Kyrion

Ma remarque n'était pas dans le sens "élitiste" vs "amateur" mais plutôt sur l'absence parfois de véritables échanges. C'est quelquefois complexe de rebondir sur certains messages, c'était plutôt dans ce sens là qu'était mon message initial . Je réagissais sur cette partie de ton intervention : Enfin, parfois certains messages sont si complets qu'ils n'appellent pas de réponse. Il m'arrive aussi parfois d'écrire quelque chose qui a pu être abordé plus au moins en amont, mais c'est juste par plaisir d'écrire et de partager un petit bout d'analyse (même si j'ai pu lire et approuver ce qui s'est dit précédemment).

C'est probablement ici que se situe encore la petite marge d'évolution malgré des écart-type faibles. Ce matin, on a ce qui pourrait se faire de mieux (ou pire c'est selon) avec une forte advection douce en altitude et un flux de surface suffisamment consistant pour empêcher toute inversion. L'échéance est encore suffisamment lointaine pour que la limite barocline soit réajustée vers le nord ou le sud. Selon les cas ça pourrait tempérer les excès (Tn froide/Tx élevée) ou au contraire favoriser un temps nébuleux (Tn élevée/Tx normale). Bon, c'est du réglage fin, dans tous les cas on sera au dessus des normes ; reste à voir dans quelle proportion.

Oui, le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a une assez bonne idée d'où se trouveront les racines de notre dorsale pour clore cette année : Les températures au sol seront remarquables et probablement plus encore en altitude puisque l'iso 0° pourrait flirter avec les 4000m sur les Pyrénées :

Bonjour, Pour ma part je pense que DoubleKnacki a mis le doigt sur quelque chose dont on a tendance à négliger l'importance : c'est l'apprentissage. Les messages extatiques ou désabusés se renouvellent chaque année à intervalle régulier, c'est un fait, mais ce sont rarement les mêmes personnes. Sauf une poignet d'intervenants qui frôlent la caricature, dans l'immense majorité des cas les gens apprennent de leur déception passée et on retrouve des messages de plus en plus pondérés au fil des années. Ensuite sur la passion des prévisions, il faut aussi souligner que ça nécessite une connaissance voire une culture scientifique pour rebondir sur certains messages que nous n'avons pas tous (je m'y inclus). On s'en tient parfois à des considérations basiques parce que l'on a pas toujours les clés pour apporter la contradiction à un message quand bien même on le trouve intéressant. Ca ne signifie pas pour autant une négation de l'échange. Enfin, pour la tendance hivernophile ça ne me gêne pas de m'en revendiquer. Certains de mes messages ont probablement un biais hivernal mais la seule obligation que je m'impose est d'être suffisamment clair sur la nature du dit message. Quand on explore un scénario de niche, il faut avoir l’honnêteté de le dire. A défaut, la seule analyse probabiliste peut vite devenir rébarbative quand bien même s'il s'agit de la plus efficiente.

Un février 1928 ? Il en faut peu pour te contenter. Je file à toute vitesse... Effectivement, mais je me demande si cette évolution qui pourrait nous être temporairement favorable à court terme n'obère pas de belles opportunités à plus long terme. Sur GFS, les anomalies basses qui arrivent à transiter vers l'Europe occidentale libère l'Atlantique en permettant une légère réalimentation du blocage Atlantique (1). Mais dans le même temps, cela renforce également le thalweg Scandinave et empêche à long terme toute advection de hauts géopotentiels sur ce secteur (2) : 1. 2. Sur IFS, on ne retrouve pas ce glissement d'anomalies vers l'Europe occidentale. Le mouvement de balancier s'opère totalement vers le bassin Atlantique. La cyclogenèse peut alors advecter plus facilement des hauts géopotentiels vers l'Europe occidentale et à plus long terme vers la Scandinavie qui se trouve davantage libérer de ses anomalies basses : On retrouve un terreau favorable pour des mouvements méridiens d'ampleur. IFS propose un déroulement quasi-parfait puisque l'advection Atlantique trouve un relai aux hautes latitudes grâce aux reliquats de l'anti-polaire. L'écoulement se trouve alors facilité vers l'Europe centrale. J'insiste là-dessus par plaisir d'analyser et de trouver ce qui pourrait nous faire basculer vers une synoptique hivernale mais c'est un scénario complexe. Mais disons que ce n'est pas juste une vue de l'esprit puisque cet assaut des hautes latitudes est envisagé depuis quelques sorties maintenant par IFS. Après, naturellement en prévision probabiliste, on mettra l'accent sur un déroulé plus classique comme l'envisage GFS. En attendant, comme cela a déjà été dit, on mettra en avant la remarquable advection subtropicale avec des températures exceptionnelles en altitude. Températures remarquables également en basse couche sauf inversions qu'on peine à imaginer pour l'instant :

