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Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
Surtout en ce moment ! J'ai dû remplacer les griffes par des roulettes Il y a quand même quelques traces de neige, c'est pas mal pour un 24 février comme paysage : -
Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
Pour clore ce sujet, les longues queues, c'est vraiment pas mon truc... je laisse ce plaisir aux parisiens et autres touristes pour aller prendre mon pied ailleurs (en raquettes) -
Suivi du temps dans le Nord-Est-Février 2023
Cers a répondu à un sujet de alex67 dans Le temps en France
Plus que la pluie, c'est le lien qu'on peut faire avec des processus qui se déroulent au-dessus de nos têtes que je trouve intéressant. Mais là, je n'espère pas d'eau dans l'immédiat, j'aimerais courir au sec. -
Suivi du temps dans le Nord-Est-Février 2023
Cers a répondu à un sujet de alex67 dans Le temps en France
La frontogenèse liée à la déformation par le champ de vent commence à se traduire par des pluies faibles dont le signal apparaît sur l'image radar en Lorraine -
Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
Bonjour, Je sais que pratiquement tous les regards sont à présent tournés vers le froid qui arrive et notamment la possibilité de neige à basse altitude dans les régions méditerranéennes à moyen terme. Seulement voilà, je regardais la situation du jour et j'ai trouvé quelque chose d'intéressant à montrer. Je ne savais pas trop où poster, je mets çà ici. Le nord de la France est ce vendredi 24/02 dans une situation dite de col barométrique, entre un anticyclone sur l'Atlantique, une petite dépression vers le golfe de Gascogne, une autre dépression plus vaste sur la Scandinavie, et enfin une dorsale vers la Méditerranée. Les isohypses à 850 hPa sont représentées ci-dessous en cyan, superposées à l'imagerie infrarouge de 10 h locales. IR 20230224 0900 UTC / Z 850 / THETA-E 850 / STREAMLINES - source EumeTrain Les lignes de courant sont aussi représentées (en brun), elles donnent une indication sur le mouvement de l'air. On observe ce qu'on appelle une zone de déformation : un axe de contraction quasiment orienté sud-nord (dv/dy < 0 => le vent méridien diminue), et un axe de dilatation quasiment orienté ouest-est (du/dx > 0 => le vent zonal augmente) suivant lequel les parcelles d'air sont étirées horizontalement. Le col, où le vent s'annule, se situe au voisinage de l'Ile-de-France ; le sondage de Trappes à 12 h montre bien d'ailleurs le vent variable faible (1-10 km/h d'après les données tabulaires) entre 500 et 900 hPa. Par ailleurs, les isentropes ou lignes d'égale température potentielle équivalente (theta-E) à 850 mb sont indiquées en bleu (valeurs basses) et rouge (valeurs plus élevées) sur la figure du haut. La theta-E est une variable qui combine la température et l'humidité atmosphérique, elle a l'avantage d'être conservée lors des transformations adiabatiques de l'air même s'il y a changement d'état de l'eau (contrairement à la température potentielle theta qui n'est conservée que lors d'évolutions adiabatiques sèches). Un front descend par le nord tandis que l'un tente de remonter depuis le sud de la France, on note effectivement deux régions de plus fort gradient et des nuages sur l'image satellite. Ces fronts apparaissent également sur l'analyse de 6 h UTC du DWD ci-dessous. La déformation par le champ de vent peut conduire à la frontogenèse cinématique, les isentropes formant un angle réduit (inférieur à 45 °) avec l'axe de dilatation se resserrent. Voici une coupe verticale ARPEGE nord-sud, on voit bien l'augmentation locale du gradient méridien de theta-E à 850 hPa entre 10 h et 16 h : Mais plus qu'à un contraste marqué de température T, ce gradient horizontal de theta-E est aussi dû à un gradient d'humidité relative : La zone de déformation n'est pas nécessairement associée à des vitesses verticales significatives. En fait, la divergence du vent (du/dx + dv/dy) peut être très faible, proche de zéro, alors même que la déformation par étirement (du/dx - dv/dy) est positive et importante. On observe un étirement des bandes nuageuses voire leur dissipation au moins partielle, mais dans la région de confluence du Jura à l'Alsace et au sud de l'Allemagne ce soir, en particulier, les ascendances entretiendront la formation de nuages et précipitations.- 296 réponses
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Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
Euh... c'est pas plutôt les queues de parisiens qui sont aussi longues ? -
Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
Je sais pas si on peut généraliser toutefois, car au Grand-Valtin il y a vraisemblablement des petites queues hein 😄 -
Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
Dans les Vosges, la queue est plus longue que la piste ! -
Oui @Matpo, mais je ne fais pas partie des auteurs !
