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Tiens, j'ai oublié de répondre à cette partie de ton post. Qui c'est qui t'a parlé d'hiver froid? Tu as juste créé un enchaînement logique dans ta tête de causes à effets qui consiste à dire que blocage nordique = vdf sur l'Europe occidentale. Il n'en était pas question dans mon post. Je parlais juste d'implantation plus ou moins récurrente de hauts géopotentiels dans les parages des côtes sibériennes. Et si au moins, tu avais fait l'effort de lire en entier l'étude de honda et al sur ce sujet. Tu aurais pu lire que leurs blocages nordiques eurasiatiques ne conditionnent pas d'une manière stricte les déferlements d'anomalies basses vers l'Europe occidentale favorisant les VDF. Ca se limite davantage au continent lui-même la plupart du temps. Concernant l'étude de Cai et al, c'est l'une des premières tentatives de modélisation des effets d'une arctique sans glace sur la stratosphère (température, vortex polaire ...). Elle n'est pas à négliger pour le moment. Il faudra peut-être attendre les prochaines études sur la même question.
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Cet été, en terme de records, nous avons atteint 2,5 millions de km2 (voir "cryosphere today") en area récemment, et 3,6 millions de km2 en extent selon le NSIDC et 3,7 millions de km2 selon IJIS. En bref, les chiffres sont là. On ne peut pas passer à travers. Face, à ce graphique déconcertant, on se demande bien comment un jour, la banquise estivale ne pourrait pas disparaître. 2020? 2025? 2030? Tout est possible. Mais quand on voit la tendance générale (même si ce sont des "tendances idéalisées"), il y a de quoi tomber de haut... D'année en année, le volume de la banquise arctique dégringole rapidement. Et concernant l'area par exemple, on voit bien qu'on chute vraiment!
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Merci Phoenix /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui, j'aurais bcp de mal à poster cet hiver. Reste à voir la charge de travail que j'aurai cette année en maths sup. Rentrée après-demain. En faîtes, dans mon post que tu as cité, ce sont les résumés brefs des 2 études scientifiques que j'évoque. Il n'y a pas de prévisions TLT dans ce post^^. Mes tendances saisonnières se trouvent dans le post d'ouverture tout en haut. L'étude de Cai et al met en relief les conséquences que pourraient avoir une banquise arctique estivale complètement disparue (scénario "no-ice" dans les figures) sur la stratosphère ainsi que sur la troposphère. Ce ne sont que des modélisations pour les décennies futures, mais cette étude mérite quand même le détour puisque c'est la première à tenter d'appréhender les effets d'un océan arctique libre de glace sur la stratosphère sur la question de la dynamique. Pour en revenir aux tendances saisonnières, en bref ... Début d'hiver marqué par un vortex polaire instable. SSW canadiens possibles. Température moyenne stratosphérique fluctuante. (conclusion de mon premier post de ce topic). Probabilité de décrochages polaires plus importante. Pour janvier et février, je ne me suis pas encore prononcé sur ces deux mois il me semble, enfin, je ne sais plus. Mais pour ces deux mois, je verrais plutôt une stratosphère plus froide et un vortex polaire un peu plus stable. Mais tout ça méritera confirmation à l'entrée de l'hiver.
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Merci bcp Maxicobra et Philippe Mais comme je dis à chaque fois, je ne suis pas infaillible. Et il arrivera forcément un jour où je vais me tromper. Bizarrement, je n'arrive pas à accéder au contenu du site. Je pense également que la fonte assez extraordinaire de la banquise arctique aura un impact non négligeable sur l'hiver prochain. De nombreuses études scientifiques ont tenté de découvrir les conséquences que pourraient avoir un océan arctique libre de glace en été sur la dynamique atmosphérique de l'hémisphère nord et plus particulièrement dans la stratosphère. Il y a déjà eu quelques tentatives en 2009 sur l'impact que pouvait avoir la fonte de la banquise sur l'ozone stratosphérique. Ici, voici, une étude (un peu l'une des premières "dans le genre") qui traite les conséquences que pourraient avoir une arctique libre de glace sur la stratosphère. Implications of all season Arctic sea-ice anomalies on the stratosphere Cai et al (2012) http://www.atmos-che...-12423-2012.pdf En bref, dans la troposphère, on perdrait les schémas classiques de l'AO. Et l'AO s'exprimerait plus dans la neutralité. Dans la stratosphère, les modélisations ont montré que le vortex polaire stratosphérique serait plus stable en novembre décembre. La stratosphère serait anormalement froide pour les deux mois en questions, ce qui se traduirait par des valeurs nettement positives de Northern Annular Mode. Pour le reste de l'hiver élargi, stratosphère légèrement plus chaude que la normale, mais pas franchement de réponse signifiante. Dans cette étude, on parle également de "tipping point" (cf théorie du basculement). Quand on sait que la banquise estivale pourrait disparaître complètement dans les années 2020... ici, voici une étude qui montre que la fonte du pack près des côtes sibériennes favorise l'implantation des hautes pressions au niveau des hautes latitudes sur le continent eurasiatique, permettant les décrochages polaires au coeur du continent. Influence of low Arctic sea-ice minima on anomalously cold Eurasian winters Honda et al (2008) http://media.cigionl...ian winters.pdf Bref, la fonte de la banquise arctique n'est pas sans effet sur la dynamique atmosphérique. On risque bien de perdre les schémas classiques de l'AO -surtout pendant la période estivale (ce qui est déjà le cas malheureusement)- .
