercice difficile (Moi-même étant passé par là). Dernièrement, l'impression qu'il en ressort, décrite par Cédric du Lot est d'avoir un message monotone.
  4. Suite aux très bonnes analyses publiées ci-dessus permettant une synthèse complète de l'épisode de fortes de pluies de ce week-end, intéressons nous maintenant de plus près pour la semaine à venir (Même si l'essentiel a été évoqué par les messages de Fil 67 et d'autres membres). Tout d'abord, intéressons nous qualitativement à la masse d'air en intégrant le diagramme des températures à 850Hpa de Strasbourg : La masse d'air sera donc légèrement plus fraîche (Avec un déficit de 2-3°C) que la moyenne (Etant de l'ordre de 9°C à 850Hpa) tout en approchant la moyenne saisonnière à mesure de l'approche du week-end. L'autre marqueur important pouvant être valorisé concerne l'absence de précipitations pour cette semaine. Je tiens à rappeler que même si un épisode de fortes pluies a concerné une bonne partie du Nord-Est (Qui a été profitable), un déficit hydrique important concerne toujours l'ensemble du Nord-Est. Un premier exemple concerne Nancy, qui à l'heure actuelle, à un déficit de 63% par rapport à la normale (avec au total 22,7 mm). A Strasbourg, le déficit est légèrement moins marqué, de l'ordre de 52% (Pour des précipitations de 26,6 mm). Pour Dijon, le déficit atteint 37% pour des précipitations enregistrées de l'ordre de 42 mm. Enfin, en terminant par la ville de Metz, le déficit atteint 87% pour des précipitations atteignant 7,5 mm. (Source des données : Infoclimat). Plus précisément, pour cette première partie de semaine, le ciel aura du mal à se dégager. Ceci est lié à la présence résiduelle d'humidité et du complexe dépressionnaire passé malgré une hausse du champ de pression. En moyenne, une élévation de 4hpa a été constatée sur le Nord-Est. Les pressions, ce dimanche atteignaient 1014Hpa contre 1018-1019Hpa ce lundi à 13h40. A l'échelle plus globale, on retrouve des conditions anticycloniques en partant des Açores jusqu'à la Scandinavie tandis qu'on retrouve un bloc dépressionnaire présent dans l'Atlantique Nord et un autre au niveau de l'Europe Orientale (En bordure de la Russie), (voir l'image ci-dessous de la situation synoptique ce Mardi 20 Septembre à 14h00) : Ces conditions seront toujours identiques en seconde partie de semaine avec toujours la même situation synoptique à l'échelle Européenne (Voir la situation synoptique du Jeudi 22 Septembre à 14h00) : Cette situation sera à l'origine de la mise d'un flux(A 500Hpa) de Ouest/Nord-Ouest sur l'ensemble du territoire sauf dans le Nord-Est où le flux se maintiendra au secteur Nord-Est/Est. : Au sol, les vent seront également orientés au secteur Nord-Est/Est. Cette situation synoptique explique l'absence de précipitations prévue pour cette semaine. En effet, les hautes pressions étant situées du Sud-Ouest jusqu'au Nord-Est de l'Europe, une barrière anticyclonique se forme repoussant le courant dépressionnaire au Nord des Iles Britanniques. En ce qui concerne le temps sensible en plaine, celui-ci sera dans un premier temps très monotone avec de timides éclaircies puis, dans un second temps, celles-ci auront tendance à devenir plus généreuses à mesure que l'on s'approchera du week-end. La masse d'air comme annoncé précédemment sera plus fraîche par rapport à la normale avec des températures à 850Hpa continuellement de l'ordre de 6-7°C jusqu'à jeudi, avant de gagner quelques degrés. Les températures approcheront fréquemment, dans un premier temps, la barre des 20°C en cours d'après-midi avant d'atteindre 22-23°C, un gain de quelques degrés lié à la hausse des températures en altitude. Enfin, les anomalies de températures à 850Hpa seront négatives sur l'ensemble de l'Europe : P.S : La carte de 1,5PVU montre clairement au niveau des Iles Britanniques un PVU largement inférieur à 1,5 mettent en évidence une anomalie de tropopause (en l'occurrence un décrochage) traduisant la présence d'un front et donc d'un courant dépressionnaire. La tropopause dynamique se trouvant à 6000-7000 mètres.
