meteomettra

Oui c'est le cas uniquement à basse altitude, mais dès qu'on monte un peu (> 1000 m je dirais) il en manque beaucoup. d'autant plus que la couche ne vient que d'une seule chute de neige très froide (neige très peu dense) donc pas de sous-couche dure et ça se voit sur les pistes... Aux Paccots et à Rathvel, déjà pas mal de terre qui apparaît sur les pistes, donc vraiment pas beaucoup de marge pour le ski... (les stations qui ont des canons à neige ont de la marge par contre) à 1700 m

Par contre pour les pluvio d'altitude en hiver (quand ça tombe sous forme de neige avec plus ou moins de vent), il y a souvent un facteur correctif à apporter pour avoir l'équivalent en eau de la couche de neige fraiche, non ? En tout cas par expérience, c'est ce qu'on fait pour faire tourner nos modèles hydrologiques en Suisse : pour les pluvios d'altitude, il manque systématiquement des précipitations dans le cumul de la saison d'hiver (en comparaison avec l'équivalent en eau de la couche de neige), facteur correctif pouvant aller jusqu'à x2

graphiquement ça donne ça en reprenant les données du pdf

Je ne suis pas du tout spécialiste de la strato mais sur ce graph, ça donne l'impression qu'on a une propagation de la troposhère vers la stratophère (plutôt que l'inverse), non ?

hier matin, je mesurais 24 cm de couche totale (donc après + de 12h de tassement). Ce weekend, sur le bassin lémanique, la Bise va être plus que sensible, sur icon-D2 c'est même tempétueux localement. de bonnes congères à craindre sur le bord du plateau côté Léman !?

Je me permets d'ajouter l'anomalie de T qui contraste quand même franchement avec celle de l'hiver en cours... et qui concorde bien avec un jet très bas (accessoire une situation typique que l'on devait avoir pendant la dernière grande glaciation : bien plus froid en Europe, bien plus sec sur les Alpes du N et des précipitations qui viennent surtout enneiger les Alpes par le S).

ou peut-être qu'il sait très bien que ce qu'il dit est incorrect mais qu'il songe plus au nombre de clics potentiel qu'à l'exactitude de ses tweets... et ça ne serait certainement pas le seul à faire ça...

Si il y avait une légende à la carte, il n'y aurait pas de polémiques possibles, c'est les règles de base d'une carte...

Apparemment, la température à 10hPa au-dessus de l'Arctique atteint quasi des records de froid en ce moment (et probablement des records dans les prochains jours), donc le VPS est sur-puissant en ce moment, et malgré le fort réchauffement dans les prochaines 2 semaines, on se retrouverait tout juste dans les valeurs de vent moyen... précisions dans ce tweet https://twitter.com/SimonLeeWx/status/1608135173907927040

C'est l'anomalie de T2m je suppose ? en T_850hPa, on verrait probablement l'impact du RC aussi en été.

T au sommet des Diablerets, je suppose !? à partir de 10h environ il y a clairement un bug du capteur, ce qui est fréquent par vents violents (cela s'observe notamment sur les stations des sommets des Diablerets et du Moléson) à 2569 m, tout proche (mais moins exposé au vent donc données plus fiables), la T a à peine dépassé 0°C hier : https://whiterisk.ch/en/snow/station/IMIS/DIA2?returnMeasurementParameter=TEMPERATURE_AIR

Ouest lausannois, les surfaces non salées sont actuellement bien recouvertes de verglas, attention quand même !

après plus de 6 heures de bruine verglaçante (environ -1°C), c'est une vrai patinoire (là où il n'y a pas trop de sel bien sur) ça se voit sur l'app

maintenant c'est la bruine verglaçante qui a pris le relais... trop faible et trop de sel sur les routes pour que ça ait un impact à mon avis mais sur la terrasse il y a déjà une petite pelicule de glace qui recouvre les surfaces !

bruine neigeuse par moment, Bise bien sensible et la neige de vendredi qui recouvre encore bien les jardins, les toîts et les grosses branches des arbres (+ la mini poudrée de la nuit pour adoucir), -4°C => ambiance bien hivernale tout de même 😄 on savait que ça se jouait à pas grand chose, hier après-midi le risque que les cumuls soient significantifs étaient encore bien présent (donc l'alerte météo pouvait clairement se comprendre), après c'est sur qu'en fin de journée, c'était acté qu'on n'aurait que des miettes ! La question est : qu'est-ce qu'il manque aux modèles pour ne pas arriver à prévoir la trajectoire et l'intensité d'une petite dépression à moins de 24h ? j'aurai tendance à dire des données in-situ !?