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Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
La situation synoptique ce mercredi 22 février 2023 était caractérisée en particulier par l'évolution d'un thalweg en moyenne et haute troposphère, étiré entre l'Ecosse et le proche Atlantique, associé à des advections froides. Un anticyclone de surface était également présent au-dessus de l'Atlantique, avec une pression en son centre supérieure à 1035 hPa l'après-midi. Un front froid peu actif a abordé la France par le nord-ouest. Il s'étendait à 15 h UTC de l'est de l'Angleterre au Portugal en passant par le golfe de Gascogne. On peut le repérer sur la figure suivante car il coïncide avec la zone de plus forte variation du gradient d'épaisseur (maximum du TFP). A l'avant, des nuages donnent des pluies souvent faibles et éparses dans l'air plus chaud. IR / pression mer (noir), iso-épaisseurs 500-1000 mb (vert) et Z500 (rouge) / Eumetrain L'advection thermique différentielle négative - advection froide diminuant avec l'altitude, advection chaude vers 300 hPa - associée à la structure barocline (vue en coupe NO -> SE ci-dessous traversant la perturbation) représente un forçage pour une baisse du géopotentiel en altitude, et donc une accentuation du thalweg à l'ouest de notre pays. A l'arrière, le courant anticyclonique a un effet de forçage sur le flanc occidental du thalweg. Jeudi, le thalweg va s'isoler en goutte froide en direction du nord-ouest de la péninsule Ibérique tandis que la limite frontale prendra un caractère de front ondulant. Conjointement à la formation d'un creux de surface, une frontogenèse est attendue tout particulièrement du nord de l'Espagne à la Nouvelle-Aquitaine et Midi-Pyrénées, occasionnant des précipitations éventuellement soutenues. Des chutes de neige notables concerneront le relief pyrénéen. D'après les profils verticaux de température et d'humidité, la limite pluie-neige parviendrait à s'abaisser au-dessous de 1000 m. En raison du gradient thermique ouest-est, elle devrait aussi être un peu plus élevée sur la partie orientale de la chaîne montagneuse que dans sa partie ouest. Sur une partie du Massif central, du Limousin à l'Auvergne, quelques développements convectifs sont possibles et un coup de tonnerre ponctuel n'est pas exclu. En effet, l'atmosphère y serait potentiellement instable l'après-midi, comme le montre le profil vertical GFS prévu ci-dessous. L'air chaud en surface, l'humidité suffisante et le gradient thermique vertical supérieur à 7 K/km permettent à la MUCAPE d'atteindre quelques centaines de J/kg. Il faut noter la rotation horaire du vent avec l'altitude, et l'advection chaude qui concerne toute l'épaisseur de la troposphère, conformément à l'équilibre du vent thermique. Dans le golfe du Lion, le vent marin apporterait de l'humidité ; des pluies toucheraient les Cévennes jeudi soir, la nuit suivante et vendredi. La carte suivante illustre la situation météorologique générale entre jeudi et vendredi. On y voit le cut-off low induisant des advections chaudes et humides de la Méditerranée au proche Atlantique, alors que la circulation cyclonique transporte de l'air plus froid sur l'Espagne. Dans le même temps, une dorsale s'élève au-dessus de l'Atlantique en direction du Groenland et de l'Islande, amplifiée par l'advection chaude dans la couche 1000-500 mb à l'avant d'une dépression au gradient isobarique marqué. La baroclinie se traduit par un courant-jet ondulant à 300 hPa. C'est la quasi-conservation de la vorticité potentielle (PV) lors des mouvements atmosphériques qui conduit à des ondulations. Le courant-jet circule en suivant les zones de fort gradient de vorticité potentielle. Dans l'extrême sud-ouest de la France, on voit que la divergence d'altitude en sortie d'un rapide de jet lié à la goutte froide y renforcera peut-être les ascendances. Sur la deuxième image ci-dessous, on visualise le déferlement anticyclonique de l'onde sur la surface isentrope 320 K. Le cut-off low est associé à du fort tourbillon potentiel (PV > 4 PVU) en provenance des hautes latitudes, la dorsale est conjuguée à un transport de faible vorticité potentielle par le courant anticyclonique (PV < 1 PVU). Une intense cyclogenèse se produira encore ce weekend au milieu de l'Atlantique, à l'origine de forts transferts méridiens de chaleur. Dans un écoulement de secteur nord-est, sur le flanc oriental du vaste anticyclone, une advection froide impactera la France dimanche, la température s'abaissant entre -5 °C et -10 °C à 850 hPa. Conjointement à l'accentuation du gradient thermique nord-sud entre l'Allemagne et la Méditerranée, une dépression se creusera sous le vent des Alpes. Le mistral se lèvera dans la vallée du Rhône, et le vent de NE pourrait souffler assez fort également sur le reste du pays compte tenu des isobares rapprochées. Le temps sera plus froid et souvent sec, mais le sud-est, sous l'influence de la dépression et de l'air convergent en basse couche, devrait connaître des averses dimanche. La Corse, la région PACA et les Alpes sont notamment visées par des précipitations. La neige tombera en montagne puis, suite au refroidissement, la limite pluie-neige pourrait tomber lundi à basse altitude. Les températures seront inférieures aux normales climatiques, on observera le retour des gelées. Des régions en déficit d'eau auront été enfin (au-moins un peu) arrosées, ce sera plus sec au nord ; voici les cumuls de précipitations médians d'ici dimanche/lundi dans le modèle d'ensemble du DWD :- 296 réponses
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Prévisions régions Méditerranéennes - Février 2023
Cers a répondu à un sujet de Christophe30 dans Prévisions à court et moyen terme
Ce qu'on peut dire pour l'instant à mon avis, c'est qu'il y a des signaux de chutes de neige à basse altitude dans le sud-est. Mais il y a des incertitudes importantes, il est trop tôt pour chercher à localiser plus précisément les précipitations, à déterminer leur nature et discuter de quantités de neige. -
Encore des inversions de température la nuit dernière et ce matin, comme le montre par exemple le RS de Idar-Oberstein. A 4 UTC, il faisait -0.2 °C en surface mais environ 9 °C à 140 m au-dessus du sol. Pas de brouillard à Idar, mais des brouillards ont été observés ailleurs en Allemagne. D'après ce sondage, la tropopause se situe vers 10-11 km d'altitude.
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Médias, exagération, désinformations sur la météo
Cers a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
Ce qui me gêne ici, c'est que le lecteur de l'article est incité à lire jusqu'à la fin pour apprendre que la neige ne tomberait finalement pas en plaine, alors que le titre, le texte sous la photo et le résumé peuvent le suggérer. Et franchement, chacun son truc, mais je n'appellerais pas ce qu'ils décrivent une offensive hivernale. -
Médias, exagération, désinformations sur la météo
Cers a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
Après cette douceur, la prochaine offensive hivernale arrive, ressortez les manteaux et bottes de neige ! Dans un premier temps, il ne neigera que sur les reliefs. Il pourrait tomber 10 cm dans les Hautes-Vosges, les Alpes, ... Il n'est pas attendu de neige en plaine. -
4.9.2 Attribution of the derecho in Corsica to climate change
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Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
Je me permets de faire deux remarques supplémentaires, à propos des vérifications des forecasts. Premièrement, les statistiques présentées sont valables pour un paramètre et sur un domaine géographique (ici l'hémisphère nord entre 20 et 80 degrés de latitude). Donc à titre d'exemple, pour telle variable Xn et tel modèle, le score peut être "bon" à l'échelle hémisphérique et pourtant la prévision ne pas être si bien corrélée aux observations en Europe. Inversement, le score peut être moyen à l'échelle hémisphérique mais la prévision pas si éloignée de la réalité en Europe. Aussi, la prévision du champ X1 peut être meilleure que la prévision du champ X2. Il existe par ailleurs plusieurs méthodes objectives de vérification, différents scores, plus ou moins pertinents, avec des avantages et des inconvénients, et complémentaires. Deuxièmement, la vérification subjective des prévisions a aussi une place en complément des métriques objectives. Les remarques / retours des prévisionnistes qui utilisent régulièrement un modèle sont utiles. Admettons que plusieurs personnes notent vraisemblablement une sous-estimation d'un paramètre dans certains contextes, ou une sous-dispersion fréquente, ce qui peut être confirmé objectivement, les développeurs peuvent se pencher sur le problème et apporter des corrections. Pour finir, c'est pas une compétition entre modèles et il faut relativiser l'importance des scores. Pour le prévisionniste, il peut être suffisant de savoir que la prédictibilité diminue avec l'échéance, et qu'une prévision déterministe doit être regardée avec l'ensemble pour raisonner en terme de scénarios possibles / probabilités. -