  5. Dégageons les tendances météorologiques à l'horizon des 7 prochains jours. Premièrement, présentons le diagramme des températures à 850Hpa pour Nancy afin d'apporter une appréciation de la masse d'air présent ci-dessous. On remarque que malgré une légère diminution de la température à 850Hpa dans le courant de la semaine, les conditions restent toujours estivales avant une nouvelle remontée des températures remarquables pour la saison (Environ 17°C à 850Hpa pour une première quinzaine de septembre !). Ces prochains jours, la situation ne changera pas de manière importante. Nous serons toujours plutôt sous des conditions anticycloniques présent des Açores jusqu'à l'Europe Orientale . Le flux, quant à lui, sera orienté au Secteur Sud-Ouest permettant toujours aux températures d'atteindre des niveaux élevés pour la saison. (Voir l'image ci-dessous). La situation synoptique évoluera peu pour le week-end avec toujours des conditions estivales malgré un ciel légèrement plus chargé que les jours précédents. Pour la suite, en début de semaine prochaine, un thalweg viendra s'isoler au niveau du Portugal et au Nord-Ouest de l'Espagne entraînant de ce fait, une remontée d'un air très chaud (pour la saison). (Voir l'image 3 présentant la synoptique pour le Mardi 13 Septembre à 8h00 et l'image 4 présentant la température à 850Hpa ce même jour). Le seul commentaire pouvant être apporté est que la masse est remarquable et que l'avancée vers l'automne permet d'éviter d'avoir la même situation que cette "canicule/épisode de très fortes chaleurs" connue en fin de mois d'Août. Les anomalies des températures à 850Hpa sont importantes ( Entre 8°C et 12°C au-dessus des normales sur la majorité du territoire). P.S : Il est intéressant de voir que pour le coup de chaleur de la semaine prochaine, les températures à 850Hpa dans le Nord-Est seront quasiment aussi élevées que celles de Miami :
  6. J'approuve totalement les remarques ayant été formulées dans les messages ci-dessus quant aux modifications du développement de l'ICA, de la prise en compte de l'ICA absolu, ... Mais une question demeure sans réponse notamment à travers mon message précédent : L'ICA en montagne. A travers mon raisonnement, j'avais fait remarqué que l'ICA diminue avec l'altitude. Pourtant cela ne va pas de soi. En effet, il serait absurde de dire que le climat des montagnes (prenons l'exemple des Vosges) serait "moins continental que celui de villes situées en plaine (Nancy ou même Epinal). En effet, à travers du calcul de l'ICA, j'ai vu que l'ICA de Gérardmer était moins élevé que celui d'Epinal. D'un autre côté, il est évident qu'en montagne les amplitudes thermiques tendent à diminuer. Pour autant, les hivers en général "Froids" témoignent tout de même d'une certaine rudité du climat. Par conséquent, comment qualifier le climat des montagnes ? Océanique Humide et Frais ? Subpolaire Maritime ? De même dans le développement de l'ICA, ne faudrait-il pas prendre en compte l'altitude des villes qui est, à mon avis, un élément non négligeable. Il en est de même que pour la latitude (qui a été prise en compte). Merci de vos réponses, cordialement, Antoine Coeuré.
  7. Je ferais prochainement ce même raisonnement sur une durée plus longue, par exemple depuis 1950-1960 et ce, sur plusieurs stations.
