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Augmentation de l'activité électrique en France
charles.muller a répondu à un sujet de TreizeVents dans Climatologie
Concernant la formation des orages, la donnée pertinente est-elle la stratosphère ou la limite troposphère-stratosphère ? Concernant la première, les satellites donnent un refroidissement depuis 1979 (-0,322°C/déc.), mais aucune tendance significative pour la seconde (+0,027°C/déc.). Ci-dessous : les données basse stratosphère (LS) du RSS. * Sinon, amis des orages, voici quelques données glanées sur le net. Je me suis concentré sur le long terme et le lien avec le réchauffement. De fait, il n'y a pas grand chose de facilement accessible (mais cela m'étonnerait bcp, vu l'importance des orages et des grêles pour l'agriculture, que l'on ne trouve pas des données intéressantes dans les bulletins météos nationaux). L'étude la plus complète que j'ai pu trouver sur l'examen des séries statistiques de jours orageux est américaine (quelle surprise) : Changnon, S.A. et D. Changnon (2000), Long-term fluctuations in hail incidences in the United States, Journal of Climate, 13, 658-664. Elle concerne les occurrences de jour avec grêle + jour avec orage sur la période 1896-1995, moyennées par période de 20 ans, à partir des données de 66 stations météo. Les résultats n'indiquent aucun lien avec le réchauffement global : les deux dernières décennies (1975-1995) ne sont pas les plus fournies en grêle comme en orage. * Une autre étude, australienne cette fois, a été menée sur 1990-99, sans trouver de variation de fréquence. Mais les auteurs reconnaissent eux-mêmes que les séries sont trop courtes (et les données inégales). Kuleshov Y. et al., Thunderstorm distribution and frequency in Australia, Aust. Met. Mag. 51 (2002) 145-154 Lien (pdf) : http://www.bom.gov.au/climate/averages/cli.../explain_td.pdf * Un travail purement statistique de Gorbatenko et al. a tenté de voir s'il existe des périodicités sur les longues séries de jours avec orage, entre 1891 et 1996, à partir de données de Sibérie, du Kazakhstan et d'Allemagne. Les auteurs concluent à l'existence de cycles court (2-6 ans), moyen (7-10 ans) et long (+18 ans), les premiers relevant du retour régulier de conditions synoptiques favorables, le dernier de la circulation atmosphérique générale. Lien (pdf) : http://radarmet.atmos.colostate.edu/.../IC...tenko_et_al.pdf * Pour mémoire ci-dessous, ce que GIEC 2001 dit des orages, grêles, tornades et autres événements locaux violents. Les données n'étaient alors pas concluantes sur le lien avec le réchauffement global (phrases en gras). A noter que le GIEC insiste plutôt sur l'augmentation de l'humidité troposphérique comme un facteur important de genèse des orages. Lien : http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/wg1/092.htm 2.7.3.4 Tornadoes, hail and other severe local weather Small-scale severe weather phenomena (SCSWP) are primarily characterised by quasi-random temporal and spatial events. These events, in turn, have local and regional impacts, often with significant damage and sometimes loss of life. Tornadoes and thunderstorms and related phenomena such as lightning, hail, wind, dust, water spouts, downpours and cloudbursts belong to this group. In the light of the very strong spatial variability of SCSWP, the density of surface meteorological observing stations is too coarse to measure all such events. Moreover, areally consistent values of SCSWP are inherently elusive. Statistics of relatively rare events are not stable at single stations, observational practices can be subjective and change over time, and the metadata outlining these practices are often not readily available to researchers. For these reasons, monitoring the occurrence of local maxima and minima in smoothed SCSWP series, as well as checking for trends of the same sign for different but related SCSWP (e.g., thunderstorms, hail, cloud bursts), are important for checking inconsistencies. Because of the inherent difficulty in working with these data, there have been relatively few large-scale analyses of changes and variations in these events. Nonetheless, a few new regional analyses have been completed since the SAR. A regional analysis by Dessens (1995) and more recent global analysis by Reeve and Toumi (1999) show that there is a significant interannual correlation between hail and lightning and mean minimum temperature and wet bulb temperatures. Using a three-year data set, Reeve and Toumi (1999) found a statistically significant relationship between lightning frequency and wet bulb temperature. They show that with a 1°C increase in global wet-bulb temperature there is a 40% increase in lightning activity, with larger increases over the Northern Hemisphere land areas (56%). Unfortunately, there are few long-term data sets that have been analysed for lightning and related phenomena such as hail or thunderstorms, to calculate multi-decadal hemispheric or global trends. Figure 2.38: Annual total number of very strong through violent (F3-F5) tornadoes reported in the USA, which are defined as having estimated wind speeds from approximately 70 to 164 ms-1. The Fujita tornado classification scale was implemented in 1971. Prior to 1971, these data are based on storm damage reports (National Climatic Data Center, NOAA). A regional analysis assessed the temporal fluctuations and trends in hail-day and thunder-day occurrences during a 100-year period, from 1896 to 1995, derived from carefully screened records of 67 stations distributed across the United States. Upward hail day trends were found in the High Plains-Rockies and the