Bon vu que personne l'a encore fait cet hiver et parce qu'un jour Avallon aura bien raison, certaines cartes ne sont pas sans rappeler... février 1956*... : *C'est gratuit, ça mange pas de pain et ça fait du bien. Mentionner février 1956 peut être assimilé à une forme de relique, fragment d'hiver d'antan devant lequel on vient chercher du réconfort à intervalle régulier. Une sorte de pèlerinage pour glaciophiles. ---- Bon, en dehors de ces considérations de croyances hivernophiles, la synoptique qui se met en place peut être favorable à ce genre d'issue (flux d'est). Prioritairement pour l'Europe centrale, d'autant plus qu'on retrouve déjà une partie du vortex polaire favorablement positionné en Scandinavie. Je pense qu'il faut garder cette possibilité d'évolution dans un coin de la tête, je pense qu'elle pourrait nous être resservie ces prochaines sorties.

C'est vrai. Après ça dépend toujours des attentes que l'on a mais ce mois correspond assez bien à ce qu'on peut attendre d'un mois hivernal "moyen" avec des séquences froides, humides, douces et d'ici quelques jours, venteuses. Dans le contexte que l'on connait je trouve que c'est déjà pas si mal. Après, probable que ma vision soit aussi en partie biaisée par mon lieu de résidence. Le Vercors ayant été particulièrement bien servi en terme d'ensoleillement et d'enneigement. Ce n'est pas toujours le cas. Si on s'intéresse aux chiffres, pour étayer un peu mes propos : -0,2° sur les Tm au 21 décembre. Ca va probablement augmenter un peu ces prochains jours mais on ne sera pas loin d'un mois proche des normes. Sinon ce qui est tout même atypique cette année par rapport aux années précédentes c'est vraiment cette déconcentration précoce du vortex polaire et pourtant il avait une structure solide en début de mois (8/12 vs 28/12) : Tu as raison, ce n'est pas un gage de temps intéressant chez nous mais on a quand même bien plus de cartes à jouer que ces dernières années (je m'Avallonise). Je mettrais bien une pièce sur une séquence froide et sèche en début d'année.

Ce n'était pas innocent. Le message subliminal avait pour objectif de t'inciter à mettre en oeuvre le projet de la bâche . Inspiration : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021444/l-agonie-des-glaciers/

Oui, ce soir on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. A moitié vide : c'est effectivement ce thalweg Scandinave qui ne descendra probablement pas vers l'Europe du sud. Pas totalement une surprise, mais certaines sorties avaient maintenu un certain suspens. A moitié plein : c'est l'évolution à plus long terme avec une dynamique ondulatoire plus consistante qu'envisagée il y a quelques jours. Concrètement, d'un régime potentiel de NAO+ avec flux de SO, on semble se diriger davantage vers un blocage Scandinave avec une accumulation de hauts géopotentiels sur l'Europe occidentale/Europe du nord. En terme de temps sensible, ça peut nous faire basculer vers du froid à tous les étages (GFS) ou a minima par invasion continentale en basse couche (IFS). Le ressenti serait bien différent qu'un flux de SO bien établi et pourtant la différence synoptique n'est pas énorme. Cette évolution est visible sur les moyennes (IFS de dimanche vs IFS du soir) : La durée de la séquence froide sera conditionnée par la capacité qu'auront les anomalies basses à s'isoler (ou non) sur le bassin Méditerranéen. Si on veut pousser "l'optimisme" encore plus loin on peut aussi prendre de la hauteur. En effet, malgré des cartes européennes pas forcément attrayantes à long terme, on voit qu'à l'échelle hémisphérique le jeu semble bien plus ouvert qu'il n'y parait au premier abord : C'est un peu ce que je disais sur le topic saisonnier : je trouve que les régimes de temps ne sont pas forcément très marqués pour l'instant. En première approche, on dirait une NAO+ bien établie sonnant le glas du potentiel hivernal mais finalement le chaos qui règne entre Canada et Nouvelle Zemble laisse pas mal de possibilités.