  8. L'objectif de ce post est de s'intéresser à l'évolution de l'ICA en choisissant une station météo déjà assez éloignée d'une influence océanique pour mettre en évidence des évolutions de la continentalité d'une ville sur une période plus ou moins longue (au minimum une décennie). Afin d'expliquer ma démarche, je me suis demandé si l'ICA pouvait fortement varier d'une année à l'autre en fonction de la situation météorologique des années passées. J'ai donc été cherché les données climatologiques depuis 1999 sur Infoclimat en ayant choisi une station météo (en l'occurrence celle de Nancy) puisqu'elle a une influence continentale assez marquée (sinon si j'avais choisis une station proche du littoral, ces variations auraient été plus rédhibitoires). J'aurais aussi très bien pu prendre celle de Strasbourg, de Dijon, ... J'ai donc effectué les calculs puis les résultats ont été présenté sous forme de graphique représentant l'ICA depuis 1999. Et la surprise, à la station de Nancy-Essey, il y'a eu une amplitude de 0.7 entre la plus forte valeur ICA et la plus faible. Je me suis servis de la nomination des climats de Dann17 en fonction de la valeur de cet ICA. Ainsi, en 1999, la station de Nancy-Essey a basculée dans un climat "Océanique Modéré" avec un ICA de 0,8 et en 2000, dans un climat "Océanique Marqué" puisqu'il y'a eu un ICA de 0,64. Jusqu'en 2004, Nancy avait un climat "Océanique Modéré" bien qu'elle a été ponctuellement concernée par un climat "Océanique Dégradé". Puis, jusqu'en 2005, Nancy a reprit une certaine continentalité en passant dans un climat "Océanique Dégradé". Une continentalité qui a atteint son paroxysme en 2006, avec un climat pouvant être qualifié de "Continental Faible" pour un ICA de 1.36. Cependant, entre 2006 et 2007, il y'a une forte diminution de cette continentalité et en 2007, le climat de Nancy est repassé dans du "Océanique Modéré" avec un minimum local de 0,76. A partir de la fin de l'année 2008, le climat de Nancy est repassé dans "Océanique Dégradé" en atteignant 0.90. Jusqu'en 2010, cet ICA n'a cessé d'augmenter pour atteindre un maximal local de 1.2 avec à la clé un climat "Semi Continental". Une nouvelle baisse survient jusqu'en 2011 pour un ICA atteignant respectivement 0.66. De fait, le climat de Nancy est repassé dans du "Océanique Marqué". L'ICA a ensuite augmenté de nouveau jusqu'en 2013 pour atteindre 1,16 avec un climat "Semi-Continental". Depuis, l'ICA est à la baisse jusqu'en 2015, avec un climat qui est "Océanique Dégradé". Pour 2016, je prévois au vu du coefficient directeur de la courbe, une nouvelle "légère baisse" de l'ICA. Il serait donc probable qu'en cette année, le climat de Nancy rebascule dans du "Océanique Modéré" ou à la limite entre Océanique Dégradé/Océanique Modéré (Voir Image ci-dessous). Ceci est intéressant dans la mesure où on peut en tirer plusieurs implications : * Le réchauffement climatique ne provoque pas une baisse véritable et marquée de l'ICA et donc de la continentalité en tout cas pour Nancy, et probablement pour le Nord-Est, (Ce serait bien de faire la moyenne des ICAS des stations du Nord-Est de la France par exemple de 1999 à 2015). En tout cas, je pèse mes mots, une diminution vraiment identifiable. * Les années où l'ICA a baissé et donc où la continentalité a baissé sont, sans surprise, celles où les précipitations ont été marqué à cause d'un temps perturbé/dépressionnaire avec du coup des étés frais et des hivers doux et avec, de ce fait, des amplitudes entre Température Maximale Absolue et Température Minimale Absolue relativement réduite. J'aurais pu le faire depuis les années 1950, mais le travail aurait été plus long. Dernièrement, l'orientation des flux d'un jour à l'autre influence très nettement sur l'ICA au bout du compte. Pour les projections futures de cet ICA, il n'est pas forcément sûr que l'ICA entame une baisse puisque même si en saison hivernale, le flux dominant proviendrait de l'Ouest, et en saison estivale, le flux serait régulièrement plus ou moins méridional, d'après les avis des scientifiques sur l'évolution du climat et même des rapports du GIEC. Les précipitations seraient plus importantes en hiver et moins importante en été.