south-east, contrasting with areas with no trend in the northern Midwest and along the East Coast, and with downward trends elsewhere (Changnon and Changnon, 2000). The major regions of decrease and increase in hail activity match regions of increased and decreased thunder activity for 1901 to 1980 well (Changnon, 1985; Gabriel and Changnon, 1990) and also crop-hail insurance losses (Changnon et al., 1996; Changnon and Changnon, 1997). In general, hail frequency shows a general decrease for most of the United States over the last century, with increases over the High Plains, the region where most of the crop-hail damage occurs in the United States. So, despite an increase in minimum temperature of more than 1°C since 1900 and an increase in tropospheric water vapour over the United States since 1973 (when records are deemed reliable), no systematic increase in hail or thunder days was found. In south Moravia, Czech Republic, a decreasing linear trend in the frequency of thunderstorms, hailstorms and heavy rain from 1946 to 1995 was related to a significant decrease in the occurrence of these phenomena during cyclonic situations, when 90% of these phenomena occur in that region (Brázdil and Vais, 1997). Temperatures have increased in this area since 1946. Since 1920, the number of tornadoes reported annually in the United States has increased by an order of magnitude, but this increase reflects greater effectiveness in collecting tornado reports (Doswell and Burgess, 1988; Grazulis, 1993; Grazulis et al., 1998). On the other hand, severe tornadoes are not easily overlooked. Restricting the analysis to very strong and violent tornadoes results in a much different assessment (Figure 2.38) showing little long-term change, though some years like 1974 show a very large number of tornadoes. Furthermore, consideration of the number of days with tornadoes, rather than number of tornadoes, reduces the artificial changes that result from modern, more detailed damage surveys (e.g., Doswell and Burgess, 1988). The data set of “significant” tornado days developed by Grazulis (1993) shows a slow increase in number of days with significant tornadoes from the early 1920s through the 1960s, followed by a decrease since that time. -
Banquises et changements climatiques
charles.muller a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
Pas de problème, ce site est public et nos débats peuvent bien sûr être reproduits ailleurs. -
- Que l'on développe la recherche publique ou privée sur l'adaptation des individus et des sociétés aux aléas climatiques, je suis pour (et j'ai signalé que cette dépense serait sans doute bien plus utile que les coûts de Kyoto, si le débat venait à montrer que les GES anthropiques n'ont pas une part majoritaire dans le réchauffement actuel ou si les projections les plus optimistes pour 2100 sont exactes). - GW Bush n'est pas mon ami et vos diverses attaques personnelles à mon encontre sont aussi confuses qu'infondées. Je n'estime donc pas nécessaire d'y répondre.
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Avis sur des livres...
charles.muller a répondu à un sujet de alexy31 dans Presse, livres, médias et cinéma
Je trouve que le livre de Le Vourc'h, Fons, Le Stum, Météorologie générale et maritime, Meteo France éditions (cours et manuels n°14 d l'ENM), est très riche et complet. Sans doute un peu technique pour de purs débutants, mais précis, bien illustré, abordant tous les sujets. Idéal pour progresser quand on a déjà acquis des livres de base. Je lui mets 18/20 (note très subjective). En niveau, je lui mets C. (D = débutant, C = confirmé, S = spécialiste). -
Je n'ai pas les compétences nécessaires pour suivre et comprendre en détail le présent débat. Je signale juste cette étude (que j'avais précédemment signalé ici aussi, à un lecteur faisant son mémoire au Brésil) de la NASA, parue en 2004 dans le J. Clim.. Elle indique, de manière assez contre-intuitive, que la déforestation augmente les précipitations (et la chaleur) au lieu de les diminuer, au moins pendant la saison sèche (fin août). Il serait intéressant de voir si ce travail a depuis été confirmé ou infirmé. Le premier paragraphe et lien du compte-rendu complet : NASA DATA SHOWS DEFORESTATION AFFECTS CLIMATE IN THE AMAZON NASA satellite data are giving scientists insight into how large-scale deforestation in the Amazon Basin in South America is affecting regional climate. Researchers found during the Amazon dry season last August, there was a distinct pattern of higher rainfall and warmer temperatures over deforested regions. [...] http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/t...3amazondry.html
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A la fin de l'année 2005 et au début de l'année 2006, il a été dit que 2005 était plus chaude que 1998. Puis, une certaine confusion s'est installée, certains le confirmant et d'autres le réfutant. Le bilan provisoire d'après ce que j'ai trouvé est le suivant. Pour le Giss / Nasa : 2005 est très légèrement plus chaude que 1998 (anomalie +0,05°C, équivalent de la marge d'erreur) Pour le CRU / Hadley / East Anglia : 2005 est moins chaud que 1998 (-0,1°C), plutôt équivalent à 2002 et 2003 (0,01°C de différence) Pour l'OMM : 2005 est en seconde position derrière 1998 (-0,07°C), mais l'annonce a été curieusement faite le 15 décembre (elle promettait une confirmation en février, je n'ai rien trouvé). Pour la NOAA : 2005 est impossible à distinguer de 1998 (-0,01°C ou +0,03°C au-dessus selon les corrections). Première remarque : il existe encore 0,15°C de différence (+ la marge d'erreur) entre les bases internationales des stations. C'est quand même agaçant, cette imprécision persistante des données, vu que la différence entre l'amplitude du réchauffement actuel et celui des années 1920-40 ne doit pas être si éloignée de ces +0,15°C d'anomalie annuelle / décennale. Sinon, sur cette carte mensualisée GISS, on voit que la chaleur 2005 n'a pas eu la même signature que la chaleur 1998 : pas de hausse extrême, mais pas de températures très fraîches non plus (une réduction globale de l'amplitude, en fait). J'ai eu la curiosité de voir ce que disent les satellites pour cette période. Le graphique est ci-dessous, pour la mid-troposphère (Tmt) par rapport à la surface (Ts). 