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C'est sûr qu'il y a comme un petit problème... Svensmark a mis à jour son graphique en 2005 et voilà ce que cela donne... D'autres graphiques qui ne viennent pas de Svensmark: Pour ce qui est ici, normal que les courbes n'aient pas la même allure, l'échelle est légèrement différente. Pour l'après 2000, ça ne se ressemble pas. Et dommage que Svensmark n'ait pas mis à jour le graphique depuis 2005 ... Bref, passons...
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Le lien entre rayons cosmiques et couverture nuageuse est largement discutable depuis quelques temps. En 1997, il y a eu lieu l'hypothèse Friis-Christensen Svensmark qui mettait en évidence une corrélation énorme entre les rayons cosmiques et la couverture nuageuse. Seulement, depuis plusieurs années, cette hypothèse prend du plomb dans l'aile, malheureusement. Car la corrélation ne se vérifie plus pour les années 2000. Bref, il reste du pain sur la planche pour vérifier le véritable impact des rayons cosmiques sur la couverture nuageuse. Sinon, pour en revenir sur la banquise arctique, il est clair que voir 2,569 millions de km2 en area, c'est pas réjouissant. La configuration en DA+ (souvent évoqué par paix le printemps dernier) n'a vraiment pas arrangé les choses. On constate seulement qu'on perd de plus en plus les schémas classiques de l'AO, surtout au cours de la période estivale. Le DA+ permet l'accélération du TDS (Trans-polar Drift Stream) qui traverse l'océan glacial arctique pour déboucher vers le détroit de Fram. Du coup, la débâcle s'accélère en DA+. Ce qui est inquiétant aussi, c'est de voir les chiffres de l'eddy heat flux au-dessus de la mer de Béring. L'augmentation est importante, c'est très visible de 2000 à 2008. Ce qui peut être intéressant, c'est de voir l'impact que pourrait avoir cette fonte record de la banquise arctique sur l'automne/hiver qui arrivent. De nombreuses études scientifiques se portent à ce sujet, par ailleurs. Certaines études montrent que la perte de la banquise arctique au niveau des côtes sibériennes facilite l'implantation des hautes pressions au niveau des latitudes nordiques du continent eurasiatique au cours de l'hiver qui suit, et donc les décrochages d'anomalies basses et les descentes nordiques sur le continent.
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Je vais te répondre la même chose que je viens tout juste de te dire par MP ^^. Comme ça, tout le monde verra. Depuis plusieurs mois, la position récurrente de zones convectives au-dessus de l'Amérique du sud a été très favorable au maintien de notre récurrence actuelle. Vu qu'il n'y avait aucune activité cyclique des ondes 30-60, la situation dans les zones équatoriales demeuraient pérennes comme des "eaux dormantes". Ces zones convectives correspondaient à un signal MJO 7-8 et généraient des trains d'ondes de Rossby vers l'Atlantique (favorables aux GA et aux pulsions atlantiques) ... ce qui connaissent les travaux de Cassou comprendront. Malgré la reprise de la MJO au cours du mois de juin, le passage en phase 7 et 8 ont été encore favorables au maintien de notre récurrence. Le problème est que la MJO vient s'échouer en phase 2 pour perdre à nouveau son activité comme pour la période 22 avril-3 juin. Il aurait fallu que la MJO traverse les phases 3-4-5 et qu'elle soit intense pour voir notre récurrence se dissiper. L'entrée en ENSO+ va accentuer cette faiblesse de la MJO. je pense également que le SSW du 1er avril a encore des effets à très long terme (comme l'an dernier aussi avec le SFW du 5 avril), même si ce n'est pratiquement pas visible. On a vraiment des valeurs d'anomalies de géopotentiel largement positives au niveau de l'hémisphère. Et on remarque bien que le SSW du 1er avril a engendré des décrochages de hauts géopotentiels vers la troposphère. Pour certaines périodes, il a sans eu des phénomènes de rétroaction positive (phénomènes montrés par Robinson en 2000). EDIT: Sinon, pour ceux qui répondraient à ce post, je ne serai pas en mesure de répondre puisque je pars en vacances tôt demain matin. Pareil pour ceux qui vont m'envoyer des MP, je ne pourrais pas répondre pdt un certain temps.
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Pour ce qui est de l'hiver 2012/2013, quand on y sera, il faudra plus analyser les forçages internes au couple tropo-stratosphère arctique (Variabilité stratosphérique, activité ondulatoire), même si on pourra continuer à analyser ses forçages externes (MJO...).
