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le-an

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Tout ce qui a été posté par le-an

  1. Hello. Cela a peut-être marché avec toi Damien mais avec plein d'autres personnes, le fait de commencer par de fausses vérités rend toute évolution difficile. Je suis tout à fait d'accord avec Christian qui résume très bien sa pensée par la phrase "ne perdez surtout pas de temps à apprendre la théorie de la terre plate, pour essayer de comprendre la théorie de la terre ronde. " Si la théorie norvégienne n'avait jamais existé il aurait bien fallu s'en passer de toute manière. Après, il n'y a pas forcément besoin de passer par des notions de thétaE (on préfère souvent la théta'w en France), de tourbillon potentiel ou autre... Il existe différents niveaux de compréhension. Déjà faire comprendre que les choses se jouent non seulement en basses couches mais aussi en altitude est important. Après, bien évidemment que plus on vulgarise, plus on simplifie, moins on est rigoureux... Mais on n'est pas obligé de partir d'une théorie obsolète pour expliquer les choses... Quant à Preiso qui parle d'utiliser la théorie norvégienne pour la prévision à courte échéance, qu'est-ce que cela veut dire de nos jours puisque tout le monde fait de la prévision à partir de modèles numériques. La théorie norvégienne est plus une théorie explicative (dépassée certes) qu'un mode de prévision.
  2. Les résultats sont à présent en ligne : http://www2.equipement.gouv.fr/recrutement...x_resultats.htm Bonne chance à tous !
  3. Absolument pas. L'atmosphère standard type OACI n'a pas pour objet de décrire de façon réaliste l'atmosphère ni d'expliquer la météo aux enfants. L'OACI n'a pas pour vocation d'expliquer la météorologie mais de faire voler les avions. L'atmosphère standard est une invention ingénieuse qui a permit de définir de façon simple une relation fixe entre altitude et pression et de permettre ainsi aux avions de se repérer le long de la verticale grâce à un altimètre. Les pilotes sont pleinement conscient (et heureusement) que ce modèle simpliste de l'atmosphère n'est pas conforme à la réalité et qu'il peut s'en écarter notablement dans certaines situations. Ils peuvent alors prendre une marge de sécurité suffisante avec les obstacles pour ne pas les percuter. Laissons donc l'atmosphère standard à l'OACI, ce n'est pas une question de météo mais de repérage en vol. Je rajouterai aussi que cette relation altitude-pression profite aussi aux amateurs de montagne, dont les montres-altimètres donnent de très bons résultats dans une grande majorité de situations, du moment qu'ils sont étalonnés en début de parcours et qu'ils sont compensés en température (cà, c'est pour éviter l'erreur induite par la température sur le capteur).
  4. le-an