2005 est ici assez "loin" de 1998, mais de surcroît en dessous de 2002 et 2003 (aussi bien pour la base RSS que UAH). Les deux satellites confirment donc plutôt les données du CRU que celles de NOAA et GISS. Un autre point est intéressant sur ce dernier graphique. Le pic d'El Nino en 1998 est bien sûr perceptible sur les trois enregistrements. Mais on constate aussi que les deux bases satellites "collent" beaucoup plus aux données de surface cette année-là. Ce n'est vrai ni avant, ni après sur la décennie concernée (et pas en 2005). Je n'ai pas vraiment d'hypothèse à ce sujet, notamment parce que je connais mal la signature El Niño d'un point de vue synoptique : avez-vous une idée ?
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A propos de M. Crichton
charles.muller a répondu à un sujet de gbl dans Presse, livres, médias et cinéma
C'est bien d'attaquer, d'insulter et de diffamer les gens (en France on est champion), mais il faut le faire avec un minimum d'exactitude tout de même. Lomborg a été lavé de l'accusation de fraude portée à tort contre lui. C'est au contraire le DSCD danois dont les méthodes inquistoriales ont été publiquement désavouées. Voici ce qu'en disait Science en 2003. Mais les obscurantistes au ton ordurier de Terre sauvage ne lisent sans doute pas Science... Science 2 January 2003: Vol. 303. no. 5654, p. 28 DOI: 10.1126/science.303.5654.28b SCIENTIFIC CONDUCT: Charges Don't Stick to The Skeptical Environmentalist Lone Frank* COPENHAGEN--Danish statistician and environmentalists' bête noire Bjørn Lomborg has won a major victory in his fight to rehabilitate his reputation as a scholar. Last month, Denmark's science ministry repudiated an earlier finding by one of its committees that Lomborg's controversial 2001 bestseller, The Skeptical Environmentalist, is "scientifically dishonest." The Danish Research Agency's Committee on Scientific Dishonesty (DSCD) launched an investigation in mid-2002 into allegations that Lomborg selected sources to fit his views. For example, he was accused of disregarding known extinction rates when estimating species loss and glossing over uncurbed population growth in some regions when discussing the reassuring implications of a global slowdown in population. After the DSCD issued its ruling last year (Science, 17 January 2003, p. 326), Lomborg, head of Denmark's Institute for Environmental Assessment, filed a complaint with the ministry. In an 18 December 2003 ruling signed by section chief Thorkild Meedom, the ministry found DSCD's findings flawed on several counts. It held that DSCD's legal mandate is to rule on allegations of fraud, not on accusations of failure to follow "good scientific practise." It also criticized DSCD's ruling for lacking documentation, for failing to document the argument that the book is dishonest, and for describing Lomborg's research in unduly emotional terms. The ministry did not evaluate the soundness of the science or the claims in the book. The ruling leaves DSCD officials chagrined. It's "exceedingly tough and [made] in an unforgiving tone which is unprecedented," says committee chair Henrik Waaben, a high-court judge. He notes that the ruling does not vindicate The Skeptical Environmentalist and says that DSCD may yet reexamine the original complaints. Ecologist Stuart Pimm of Columbia University, one of three original complainants to DSCD, says he's not surprised by the ruling. But rather than an exoneration, Pimm calls it "a pardon from the political leadership." Not surprisingly, Lomborg, who labels the case against him "infected from the beginning," sees it differently. The ruling "sends a clear message that sound arguments are necessary. Mudslinging isn't enough," he told Science. The ultimate loser may be DSCD. Jens Morten Hansen, director of the Danish Research Agency, says that standards of good scientific practice should vary by field. "The Lomborg case shows that social scientists should not be judged within the same framework as natural scientists," he argues. Later this month, the agency is expected to release new rules for investigating complaints against scientists that could call for a shakeup of the dishonesty committee. -
Excuse-moi, je m'aperçois que je ne t'ai répondu qu'à moitié (ce n'est pas très intéressant en soi, ma réponse, mais autant que ce soit complet et on passera à autre chose) : - je ne suis pas "écolo" en général ni fieffé en particulier. Pas mal de combats pour l'environnement ont ma sympathie, mais pas l'écologisme comme idéologie (que je crois en partie fausse), comme esthétique (qui n'est pas la mienne) ni comme méthode (qui est hélas trop souvent imprécise, parfois même manipulatrice). - regarde les effets des particules de combustion sur la santé en milieu urbain, les effets d'une marée noire sur un littoral ou les effets de l'argent du pétrole sur les idéologies impérialistes / intégristes pour comprendre combien je n'ai pas besoin du réchauffement pour avoir envie de sortir du fossile au plus vite.
