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Gros écarts avec la Lorraine, il est assez rare d'avoir une telle différence au niveau des températures minimales: 3° à Nancy 12,3° à Strasbourg

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/planete/nouvelle-vague-de-chaleur-historique-en-chine Encore des tx>35° à Chongqing et une tn>25°. Mais cette énième vague de chaleur est en train de prendre brutalement fin (voir l'article MF)

Les 20° sont dépassés à Nancy sous un presque chaud soleil d'automne. Ce n'était plus arrivé depuis le 15 septembre dernier.

Non car je ne dispose pas des données quotidiennes de Strasbourg pour la pluie.

Pas mal de pluie ces derniers jours avec en guise de conclusion le passage hier soir d'une belle ligne active bien pluvieuse (quasi 10mm en moins d' 1 heure) dans une ambiance redevenant étonnamment bien douce. Cette dernière quinzaine de septembre fut la plus fraîche depuis 2008, et nous aura apporté 70mm d'eau, et près de 105mm depuis le retour des pluies le 2 septembre dernier, beau score après un été semi-aride. Ces 105mm depuis le 1er septembre représente autant de pluie qu'en 3 mois entre mi mai et mi août. Ceci permet de retrouver un niveau de déficit moins marqué puisque l'on se rapproche + de la variabilité habituelle, mais tout se jouera dans les prochaines semaine. Cette séquence automnale fraîche et humide s'est donc clôturée hier pour laisser place à quelques jours "d'été indien" avec probablement le retour d'un ensoleillement + généreux et d'une bonne douceur diurne. En attendant le brouillard de ce matin est toujours présent mais ne devrait pas tarder à se dissiper. Pour info petit poste à propos du contraste saisissant entre nos 2 quinzaines de septembre :

Pour Nancy, pas de bilan complet mais un mot sur le contraste thermique saisissant entre la 1ère quinzaine et la seconde quinzaine de septembre. Une première quinzaine de septembre marquée par la chaleur et un niveau élevée de températures maximales et surtout minimales à laquelle succède une seconde quinzaine très fraîche. Transition brutale et assez rude après un été très chaud marqué par l’absence totale de fraîcheur. Pour illustrer la première quinzaine de septembre 2022 a été la cinquième + chaude depuis l'après guerre. Quand la seconde quinzaine de septembre à été la 5ème plus fraîche depuis l'après guerre. L'écart thermique entre les 1ère et 2ème quinzaine a ainsi été le plus fort depuis l'après guerre, plus de 7° sur la moyenne des températures c'est beaucoup. La période actuelle constitue d'ailleurs la période d’anomalie thermique la + longue depuis le début d'année.

Je viens de regarder pour 1 année glissante sur Nancy et effectivement il y a également eu record avec 2287 heures du 1 er septembre 2021 au 31 août 2022. Ceci est équivalent à un ensoleillement moyen sur la côte Charentaise ou entre Valence et Montélimar. L'excédent est exceptionnel, +34 % sur une année je ne sais pas si l'on retrouve un équivalent ou + sur le pays, peut-être Charleville-Mézières ? @fran39 et @gaet34 Globalement les excédents d'ensoleillement sont les+ marquées sur le nord du pays et stt le 1/4 NE du pays, en particulier le long des frontières Belges et Allemandes et cette situation perdure déjà depuis quelques années.

Incroyable cette puissance des vents.

Beau boulot bravo, rétrospective intéressante des grands hivers du passé. Il y a une vieille étude (datant de 1928) intéressante à ce sujet et disponible en libre accès du Galicia "Les Hivers dans l'Europe occidentale , étude statistique et historique sur leur température, discussion des observations - Easton, C. ". Elle tente de classer les hivers en Europe occidentale de 1205 à 1916 en combinant ceux ayant bénéficier d'observations thermométriques anciennes (1757-1851), moderne (1852-1916) et ceux ayant bénéficier uniquement d'informations historiques. L'espace d'analyse est + restreint et ce limite à une partie de l'Europe occidentale Voici le résultat pour la période 1757-1916, l'hiver 1829-1830 arrive en tête suivi par 1890-1891 et 1788-1789. Pour la période 1205-1756 Globalement il identifie 6 "Grands hivers" depuis 1200 dont la rigueur a été établie historiquement. 1407-1408 : Un article au ce sujet de cet hiver =>https://lameteorologie.fr/issues/1999/27/meteo_1999_27_43 1434-1435 1564-1565 1607-1608 1708-1709 1829-1830

Oui les cumuls commencent à être significatif dans le nord du Bas-Rhin. J'ai regardé les cumuls sur quelques stations météo du secteur pour septembre 2022. 83mm déjà à Walthenheim-sur-Zorn, c'est un nouveau record pour septembre depuis 2004 (ancien 79,1mm en 2013). Phalsbourg en Moselle mais à la frontière du Bas-Rhin Déjà 110mm, cumul le plus important en septembre depuis 2006. Scheibenhard, 106mm là aussi cumul le plus important depuis 2006. Il devrait encore tomber 10 à 20mm d'ici le 1 octobre, de quoi enregistrer le mois de septembre le plus humide depuis 15 à 20 ans sur ton secteur.