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Je tenais à commencer ce sujet puisque l'année prochaine (année scolaire), je serai à fond dans le boulot en prépa maths sup. Et vu qu'elle est pas mal cotée, je risque d'avoir une pression infernale sur les épaules. Je serai donc un peu coupé de tout, et vu ce que me disait mon cousin concernant les prépas, heum, comment dire lool /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les modos pourront toujours suspendre ce sujet jusqu'au 1er septembre s'ils le voudront. Cela dépendra de leurs volontés puisqu'il n'est pas l'heure et le moment de commencer un tel sujet. Dans ce post, je vais utiliser les mêmes méthodes d'investigation et d'analyse que l'an dernier, c'est à dire que je vais surtout me porter sur les forçages externes au complexe tropo-stratosphère arctique. L'étude des forçages internes au complexe tropo-stratosphère arctique sera à consacrer au moment de l'hiver élargi (mi-octobre/mi-avril) lorsque que la variabilité stratosphérique verra le jour. Je vous rappelle que la repolarisation du tourbillon polaire s'effectuera au cours de la première quinzaine de septembre, ce qui dans notre cas (si la récurrence actuelle perdure tout l'été) pourrait être prometteur, puisqu'on reverra peut-être la reconstitution du vortex polaire troposphérique, défavorable à l'épanouissement des pulsions suptropicales vers les latitudes nordiques (ce qui permettrait pourquoi pas l'émergence de notre été indien, mais ici, ce n'est qu'une hypothèse très vague). La première méthode que je vais utiliser pour anticiper ce qui va peut-être se passer l'hiver prochain est une méthode très globale. Je sais que parmi vous, certains n'aiment (mais vraiment pas du tout) les comparaisons avec des cycles antérieurs supérieurs en amplitude par rapport au cycle 24 (tel que le cycle 22 ou le cycle 23...). Du coup, je vais faire une analyse adaptée à tous étant donné que je vais utilisé des cycles très lointains dans cette analyse. Et pour cause, les cycles de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle sont très similaires au cycle actuel, peut-être légèrement moins important que le cycle 24. Par analogie, on peut observer que les cycles 12, 13 (NB: j'ai oublié d'entourer le cycle), 14 et 16. Pour ces 4 cycles, les niveaux de SSN au niveau des maximums solaires s'échelonnent entre 50 et 70. C'est légèrement inférieur à ce qui est prévu pour le cycle 24 sur lequel il est établit des prévisions de 70 à 90 de SSN. On verra bien ce que cela donnera pour le maximum du cycle 24 et on y est pas encore rendu puisqu'il est prévu pour le printemps 2013. Sur ce tableau, on peut noter que les maximums respectifs des cycles 12, 13, 14, 16 et 24 sont les années 1884, 1894, 1906, 1928 et 2013. On sait que l'hiver 2012/2013 est l'hiver qui précède directement le maximum du cycle 24. Si on prend le même référentiel (schéma d'évolution de la variabilité de l'activité solaire). Les hivers 1883/1884, 1893/1894, 1905/1906, 1927/1928 sont donc les hivers qui précèdent directement les maximums de cycles respectifs 12,13,14 et 16. Ces hivers sont donc nos hivers d'étude. Pour le moment, on ne s'intéresse qu'au forçage externe "soleil". On va maintenant un peu se détacher de cette position solarcentriste et nous allons à présent nous intéresser aux autres forçages externes: QBO et ENSO. Seulement, nous savons que les données/mesures stratosphériques ne remontent pas au delà des années 50. Nous allons donc seulement observer l'ENSO. A partir du tableau ci-dessus et du Graphe de William Fondevilla, on peut en tirer que l'hiver 1883/1884 correspond à une la nada légèrement positive, que l'hiver 1893/1894 correspond à un hiver la nina, que l'hiver 1905/1906 correspond à un hiver el nino et que l'hiver 1926/1927 correspond à un hiver la nada légèrement positive. Selon les modélisations du climate forecast system, l'hiver prochain, on devrait avoir une période el nino plus ou moins importante (nous le verrons bien). Ainsi l'hiver 1906/1907 serait bien à l'image de notre hiver futur (si on néglige la QBO, vu que nous avons aucune donnée qui relate ce qui s'est passé avant les années 50. Les hivers 1883/1884 et 1927/1928 peuvent également nous intéresser vu qu'elles ne sont pas bien loin d'une phase el nino. Mais pour avoir une visions globale, nous allons analysé les 4 hivers précédemment cités. Pour l'analyse de ces hivers d'étude, je suis désolé, je n'ai eu d'autre choix que de regarder les archives NCEP sur météociel. Néanmoins, je vais vous donner les liens directs si vous êtes curieux et je vais vous un résumé des différents évènements de ces hivers. Hiver 1883/1884 SCmax/la nina http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=1&month=12&hour=0&year=1883&map=0&mode=2 Décembre : AL ou Atlantic Low (avec garage anticyclonique européen cher à philippe ^^). Gonflement tendanciel des HPs sur l'Atlantique en début de mois. Première vingtaine de janvier : AL Dernière dizaine de janvier : Zonal Première