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Désolé, je m'étais laissé emporté par l'autre fil du débat. Je reprends tes questions. - Je ne pense pas grand chose du GCC, sinon des généralités : c'est un lobby qui défend ses intérêts marchands et qui est prêt à tout dans ce cadre. Je pense plus globalement que les intérêts économiques / financiers sont une menace permanente pour la vérité scientifique et pour sa perception par le grand public. C'est vrai pour les pétroliers comme pour les autres. (Je pense aussi que les idéologies finissent par nuire à l'objectivité si l'on n'est pas capable d'avoir un esprit critique à leur encontre : c'est vrai pour le capitalisme comme pour l'écologisme). - Je n'insiste pas sur Kyoto et je t'ai même souligné, dans une autre discussion récente, que ce protocole m'intéresse peu. A l'époque, tu ne m'as pas contredit. Je n'ai jamais demandé ici ou ailleurs son abrogation et je ne vois pas l'intérêt de le faire, vu que c'est aux politiques d'en décider souverainement. - Du point précédent résulte que je suis incapable de chiffrer les effets de Kyoto, vu que je n'ai pas creusé le sujet. Mais j'imagine que c'est une information facilement accessible. - Je n'exclus pas de m'intéresser un jour à Kyoto, mais il faudrait déjà que j'achève mes lectures / rédactions sur un grand nombre de thèmes scientifiques fondamentaux autrement plus importants. - Je n'ai jamais parlé de "complot" du GIEC et je ne suis pas conspirationniste de nature, contrairement à certains. J'ai en revanche bcp de critiques à faire au GIEC, son fonctionnement par "consensus", son rapport aux politiques, ses choix éditoriaux pour les résumés décideurs, etc. Ce n'est pas une question de "complot", mais simplement le pb structurel d'un organisme créé par les politiques avec un cahier des charges lui donnant une sorte "d'obligations de résultat" contraire à l'exposé serein et prudent des débats scientifiques en cours. Tu es le deuxième qui répond ainsi légèrement à côté et cela finit par m'intriguer. Je rappelle donc que le financement Exxon dont nous parlons depuis le début concerne essentiellement sinon exclusivement les Etats-Unis et que j'ai donné, pour les mêmes Etats-Unis, la hauteur du financement de l'Energy Foundation (42 M$), bien supérieur à celle des pétroliers. Parler du nucléaire ailleurs dans le monde est un simple détournement du fond de la question : les lobbies nucléaires-alternatifs dépensent-ils eux aussi des sommes très importantes pour influer le débat sur le RC aux USA ? Tu es le deuxième à considérer que le discours de l'urgence et le montant des subventions vont naturellement de pair. Dont acte. Qu'il y ait vraiment urgence, c'est justement le débat de fond. Alors là, entièrement d'accord avec toi ! Cela dit, il a été suggéré de créer un nouveau type de forum "Climat, environnement et société" où ce type de discussion serait plus légitime. Quoique je persiste à la voir comme très secondaire et très minée par des préjugés idéologiques / politiciens.
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Où as-tu vu que j'étais contre le lobby nucléaire et alternatif ? Je signale son existence à ceux qui font croire que seul le lobby pétrolier est actif sur le débat public concernant le RC aux Etats-Unis. Je ne vois pas l'intérêt de ce genre d'hémiplégie volontaire dont on peut très facilement souligner l'absence d'approndissement du sujet, voire la malhonnêteté intellectuelle pure et simple. Quant à mon scepticisme, je le (re)(re)(re)dis, il concerne au premier chef le débat scientifique tel qu'il existe à travers les publications légitimes depuis vingt ans. Si un sceptique pétrolifère vient me voir en me disant : "tu sais, les énergies fossiles industrielles représentent moins de 5% des émissions actuelles", je lui demanderai ses sources. Et si ses sources sont un article approximatif financé par Exxon, je lui dirai qu'elles sont mensongères. C'est aussi simple que cela. Reste qu'à ma connaissance, le débat public français et européen n'est pas vraiment dominé par les vues des industries fossiles américaines. Ou alors nous ne lisons pas les mêmes journaux, n'écoutons pas les mêmes radios et ne regardons pas les mêmes télévisions.