Oui pas d'été indien cette année (pour l'instant), on est passé d'un temps pleinement estival à un temps automnale bien frais pour la saison. D'ailleurs depuis le début d'année la période actuelle est la seconde plus longue en terme d'anomalie thermique négative (11 jours vs 13 jours du 26 février au 10 mars dernier), mais probable vue les prévisions que l'on enregistre la plus longue. Le contraste entre la 1ère quinzaine et la seconde est vraiment saisissant. Mais on ne fera probablement pas mieux que septembre 2020, pour rappel nous étions passé d'une record mensuel de température maximale à l'autre en quelque jours!

Toujours pas convaincu par cette histoire de "malchance", désolé. Les Balkans et le nord du continent Américain ont des caractéristiques géographiques qui les exposent + facilement à des grosses anomalies négatives en hiver. Du fait de leur continentalité plus grande, ils sont climatologiquement plus régulièrement concernés par de grosses vagues de froid. Il faudrait regarder les écart-types, mais dans un climat à peu près stable, il est peut-être plus facile (et donc plus courant) d'atteindre des valeurs proches des extrêmes bas dans ces régions qu'en Europe de l'ouest où les conditions radiatives nécessaires sont bien + difficiles à mettre en place. Dans ce cas, cette capacité de ces climats + continentaux à s'approcher + facilement des extrema bas expliquerait qu'il y ait encore eu quelques "grandes" VDF sur ces régions (malgré une tendance de fond au réchauffement là bas aussi). Attention avec ce discours, la science a bcp progressé. Il peut encore y avoir des inconnus et quelques "dérapages" temporels sur des sujets complexes tels que la cryosphère, mais les modèles climatique de simulation des températures sont globalement dans le juste et depuis longtemps...La trajectoire est clairement établie et on la suit, il ne faudrait pas "espérer" des choses qui n'adviendront pas ou ne pas regarder ce qui se passe, en se disant que nos connaissances de la machine climatiques sont "limitées". C'est de moins en moins le cas et + le temps avance + les projections semblent se confirmer. Par exemple ici une modélisation de 1981 vs l'observation des températures globales par différents organismes scientifiques.. 1995 2007 C'est ici et intéressant à lire :https://www.carbonbrief.org/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/ https://www.climate-lab-book.ac.uk/comparing-cmip5-observations/

Nouvelle webcam située au dessus du col du Galibier, magnifique par son implantation et sa qualité! Les couleurs rousses et blanches de l'automne sont bien là au dessus de 2000m d'altitude...à suivre dans les prochains jours. https://www.skaping.com/valloire/galibier/

Je ne parlerais pas de malchance, lorsqu'on regarde ta liste on constate qu'il n'y a plus d'anomalies significatives en terme de froid en dessous d'une certaine latitude. En gros on retrouve le nord de l'Allemagne, une partie des îles Britanniques, une partie du Benelux, le Danemark et la Scandinavie. Mais rien pour la Suisse, le nord de l'Italie, la France, l'Autriche... Pour moi cela valide l'hypothèse que les dynamiques atmosphèriques extrêmes ont de plus en plus de mal à générer à des synoptiques équivalentes à celles du passées. Elles peuvent encore générer des grosses VDF mais ces dernières sont spatialement plus réduites et semblent ne plus concerner que le nord de l'Europe.

Peut-être que nous avons déjà eu notre 1962/1963 bis, c'était en 2009-2010. 1962-1963 2009-2010 Il ne faut pas écarter la probabilité que le RC "force" également les situations synoptiques, avec des blocages moins longs et efficaces pour drainer du froid. Des chercheurs ont montré que le froid observé durant cet hiver n’a pas été exceptionnel par rapport aux dernières décennies, et qu'il a été moins froid qu’attendu compte tenu des caractéristiques de la circulation atmosphérique (. Cette étude a notamment fait appel aux méthodes d’analogues de circulation et de régimes de temps détaillées. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00561972/document Pour résumer, en 2009-2010 malgré une dynamique atmosphérique "extrême" (occurrence record de régimes NAO- sur la période) la sévérité des descentes d’air sibérien et arctique induisant des conditions extrêmes froides sur l’Europe de l’Ouest, fut bien moindre que des hivers passés proches au niveau de la circulation atmosphérique. La phase de NAO négative fut la plus extrême depuis 1824, l'indice de blocage nord Atlantique fut le 2ème plus élevée en terme de fréquence depuis 1949 (34% pour 2009/2010 33% pour 1962/1963). L'hiver 1962/1963 fut à priori assez similaire en termes de circulation atmosphérique (NAO et indice de blocage) et pourtant 3° + froid que 2009/2010. Ci-dessous la première carte (a) présente les les températures moyennes observées durant l'hiver 09-10, la carte (b) la simulation par analogie (en enlevant la tendance lié au RC) des T° moy de l'hiver 09-10, la carte (c) les différences de température constatées entre l'observation et la simulation. Globalement il a fait 1 à 2° plus doux sur l'hiver par rapport à des dynamiques atmosphériques comparables. Sur une saison de 3 mois une telle différence est énorme et cela suppose (c'est ici mon interprétation personnelle) qu'il y aurait du avoir 1 ou 2 vague(s) de froid d'ampleur avec des synoptiques similaires et aussi durable que (au hasard) décembre 1962, janvier 1985 ou février 1929, mais qu'elles n'ont pas eu lieu et donc n'ont pas pu "refroidir" le bilan de l'hiver. Pour finir une simulation de la probabilité de connaître un hiver + froid que 2009-2010, à peine inférieure à 1% en 2022.