  9. Avant toute chose, je tiens à remercier Dann17 pour son bon travail et (surement très long) par le choix des formules, ... Après avoir rentré les formules sur Excel, et les appliquer à l'ensemble des villes du Nord-Est, voici le résultat : Nancy : 1 Metz : 0,992 Epinal : 0,958 Paris : 0,963 Reims : 0,977 Troyes : 1,004 Auxerre : 1,008 Strasbourg : 1,067 Dijon : 1,054 Concrètement, plusieurs éléments peuvent en être tirés : - Evidemment le fait que l'éloignement à la mer augmente la continentalité - le deuxième constat, intéressant, provient du fait que lors des résultats j'ai remarqué qu'entre Nancy et Epinal, il y'a diminution de cette indice de continentalité absolu. En effet, Nancy est située à 212 m contre plus de 300 mètres pour Epinal. Ceci va de soi, puisqu'avec l'altitude, les amplitudes saisonnières tendent à diminuer et les précipitations plus élevées qu'en contrebas. Donc à mon avis, il est fort probable qu'en montagne (en tout cas pour les Vosges), si on aurait une station par exemple du Grand Ballon ayant toutes les informations qui seraient connues comme pour celles en plaine, on aurait un indice de continentalité inférieur à 1. Or à ce moment, ceci paraît absurde. Cela signifierait que le climat de montagne serait "Océanique-Maritime". D'où le fait que le Climat de montagne pourrait se qualifier (comme le disent certains), à un climat Maritime aux amplitudes thermiques réduites, à hiver très froid et à été frais. Plus précisément, à un Climat Océanique Frais/Froid. Autrement dit, à un climat Polaire Maritime. Ceci est cohérent, dans la mesure où quand la France est concernée par un flux de Nord-Ouest (on l'appelle Polaire Maritime). On arrive à une deuxième absurdité, donc, au bout du compte, le climat de montagne (pour les Vosges, par exemple), est un climat semi/sub polaire légèrement maritime et à influence continentale. Autrement dit, une chose est certaine, l'indice de continentalité Absolu réalisé par Dann dépend des amplitudes thermiques saisonnières, des précipitations, des écarts de températures absolues et à mon avis aussi de l'altitude. Il serait "amusant" d'intégrer le paramètre qu'est l'altitude pour voir comment évoluerait l'indice de continentalité absolu pour une ville de Brest imaginons à 300 m, pour un Moscou à 1300 m, ... Arrêtons cette "masturbation intellectuelle" et commentons la carte présente en pièce jointe. Sans surprise, la plaine d'Alsace possède un climat semi continental, d'autres secteurs du Nord-Est y sont également concernés. Si Nancy, a aussi un climat Semi-Continental du fait de son ICA de 1, ce n'est pas par hasard. La raison est la suivante : Nancy est aussi concernée dans une moindre mesure que pour la plaine d'Alsace, par un relief . Celui du plateau à l'Ouest (Le Plateau de Haye culminant à 410 mètres) .De plus, à l'Ouest encore de celui-ci se trouve la Meuse majoritairement recouverte de plateaux. Toutefois, lors de la découverte des résultats, j'ai été surpris pour l'ICA deTroyes. Au passage, j'ai récolté les données du site Meteo.org. Sinon, sans surprise, les régions les plus à l'Ouest, sont concernés par un climat Océanique Dégradé (les Zones peintes en Jaune) et tout au Nord-Ouest, on trouve un climat Océanique Modéré (Zone peinte en Vert). Pour les zones peintes en Orange, avec un climat Semi-Continental, effectivement mise à part la plaine d'alsace, et les villes énumérées ci-dessus, à mon avis dès qu'on s'éloigne des plaines, par exemple où repose Dijon (env. 250 mètres) contre plus de 300 mètres rapidement en s'éloignant vers l'Ouest, Auxerre (119 m) contre plus de 200 plus à l'Ouest et Nancy, il est fort probable pour les raisons évoquées ci-dessus, que le ICA est inférieur à 1 tout en étant à mon avis supérieur à 0,96. Donc pour la zone centrale peinte en orange celle s'étendant d'Auxerre jusqu'à la frontière Franco-allemande, les zones effectivement où l'ICA est supérieur ou égal à 1 sont celles où il n'y pas de vert. Dernièrement, la différence entre le ICA de Metz et de Nancy provient des raisons suivantes : D'une part, Metz est à altitude moins importante que Nancy et, d'autres part, les plateaux avoisinant Metz sont moins hauts que ceux à proximité de Nancy et ces derniers s'étalent moins vers l'Ouest que ceux à l'Ouest de Nancy. (Voir profil d'élévation d'une ligne de Nancy et de Metz jusqu'à 100 kilomètres à l'Ouest ci-joint).