quinzaine de février : Zonal 15-20 février: Blocage scandinave (seul blocage en oméga de tout l'hiver) Dernière dizaine de février: AL Hiver 1893/1894 SCmax/la nada http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=1&month=12&hour=0&year=1893&map=0&mode=2 Décembre: Vortex très concentré sur lui-même. Au cours de la première quinzaine de décembre, on assiste à une zonal très profond. Blocage européen à la fin du mois. Janvier: Blocage en AS (VDF en France dans le même temps) début janvier et AL ensuite. Zonal au cours des deux dernières dizaines de janvier. Février: Zonal au cours de la première qunizaine 15-20 février: Blocage en AS et VDF en France Zonal ensuite Hiver 1905/1906 SCmax/el nino http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=1&month=12&hour=0&year=1905&map=0&mode=2 Vortex très concentré sur l'ensemble de l'hiver. Aucun véritable blocage en oméga sur l'hiver. Hiver 1927/1928 SCmax/la nada http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=1&month=12&hour=0&year=1927&map=0&mode=2 Décembre Mois de décembre très intéressant avec des pulsions chaudes atlantiques récurrentes et la formation de plusieurs GA (Blocage groenlandais). 4 janvier - 26 février: récurrence à vortex très concentré. Sur l'ensemble de ces hivers, on remarque malheureusement, que le vortex polaire n'est pas si éclaté. Néanmoins, il y avait parfois de bonnes occasions de VDF sur certains hivers. L'hiver 1905/1906 qui ressemble le plus à notre futur hiver a été marqué quant à lui, par un vortex très puissant sur l'ensemble de la période DJF. A l'image de ces hivers, on peut en déduire qu'on risque d'avoir de longues périodes de vortex concentré. Des occasions hivernales pourraient tout de même se présenter. Ici, vous retrouvez mon analyse stratosphérique du 25 juin dans laquelle j'utilise la même méthode que l'an dernier: http://www.espacemeteo.com/Prevision-Meteo/Analyse-stratospherique Dans cette analyse, je me ramène plutôt vers les cycles de l'optimum moderne, puisque nous avons davantage de données. Globalement, il est possible que le début 2012/2013 soit marqué par un vortex polaire éclaté avec pourquoi pas quelques blocages nordiques. Pour le reste de l'hiver je serai un peu moins favorable. Le 25 juin .... Fin automne / Début hiver 2012 Blocages nordiques récurrents et rejet des storm tracks aux latitudes méridionales Introduction Il semblerait que le début d’hiver prochain soit dominé par les forçages externes suivants ENSO+/QBO-/activité solaire modérée. A l'heure actuelle, nous sommes pour l'instant en QBO- à tous les étages de la stratosphère. Seulement, la QBO de phase ouest devrait commencer à envahir la moyenne stratosphère tropicale à la fin de l'automne ou au début de l'hiver 2012/2013. L'invasion du réservoir stratosphérique par la QBO+ est souvent plus rapide que la QBO-. L'invasion par la QBO+ se fait souvent en un seul trait, tandis que l'invasion par la QBO- se fait en deux temps. Dans un premier temps, la vitesse de propagation de la QBO- est importante entre les niveaux 10 et 30 hpa. Dans un deuxième temps, la vitesse de propagation de la QBO- est beaucoup plus lente entre les niveaux 30 et 70 hpa. Selon les modèles numériques, nous serions en période el nino l'hiver prochain. Néanmoins, l'intensité de l'ENSO+ restera à définir l'automne prochain (anomalie bien positive, ou proche de la neutralité). Concernant l'activité solaire, nous serions toujours en phase montante puisque le maximum solaire du cycle 24 serait atteint au cours du printemps 2013. Etude approfondie des forçages externes au tourbillon polaire En 2011, les scientifiques Butler et Polvani ont montré qu’il existe un décalage entre les périodes la niña et les périodes el niño quant à la saisonnalité des réchauffements stratosphériques soudains ou Stratospheric Sudden Warmings (SSW). En effet, dans El Nino, La Nina and Stratospheric Sudden Warmings: A reevaluation in light of the observational record, Butler et Polvani ont mis en evidence que les Stratospheric Sudden Warmings ont davantage de chances de se produire au début de l’hiver (novembre, décembre) en période el niño qu’en période la niña sous forme de réchauffements mineurs canadiens (très rarement majeurs). Nous serions en période el niño selon le modèle numérique Climate Forecast System (CFS), on peut donc en déduire (par argument d’autorité) que des réchauffements stratosphériques canadiens pourraient se manifester au début de l’hiver. Or, on sait que les réchauffements stratosphériques sont capables de perturber le vortex polaire stratosphérique de manière plus ou moins durable et permettent la variabilité intra hivernale des régimes de temps. Les réchauffements stratosphériques sont les effecteurs des transitions supra synoptiques au cours d’un hiver, permettant le passage d’une récurrence à une autre. Baldwin et Dunkerton en 2001 ont d’ailleurs montré que la variabilité stratosphérique contribue à la variabilté intra hivernale à travers les Stratospheric Vortex