    Vigilance surveillance

    Et bien, je savais que certains se croyaient investis d'une mission, mais à ce point... La France a besoin de vous ! Et comme un bulletin de vigilance implique une veille météo 24h/24 préparez-vous à des nuits blanches... Si je suis malade, je vais toujours voir un médecin amateur...
  5. Hello à tous ! Cà fait un bail que je n'ai rien posté mais quand çà parle de nuages je ne peux pas m'empêcher car ils me passionnent ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je vais vous indiquer ce qui est enseigné à la matière à l'ENM et ce qui est fait (ou qui doit l'être) dans une station d'observation météorologique à MF ou autres... Je précise d'abord qu'en matière de classification des nuages et autres météores, la classification officielle qui vaut pour tous les services météorologiques du monde est présentée dans l'Atlas International des Nuages de l'OMM (il s'agit bien d'une classification OMM et non NOAA). Je conseille donc à tous les passionnés de nuages de se procurer ce document en deux volumes : http://www.wmo.ch/pages/catalogue/New%20HT...frnfil/407.html 125 francs suisses soit 78 euros environ (c'est assez cher c'est vrai... mais c'est la référence !) Autre ouvrage disponible à la librairie de MF cette fois : l'observation météorologique en surface : nuages et autres météores, cours et manuel de l'ENM, Viguier. Pour répondre à la question : Il existe des Cumulonimbus nimbostratogenitus, ce qui signifie qu'une partie du Ns peut évoluer en Cb. Mais le Ns entier ne peut en effet pas se transformer en Cb, donc le terme de Cb nimbostratomutatus n'existe pas. Les différentes formations possibles du Cb sont les suivantes : - Evolution classique d'un Cu con en Cb - Evolution d'un Ac cas ou d'un Sc cas : Cb acgen (base dans l'étage moyen donc anormalement élevée) ou Cb scgen - Transformation et développement d'une partie d'un As ou d'un Ns : Cb asgen ou Cb nsgen : les Cb sont noyés dans la masse stratiforme, ce qui donne des vues magnifiques d'avion, où les tours de Cb percent la couche de Ns ou d'As ! De toute manière le stade intermédiaire de Cu con apparaît systématiquement ! En ce qui concerne la différenciation, elle ne pose pas de pb si les Cb sont isolés ! La seule difficulté peut être dans un système pluvio-instable (ou "neigeo-instable" mais ca ne se dit pas lool !) où les Cb sont noyés dans la masse. Les précipitations sous Cb ne tombent que sous forme d'averses (c'est à dire soudainement et avec des variations rapides d'intensité) : concraitement, il faut s'imaginer qu'il pleut et que d'un coup la base du nuage s'assombrit et que l'intensité de la pluie se renforce, qu'au bout de 10 min maxi en général la pluie reprend son caractère précédent. S'il y a un coup de tonnerre ou la présence de grésil ou de grêle, c'est à coup sûr le signe de la présence d'un Cb ! Enfin, en ce qui concerne la remarque "rien n'empêche de parler de Stratus fractus accompagnant un Ns" : en effet ! Et c'est même obligatoire pour l'observateur. Le terme de pannus indique qu'il y a des nuages déchiquetés sous le Ns : on parle donc de Ns pannus. Ces pannus sont en réalités des St fra, plus rarement Cu fra. Un observateur météo doit comptabisiser et déterminer tous les types de nuages présents dans le ciel : il dira donc qu'il y a par ex, 5 octas de St fra (ou Cu fra) et 8 octas de Ns pan pra (pra sigifie avec précipitations). Concraitement, un observateur d'une une station codant des SYNOP doit, dans ce cas, indiquer dans la partie de code CL CM CH, CL=7 (pour les St fra ou Cu fra, c'est à dire St ou Cu de mauvais temps) et CM=2 à cause de la présence du Ns. Le Ns se code en effet dans les nuages de l'étage moyen.
  6. le-an

    question climat Mauritanie

    Y'a toujours une bonne adresse pour la météo et les données climato, c'est MF /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> : http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/3-2/5-4/5-6.htm http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/station/558.htm Ce sont les tempé et les précip mais pas le vent. Comme tu le sais, le climat est une moyenne, il ne garantit pas du temps que tu auras Bonne rando /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Juste, une chose Cotissois , sans aucun jugement de ma part de la qualité du texte que tu cites, je trouverais qu'il soit normal de citer la source de ta recherche sur internet, car ce n'est pas parce que c'est écrit que c'est vrai, surtout sur le net...
  8. le-an

