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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Et pour compléter ton message, afin de faire le lien avec le vent pour quelques lecteurs : les rafales de vent sont une manifestation de la turbulence atmosphérique. A un instant donné, le vent instantané peut être décomposé comme la somme du vent moyen et d'un écart à la moyenne. Pour faire simple, la TKE représente cette déviation du vent par rapport au vent moyen. Par conséquent, dans les modèles, l'énergie cinétique turbulente peut être utilisée pour estimer les rafales de vent, par exemple avec une paramétrisation du type : vent par rafales = vitesse moyenne du vent + f (√TKE) .
  2. Le risque de vents violents dans le sud-ouest du pays est encore présent.
  3. Il pourrait neiger davantage dans les Vosges que dans le Jura hein, qui sait ? 😛 Imagine Nunbora qui mesure 1 mètre de neige ... et toi ou Pablo 90 cm (çà reste une belle hauteur )
  4. Ouais, quand on voit certaines images de webcams telles que récemment, certains éprouvent même du plaisir à skier sur le gazon alors ...
  5. Cers

    Météo Pratique

    Bonjour, La prévision météo est de retour ! J'ai ajouté le lien vers une FAQ que j'avais commencé à rédiger l'an dernier. Il y a une première prévision synthétique, je développerai sans doute un peu plus tard. Venez donc voir de temps en temps, par exemple le weekend et dans le courant de la semaine
  6. Allez @Nunbora, pas de crainte, ça va le faire sur nos massifs ! PS : 5000 micromètres envisageable dans ma plaine, quand même, c'est pas rien !
  7. Je pense pas, Lamoura c'est le pays de la neige ! Si je vivais au Grand Valtin, je " m'inquièterais " davantage par contre
  8. Une MUCAPE de quelques dizaines de J/kg est suffisante pour avoir des averses, l'eau précipitable est néanmoins limitée en hiver. Même avec un fort gradient thermique vertical, dans une masse d'air froid à tropopause basse, l'énergie disponible pour la convection si elle n'est pas nulle restera faible à modérée. Les valeurs de CAPE sont plus élevées en mer. L'instabilité thermique verticale c'est une chose, mais le soulèvement synoptique et les ascendances frontales sont sources de nuages et précipitations, à fortiori en saison hivernale. Par exemple, dans la dernière simulation GFS 18 Z, une grande partie des précipitations neigeuses simulées pour mercredi (à considérer avec des pincettes vue l'échéance) n'est pas d'origine convective mais stratiforme.
  9. Je sais pas si çà a été montré, puisqu'on se focalise sur l'épisode de froid en France, mais dans la configuration synoptique à venir l'anomalie chaude au voisinage de Terre-Neuve et Labrador pourrait être particulièrement forte ; elle atteint près de +20 °C à 850 hPa sur IFS, GEM ou GFS :
  10. Oui, c'était pour bien faire la distinction, comme tu évoques dans la même phrase une "anomalie haute"
  11. Alors, pour être précis quand même, on a une forte anomalie basse de tropopause, l'air froid d'origine polaire est caractérisé par une surface 1.5 PVU plus basse, l'air chaud transporté d'origine tropicale est associé à une surface 1.5 PVU plus haute. Le gradient méridien élevé de vorticité potentielle (PV) et le jet-stream sont liés. Je rentre pas dans les détails.
  12. Si @_sb tu souhaites approfondir au sujet de la dépression du golfe de Gênes : lee cyclogenesis induced by a cold front passage
  13. Le courant de densité désigne plus souvent le courant qui se propage en surface, résultant de l'étalement d'un courant descendant (lié en effet au refroidissement évaporatif et au poids des hydrométéores) accéléré par la force horizontale de pression. S'agissant du phénomène dit de neige par isothermie (je trouve le terme inadéquat), il est lié à la fusion de la neige lors de la chute, qui provoque un refroidissement de l'air environnant et un abaissement progressif de l'isotherme 0 °C jusqu'en surface si les conditions sont favorables, notamment dans les vallées à l'abri du vent lors de précipitations soutenues. Mais le phénomène n'est pas si fréquent que cela, tu as raison. J'avais écris un truc dans le topic NE : Comme tu l'évoques, il n'y a pas d'intérêt à regarder çà maintenant de toute façon. La situation météo à moyen terme/long terme est incertaine.