Perso, je suis un peu moins optimiste que vous :). On va quand même se taper une séquence bien dégueulasse de près de 5 jours. On peut dire que c'est peut-être "moins pire" que certaines sorties mais on va quand même avoir droit à une longue session venteuse et c'est bien ça qui me dérange, bien plus que la pluie : Même dans une hypothèse -très- basse de 5cm/jour c'est a minima 25cm qui vont dégager, même bien tassé. Ca dépendra comme toujours de la topo locale, mais ce qui sera exposé au vent et qui aura moins de 40/50cm sera pas loin du vert je pense. Les combes, forêts et autres la conserveront naturellement bien mieux, mais ça décapera aussi. La limite barocline met tout de même une éternité à descendre vers le sud.

Le ton condescendant n'était peut-être pas nécessaire, si ? Pour répondre au message ou essayer, le message de @_sbapporte une esquisse de prévision avec une tendance probable à la prédominance des régimes "blocking" ou "nao+" ce qu'on pourrait traduire par des hauts géopotentiels régulièrement aux voisinages immédiat de notre pays. Donc une tendance plutôt humide/douce. Le régime sur le papier le plus favorable à du froid/humide en plaine étant le toboggan Atlantique (AR) mais ce régime de temps semble vu très minoritaire, au moins pour la 1ère partie de l'hiver. Donc les modèles saisonniers envisagent une distribution des régimes de temps assez classique tout en accentuant les deux régimes qui sont déjà majoritaires d'un point de vue climato à savoir la NAO+ et BL. Si je devais donner mon sentiment, je pense que ce n'est pas forcément une mauvaise chose. On a vu ces dernières années qu'une dorsale Atlantique trop occidentale favorisait souvent un déferlement polaire maritime favorable en montagne mais trop doux pour la plaine. A condition de ne pas tomber dans un schéma NAO+ pur et dur, cette tendance à voir les hauts géopotentiels sur le proche Atlantique/Scandinavie n'est pas forcément une mauvaise chose, ça peut augurer potentiellement des conditions froides voire humides par flux de N/NE (cf : GEFS). Cette double tendance qu'on observe depuis le début de l'hiver entre vortex polaire présent sur la Nouvelle Zemble/Scandinavie orientale et un bassin Atlantique sans acteur prédominant laisse à mon avis pas mal d'opportunités pour les semaines à venir. En conclusion, une prévision saisonnière favorisant une distribution des régimes de temps plutôt défavorable sur le papier mais sans que l'on soit pour l'instant dans un cas d'école de ces régimes de temps. Ce qui a marqué ce mois de décembre c'est plutôt la variété. Et pour les semaines à venir, les jeux restent ouverts même si on observe une tendance saisonnière plutôt orientée vers un régime de blocage Scandinave :

C'est du long terme mais tout va dépendre de la capacité qu'aura le thalweg à progresser vers l'est et remettre un coup de blanc après le décapage. Je pense que ce dernier est acté, ça va lessiver fort jusqu'à haute altitude mais si on arrive à mettre un coup de blanc tout de suite après version GFS, ça sera quasiment indolore. En revanche, si ça décape et qu'on enchaîne ensuite avec une séquence anticyclonique, là ça va être frustrant. Pas une prévision stricto sensu mais je verrais bien l'enchaînement suivant sur les 2 prochaines décades : humide/doux ; humide/frais et sec/froid. Quand on regarde les ensembles ça semble assez cohérent avec thalweg Atlantique faiblement mobile (humide/doux), comblement et progression éventuelle vers l'est (humide/frais) et retour d'une dorsale Atlantique plus ample, potentiellement sur l'Europe occidentale (sec/froid - éventuellement inversion ?). Je pense qu'on a assez bonne fiabilité sur le 1er et 3ème temps, la seule - grosse- incertitude se situe sur la séquence fraiche/humide, est-ce qu'elle sera suffisante pour réparer les dégâts du passage en flux de SO ? Sur GFS oui, sur IFS non mais heureusement... c'est encore hors topic.

