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Kyrion

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Tout ce qui a été posté par Kyrion

  1. Oui, je crois qu'il va falloir profiter de la parenthèse enchantée des prochains jours (= T° < 35° ). Ca pourrait ne pas durer.
  2. SMH vient d'atteindre à nouveau les 38° en Tx. Bel effort. Moyenne ahurissante pour une fin de 2ème décade avec 34° Txm.
  3. Oui, c'est ce que j'essayais d'exprimer dans mon message. Je pense qu'il y a un vrai risque à moyen terme. Avec tout le bruit que peut comporter une telle carte à j+10, on voit bien que la médiane reste élevée (gauche) avec une carte d'anomalie qui commence à franchement réagir : Pour apporter encore un peu d'eau à mon moulin (expression malheureuse en ce moment...), il y a de nombreux scénarios du panel d'IFS qui emboitent le pas avec cette fois-ci une réelle propagation du dôme anticyclonique sur l'Europe occidentale et pas simplement une respiration brulante liée à une goutte froide : On voit également cette forte poussée de HGP sur l'écart-type, ridiculement faible sur l'Europe occidentale à échéance j+10 : Selon moi gros risque d'un nouvel épisode majeur début août quelque part en Europe occidentale mais l'échéance permet encore de voir évoluer les choses.
  4. Pour l'instant on évite effectivement "le pire" puisque ça reste suffisamment dynamique pour faire respirer a minima les 2/3 de la France. Mais typiquement le run de contrôle de GFS est là pour nous rappeler qu'une synoptique de canicule durable reste dans le domaine du possible. Pour l'instant le cœur des HGP reste sur l'Atlantique pour la fin d'échéance avec notre pays en bordure orientale de l'anticyclone mais il ne faudrait pas grand chose pour qu'on bascule du mauvais côté. Je trouve que c'est un peu quitte ou double à long terme avec le renforcement de cette cyclogenèse entre Islande et Scandinavie : - soit cela ouvre la porte à un écoulement durable des anomalies basses vers l'Europe occidentale avec un AA qui reste en retrait sur l'Atlantique = flux d'O anticyclonique (type juillet 2019 avec risque de canicule rejeté à l'est du continent) - soit cela permet la propagation et le blocage de HGP vers l'Europe occidentale en offrant la possibilité d'une canicule globale et durable Peut-être à tort, mais je doute qu'on reste sur ce schéma de canicule "éphémère" encore longtemps. Selon moi on basculera vers l'un ou l'autre des schémas d'ici début août.
  5. Ca fait aussi plusieurs jours que l'échéance approchant, les modèles réajustent leur modélisation à moyen terme vers la chaleur : Je me permets de te citer parce que ton message permets de bien illustrer le propos : Alors qu'a priori on pourrait se diriger plutôt vers ça :
  6. Pas grand chose à ajouter aux messages précédents si ce n'est la facilité qu'ont les températures > 20° à atteindre désormais le pays. Des températures de 24° à 850 hPa c'est plus de 10° d'anomalie positive (voire 16° au nord), c'est phénoménal. En fait, à chaque flux de SO, on se met en position de battre des records absolus cette année.
  7. Moi je vais rester prudent tant qu'UKMO n'aurait pas rejoint sa bande de potes ;). Au-delà, et c'est hors topic, mais je pense que nous sommes loin d'en avoir fini avec la canicule cet été. Cet épisode prendra probablement fin dans le timing que tu énonces justement mais le terrain me semble trop favorable (cf : message long terme) pour qu'on ne connaisse pas à nouveau des pics chaud. C'est subjectif mais à l'échelle de l'été je pense que le terreau est là pour aller encore au-delà en terme d'étendue et de durée par rapport à ce que l'on va connaître ces prochains jours. Edit : c'est facile pour moi de dire ça avec le dernier GFS mais c'est le sentiment que j'ai depuis quelques semaines déjà .