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Non, pas réduite à ces deux questions, mais évaluée sur elles (puisqu'on parle ici de cela, et pas d'autre chose). Il y a un chiffre disponible aux EU (puisque le lobbying y est officiellement développé, reconnu, audité) et je l'ai donné. Il est évident que les environnementalistes tirent toutes sortes de sonnettes d'alarme depuis longtemps, et que certaines d'entre elles sont justifiées. Mais je ne comprends pas très bien en quoi cela les empêche d'utiliser les travaux du GIEC (et, à l'occasion, de les déformer légèrement en ne retenant par exemple que certaines conclusions sans aucune mention des méthodes et des incertitudes). C'est monnaie courante dans les textes de Greenpeace par exemple. Merci de le reconnaître aussi clairement, ô Jedi N'étant pas affidié à Dark Vador, je (re)précise que ma question ne doit absolument pas être surinteprétée dans un sens cynique et manipulateur (tous les chercheurs font exprès de trafiquer leurs résultats pour recevoir des subventions). Je crois au contraire que l'immense majorité des chercheurs sont honnêtes. Mais vu le travail de Titan et de Sisyphe que représente pour les administratifs le renouvellement de budget d'un moindre labo (a fortiori son augmentation), il peut exister un biais dans la manière dont les travaux de base sont présentés. Hélas. On a d'ailleurs beau dire que le "modèle américain" est atroce et le "modèle français" exemplaire, quand je vois les sommes publiques disponibles là-bas pour la recherche, je suis quand même épaté. Les chercheurs français et européens le sont ausi, puisque la fuite des cerveaux n'est pas vraiment enrayée à ma connaissance. Nous dépensons pour former des têtes bien faites et bien pleines... qui ne trouvent pas ensuite chez nous de budgets à hauteur de leurs attentes ou de leurs besoins.
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Banquises et changements climatiques
charles.muller a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
Tu as bien sûr raison sur les moyennes, plus pertinentes (comme toujours) que les extrêmes de telle ou telle année. Pour ce qui est de l'influence solaire, je crois que tu m'avais expliqué que l'extension des banquises tient plus à la température de l'eau (et aussi la salinité) qu'aux températures de surface. Dans ce cas, l'influence solaire ne doit pas être seulement évaluée par l'insolation effective dans le cercle arctique, mais aussi sur les points d'origine et de passage (latitudes bien plus basses) des divers courants (GS, dérive nord-atlantique, courant est Groeland, courant Labrador, courant Oyaschio, etc.). C'est une simple hypothèse, je connais mal le sujet. -
En effet, je ne te comprends pas. Et si je suis le seul, cela m'inquiète un peu. Tu dis en substance que tu as été malhonnête dans le seul but de susciter une réponse malhonnête prouvant que j'étais malhonnête dès le départ. Cela me permet une bien curieuse façon de raisonner. J'apprenais jadis sur les bancs de l'école que ce qui se conçoit clairement s'énonce aisément. L'objectivité, cela consiste par définition à se départir au maximum des éléments de subjectivité. Puisque ma probité est mise en cause, je me permets de rappeler plusieurs points déjà mentionnés : dans d'autres cadres, j'ai déjà publié nombre d'infos sur les risques sanitaires et écologiques de toutes sortes liés au développement anarchique des activités industrielles, et j'ai contribué plus qu'à mon tour à faire connaître en France certains travaux théoriques américains sur la défense des espèces non-humaines (je pense à Ed. Wilson sur la biodiversité et la "biophilie") ; les seuls acteurs avec qui j'ai bossé à titre professionnel dans le domaine environnemental sont ceux du développement durable et de l'énergie alternative ; à titre personnel, pour des raisons qui ne sont pas uniquement scientifiques mais tiennent aussi à une certaine vision du monde, je suis favorable à des politiques volontaristes de sortie rapide du fossile et je maintiens cette position à quiconque me la demande, en privé ou en public. Tout cela ne m'empêche pas de refuser les approches manichéennes et conspirationnistes telles qu'elles sont développées ici autour des affaires climatiques. C'est une question de principe : si l'on ne commence pas par reconnaître les faits, même si ceux qui nous gênent, et par les hiérarchiser ensuite, on ouvre la porte aux interprétations délirantes. Je constate que Damien (le seul à répondre pour l'instant) choisit toutes sortes de contorsions intellectuelles dont la subtilité me dépasse plutôt que de répondre à des questions très claires dès le départ. Pour ce qui le concerne, j'ai donc la réponse à mon "test" : il refuse purement et simplement de reconnaître des faits simples (les industriels de l'énergie nucléaire / alternative influent eux aussi le débat américain, dans le sens opposé des industriels du pétrole mais conforme à leurs intérêts ; dans tout budget par nature limité, les crédits à la recherche sont attribués selon la perception de l'urgence). Dont acte.