La synthèse des modèles est assez simple ce matin : GFS + GEM : maintiennent la brèche Atlantique et le blocage arrive à se renouveler grâce à une dorsale qui va chercher les hautes latitudes avec les dents. Flux polaire envisageable pour le topic suivant. IFS + UKMO : verrouillent l'Atlantique avec une interaction d'école entre thalweg Scandinave et bas géopotentiels Atlantique. Feu le blocage qui s'échappe vers le Pôle nord sans plus être en mesure de nous influencer. Flux d'O/SO probable. Pas forcément nécessaire de légender pour savoir laquelle des cartes correspond à chaque scénario : Le combo IFS/UKMO joue rarement perdant surtout lorsque le scénario qu'ils envisagent semble le moins fragile dans sa réalisation. En 1 phrase, pour déborder sur le prochain topic : je pense qu'on aura du mal à voir un zonal s'établir sur la durée, est-ce qu'on bénéficiera du retour de flux polaires maritimes ou flux de SO je ne sais pas, mais la faible densité du vortex polaire côte Canadien me laisse penser que ça pourrait continuer à osciller sur l'Atlantique. On a connu cyclo Labradorienne plus excité avec ici un vortex polaire réparti en 3 pôles distincts mais qui a délaissé la côte est Américaine/Groënland. Ca n'augure pas l'hiver mais ça ne nous condamne pas à l'été :

Salut Nico, Justement, je trouve qu'elle bouge assez peu . Je nie pas le potentiel, ni même un dénouement favorable pour le prochain topic mais je trouve quand même que c'est assez bien calé. En tout cas, cette limite me semble systématiquement en dehors de nos frontières avec un écart-type qui n'est pas démentiel ni en terme de géopotentiels ni en terme de températures : Mais je ne demande qu'à me tromper. Ce qui pourrait vraiment nous faire basculer vers autre chose ce sont les quelques scénarios qui coupent cette interaction Atlantique. Piste explorée par des perturbations minoritaires et timidement par un seul déterministe : GEM. Allez, IFS, fais-nous rêver ;).

On risque quand même de voir déferler de belles ondes tropicales. L'association froid + humidité va être compliquée pour ce topic, en revanche on pourrait voir passer de belles lames d'eau sur l'ensemble du pays entre jeudi et dimanche : De beaux phénomènes à attendre sur l'ensemble de l'Europe à l'interface de ces 2 masses d'air avec une limite barocline quasiment horizontale et faiblement mobile sur plusieurs milliers de kilomètres.

Dans le mien, une tentative de conciliation avant recours judiciaire ^^. @Nico 14et @Dexxa: vous avez raison de tempérer un peu mon message qui se voulait global. Cependant, ça fait quand même une paire de sorties maintenant qu'on observe plus une situation de conflit modélisée sur le pays. C'est toujours la difficulté d'interprétation du terme "hivernal", vu ce qui était modélisé je place le curseur à "froid + humidité". Pas exclu vu l'échéance c'est vrai, mais je trouve les modèles plutôt bien calés sur cette zone de conflit. Le potentiel venteux reste lui plus incertain.

Merci pour les analyses des derniers jours. Le débat récurrent sur la "passion" étant un marqueur traditionnel d'une situation à fort potentiel plus au moins douchée dans les faits ;). Ce matin on peut dire de manière quasi-certaine que le potentiel hivernal se situera en dehors de nos frontières. Pas de jaloux, même le nord du pays devrait rester en marge des phénomènes hivernaux. Reste le potentiel venteux : il semble aussi en recul ce matin avec une interaction et une cyclogenèse qui auraient tendance à exploser davantage sur le proche Atlantique que sur le pays. Mais certains scénarios du panel sont là pour nous rappeler que le risque ne peut être totalement exclu. Le point positif quant à cette diminution du dynamisme se situe pour les massifs qui pourrait peut-être éviter un lessivage en règle comme cela a été entrevu hier, à suivre... Pour le long terme (> J+8), on observe toujours un terreau favorable à l'apparition de synoptiques atypiques sur nos régions avec ces anomalies de hauts géopotentiels qui continuent à déstabiliser le vortex polaire mais... le fait est qu'on ne voit pour l'instant aucune synoptique véritablement hivernale même à long terme. Sur les ensembles, il faut attendre quasiment la fin de l'année pour que le dynamisme sur l'Atlantique et la circulation sous blocage ralentissent. C'est seulement à ce moment-là que le blocage pourrait être réalimenté par une potentielle dorsale et favoriser le retour à des flux plus méridiens. Au final, au rang des points positifs : - anomalies de HGP aux hautes latitudes durable - une partie du VP bien positionné en Scandinavie Points négatifs : - aucune traduction favorable pour le moment sur le pays - une cyclo Labradorienne bien en forme - écart-type faible sur un axe Açores/Europe occidentale traduisant bien cette tendance "zonale" Dans tous les cas, ça donnera encore matière à analyser et en ça, quelles que soient les sensibilités de chacun, ça nous donne déjà un premier mois d'hiver particulièrement intéressant à commenter ;).