J'ai ma réponse c'est bien cela...C'est un événement vraiment extrême qui va toucher le secteur, à surveiller en particulier pour Halifax et St-Pierre qui me semble très exposés.

Si je ne me trompe pas, la plage en violet clair sur carte correspond à des vagues > 45 feet (pieds) soit supérieures à 13m?

Les données IC concernant l'ensoleillement à Nancy-Essey ne sont pas à prendre en référence, il y a eu un problème de surestimation quelque part. En prenant les chiffres MF nous étions hier soir à environ 1973h d'ensoleillement cumulé, ce qui est énorme mais le seuil des 2000 heures n'est pas encore franchi. Le cumul d'ensoleillement commence à ralentir en lien avec ce mois de septembre mi figue-mi raisin par ici. Idem pour Strasbourg ensoleillement surestimé sur IC, à priori plutôt 1922 h au 23/09 au matin. https://meteofrance.com/climat/releves/france/grand-est/strasbourg-entzheim

Dans le pire des cas tu peux cumuler à peine 50 heures sur ces 2 mois. nov-dec 2017 : 33h d'ensoleillement nov-dec 2014 : 49h nov-dec 1993 : 54h .....

Avec les données transmises par @fran39 (merci à lui), j'ai mis à jour le graphique de la pluviométrie et des températures moyennes des étés calendaires (21 juin-20 septembre) en France. Après un été 2021 qui a rompu la série spectaculaire de 3 étés successifs, inédits par leur niveau de chaleur et d'humidité, l'été 2022 rentre méchamment dans le rang. Sur la période 21 juin-21 septembre, 2022 est proche de 2003 (à quelques centième près), en revanche il est légèrement plus humide ou disons moins sec (merci septembre) . Si l'on regarde les étés depuis 2018 (en rouge), l'enchaînement d'étés secs et très chaud est toujours aussi impressionnant, comme si l'on avait passé un palier. En prenant les 10 derniers étés calendaires (2012-2022), la température moyenne de ces derniers est supérieures aux étés les + chauds enregistrés avant 2003 (1994, 1983...). Le même graphique pour l'été météorologique (1 juin au 31 août) 2003 se détache encore mais 2022 vient en quelque sorte "combler" l'écart avec les étés précédents déjà très chauds. Là aussi à l'exception de 2021 la tendance des étés depuis 2015 est clairement à migrer vers le domaine "semi-aride" et chaud à très chaud.

Pour ceux que cela intéresse et suite à notre discussion d'il y a quelques jours sur le gel de septembre 1972 à St-Geoirs, dans le lien ci-dessous une chronique très intéressante de G.Blanchet au sujet de ce mois de ce fameux mois septembre 1972 (à partir de la page3). La période de fraîcheur actuelle en septembre était probablement très banale dans les années 60-70. https://meteoetclimat.fr/wp-content/uploads/2017/03/56-METEOetCLIMAT-INFO_septembre2016.pdf

Fraîcheur automnale sous un ciel dégagé ce matin avec une tn de 2,9° pour Nancy-Essey, environ 5/6° en centre ville. Pour Essey toujours, il s'agit également de la première "gelée blanche au sol" de la saison (tn -1,3° à +10cm au dessus du sol). Pour la Lorraine les premiers gels sous abris localement: -0,8° à Essey-les-Maizerais (54), -0,4° à St-Ouen-les-Parey (88) et Lacroix-sur-Meuse (55), -0,3° à Ommeray (57), -0,2° à Hestroff (57) 0° à Nitting (57)

Espérons que ce soit un préalable à un téléversement + massif.

Les 200mm en 24h en septembre 1989 à la pointe du raz n'ont probablement jamais existé, il s'agit d'une erreur d'encodage. https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07103/septembre/1989/pointe-du-raz.html

Journée bien ensoleillée après une période vraiment pas terrible de ce côté contrastant fortement avec les derniers mois (on était plus habitué à la grisaille). La fraîcheur reste cependant assez nette avec pas plus de 18° aujourd'hui et des nuits fraîches (4 à 6°). Les 20° n'ont d'ailleurs plus été franchis depuis 6 jours désormais alors qu'il y a 15 jours nous enchaînions encore les journées au delà de +25/+30° La aussi contraste saisissant avec les chaleurs et fortes chaleurs des derniers mois. Toujours étrange ces contrastes où en 15 jours on passe d'une stratégie d'aération nocturne et fermeture de volets en journée à celle où l'on se dit qu'il faut maintenant garder au max la chaleur à l'intérieur...D'ailleurs les prévisions de la semaine prochaine pourraient malheureusement inciter pas mal d'entre nous à mettre un premier coup de chauffe.