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Cher Damien, Je me permets à mon tour de douter de ton honnêteté intellectuelle. Tu reformules la première question comme si l'énergie alternative / nucléaire n'était pas aussi une affaire industrielle, avec des intérês marchands derrière, et comme si le souci de l'environnement n'était pas aussi une affaire idéologique, avec des groupes de pressions derrière. A quoi cela rime de travestir ainsi la réalité, aves les "bons" plein de bonnes intentions d'un côté et les "méchants" de l'autre ? Quant à la seconde question, tu la travestis tout autant puisque tu passes d'une interrogation sur un jugement de fait neutre sur le fond de la question (en recherche publique, le crédit est proportionné à l'urgence : oui ou non ?) à un jugement de valeur ayant déjà tranché la question de fond (vu que l'on sait déjà que c'est urgent, ne faut-il pas encore plus de crédit ?). Quant à mon honnêteté intellectuelle, tu auras l'obligeance de dire en quoi mes propos la trahissent. - J'ai toujours dit que cette question des fonds était à mes yeux sans intérêt dans le débat et que seuls comptent les travaux peer-reviewed ; - Je reconnais bien volontiers les manigances des énergies fossiles pour faire peser le débat public en faveur de leurs intérêts marchands et /ou politique ; - Je demande seulement que toutes les manigances de ce type soient reconnues par ceux-là qui ne regardent qu'un côté de ce débat. Si tu vois là une conctradiction ou une dissimulation, explique-la.
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Désolé de me répéter, il faut comparer ce qui est comparable : approx. 40 millions $ de dons privés par an aux EU sur les questions climatiques ; approx 2 miiliards $ par an de financement public pour les programmes de recherche liés au RC. Voici, si l'on en croit la source que j'ai citée, les 20 premières fondations ayant déclaré des dons entre 2000 et 2002. La première est de très loin est l'Energy Foundation, un lobby pro-alternatif et pro-nucléaire, qui a dépense 14 millions de dollars par an en moyenne sur ces trois années (42 millions de $ au total sur 3 ans). Ces sommes sont supérieures à celles que vous avez citées pour le moment. Vous pouvez dire qu'elles "vont dans le bon sens" (je le crois plutôt du point de vue énergétique), mais vous savez très bien que le fond du pb n'est pas là en l'occurrence (il s'agit de reconnaître le rôle de l'argent dans le scepticisme / alarmisme médiatique). Quand on regarde le site Mother Jones, on s'aperçoit par ailleurs que la majorité des dons ExxonMobil (8 millions $ 2002-2003) ne vont pas à des groupes directement impliqués dans le changement climatique, mais surtout à des groupes ultra-libéraux dont 98% de l'activité consiste à travailler au Congrès pour empêcher toute législation "interventionniste". Kyoto n'est pas le centre de leurs préoccupations. Vu que les EU sont le pays des lobbies, vous pouvez vous amuser à lister ici les dizaines de groupes ayant un intérêt direct ou indirect aux affaires climatiques. Si vous êtes honnêtes, vous citerez bien sûr tous les lobbies (y compris les innombrables fondations écologistes / environnementalistes). [Rappelons par exemple le fait déjà mentionné que James Hansen de la NASA a reçu un don privé de 250.000 $ de la Fondation Kerry-Heinz (anti-Bush et environnementaliste)]. Je n'ai pas le temps de creuser cette question en ce moment, et je la juge peu intéressante (seul compte au fond, dans le débat RC, les articles peer-reviewed). A l'occasion, je ferai sans doute une synthèse car cet argument (bêtement polémique à mon sens) revient souvent chez les alarmistes, particulièrement chez les écologistes politiquement engagés. Au mieux (ou au pire), ces questions de lobbies démontrent combien l'argent sature la vie politique et intellectuelle américaine. Mais je vais plutôt faire un test d'honnêteté intellectuelle et d'objectivité avec vous (vous collectif des participants de cette discussion). Voici ce que je crois sur le sujet initial du post : - les lobbies pétroliers, Exxon Mobil en tête, ont entrepris (aux Etats-Unis) une vaste campagne visant à semer le doute sur les conclusions du GIEC et à inciter la Maison Blanche à ne pas ratifier Kyoto. Cette campagne a pu bénéficier à des chercheurs individuels, mais elle s'est surtout faite à travers des relais d'opinion. Voici maintenant ce que j'aimerais vous entendre reconnaître (on peut rêver) : - les lobbies nucléaires-alternatifs et environnementalistes ont entrepris de leur côté une vaste campagne visant à populariser les inquiétudes nés des travaux du GIEC. - la hausse constante depuis quinze ans des crédits à le recherche sur la question du changement climatique dépend étroitement du caractère d'urgence de cette question. Alors, oui ou non sur ces deux dernières assertions ?