  10. Tout d'abord, au sein de la troposphère, plusieurs éléments sont à prendre en considération : * Une AO qui reste faiblement/modérément Positive. * Un courant d'Est qui semblerait, par analyse des différents modèles, concerner l'Europe de l'Ouest pendant une durée supérieure ou égale à 6 jours. Après avoir été concerné par des conditions plutôt dépressionnaires, le mois de Février, la situation change au cours de ce mois de Mars, avec l'arrivée de conditions nettement plus anticyloniques. Quant, à la stratosphère, après avoir subi un SSW modéré/important ce mois de Février, un nouvel SSW plus intense a démarré il y'a quelques jours. Cette situation a pour conséquence un vortex polaire fortement mis à mal comme l'illustre cette image ci-dessous représentant la température à 10Hpa : ​ Durant une première partie de l'hiver, la stratosphérique fut relativement stable avec des conditions (températures) relativement froides. A la suite, un premier réchauffement a éclaté à la mi/fin de mois de janvier et est survenue une AO fortement négative. A la suite, un nouveau réchauffement stratosphérique a démarré récemment et comme celui-ci a été relativement important, cela a permis, l'émergence d'une poussée de chaleur au sein de la stratosphère : ​ Ainsi, les températures relevées à très haute altitude au sein de la stratosphère, nous montre l'ampleur de ce réchauffement avec des températures à 10Hpa comparables à celle durant l'été, un constat également relevé par un membre ci-dessus : ​ Un autre lien de causalité de ce SSW, est bien évidemment une inversion des vents zonaux à 1Hpa et plus généralement aux hautes latitudes : ​ Ces conditions permettront le maintien de l'AO en phase faiblement positive et possiblement comme l'envisage certains scénarios, un passage dans une phase légèrement négative : ​ Dans ces conditions, il parait peu envisageable une reconstruction du vortex polaire en ce début de printemps et qui, par ailleurs, devient monnaie courante ces dernières années. Je sous-entends ici les conditions fréquemment préoccupantes au Pôle Nord.
  11. Compte tenue de la synoptique en cette semaine du 29 Janvier au 06 Mars 2016, il peut paraître, du moins, à première vue, surprenant qu'elle ne débouche pas sur une situation assez hivernal. Prenons l'exemple de la journée du Vendredi 04 Mars. ​ On regarde clairement l'établissement d'un courant de Nord-Est voir Est. Or, les températures à 850Hpa (1500 mètres) ne mettent justement pas en évidence la mise en place de ce flux. ​ Ceci nous montre donc des températures anormalement élevées (Minimum -5°C pour le Benelux ou le Sud de la Grande Bretagne). Si cette situation en est ainsi, c'est précisémment par l'absence de réserves d'air froids sur l'Europe Centrale et sur l'Europe de l'Est. En s'éloignant, on observe même d'une façon déconcertante que même le froid est repoussé d'une manière assez intense à la Russie Centrale. ​ Le froid se concentre uniquement sur la Russie Orientale ou Centrale. Comparons cette synoptique à celle par exemple du début de Février 2012. ​ Le première constat est que en ce début de mois de Février 2012, l'anticyclone présent sur le Benelux a permis la mise en place d'un Flux de Nord-Est prenant source en Russie Occidentale qui lui même est intensifié par l'anticyclone présent sur la Russie Occidentale. L'intensité et la présence du flux de Nord-Est est donc considérable. Les réserves d'air froid étaient abondantes et ils suffisaient de s'écarter de nos frontières pour s'en rendre compte : ​ Dès l'atteinte de la Russie, les -20°C sont atteints. Dès lors, nous pouvons comprendre la situation prochaine marquée avec certes un temps frais mais beaucoup plus doux que "prévu" par rapport au potentiel de cette configuration. A cela s'ajoute, le fait qu'en ce début de mois de Mars, le flux de Nord-Est ne prendra racine suffisamment