Intensification (SVI) et les Stratospheric Vortex Weaken (SVW) dans Stratospheric Harbingers of Anomaleous Weather Regimes. On peut également compter sur le fait que les westerlies associées à la QBO+ vont commencer à envahir la moyenne stratosphère et les niveaux 10, 20 hpa à la fin de l’automne et au début de l’hiver. Seulement, il restera fort probablement les easterlies associées à la QBO sur une bonne partie de la basse stratosphère. Sur l’ensemble de la basse stratosphère, les easterlies vont très certainement avoir le dessus par rapport aux easterlies au début de l’hiver. A l’heure actuelle, les easterlies dominent l’ensemble de la basse stratosphère. En 1980, Holton et Tan ont mis en évidence dans The influence of the equatorial quasi-biennial oscillation on the global circulation at 50 mb que les réchauffements stratosphériques majeurs ont plus de chances de se manifester et que la stratosphère est plus chaude que la normale en QBO de phase est contrairement à une QBO de phase ouest. Par ailleurs, en QBO-, les ondes de Rossby d’origine troposphérique ont davantage de chances d’intéragir avec les propagations vers le bas d’anomalies de vents zonaux (depuis la haute stratosphère) en raison du confinement du vortex polaire stratosphérique. En QBO+, ce dernier s’étend malgré lui vers l’équateur, voire même jusque dans les latitudes tropicales de l’hémisphère sud. De même, l’amplitude des ondes n°1 dans la stratosphère est plus importante en période QBO- qu’en période QBO+ de 40% sur une période de 16 ans. D’après les investigations du scientifique Gray, dans Solar and QBO influences on the timing of Stratospheric Sudden Warmings (décembre 2004), les anomalies de vents zonaux associées à la QBO auraient davantage d’influence sur le début de l’hiver que sur le milieu de l’hiver et sur la fin de l’hiver. Toujours selon cette étude scientifique, l’association entre QBO- et activité solaire forte entraîne des réchauffements stratosphériques au début de l’hiver (réchauffements canadiens) et à la fin de l’hiver (réchauffement final). Le milieu de l’hiver est souvent caractérisé par un refroidissement intense de la stratosphère. On peut donc toujours en conclure que le début de l’hiver 2012/2013 pourrait être caractérisé par quelques réchauffements stratosphériques canadiens. D'après Solar Forcing of Winter Climate Variability in the Northern Hemisphere publié par Inerson, Gray et al, une forte activité solaire induit de fortes émissions de rayons ultraviolets. Ces rayonnements électromagnétiques sont ensuite absorbés par l'ozone au niveau du réservoir stratosphérique, permettant un dégagement de chaleur. Ceci induit une augmentation de la puissance du vortex polaire stratosphérique ainsi que troposphérique. Parmi les forçages externes au tourbillon polaire arctique, seule l'activité solaire semblerait en contradiction en termes de réponse au sein du vortex polaire. Cependant, malgré cela, nous tiendrons davantage compte des conclusions apportées par les recherches de 2004. Comparaison supra synoptique de situations antérieures Nous allons ici nous focaliser sur l'évolution des forçages externes au cours du temps, et non pas sur leur intensité. Nous avons déjà utilisé cette méthode l’automne dernier, et cette méthode s’est révélée fructueuse. 4 hivers semblent se rapprocher en termes de forçages externes à l’hiver prochain. Les hivers en question sont les hivers 1958/1959, 1965/1966, 1977/1978 et 1987/1988. Nous allons tenter d’analyser ces 4 hivers en profondeur. En observant la QBO, on peut remarquer que tous les hivers d'étude sont caractérisés par la propagation de westerlies dans la moyenne stratosphère. Pour chacun de ces hivers, l'évolution n'est pas strictement identique, mais on peut tout de même remarquer de grandes similitudes au niveau de l'ordre des évènements. Au cours de tous ces débuts d'hiver, la phase positive de la QBO domine la moyenne stratosphère tandis que la phase négative de la QBO domine la basse stratosphère. Sur le profil vertical de l'atmosphère ci-dessus, les traits rouges représentent les débuts de phase QBO- à 10 hpa. Les flèches bleues représentent les propagations respectives d'easterlies et de westerlies. Sur ce graphique, on observe que pour les 4 hivers d'étude, nous avons un excédent plus ou moins prononcé de tâches solaires au niveau de l'hémisphère nord du soleil par rapport à son hémisphère sud, comme cela pourrait être le cas pour le prochain hiver. On remarque de surcroît que les hivers 1965/1966, 1977/1978 et 1987/1988 sont situés au niveau de phases montantes d'activité solaire (nous serons également en phase montante d'activité solaire au cours de l'hiver 2012/2013). Concernant l'hiver 1958/1959, il est situé précisément au niveau du maximum solaire du cycle 19 comme cela pourrait être le cas pour l'hiver 2012/2013 (maximum solaire du cycle 24 projeté pour le printemps 2013). Par ailleurs, ces hivers ont été caractérisé par une anomalie légèrement positive de la phase ENSO (El Nino Southern Oscillation). L'hiver 2012/2013 sera de même dominé par une phase El Nino peu intense. Ainsi, on remarque que les structures sont homologues, ce qui nous permettra ainsi d'effectuer une tendance saisonnière pour l'hiver prochain. Avant d'effectuer cette tendance, nous allons observer si ces 4 hivers d'étude présentent de fortes ressemblances quant à la dynamique atmosphérique à l'intérieur du complexe tropo-stratosphère. On peut observer sur les profils verticaux de l'atmosphère que les débuts d'hiver qui nous intéressent ont été dominé par des décrochages d'anomalies négatives de Norther Annular Mode de la stratosphère vers la troposphère, issus de réchauffements stratosphériques canadiens (parfois mineurs, parfois majeurs). Lorsque ces déferlements de NAM- atteignent la troposphère, le vortex polaire s'éclate, se fracture, permettant la formation de blocages nordiques et une méridionalisation du jet stream. Par ailleurs, nous allons le montrer à travers les composites ci-dessous (fracture précoce du tourbillon polaire troposphérique). Ces 4 cartes représentent la période mi-novembre/mi-décembre des hivers 58/59, 65/66, 77/78 et 87/88. Sur ces 4 cartes, on observe des anomalies de hauts géopotentiels au niveau des latitudes nordiques et des anomalies de bas géopotentiels rejetées vers les latitudes méridionales. Ces observations communes nous laisse envisager que le prochain hiver sera de la même façon (par analogie), caractérisé par des blocages nordiques récurrents et un jet stream positionné très au sud par rapport à sa position normale. Conclusion Le début de l’hiver élargi pourrait donc être caractérisé par une activité non négligeable des ondes de Rossby ou planétaires au sommet de la stratosphère. La probabilité de réchauffement stratosphérique canadien est tout de même important, favorable à l’instabilité précoce du vortex polaire stratosphérique ainsi que troposphérique. La température au niveau de la moyenne stratosphère pourrait subir de nombreuses fluctuations. La situation serait potentiellement favorable à l’enracinement de blocages récurrents au niveau des latitudes nordiques, accompagné d’un rejet du jet stream et des storm tracks vers les latitudes méridionales. Cette période pourrait être suivie par un refroidissement général de la haute stratosphère vers la basse stratosphère, entraînant pourquoi pas la reconstitution du vortex polaire sur sa verticale, le renforcement des westerlies dans la stratosphère.
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T'inquiète Cléofide, on sait très bien que certains philosophes ont été de très grands scientifiques. Si je peux citer Leibniz qui est l'auteur de la démonstration assez complexe du théorème fondamental du calcul intégral (qui consiste à montrer que F(x) est une primitive de l'intégrale de a à b de f(x)dx). Cette démonstration, elle était exigible au bac (mais peu de chance de tomber là-dessus vu sa complexité). Mais ce qui est sûr, c'est que je l'aurai l'année prochaine en première année de maths sup. Leibniz est aussi l'auteur de l'optimisme selon lequel tout est fait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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lool, j'avais composé 9 pages entières en philo. Pareil une page ne valait même pas un point Le pire est que un de mes potes avait 3-4 de moyenne en philo tout au long de l'année, et au bac, il a eu la même note que moi 7. En tout cas, les options ne m'ont servi franchement à rien (TPE compris). J'ai mention bien sans les options. Les options auraient servi à m'aider à obtenir le mention TB, mais ce n'est pas le cas. J'ai fait la même chose que toi, j'ai regardé toutes les citations sur internet que je pouvais caser avant l'épreuve /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Dans ma dissert, j'avais quand même plus de 10 références ... autant dire qu'elle n'était pas aussi pauvre que ça mdr Au bac, je n'ai pas véritablement stressé, j'étais relax. Surtout que j'étais en puissance, puisqu'à chaque fois, je pensais avoir réussi. Le seul moment de stress, c'était avant les résultats. Pour ce bac 2012, ma seule satisfaction est le triplet de 16 que j'ai eu en maths/PC/SVT ... et bien sûr le mention B. Malheureusement, mes notes en histoire et en anglais, ça ne reflète pas non niveau. Philo, on s'en fiche finalement. Dans les écoles, ils n'en tiennent même pas compte donc ...
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Ouep, tu as raison. Prépa maths sup MPSI à Chateaubriand l'année prochaine, il faut que je pense à autre chose ^^
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J'ai simulé un peu ma note générale si j'avais eu les notes de mon précédent bac blanc en Histoire/Anglais/Philo. J'aurais eu 16,36 de moyenne au bac et non pas 14,86. Et voilà mes rêves de mention TB envolées juste par 3 matières qui m'ont plombé de manière inattendue. Des matières, qui en temps normal, ne me posent pas de problème et où je suis fort d'habitude.