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Cela fait donc Total, Shell et BP qui tiennent désormais un discours reponsable sur les GES. Mais qui ose encore parler du "lobby pétrolier contre le réchauffement" ? A l'évidence, ce puissant lobby agit désormais dans sa majorité, comme le lobby nucléaire depuis longtemps, pour populariser les vues du GIEC. Je remarque que personne ne répond à la disproportion écrasante des sommes concernées. Il est vrai qu'il est bien plus excitant de laisser planer des doutes, de jouer à se faire peur et de traquer les fameux "complots-qui-mènent-le-monde", ingrédient indispensable de la paranoïa populaire ayant assuré le succès des X-Files. Face à la Global Coalition des automobilistes en colère ayant infiltré l'appareil militaro-industriel mondial, je me demande comment le pauvre petit GIEC du pauvre petit ONU a réussi à faire entendre sa voix et à contribuer à la ratification de Kyoto par 171 pauvres petits pays. Je me le demande, mais je crois que je n'ai pas envie d'avoir l'explication. A quantité limitée de temps, d'énergie et de neurones, j'ai le pressentiment qu'il y a des sujets plus importants à approfondir...
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Merci pour ces données sur les oxydes de soufre (qui ont un effet aldebo soit dit en passant) : c'est un cas de pollution atmosphérique et terrestre. Sinon, je ne saisis pas bien le sens de vos interrogations suspicieuses, chère Patricia Régnier. Ce que je veux démontrer est généralement explicite dans mes écrits. Et je ne "vends" aucun papier sur le réchauffement.
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Si je prends les trois chapitres de E. Bard (ed.) 2006 que j'ai sous la main, je ne vois en effet aucune mention de disparition d'espèces (si ce n'est comme d'habitude l'évocation des modèles projetés dans le futur, comme celui de Thomas 2004 qui revient comme un mantra et dont j'ai rédigée une critique détaillée). Que la hausse des T exerce une pression sélective sur les espèces, c'est une évidence. Qu'il en résulte des "incidences nombreuses sur la faune et la flore", c'est le principe même de l'évolution darwinienne du vivant (variation-adaptation). Qu'une espèce ait disparu ou soit menacée d'extinction rapide par la seule hausse des T, en revanche, cela n'est pas démontré. Et quand on s'intéresse à la biodiversité, il est évident que les actions négatives majeures (et très critiquables) de l'homme sur les milieux sont la fragmentation-réduction de l'habitat, la pollution, l'introduction accidentelle de pathogènes dans les biotopes et la surexploitation des ressources. A côté de ces agressions pouvant exercer localement une pression extrême, le réchauffement ne représente presque rien.
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Banquises et changements climatiques
charles.muller a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
Quand on regarde les minima, on n'a pas non plus un mouvement très clair. 1991, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2000 sont par exemple plus bas que toutes les années 2001-2005. Est-ce logique si le réchauffement progressif par les GES est la cause principale des variations de surface de la banquise flottante ? -
As-tu les références précises de cette étude ? Que de "nombreuses espèces" aient déjà disparu ou soient sur le point de disparaître à cause du réchauffement global m'étonne beaucoup, vu qu'aucun cas de telles disparitions récentes n'a pour l'instant été rapporté dans la littértaure scientifique. (Cf. livre de synthèse Lovejoy et Hannah, Climate Change and Biodiversity 2004). Un conseil amical aux tenants du catastrophisme climatique : soyez précis dans vos assertions, ou votre imprécision nuira fatalement à la cause que vous voulez défendre.