loin. Et même si ce serait le cas, la carte de l'anomalie des températures à 1500 mètres nous en dit tout : ​ Les températures à 1500 mètres sont près de 20°C plus douce en Russie Centrale par rapport à la normale alors que durant la vague de froid de 2012, elles avaient une plus belle allure : ​ D'ailleurs, même si nous nous écartons un peu du sujet, il ne semble guère surprenant que cela soit la cause de cette événement : ​ Pour faire simple, les masses d'airs sont encore plus douces que durant l'hiver 2011-2012 année déjà marquée sans précédent par le caractère excédentaire des températures aussi bien au sol qu'en altitude. Toutefois cette situation sera loin d'être inintéressante. La température à 5500 mètres suffisamment basse (< -30°C) engendrera une grande instabilité dans un système dépressionnaire : ​ ​ Un géopotentiel également très intéressant sensiblement bas par rapport à la situation habituelle (< 650 dam) avec à la clé une forte anomalie de tropopause. Ainsi, loin de pouvoir user de son fort potentiel, cette situation aura le mérite d'être toutefois bien suivie (isotherme 0°C bas et avec l'instabilité, il ne serait pas étonnant de voir des flocons jusqu'en plaine). Du reste, une semaine intéressante dans son ensemble. ​ ​ Cette situation est loin d'être entrevue minoritaire. D'autres modèles (CEP, GEM, ...) modélisent celle-ci également. GEM : ​ ​ CEP : ​ ​ P.S : pour CEP j'ai choisis le run déterministe mais le run ensembliste est tout aussi intéressant.
  12. A mon avis, la question à se poser n'est pas si cette récurrence est en rapport avec le réchauffement climatique (évident mais trop simpliste) mais quelles sont les causes de cette récurrence de flux de Sud-Ouest cet hiver. Est-ce en rapport avec El Nino, les anomalies de températures des océans, ... Cette carte me fait sensiblement penser à la situation de notre été dernier avec des températures largement au-dessus des normales et même caniculaires : De plus, actuellement l'anticyclone des Açores ne cesse ne remonter jusqu'en Europe alors qu'il devrait rester dans sa zone habituelle. C'est précisément cette synoptique récurrente qui explique ces températures élevés indirectement liées au réchauffement climatique. Reste maintenant comme je l'ai dis précédemment à étudier les causes. ​
  13. Certes, et en réponse à Cédric, on ne peut se fonder que sur les seules cartes de GFS concernant le paramètre "Vent." En effet, en prenant exemple d'Arpège on s'aperçoit que cette "décontinentalisation" est beaucoup moins évidente. Sur une large partie orientale, les vents continuent à provenir du secteur Nord-Est/Est et ne s'oriente pas au secteur Sud contrairement à la situation prévue par GFS et encore moins au secteur Ouest ne concernerait en aucun cas notre territoire. ​ De plus, jusqu'au moins en début de journée de jeudi, les températures en altitude resteraient suffisamment froides (<-4°C) pour une large partie orientale en France : ​ Pour la suite, le froid serait repoussé à l'extérieur de nos frontières mais l'ambiance ne serait en aucun cas printanière avec un froid toujours aussi vif dans les basses couches sur une grande partie du pays. ​ ​ Ainsi, il conviendra donc de surveiller la réactualisation des runs d'autant plus que la situation est loin d'être figée pour cette fin de semaine. Il ne serait guère étonnant que le froid soit plus invasif que prévu et qu'au final l'option Flux d'Ouest/Sud-Ouest ne soit qu'un mauvais souvenir. Les centres d'actions sont encore assez mal appréhendés pour la fin de semaine.
  14. Preuve que GFS n'est pas cohérent la dépression entrevue est au large du Sud du Maroc et à cette échéance (+0h), cette dépression est modélisée déjà à 995Hpa alors qu'en réalité cette dépression est de 1000Hpa ce qui évidemment par la suite entraîne des répercussions comme vous l'avez tous dit sur le temps sensible.