Prévisions stratosphériques à moyen & long terme
Cers a répondu à un sujet de TreizeVents dans Tendances saisonnières
Chacun ses goûts, mais j'espère que ce sera à cette sauce... ... plutôt qu'à celle-ci : Allez, on n'est pas dans le topic des souhaits, je me sauve ! -
Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
@sastrugis Jusqu'à J+4, la situation synoptique est généralement bien appréhendée, d'où peu de différences. Au-delà, l'incertitude est plus élevée et çà fluctue : pour un champ et sur une région donnée, IFS peut être plus proche de la réalité que GFS, et parfois c'est évidemment le contraire (ce que tu montres sur un cas particulier). Pour faire une prévision à moyen terme, ce serait une erreur de regarder seulement IFS, mais ce n'est pas forcément une erreur d'ignorer GFS. A J+7, un déterministe (qu'il s'appelle IFS ou GFS) a moins de valeur prédictive. Il est important de regarder un ensemble de membres perturbés (ma préférence va pour celui de l'ECMWF) ou un ensemble de prévisions déterministes (multi-model). -
Prévisions stratosphériques à moyen & long terme
Cers a répondu à un sujet de TreizeVents dans Tendances saisonnières
Je trouve le vortex polaire troposphérique bien agité en tout cas dans les ensembles début mars ! -
Mises à jour des modèles de prévisions
Cers a répondu à un sujet de _sb dans Questions - réponses sur la météo
Matthieu, une réanalyse c'est en gros une représentation de l'état atmosphérique à une date donnée obtenue à partir d'observations et d'un modèle de prévision numérique, à des fins d'études climatologiques notamment. Mais tu parles vraisemblablement des scores de la prévision étendue de l'ECMWF. D'où sort ton 98 % ? Il y a plusieurs méthodes pour mesurer la performance d'une prévision probabiliste. Prenons le Ranked Probability Skill Score (RPSS) dont une valeur égale à 1 (100 %) indique une prévision parfaite et une valeur égale à 0 une prévision qui n'apporte pas plus de bénéfices qu'une prévision basée sur la climatologie. Pour une variable donnée (température, précipitations ...), le RPSS peut avoir une valeur proche de 1 uniquement à relativement courte échéance, puis la qualité de la prévision se dégrade dans le temps, ce qui se traduit inévitablement par une baisse plus ou moins forte du score qui peut à long terme approcher zéro et même être négatif. Le passage de 51 membres à 101 membres apporte statistiquement des bénéfices, c'est ce que montrent les études réalisées à partir de re-forecasts et la figure 3 sur cette page, pour différents paramètres et à plusieurs échéances (semaines 1 à 4). Je suppose que l'augmentation du score attribuable à la multiplication par deux du nombre de membres doit être de l'ordre du %. -
Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
Hum, je ne saurais dire mais j'ai quelques doutes quant à la provenance de la masse d'air en Europe centrale et de l'Ouest aux longues échéances dans IFS 0Z suite à la constitution du blocage. Dans l'évolution GFS 6Z, qui comporte des similitudes à grande échelle, si on fait une trajectoire arrière, on voit que la masse d'air arrivant le 27/02 en basse couche a traversé la Russie depuis le Kazakhstan avant de redescendre en direction de l'Europe centrale. En revanche, au même instant, en marge de cette advection froide, un peu plus au sud ou à l'ouest, la masse d'air reste encore originaire de Terre-Neuve. -
Prévisions Automne/Hiver 2022/2023 massifs de l'Est
Cers a répondu à un sujet de David25300 dans Prévisions à court et moyen terme
On n'est pas encore en mars -
Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
@_sb merci pour le complément d'infos, je n'évoquais pas la prévision sub-saisonnière car c'est un peu différent et il est plutôt question de prévision jusqu'à une dizaine de jours ici, mais il se trouve qu'en effet la résolution a plus d'impact sur la forecast à courte et moyenne échéance qu'à long terme. Lorsqu'on compare par exemple les performances du run de contrôle et celles du déterministe, la différence de score (due à la résolution) se réduit après 5 jours et devient dérisoire à 8 jours. Pour le modèle sub-saisonnier, il me semble même que la résolution va être plus grossière qu'avant pour les 15 premiers jours. En revanche, la multiplication par deux du nombre de membre, comme tu l'indiques, pourrait avoir un impact sur les scores de probabilités à l'échelle mensuelle. Comment tu déduis la tendance d'un modèle à accentuer