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Voilà enfin des chiffres. Une étude Jeff Kueter (2005) a montré que le financement privé consacré directement ou indirectement au climat aux Etats-Unis se situe dans une fourchette basse de 30 à 55 millions de dollars par an. Pour une valeur médiane de 42 M$, le financement Exxon ne représente donc que 20%. D'où viennent donc les autres 80% ?? Par ailleurs, les dépenses fédérales pour l'ensemble des programmes travaillant au réchauffement climatique se montre à environ 2 milliards de dollars pour l'année budgétaire 2004. Conclusion : Les sommes dépensées par Exxon sont ridiculement faibles par rapport à l'enveloppe financière totale (public et privé) du changement climatique aux seuls Etats-Unis. Si vous croyez vraiment que l'argent est déterminant pour juger de la qualité d'une recherche, commencez donc à douter de la probité des chercheurs qui agitent des menaces catastrophistes et voient leur budget régulièrement augmenter depuis 15 ans. Je précise que je ne fais pas du tout ce genre de raisonnement contrairement à certains alarmistes de mauvaise foi. Kueter J., Funding Flows for Climate Research and Related Activities, George C. Marshall Institute Policy Outlook, février 2005. http://www.marshall.org/article.php?id=289
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Je ne peux pas tout lire et j'ai déjà pas mal de dépenses en articles ou livres scientifiques. Sur Le Monde, rassurez-vous : il n'est simplement pas arrivé dans ma BAL hier et avant-hier à cause de pb locaux de distribution, mais je compte bien voir ce fameux suppplément NY Times dès demain, si je le reçois enfin. Je n'ai jamais dit que tout était faux dans les rapports du GIEC, j'ai même plusieurs fois expliqué le contraire. Croyez-vous que cette manière de caricaturer ma position soit la meilleure pour faire avancer le débat ? Qu'est-ce que je nie au juste, d'après ce que vous avez pu lire sur ce forum ou sur mon site ? En effet, personne ne conteste que la température moyenne du globe au augmenté depuis 25-30 ans (sauf peut-être Crichton, mais ses propos ne m'intéressent guère). Mais une fois que l'on a dit cela, le vrai débat commence (rappel de quelques données débattues ici ou là sur ces forums depuis un mois) : pourquoi la répartition spatiale de ce réchauffement n'est-elle pas aussi significative de ce que l'on pourrait attendre d'un effet GES bien répartis ? A partir de quand la hausse 1980-2006 a-t-elle excédé le précédent épisode 1910-1940, relevant plus de la variabilité naturelle qu'autre chose ? Pourquoi la signature du réchauffement n'est-elle pas conforme aux prévisions dans la troposphère ? Les modèles ont-ils la moindre fiabilité quand il s'agit de projeter à un siècle depuis les données récentes ? Y a-t-il eu la moindre conséquence "catastrophique" de la hausse déjà constatée entre 1860 et 2005 ? Etc, etc. Par ailleurs, "se contenter des faits" me paraît une excellente école et je pense que les sceptiques s'en contentent bien mieux que les alarmistes. L'essentiel de leur travail consiste justement à aller chercher les faits et à les rappeler, histoire de voir ce qui relève vraiment de la réalité. Dois-je vous rappeler qu'au moins un fait que vous avanciez comme preuve du caractère tragique du réchauffement global était purement et simplement faux ? Et que la plupart des faits n'ont de sens que comparés à d'autres, afin de juger de leur caractère exceptionnel ou non ?
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Je n'avais même pas vu cet argument : vous rigolez ou quoi ? Si vous croyez un seul instant que les multinationales du pétrole se laissent gentiment convaincre par le moindre travail scientifique menaçant leur intérêt, c'est que vous ne savez pas très bien comment fonctionne une multinationale. Il est de l'intérêt de BP et de Shell de se montrer officiellement "concernés" par le réchauffement, tout en perdant un minimum de part de marché sur leur activité principale. Si BP et Shell peuvent aller gratter le moindre gisement de l'Arctique réchauffé, ils ne se gêneront pas un seul instant. Pour le coup, vous qui vous estimez en pointe pour critiquer les stratégies de la "droite" ou des "libéraux", faites un effort pour lire leur jeu transparent.
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A quatre reprises sur ce forum, j'ai déjà dit que je n'acceptais pas que l'on qualifie de "négationnistes" les sceptiques du réchauffement dont je suis. Vous m'avez certainement lu et vous n'en tenez pas compte. Je traite donc désormais de "fasciste" les personnes qui emploient ces méthodes d'insulte gratuite et d'intimidation lexicale. Le meilleur moyen que ce jeu très idiot cesse très vite est de cesser d'employer le terme "négationniste". Le Larousse est très clair à ce sujet : "Négationnisme : doctrine niant la réalité du génocide des juifs par les nazis". Si vous voyez un moindre rapport avec le climat, expliquez-le ici. Je suggère d'arrêter une fois pour toutes ces jeux de mots totalement déplacés. Ils blessent les personnes concernées et ils rabaissent ceux qui en abusent. * Sinon, au lieu de répondre à côté en faisant semblant de ne pas comprendre, ayez l'obligeance de lire ce que j'écris et de me donner, depuis vos sources si bien informées, le montant des financements Exxon contre le réchauffement. Nous verrons si les sommes sont comparables aux hausses annuelles cumulées des subventions publiques à la recherche sur le réchauffement depuis que l'alarmisme a fait de la climatologie une priorité politique. * Ces discussions sur les financements-occultes-qui-n'en-sont-pas représentent à mes yeux le degré zéro du débat. Cette basse polémique politicienne n'a aucun intérêt scientifique.
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Si cela vous réconforte, tant mieux. Connaissez-vous les sommes exactes dépensées par Exxon pour sa campagne? Il serait intéressant de les comparer à d'autres sommes, par exemple la hausse du budget des institutions alarmistes / "fascistes" (désolé, cela m'a échappé, c'est idiot comme on emploie des termes hors de propos quand la sérénité fait défaut) depuis 15 ans. Sinon, même BP et Shell agissent contre le réchauffement. C'est inquiétant pour la probité du GIEC, non ?