  14. Alors ? Elle résiste ?
  15. Pour faire une prévision météo, un modèle part d'une analyse représentative de l'état initial de l'atmosphère (celui jugé le plus proche de la réalité à l'instant t0), établie à partir d'observations météo assimilées et d'une prévision récente, puis calcule à partir d'équations complexes l'état futur de l'atmosphère. Les cartes diffusées avec l'échéance 0h sont des analyses. Elles comportent des petites erreurs, inévitablement ; comparez très attentivement deux analyses du champ de géopotentiel, par exemple IFS vs GFS ou ICON à la même date, vous observerez déjà des écarts (très minimes bien entendu). Les conditions initiales et la résolution du modèle ont un impact sur la prévision. On distingue les modèles déterministes et les modèles d'ensemble. Le modèle déterministe a la meilleure résolution possible, comme 0,25 ° (GFS) ou 0,1 ° (ARPEGE). La prévision numérique requiert beaucoup de puissance de calcul, l'ensemble a souvent une résolution inférieure au déterministe, çà pourrait être 0.5 ° au lieu de 0.25 ° par exemple. La prévision de contrôle se fait à partir de l'analyse interpolée à la résolution de l'ensemble. La prévision déterministe est en principe meilleure que la prévision de contrôle, puisque la résolution est plus fine, et si à partir d'un moment donné on a des divergences significatives entre les deux, cela signifie que les effets d'une baisse de résolution sont importants. Les prévisions des différents membres de l'ensemble sont obtenues en modifiant les conditions initiales, autrement dit l'état initial représenté par l'analyse du run de contrôle est légèrement modifiée. Si une prévision est très sensible aux conditions initiales, on observe une forte dispersion. Mais on évalue l'incertitude sur la prévision de contrôle ! Tant que les prévisions déterministe et de contrôle ne divergent pas, c'est bon, on peut "comparer" les membres au déterministe, comme le dit Jojobarbar. Dans le cas contraire, c'est à dire si les run déterministe et de contrôle aboutissent à des scénarios qui diffèrent notablement, la prévision d'ensemble ne permet pas de lever correctement l'incertitude sur le scénario déterministe, car il y a la fois une sensibilité aux conditions initiales et des écarts liés à l'utilisation d'une moindre résolution.
  16. Salut, d'après les profils verticaux attendus, je dirais qu'il peut finir par tomber de la bruine ou un peu de pluie ce soir, même sur les crêtes et les hauts sommets. Mais qu'importe, ce sera en faible quantité. Par contre, comme tu l'as souligné, les précipitations (liquides) seront plus abondantes ce mercredi au passage du front froid.