  15. Premièrement, les vents sont dans la stratosphère tropicale en phase QBO- Actuellement, la stratosphère est bien plus froide par rapport à la moyenne Dans ce contexte, on assisterait à une augmentation de l'activité cyclonique et à un renforcement du vortex polaire entrainant des conditions hélas défavorables pour avoir une NAO-/AO- du moins ces prochaines semaines. En même temps, en cette fin de mois de Novembre, les conditions météorologiques dans l'Océan Pacifique Est continueront d'être remarquablement douce avec des eaux supérieures à 3°C par rapport à la normale : Il s'agit là d'un des épisodes les plus importants de l'histoire qui ne cessera pas avant l'année 2016. Par ailleurs, cet épisode remarquable selon différents météorologues entrainerait des modifications au sein de la circulation atmosphérique dans l'hémisphère Nord bien que des incertitudes existent car l'Europe est une zone pas concernée par les influences d'El Nino. De plus, ce cycle solaire 24 est remarquable par une diminution notable de l'activité solaire. En conclusion, il sera intéressant de comparer la situation des années passées concernant ces différents paramètres citées pour la tendance de notre hiver 2015-2016. De plus, à l'heure actuelle, aucun paramètre permet de rendre favorable l'arrivée de conditions hivernales et les conditions à venir seront majoritairement anticycloniques.
  16. Arpège modélise un épisode neigeux interessant en milieu de semaine : Mardi : ​ Mercredi :​ Affaire à suivre ...
  17. Pourtant la plupart des scientifiques disent que l'activitité du Gulf Stream n'a pas ralentit et que celui-ci ne devrait pas faiblir pour les années à venir. Il est possible que cette anomalie provienne de conditions dépressionnaires comme déjà mentionnés plus haut sans que la circulation thermohaline ne soit remise en cause.
  18. L'anticyclone sera régulièrement situé à proximité de notre région cette semaine avec un temps sensiblement plus ensoleillé et plus doux au fil des jours. Un anticyclone se plaçera des Açores jusqu'en Scandinavie et ce jusque Mercredi avec le postionnement du centre anticyclonique au niveau de la Mer du Nord. Dans cette situation, un flux de Nord-Est se mettra en place : ​ Le temps sera d'abord légèrement humide notamment en cours de matinée avec des grisailles assez fréquentes sur le Nord-Est de la France puis les condition seront sèches par la suite avec un ensoleillement nettement plus marqué. Les températures d'abord fraîches, augmenteront, au fil des jours pour atteindre seulement les normales ce Mercredi. ​ ​ Pour la seconde partie de semaine, les conditions seront assez estivales grâce à un ensoleillement généreux permettant aux températures d'atteindre des niveaux élevées. Les hautes pressions seront situées sur l'Europe du Nord en continuant à nous apporter un flux de Nord-Est. ​ Pour les journées de Jeudi & de Vendredi, un franc soleil nous concernera avec des températures élevées. ​ ​ A l'horizon du prochain week-end, les pressions seront sensiblement orientées à la baisse avec un système dépressionnaire présent aux larges des Iles Britanniques puis se rapprochant de notre pays en occasionnant le passage du flux au secteur Sud-Est. Le temps recommencera à se dégrader pour la fin du week-end sur une partie Ouest du pays.
  19. Concernant ce Mardi 24 Août et ce Mercredi 25 Août 2015, on assistera à une accalmie et à l'arrivée de conditions estivales en Lorraine et plus généralement sur le quart Nord-Est. ​​ ​ ​ ​ Premièrement, le système dépressionnaire baptisé "Hanz" responsable d'un temps agité, frais et assez venteux s'évacuera par le Nord de notre pays laissant place à un ciel de traîne dominé par la présence de Cumulus, on assistera donc pour ce Mardi à une alternance entre périodes ensoleillées assez généreuses et champs en même temps qu'une hausse de pression est observable en cette journée. L'amélioration sera sensible et proviendra du secteur Sud-Ouest. Ces conditions permettront ainsi au mercure de repartir à la hausse. Ce Mardi, bien que les températures resteront inférieures aux normales de saison, elles seront néanmoins orientées à la hausse avec en moyenne 22°C à 23°C en milieu d'après-midi tandis que mercredi, suite à cette amélioration sensible provenant du Sud du pays, les conditions seront nettement plus estivales avec à la clé un temps bien ensoleillé et des températures nettement plus élevées en relevant jusqu'à 28°C voir 29°C sur nos principales agglomérations.