les HG ou les BG avec cette figure ? J'interprète cette figure autrement. A gauche, c'est l'ACC (anomaly correlation coefficient) qui mesure la corrélation entre forecasts et observation, relativement à la climatologie. La qualité de la prévision est d'autant meilleure que ACC est proche de 1 ou 100 % (score parfait). Autrement dit, le champ prévu et le champ observé sont d'autant mieux corrélés que ACC est proche de 1. La figure montre que sans surprise, dans le cas général, ACC baisse quand l'échéance augmente (= la prédictibilité diminue). On voit que la limite de prévisibilité synoptique se situe vers 6-7 jours, au-delà de 8 jours l'ACC passe au-dessous de 0.6, et comme tu l'as dit cela fluctue suivant les jours et les conditions atmosphériques. On retrouve les scores de GFS moins élevés relatifs aux prévisions à plus de 5 jours pour la semaine du 8 au 15 février. A droite, il s'agit de la différence ACC (ECMWF) - ACC (GFS). Des valeurs positives (en bleu) indiquent de fait que le score IFS est plus élevé que celui de GFS ; des valeurs négatives (en rouge) indiquent au contraire que GFS a un meilleur score que IFS. Jusqu'à J+4, c'est bleu : IFS > GFS. Mais cet écart, dû à la différence de résolution et d'assimilation des data, reste très faible. A plus long terme, tantôt IFS > GFS, tantôt c'est le contraire. On note par exemple que le champ de géopotentiel prévu à 500 mb par IFS entre le 8 et le 11 aux échéances J+5 à J+8 pour le cycle 00 Z, aux moyennes latitudes de l'hémisphère nord, est mieux corrélé avec l'observation que la prévision GFS. -
Suivi automne 2022 et hiver 2022-2023 dans les massifs de l'est
Cers a répondu à un sujet de Tim39 dans Le temps en France
C'est une ambiance de début novembre marqué par un épisode neigeux transitoire, précédant une vraie période bien enneigée ! Ok je --> -
Du 20 février au 26 février 2023 - Prévision météo semaine 8
Cers a répondu à un sujet de Nico 14 dans Evolution à plus long terme
Ce n'est pas qu'une question de taille de l'ensemble, tu as raison Nico. Augmenter le nombre de membres améliore les performances de la PE, l'estimation des probabilités, mais comme la prévision numérique est couteuse et que pour une prévision à long terme un nombre très élevé de membres n'apporte pas toujours des améliorations considérables, on fait tourner des ensembles de 20 à 50 membres (ce qui reste relativement petit mais plus rentable). Pour mieux prévoir certaines situations météo à risque, il serait bien utile d'avoir une centaine de membres. Cependant, il y a d'autres axes d'amélioration. La résolution du modèle d'ensemble a également un impact sur la prévision. Aussi, il y a la méthode selon laquelle on applique des perturbations aux membres. L'ECMWF utilise, en combinaison avec un système d'assimilation 4D-Var performant, une décomposition en vecteurs singuliers. La méthode est différente pour le système GEFS du NCEP. Une comparaison de résultats statistiques montre que le système de l'ECMWF est plus fiable que GEFS (entre autres). Les deux graphes ci-dessous représentent chacun pour différents modèles d'ensemble l'erreur sur la moyenne (RMSE, ligne solide) du géopotentiel à 500 mb et la dispersion (spread, ligne pointillée), dans l'hémisphère nord pendant l'hiver 2021-2022 et l'hiver 2020-2021. GEFS (en noir) avait sur les périodes considérées une erreur moyenne qui excédait le spread entre J+5 et J+10, contrairement à l'ensemble ECMWF (le mieux équilibré) et celui du CMC. En fait, il a donc tendance à être sous-dispersif, de sorte que l'observation peut être en dehors de l'ensemble. Un faible spread (sur des diagrammes par exemple) n'indique alors pas nécessairement une bonne prévisibilité, et on voit l'ensemble se ré-ajuster lors des runs suivants pour se rapprocher de la solution. Il est clair que ce n'est pas ce qu'on attend d'un bon système de prévision d'ensemble. Cela arrive aussi plus ponctuellement pour l'ensemble de l'ECMWF, avec ses 50 membres. Des erreurs importantes sur l'état atmosphérique initial, dans les zones d'instabilité barocline ou convective plus particulièrement, peuvent conduire à une croissance rapide des erreurs dans une simulation. Et parfois, les petites perturbations de l'ensemble ne reflètent pas correctement l'incertitude sur les conditions initiales ! Edit : pour la T850 c'est aussi flagrant sur le dernier hiver, RMSE > spread avec GEFS (sous-dispersif), CMC-ENS a un spread trop élevé, alors que c'est bien équilibré pour IFS-ENS et le score est par ailleurs meilleur.