MF envisage toujours ce matin un passage en pluie cette nuit avec une LPN temporaire à 1500m. Dans tous les cas, ça sent le bel épisode > 1000m avec surprises possibles plus bas :).

La trame commune semble tout de même cette hausse très importante du champ de géopotentiels en Europe (au sens large). Il me semble acté que l'on va sortir de la récurrence que nous connaissons depuis quelques semaines. Après, on observe toujours de fortes incertitudes sur le temps sensible. Sans prendre de risques, je pense qu'on se dirige vers quelque chose de nettement plus sec mais qui pourrait être plus frais en plaine, soit par inversion soit par flux d'est en basse couche. Pour les massifs, si la cyclogenèse Atlantique ne déborde pas trop vers l'Europe occidentale, ça pourrait permettre de stabiliser le manteau neigeux sans que la douceur soit pour autant impactante si elle n'est pas accompagnée de vent. La proximité du solstice d'hiver limitant le potentiel de fonte. Par contre, cette nouvelle synoptique pourrait s'installer dans la durée. Ca revient à se projeter sur une tendance mensuelle, mais avec les cartes de ce soir on pourrait se retrouver avec un blocage qui pourrait nous emmener jusqu'à la fin du mois. Edit : Mince, mauvais topic. @Sky blue: tu es en train de foutre le bordel

Avec un léger tassement à attendre en début de perturbation, probablement que le haut du topic connaîtra sa Hmax de l'hiver (Vercors). Ca a encore le temps de bouger mais en terme de températures les modèles se sont plutôt améliorés ces derniers jours en faisant un peu baisser l'iso 0°. Mercredi matin en analysant les différentes épaisseurs, pas impossible d'observer une belle isothermie avec très peu de vent quelle que soit l'altitude considérée. Peut-être une carte à jouer pour le Grenoblois avec une situation qui fait penser à novembre 2020, l'agglo de situant sur la zone de convergence : Intéressant à suivre.

Ca ne sert à rien de répondre (ni même de réagir), tout le monde le connait ;).

Bonjour, Je n'ai lu aucun message depuis 48h, histoire de profiter un max de l'épisode. Du coup, ça me permet de revenir sur mon message : pour mon coin du Vercors, la prévision de MF a été excellente puisqu'à mon altitude on doit être au moins à 40/50cm. On tape souvent dessus, là force est de constater qu'ils avaient bien vu l'épisode. Donc chapeau, ce n'était pas forcément intuitif avec les outils que l'on avait à disposition ;).

Oui, mais on arrive toujours pas à atteindre le noir sur la carte, un peu décevant . -> (...)

Ce que je trouve vraiment intéressant sur cette sortie c'est l'absence de précipitations uniquement orographiques avec une bande de 10km de large pendant 10h sur les contreforts des massifs comme on peut parfois l'observer sur les modèles. Ici, l'anomalie de surface présente sur le nord-est du pays arrive à drainer une masse d'air humide en ne se comblant que lentement en progressant vers l'est, on se retrouve donc avec un flux NO durable et intéressant pour les pré-Alpes et plus globalement l'Isère. Au contraire d'Arôme (droite) qui place l'advection humide plus à l'ouest limitant de facto les précipitations : Icon modélise quelque chose d'atypique car d'habitude l'assèchement se fait bien plus rapidement avec ce type de flux a fortiori avec des températures aussi froides en altitude et en basse couche. Atypique, donc peu probable... mais pas improbable ? Ps : Je suis toujours "scié" par la difficulté qu'ont les modèles à gérer ce paramètre neige malgré leur puissance de calcul. Ca a quelque chose de magique de voir qu'à seulement 48h, on a une incertitude pouvant faire osciller entre 0 et 10cm voire plus (pour la plaine).

En fait, si ça ne tenait qu'à une LPN pourquoi pas, des prévis pros peuvent avoir une analyse plus fine que nous. Là, c'est vraiment les quantités qui me surprenne, même en considérant un ratio mm/cm très positif.