    Prévisions GFS automatiques

    La température du point de rosée est toujours inférieure ou égale à la température ! Tu as dû faire un lapsus.
  9. Toujours pour les curieux des cyclones ou structures similaires, on peut lire l'article "Vince et Delta, dépressions tropicales en eaux tempérées" à propos de phénomènes hybrides et difficiles à classer (Metmar 212) et l'article "Flash sur Gordon" (Metmar 215) qui parle des capacités et limites des modèles numériques sur Gordon et sa phase de transition extratropicale. Pour en revenir sur l'article de Metmar 208, ils reviennent aussi un peu sur ce qui se passe en Méditerranée : "des dépressions de mésoéchelle, d'apparence assez semblable aux polar lows, sont également observés en Méditerranée pendant l'automne ou l'hiver, lorsque les eaux encore chaudes sont synonymes de flux thermodynamiques importants Ces systèmes, quelquesfois appelés mediterranean lows ont un diamètre moyen de 100 à 200 km et une extension verticale souvent inférieure à 5000 m.[...] Les simulations numériques montrent justement l'importance du flux de chaleur latente et sensible dans les phases de creusement de ces tempêtes."
  10. Pour revenir au débat, puisqu'apparemment on s'en était éloigné, il ne peut pas y avoir d'ouragan=cyclone tropical en méditerranée. Maintenant, pour ceux qui s'intéressent aux structures passionantes des polar lows, dont l'apparence physique ou la force des vents évoque parfois celle d'un cyclone tropical, à plus petite échelle, ils pourront se reporter : - à l'article de Metmar n°208 : les polar lows, des dépressions venues du froid de Chantal Claud (laboratoire de météorologie dynamique de l'Ecole Polytechnique). Extrait du début : "Aux hautes latitudes, [...] se produisent tout au long de l'année un grand nombre de dépresiions de mésoéchelle (diamètre inférieur à 1000 km), de courte durée de vie. Les polar lows sont les systèmes les plus intenses d'entre elles. Dans les cas extrêmes, ils peuvent donner lieu en surface, à des rafales de vent comparables à celles d'un ouragan et à des chutes de neige considérables." - au livre http://books.google.fr/books?id=oNim-SndZL...-with-thumbnail Avril 2003 Polar Lows provides a comprehensive review of our understanding of the small, high latitude weather systems known as polar lows. These often-vigorous depressions are a hazard to maritime operations and high latitude communities, yet have only been investigated in detail since the 1960s. In this volume the authors describe the climatological distribution of these lows, the observational investigations into their structure, the operational forecasting of polar lows and the theoretical research into why they develop. They also discuss the experiments carried out with high resolution numerical weather forecast models that have shown that some polar lows can be predicted a day or more in advance. The book has been written by a number of experts within the field and has been carefully edited to form an integrated, cohesive volume. It will be of value to researchers in meteorology and climatology, as well as professional weather forecasters concerned with polar regions. Il s'agit d'une structure distincte des comma-clouds.
  11. Des systèmes convectifs de mésoéchelle peuvent exister même aux latitudes polaires : ce sont les polar lows. http://www.uib.no/People/gbsek/talks.html http://en.wikipedia.org/wiki/Polar_low
  12. Voilà Môssieur : http://www.radar-info.de/
  13. En France, - les METAR automatiques sont suivis de la mention AUTO - les TAF ne sont pas automatisés.
  14. IFS pour "Integrated Forecasting System" est le modèle du Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (CEPMMT), d'où l'autre nom courant de ce modèle, "le CEP".
  15. Evidemment ! Ce que je voulais dire, c'est que de toute manière, çà n'explique rien au final. On ne sait toujours pas le pourquoi du pourquoi... On aura beau dire qu'il n'a pas fait beau, d'expliquer que la présence de précurseurs d'altitude et de basse couche en telle position a permis d'enclencher la cyclogénèse, on n'en saura au final pas plus sur le "pourquoi les conditions favorables à la cyclogénèse ont été réunies alors que d'habitude c'est moins le cas à cette époque de l'année". Le pourquoi du pourquoi en fait : c'est çà le fond de la question de Sirius.
  16. Salut. Tu pointes le doigt sur une difficulté, c'est que de toute façon, quelque soit le langage que l'on utilise (anticyclone, zone barocline, rail des dépressions, jet...) on n'explique pas vraiment ; on fait croire que l'on explique mais on explique rien. Que je dise "l'anticylone bidule n'était pas à sa place" ou "le courant-jet était plus au sud qu'à l'habitude", j'aurais dit "les perturbations étaient plus au sud que d'habitude" c'était pareil. Ce que les gens voudraient savoir, c'est le "pourquoi le jet était-il ici et non pas là". Et ben là il n'y a pas de réponse. J'aurais presqu'envie de dire "seul le modèle le sait" ! Il est vain de rechercher une cause précise, de pointer le doigt sur une variable particulière des équations du modèle qui expliquerait le pourquoi du comment... C'est un ensemble de causes qui a fait que... Il n'y a que statistiquement, par exemple si on constatait que le phénomène se reproduisait régulièrement, que l'on pourrait tenter d'apporter une réponse, en corrélant le phénomène à une autre anomalie statistique. Tel est mon avis.
  17. Ben y'a du boulot alors ! Car de tous les bouquins de climatologie de niveau universitaire que j'ai consulté encore cet après-midi dans une librairie, les explications données des mécanismes atmosphériques font plutôt peur ! Dans ces livres, le stade de la théorie norvégienne n'est pas encore dépassé
  18. Je n'ai jamais dit que les géographes étaient réfractaires aux lois de la physique Yann76 , je lançait une petite pique à l'encontre de certains amateurs des AMP qui se rassurent peut-être avec une telle théorie Mais là çà devient de la psychologie, j'arrête lol. En parlant de "fondamental et appliqué", je ne parlais pas d'un module de formation mais de la distinction entre faculté de sciences humaines et faculté (ou école) de sciences. Les météorologues ont souvent plus une culture scientifique, dans le sens de mécaniques des fluides, thermodynamique... que les géographes, qui ont plus une vue synthétique. L'un et l'autre se complètent. Je regrette simplement cette sorte de barrière qui existe en France.
  19. Je me suis déjà demandé si ceci - ainsi que les théories bidons type AMP - n'étaient pas dû à la différence de "culture" entre les climatologues, issus pour la plupart des "sciences humaines" et les météorologistes issus des "sciences fondamentales et appliquées". J'avais ressenti un peu cette coupure entre deux mondes quand j'étais à la fac. De fait, certains climatologues manquent parfois un peu de culture scientifique, et inversement les météorologistes de culture géographique. C'est dommage pour chacune des deux "parties". J'attends de voir le jour où il ne sera plus question de front polaire dans les manuels scolaires J'imagine aussi que pour certaines personnes réfractaires aux maths et à la physique, çà doit être rassurant d'entendre parler d'AMP et d'entendre dire que les théories scientifiques modernes, avec toutes leurs équations complexes, c'est n'importe quoi Ceci dit, comme çà a été rappelé, il est vrai que les météorologistes eux-même parlent encore souvent norvégien...
  20. le-an