  8. L'association GFS + IFS laisse penser qu'UKMO est probablement dans l'erreur mais ce dernier continue tout de même d'insister encore ce matin sur son scénario de goutte froide açorienne. Je ne serais pas étonné qu'il ne soit pas totalement dans l'erreur avec un léger réajustement des autres modèles vers ce schéma. Cela pourrait se traduire par un thalweg moins incisif et moins dynamique que modélisé actuellement sans que pour autant cela aboutisse sur un scénario où la GF s'isole parfaitement comme sur UKMO. Pas très loin de ce que propose GEM avec un important dégradé O/E : En tout cas, et c'est une constante dans quasiment tous les scénarios (exception peut-être d'IFS 12z), même si rafraichissement il y a, on ne bascule jamais véritablement dans une nouvelle synoptique. La proximité de ces masses d'air brulantes associée à cette limite barocline bien plus élevée qu'à l'accoutumée va continuer à nous exposer à des coup de chaud probablement encore pendant des semaines. Même après le passage du thalweg, la Péninsule Ibérique n'arrive pas à se débarrasser de cette anomalie positive et risque de vivre un été compliqué ; par extension le sud de la France (a minima) également :
  9. Pendant un instant, je me suis cru en décembre. C'était rafraichissant . Petite fraicheur également à SMH où on vient tout juste de passer sous la barre des 30° . Pas sûr que ca descende autant que les jours précédents notamment en nord Isère et couloir Rhodanien avec une brise qui devrait persister une bonne partie de la nuit.
  10. Iso 0° à 4800m en atmosphère libre (centré sur le SO). L'advection douce en altitude est tout aussi ahurissante qu'en basse couche : Ps : à la surface, on sort même de l'échelle de l'émagramme...
  11. Le problème c'est qu'on peut supposer que les plus gros moyens sont disponibles au sud de l'Europe or ce sont ces mêmes régions qui ont déjà fortement chauffé et qui vont encore chauffer dans les jours à venir. Malgré le geste de la Grèce, pas facile dans ce cas là de faire jouer la solidarité (et de manière compréhensible).
  12. Et UKMO insiste avec son option goutte froide açorienne. C'est tout à fait subjectif, mais j'aurais préféré que ça soit l'inverse... On verra ce que nous propose IFS ce soir mais le scénario anglais aurait une forme de logique si on raisonne en terme de récurrence. Edit : Cette goutte froide va vraiment avoir un rôle fondamental dans la perception qu'on va avoir de cette canicule. Sur certains scénarios du panel GEFS on a une prolongation et même une accentuation de la canicule à l'ensemble du pays.
  13. Je rejoins le message de Run posté ce matin, je ne vois pas ce qui pourrait freiner à échéance raisonnable ces feux !? Vent, chaleur, absence de précipitations et réservoir de combustibles... on a le cocktail parfait. Probablement que c'est impossible mais incendier préventivement des parcelles pour espérer couper la propagation ?
  14. Prolongation, rafraichissement durable, rafraichissement temporaire ? On retrouve un peu de tout ce matin sur les modèles avec des différences synoptiques subtiles mais aux grandes conséquences à l'échelle géographique de notre pays. Le plus chaud c'est UKMO relayé par GEM. A eux deux ils forment un conglomérat Anglo-Canadien qui voit persister la douceur jusqu'en fin de topic ceci en lien avec une première goutte froide à la trajectoire septentrionale relayée par une seconde goutte froide qui irait s'isoler vers les Açores et qui aurait le plus grand mal à progresser vers l'est. On se retrouve donc avec une nouvelle puissante advection en flux de S/SO : A contrario, on retrouve une association contre nature euro-américaine avec IFS et GFS qui voient tous les deux une succession d'ondulations de faibles amplitudes mais suffisantes pour rafraichir l'atmosphère et ceci sans que les thalwegs aient l'opportunité de s'isoler dans notre fosse Açorienne. Cela permettrait au pays de souffler un peu mais avec des masses d'air toujours aussi brûlantes à proximité, le répit n'est pas assuré sur la durée. On retrouve ces hésitations sur les écart-type avec une gestion encore incertaine de cette dépression entre Islande et Scandinavie : Aura-t-elle envie de voyager d'ouest en est en balayant les pays d'Europe occidentale ou au contraire profiter des beaux jours en s'isolant vers les Açores ? De son dynamisme dépendra la poursuite ou l'interruption de la canicule qui prendra véritablement forme en début de semaine prochaine.
  15. Je ne sais pas si l'information a déjà été postée mais neuf bassins versants de Loire Atlantique viennent de passer depuis hier soir au niveau max de vigilance sécheresse (4=crise) : https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Secheresse/Neuf-bassins-versants-sont-en-crise-en-Loire-Atlantique Pas de conséquence sur l'eau potable pour le moment.