Les incertitudes et risques sont bien détaillés dans le blog de MS du jour : https://www.meteosuisse.admin.ch/portrait/meteosuisse-blog/fr/2022/12/neige-ou-pas-neige.html

dans l'ensemble d'ICON D2, il y a 3 ou 4 (sur 20) scénarios qui ressemblent à Arome, dans les autres cas ce n'est pas l'absence du froid qui manque c'est surtout les précipitations qui ne seront pas là... (généralement plus au S)

maintenant c'est arome qui envoie le paquet ! (ce n'est pas encore calé cette affaire...) mais quand même pas mal de scénarios similaires dans l'ensemble, voici la médiane et une coupe (flèche rouge bassin lémanique)

Salut! En fait, je suis allé un peu vite, les seiches que j'étudie, ce sont les seiches internes : oscillations de l'interface en la couche d'eau chaude de surface et les couches froides. Le vent pousse la couche supérieure d'un côté du lac et par conséquent cet interface s'incline, une fois le vent tombé l'interface se relaxe et oscille (la période est de l'ordre de 3 jours en automne). La grosse différence est que la force de coriolis se fait sentir à ces échelles de temps et d'espace très différentes : la seiche interne principale va se propager le long de la côte dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. On peut détecter ces seiches avec des mesures de vitesses et de températures. Je n'ai pas encore de publications dans ce domaine (je suis tout jeune dans le monde de la limnologie), mais j'ai ces résumés qui donnent un aperçu de ce que je fais. ici, ça parle brièvement de seiche interne (Kelvin wave) : Download abstract as PDF ici, de courant de densité : https://meetingorganizer.copernicus.org/EGU22/EGU22-10100.html -> ces courants de densité peuvent aussi perturber l'interface eau chaude / eau froide, et je suppose que ceux qui se forment dans l'air le long des versants lors de nuits claires peuvent aussi venir perturber les lacs d'air froid -> il y a un bon moment j'avais fait ce time-lapse d'un courant de densité (même si ça n'a rien à voir avec une nuit claire...) : https://www.facebook.com/watch/?v=1679042202341052 Bien sur les seiches de surface existent aussi sur le Léman mais je ne m'y connais pas trop. Exemple ici avec le niveau d'eau du Petit Lac en rive droite par vent de SO les 20 et 21 octobre 2021 : Oui, j'ai déjà lu des publications de Bouët, mais je ne connaissais pas celle sur les seiches, merci pour le lien. Il doit bien y avoir des formules qui peuvent donner la période d'oscillation en fonction des différents paramètres (densités, géométrie du lac d'air froid...), en tout cas des formules très simples fonctionnent bien pour les grands lacs d'eau.

On dirait bien que oui !

J'ai eu quelques nouvelles du côté de MétéoSuisse : ICON-CH1 et ICON-CH2 sont actuellement en test, mais ne seront pas opérationnels avant 2024 apparemment (à terme ils abandonnent cosmo si j'ai bien compris).

Ils n'avaient pas encore toutes les mesures du matin et 20 cm à Broc

j'ajouterai que dans ces situations de SO, où tout se joue à pas grand chose dans la synoptique, sont très incertaines, ce qui était bien visible dans l'ensemble d'ICON-D2 par exemple avec des scénarios qui ne voyaient pas plus de 5 mm sur Lausanne et d'autres jusqu'à 50-60 mm !

ici ancore neige seule mais faible et ça ne tient plus sur les surfaces qui ont été déneigées

un gros 10 cm ici, ça neige bien actuellement