    BAROMETRE

    F5IDF, maintenant on parle en hPa, plus en mB
  21. Justement, tu remarqueras que ni Agate France, ni MC ne s'aventure à parler de carte de vigilance météorologique et ce n'est pas anodin. Pour Agate, il s'agit d'alerte, pour MC, de communiqué spécial. Au premier abord, la différence peut te paraître anodine, mais juridiquement, ce n'est pas du tout la même chose. Si des organismes météo privés professionnels ont pris soin de marquer cettte différence, ce n'est pas pour rien. Après, le fait de colorer des départements en couleur n'est pas un problème...
  22. Ce soir sur Arte à 22h50 Les travaux et les jours d'un couple et de leurs deux enfants, installés dans une station météo située sur l'île d'Olchon, en plein milieu du lac Baïkal. Je concède que le rapport avec la météo est limite mais qui sait, peut-être un petit intérêt
  23. et ben dans ce cas, on ne prétend pas faire une vigilance météorologique ! Je précise que la vigilance de MF a été émise à 12h et non pas le soir (je me suis mal exprimé. Etre présent en permanence, c'est une obligation de moyen et de veille permanente nécessaire à l'élaboratiobn de la carte de vigilance météo officielle.
  24. Je profite de ce topic pour préciser que le jet dont on parle doit être recherché de préférence sur les cartes de 1.5 PVU (surface non isobare) alors que malheuresement souvent, les prévisions font référence au jet à la 300 hPa. La carte 1.5 PVU de GFS est disponible sur le site meteociel.
  25. http://lameteoenfrance.free.fr/index.php?o...&Itemid=105 Voici l'exemple même, flagrant, qui démontre la nécessité de moyens et de veille permanente pour l'élaboration d'une vigilance météo. Le lien ci-dessus montre une carte de vigilance verte, soit disant, je cite, " réactualisée normalement chaque soir et parfois plus souvent c'est à dire le mercredi et le week-end. Si une phase de surveillance, alerte orange ou rouge est lancée par La Météo en France, elle sera réactualisée plus souvent dans la journée et un suivi sera affiché dans "Suivi des alertes". Or, ce soir, pour un grand quart NE, MF a émis un bulletin de vigilance orange. CQFD
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