  17. Un système frontal assez classique traverse la France de mardi à mercredi. Voici l'analyse du DWD à 6 h UTC, quand le front chaud a abordé la Bretagne : Le front chaud traversant le nord de la France est suivi du front froid encore sur l'Atlantique, associé à un thalweg de surface (cf les isobares) ; la perturbation synoptique ce matin vue par satellite : Le champ de température potentielle équivalente en basse couche permet de repérer les fronts, chacun étant caractérisé par un fort gradient thermique horizontal (les iso-theta-E = isentropes sont rapprochées), ci-dessous une prévision pour 18 h UTC : Le front chaud sépare l'air froid (à l'avant en bleu/vert) et l'air chaud (à l'arrière en rouge/orange), les deux fronts étant séparés par le secteur chaud. Je vous montre deux champs dérivés qui permettent d'identifier la frontogenèse, c'est à dire la formation ou l'intensification des fronts. Le vent agit sur les isothermes (ou en terme de température potentielle, sur les isentropes). Sur la première carte ci-dessous, le paramètre représenté en couleurs mesure la variation temporelle du module du gradient de température potentielle, due à la déformation/divergence du vent. Quand il est positif, cela signifie que les isentropes se resserrent => frontogenèse cinématique ; quand il est négatif, le gradient diminue => frontolyse. Pour notre front chaud par exemple, on voit qu'il y a frontogenèse à mi-journée, le gradient horizontal de température se renforce de ~ 1 °C pour 100 km par heure environ. Le paramètre précèdent s'identifie en fait à l'opposé de la composante normale aux isentropes du vecteur Q (c'est la raison pour laquelle il est écrit -Qn en bas de la carte). D'après la théorie quasi-géostrophique du mouvement, Q est un vecteur dont la divergence est reliée à la vitesse verticale : div Q > 0 (divergence de Q) => forçage pour subsidence ; div Q < 0 (convergence de Q) => forçage pour ascendance. Sur la carte suivante est représentée à un facteur près la divergence de Qn, notée FQn, reliée à la frontogenèse ou la frontoloyse. Lorsque FQn < 0 il y a forçage pour ascendance, et si FQn > 0 il y a forçage pour subsidence. Ci-dessous au niveau du front chaud il y a ascendance dans l'air chaud et subsidence dans l'air froid, ce qui correspond à une circulation directe et un processus de frontogenèse. Le rôle des mouvements verticaux est d'atténuer le gradient de température, mais la convergence du vent près de la surface qui accompagne les ascendances et assure la conservation de la masse intensifie le gradient thermique horizontal, ce qui amplifie la frontogenèse... On termine avec une coupe verticale O-E à travers la perturbation (simulation ARPEGE). 1) Le champ de theta-E permet de voir le front chaud actif à l'est avec un gradient thermique horizontal plutôt important, et le front froid plus à l'ouest (à gauche de la figure) dont la pente moyenne est plus forte : 2) Le champ de VV montre les ascendances associées à chacun des fronts ; on retrouve bien notre circulation transverse avec ascendance du côté chaud et subsidence du côté froid (j'ai ajouté grossièrement des flèches noires) : La vitesse verticale atteint ~ -30 hPa/h (ascendance de l'air => baisse de pression). Dans la troposphère, la pression diminue de ~ 1 hPa quand on s'élève de 10 m (le gradient vertical de pression dépend en toute rigueur de l'altitude mais c'est juste un ordre de grandeur). Donc une vitesse verticale de -30 hPa/h correspond à peu près à une ascendance de 300 m/h, soit pratiquement 1 km en 3 heures. 3) Bien entendu, là où l'air monte, il se condense et forme des nuages (l'humidité relative atteint 100 %) :
  18. Tu attendais le double du double de ce que t'as eu 😄 Cà ira pour faire ton bonhomme de neige ? Pour le nez, j'ai des jeunes carottes extra-fines dans le frigo si tu veux.
  19. Pense à faire un p'tit bonhomme de neige avant mercredi
  20. oups, pardon maître 😄 ps : çà dépose ici (dans le pluviomètre)
  21. Le profil vertical AROME à Gérardmer pour 13 h permet d'évaluer la limite pluie/neige vers 850 m. Elle est donc un peu plus basse que çà actuellement.
  22. Cet hiver, dans ma plaine natale, j'ai eu de la neige avant toi 😄
  23. Ca devrait le faire vers Le Valtin à partir de cet après-midi, et surtout en soirée. Le refroidissement de la masse d'air se poursuit. S'il neige comme il faut, c'est pas impossible que tu mesures une dizaine de cm demain matin.
  24. Ouais, il y a pas mal de variations suivant les centres. Cela dépend de la manière dont la carte est réalisée et des symbologies adoptées. On peut aussi faire sa propre analyse, à partir notamment des champs de température et du TFP.
  25. Euh ... j'ai critiqué, écris que tu ne savais pas, que t'avais écris des absurdités et que tu prenais les données issues du modèle au pied de la lettre ? Tu as une curieuse mentalité. Quand je rédige une analyse, j'aimerais au contraire de toi qu'on rebondisse sur mes propos, qu'on apporte des précisions, que çà suscite des interrogations.
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