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Je ne sais pas pour la philo, c'est incompréhensible. Jamais eu sous la moyenne de l'année en philo avec une moyenne annuelle de 14. Puis là un 7, ça me fou en l'air. Dans ma classe de TS2, il y avait qq'un qui avait 15 de moy en philo, puis au bac 7 .. Par contre, le plus déroutant, c'est l'anglais 16 de moyenne en seconde, première et terminale. A mes deux bacs blancs, j'ai eu 15 et 16 (avec un 18,5/20 en expression écrite). Puis là, 10/20 au bac (note que je n'ai jamais eu en 3 ans de lycée en anglais). Surtout que cette note, je la conteste car je n'ai jamais aussi bien réussi mon expression d'écrite d'anglais (je visais le 8-9/10, vous comprendrez bien que le 1-2/10 en C.E. est impossible).
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16 dans toutes les matières scientifiques. La philo, l'anglais et l'histoire-géo, je préfère ne pas en parler. Ecarts de 6 pts pour ces 3 matières entre mes prono et la réalité. Et dire que j'ai la meilleure note de philo de mon lycée en série S avec 7/20 ! On est une dizaine avoir 7/20. Qu'on ne me dise pas que la philo est une matière sérieuse.
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On n'est pas sorti de l'auberge avec une zone de convection profonde située sur l'est du Pacifique et l'Amérique du sud. Il faut à tout prix qu'on sorte de cette phase 1 de la MJO, pour traverser les phases 2-3-4 de la MJO, si on veut avoir une redistribution des cartes et si on veut que cette zone de convection finisse par se dissiper. Tant que nous aurons ces anomalies basses situées au niveau de l'est Pacifique, on aura toujours la formation de ces GA et de ces pulsions atlantiques à répétition. Cette zone de convection est la source des trains d'ondes de Rossby qui se dirigent sur l'Atlantique. On peut compter sur une légère activité cyclique de la part de la MJO, mais va-t-on traverser les phases 2-3 ... ? Dans 15 jours, d'après GFS, on serait toujours en phase 1. Selon GFS, on n'arriverait pas à se débarrasser de cette zone de convection sur l'Amérique du nord de toute la fin du mois de juin et début juillet, tandis que selon CFS, on pourrait se débarrasser de cette zone de convection dans l'extrême fin du mois de juin.
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C'est pas grave, je vais hacker ta copie de BAC en direct, comme ça, tu auras encore plus les boules J'ai des talents cachés de télékynésistes.
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Ca risque pas, je suis toujours à côté de la porte que ce soit en bac blanc ou en vrai bac /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Grâce à la spé maths, je suis le maître en la matière avec le cryptologie. Pourquoi pas intégrer un petit chiffrement de Hill, ça ferait l'affaire. Par contre, pour le décodage, heum ... ca va prendre du temps
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Moi aussi, j'ai mon excuse bidon ... j'ai attrapé la crève Pluie, humidité, vue imprenable sur une voûte nuageuse basse, absence de soleil... Je suis même en manque de vitamine D ... mauvais pour le BAC lool Donc si tu me dépasses, on comprendra
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L'excuse bidon ici You dare to tell me this guy ?! Il va falloir penser à immigrer en Bretagne Sacha ... et un ressortissant sudiste de plus mdr Breizh atao !
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Salut Convection /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je pense que tu es un peu trop généreux vis à vis de moi ^^ Avril, je l'ai parfaitement vu venir. 20 jours à l'avance, j'ai prévu le réchauffement stratosphérique mineur du 1er avril ainsi que le changement de récurrence de début avril (et j'ai explicité très largement ma démarche au cours du mois de mars). J'ai bien vu pour l'ensemble du mois d'avril et la première quinzaine de mai avec la persistance de cette récurrence. Par contre, pour la 2e quinzaine de mai et début juin, je me suis trompé puisque je voyais le renforcement du vortex polaire sur l'Atlantique permettant de véhiculer des poussées subtropicales sur l'Europe occidentale ... ce qui n'a pas été le cas vraiment. Entre le 20 et le 27 mai, on a eu en effet une brève rupture dans cette récurrence avec des pulsions chaudes ouest-européennes et un vortex polaire présent de manière temporaire sur l'Atlantique (D'où l'AL ou "Atlantic Low" dans les EOF's de Christophe Cassou) ... mais ça n'a été que très bref malheureusement puisque le complexe dépressionnaire s'est de nouveau éclaté à la suite de cette micro coupure. Sinon, désolé, pas trop le temps de faire une analyse en ce moment, le BAC arrive à très grands pas et j'ai encore de nombreuses révisions à faire. Peut-être après le BAC, lorsque j'aurai davantage de temps à m'y consacrer. Je remets ici ce que j'avais écrit le 9 juin, car j'ai vraiment pas le temps de faire une analyse aiguillée. A voir si nous avons l'occasion de passer à autre chose de nettement plus intéressant, avec un changement éventuel de récurrence.