  20. Voici ce que prévoit le modèle GEM ; sans commentaire Chaleur écrasante dans l'Ouest notamment. Mardi : Mercredi : Jeudi : Vendredi : Samedi : Et enfin dimanche :
  21. Avec une température 18 à 20°C peut-on vraiment parler de canicule ? Selon moi, une canicule se produit plus lorsqu'il fait 22-23°C au moins à 850Hpa. Merci de vos réponses.
  22. Voici un résumé rapide de la situation ce soir concernant la vague de chaleur prévue la semaine prochaine. Quoiqu'il en soit malgré quelques différences entre les différents modèles la situation s'annonce remarquable avec des températures en altitude anormalement élevées et une masse d'air très douce venant du Sud. On commence par GFS : L'installation de la pompe à chaleur se produit dès mardi à mercredi selon les régions avec l'arrivée de températures très élevées à 850Hpa (> 18 °C ) sur une grande partie du territoire. La situation reste assez stable en début de semaine prochaine avant l'arrivée d'une masse d'air instable à partir de mercredi avec une situation orageuse qui se mettrait en place notamment durant la fin des après-midi. Chez JMA, la situation est assez semblable avec cependant dans un délai assez rapide l'arrivée de températures en altitude plus "fraiches". GEM table aussi sur une situation très douce mais légèrement moins anticyclonique. Notons d'autres part, un placement de très hautes températures à 850Hpa plutôt sur l'Ouest de la France et avec une conservation de températures supérieures à 18°C jusqu'en fin de semaine. Chez CMA, l'arrivée de ces conditions s'effectuerait postérieurement par rapport aux autres modèles avec des températures à 850Hpa restant supérieures à 18°C pour une bonne moitié de la semaine mais avec un désavantage pour les régions de l'Ouest. Donc à travers ces différents modèles, il est important de retenir plusieurs choses : Premièrement, on se dirige vers un épisode de fortes chaleur voire potentiellement à une canicule. En second lieu, un léger décalage sur chaque run de la salve chaude avec pour certains modèles, un avantage pour les régions de l'Ouest ou pour d'autres un avantage pour les régions les plus orientales. Il faudra donc prendre en compte la réactualisation pour avoir une certitude d'autant plus importante concernant le positionnement de cette salve. Enfin, la divergence de l'état des masses d'air au sol prévues en fonction de la situation synoptique avec une dégradation annoncée selon les modèles ou non.
  23. Bonjour, désormais, nous rentrons dans une période assez estival et j'aimerais savoir selon vous en cette période et plus généralement en été, à combien évaluez-vous la différence de températures durant l'après-midi entre une ile par exemple Oléron, Ré, Noirmoutier et le continent en moyenne ? Merci de vos réponses.
  24. Observons l'évolution de la situation. Les placements actuels des centres d'actions vont permettre une hausse du champs de pression notamment ce mercredi/jeudi : Dans ce contexte la masse d'air qui nous a apporté des températures bien fraîches ce lundi laisse place à une autre beaucoup plus douce avec de l'air chaud venant du Maghreb, de l'Espagne. Comparons la situation concernant l'Isotherme 0°C entre ce Mardi et ce vendredi. Ce Mardi : Et ce Vendredi : Par conséquent, comme la masse d'air se réchauffe et se réchauffera encore, cela aura des répercussions directes sur les températures à 850Hpa : Mardi : Et ce Vendredi : Donc il est certain que cette douceur sera remarquable voire très remarquable mais je ne pense pas qu'on atteindra les seuils d'une canicule ou qu'on dépassera les records. A noter un risque important d'orages pour ce vendredi en fin d'après-midi (après une chaleur assez intense) et plus généralement ce week-end prochain dans une masse d'air bien lourde avec un humidex prévu de 34/35°C sur notre région pour cette fin d'après-midi de ce vendredi.
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