  16. Pas fan du run par run mais l'IFS de ce soir vaut son pesant de cacahuètes grillées (désolé c'est nul) : sur cette sortie le centre-est baigne dans du +20° à 850 hPa à partir de demain jusqu'à... bah jusqu'à J+10. Associé à la sécheresse, j'ai l'impression qu'on se dirige de plus en plus vers un épisode exceptionnel pour nos régions. Probable qu'on soit encore un cran au-dessus de 2019.
  17. J'étais assez "pessimiste" ces derniers jours dans mes interventions concernant la durée de l'épisode que je voyais pérenne sauf ce matin où je voyais effectivement une issue fraiche possible à échéance raisonnable. Force est de constater qu'effectivement ce soir on renoue avec des sorties qui font durer le coup de chaud. Toujours une situation potentiellement exceptionnelle au sud d'une ligne Nantes/Lyon où on semble partir pour quasiment 10j de températures > 20° à 850 hPa. Je ne parle même pas de la Péninsule Ibérique qui va baigner entre du +4/+8° d'anomalie ad vitam aeternam.
  18. Oui, c'est assez déconcertant la facilité avec laquelle on atteint cette barre des 35°. Bon l'évolution on la connait : Petit cru en 2021 avec seulement 9 jours -> mais 2022 est bien lancé avec déjà 18 occurrences.
  19. Tiens, ça faisait 10 jours qu'on avait pas dépassé les 35° à SMH : bug is fixed -> Tx provisoire : 36,1°
  20. Je trouve quand même ce matin que quasiment l'ensemble des modèles voient un rafraichissement pour le milieu d'échéance, y compris pour une partie sud de la France. On a quelques rares scénarios comme le contrôle qui prolongent les hostilités avec une nouvelle goutte froide le 21 juillet mais ça semble être un scénario minoritaire. Avec la reprise du cyclonisme Atlantique et le retrait de la cellule de HGP vers l'ouest, il semblerait que les masses d'air brûlantes soient compressés au sud de la France avec un flux qui prendrait une composante progressivement océanique.
  21. Toute façon Virgile a décidé que ça ne se rapprocherait pas de 2003. Épicétou . Plus sérieusement, factuellement les cartes ne permettent pas de l'envisager au nord d'une ligne Nantes/Lyon mais si on veut reprendre un peu l'historique de cette canicule, le dôme de chaleur ne s'était pas mis en place en quelques heures mais bien par advections successives courant juillet jusqu'au "blocage" début août. On ne trouvera jamais symétrie exacte entre phénomènes météo mais le placement des centres d'action fait davantage penser à une situation chaude durable qu'à une canicule violente en intensité mais relativement brève comme l'a été 2019. Tout le problème de ce topic et encore plus du prochain réside dans la sensibilité des intervenants. La sensation sera a priori nettement différente selon que l'on se trouve à Lille ou à Biarritz. Les premiers devraient bénéficier de moments de respirations au contraire des seconds. 2003 avait eu le "bon goût" de suivre au cordeau les frontières métropolitaines :
  22. Bonsoir, Totalement d'accord avec ce message. On a toujours ce référentiel de 2003 mais cet épisode s'annonce également exceptionnel en ce qu'il cumule intensité ET durabilité. Le rafraichissement à J+7 dicté par une goutte froide de quelques centaines de km, je ne mettrais pas encore ma main dessus. On a quelques scénarios qui font surfer le goutte froide à des latitudes septentrionales rendant le rafraichissement à peine perceptible au nord et totalement imperceptible au sud. Bref, je rejoins encore une fois Faycal mais avec cette ceinture subtropicale à des latitudes inhabituelles on a une synoptique qui est structurellement favorable à un épisode majeur. Certains scénarios du panel ne sont pas loin de faire écho à nos canicules historiques :
  23. Très très long terme ? Oui, j'y pense déjà...
  24. Le point de rosée reste élevé et la sensation d'inconfort qui va avec également. J'étais étonné aussi d'abord mais finalement je ne trouve pas ça aberrant de la maintenir jusqu'à 16h. On voit bien l'intrusion humide en flux de S/SO dans le couloir Rhodanien avec un humidex près des 35 soient quasiment les valeurs des derniers jours :
  25. La combinaison de cette tempête de sud depuis cette nuit et les températures vertigineuses doivent avoir des conséquences énormes sur la flore ainsi que sur l'humidité des sols. Je ne connais pas la métrique qui pourrait calculer ça mais la présence de ce vent doit être équivalent à 2 ou 3 jours de canicule "classique" pour les sols.
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