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Comme tu le dis, on a bien eu une micro coupure dans ce que nous avons connu sur l'espace d'une semaine au cours du mois de mai. Du 20 au 27 mai, cette rupture s'est matérialisée avec le passage en AL (Atlantic Low) puis en BL (Blocking). De début avril à mi-mai, on avait des gonflements récurrents des anomalies de hauts géopotentiels au-dessus de l'Atlantique, ce qui nous a valu quelques décrochages d'anomalies basses sur l'Europe occidentale (D'où l'AR sur les EOFs) Au cours de la dernière décade de mai, le complexe dépressionnaire a tenté de réinvestir l'Atlantique, la cyclogénèse associée a permis le redressement d'anomalies de hauts géopotentiels sur l'Europe occidentale, ce qui a conduit à la formation d'un blocage continental. Seulement, les pulsions chaudes étaient trop puissantes, et le blocage continental a évolué en blocage en oméga, ce qui nous a valu de retourner en NAO- en fin de mai/début juin. Et oui, toujours en DA+, on le voit bien sur les cartes actuelles, avec ce shéma de configuration zonale à ondes n°1. Le vortex polaire est plutôt déplacé vers la Sibérie tandis qu'une aire anticyclonique est bien enracinée non loin du Canada.
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Bonsoir à tous, les choses semblent vouloir changer au niveau des zones équatoriales. Depuis le 20 avril environ, l'activité de l'oscillation 30-60 était au point mort. Aucune anomalie très forte ne s'est manifestée. Seules quelques zones convectives récurrentes au niveau de l'Amérique du sud engendraient des trains d'ondes de Rossby dirigés vers l'Atlantique et l'Europe permettant une augmentation de l'activité ondulatoire et la formation de puissantes poussées subtropicales de hauts géopotentiels vers les latitudes nordiques (tendant à converger vers le Groenland). Selon GFS, les ondes de Madden-Julian devraient reprendre leur activité cyclique et leur propagation classique d'ouest en est. En corrélation avec ce qui est dit, une hausse du moment angulaire au niveau des zones équatoriales devrait accompagner cette reprise d'activité de la MJO. En tout cas, cette reprise peut être un bon signe vers un changement possible de récurrence. Ce qui est visible, c'est que nous allons traverser d'après GFS les phases 6-7-8-1 en l'espace de 15 jours. L'activité ne serait pas extraordinaire, elle serait juste modérée. On pourrait donc d'ici qq semaines connaître une hausse de l'Asian Mountain Torques qui pourrait augmenter légèrement l'activité ondulatoire sur le Pacifique ouest. Néanmoins, dans la mesure où les ondes Madden-Julian pourraient traverser un jour les phases 3 et 4, (fin juin?) si on utilise le principe de continuité (et en utilisant les recherches de Cassou), on pourrait retrouver une reprise éventuelle de la cyclogénèse atlantique. Tout ça fait très loin. Les prévisions de la MJO sont souvent très instables. Cette hypothèse doit être prise avec un minimum de recul. ... Surtout que le changement que j'avais envisagé mi-mai/fin-mai, il ne s'est pas réalisé (à part peut-être une légère rupture dans la récurrence avec vers le 20 mai, des pulsions ouest-européennes qui ne s'étaient pas manifestées depuis la fin mars/début avril). La prévision saisonnière au cours de la saison estivale est toujours plus délicate qu'en saison hivernale, ça, tout le monde le sait. Sinon, heureux, je rentre en prépa maths sup (MPSI) à Chateaubriand à Rennes. Ca va être l'enfer l'année prochaine ^^.
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LCM: "Pour la première fois depuis plusieurs années, les signes avant-coureurs d'une canicule estivale sont marqués : il y a certaines similitudes avec les années 1974 et 1975 dont les hivers furent très secs, et qui ont abouti à l'année exceptionnellement sèche et chaude de 1976. Le mois de mars fut, à cet égard, un indicateur assez fiable en dépit d'un mois d'avril plus perturbé. Il conviendra de suivre attentivement le déroulement de ce mois de mai, qui constitue l'indicateur principal..." Si on compare les forçages externes au système vortical entre l'été 1976 et l'été à venir, il existe tout de même des différences. Similitudes: QBO- sur de nombreux étages de la stratosphère tropicale Sortie de période la nina et ENSO faiblement positif au cours de l'été Différence: Minimum solaire au cours de l'été 1976 // en pleine phase montante d'activité solaire pour l'été 2012 L'été qui devrait pas mal ressembler à l'été 2012 est l'été 1989: Similitudes: excès de tâches solaires sur l'hémisphère nord du soleil par rapport à l'hémisphère sud proche d'un maximum solaire / phase montante d'activité solaire sortie de période la nina QBO- à tous les étages de la stratosphère tropicale pratiquement Différence: ENSO faiblement positif prévu pour l'été 2012 // ENSO faiblement négatif au cours de l'été 1989 (dans les deux cas, l'ENSO pourrait être pratiquement neutre). C'est bien de chercher des comparaisons sur des situations antérieures. Mais il faut éviter de tomber dans le piège de partir d'échelles restreintes pour réaliser des comparaisons. Il ne faut pas négliger l'échelle globale.
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Bah, le problème, c'est que l'approche strato a beaucoup moins d'intérêt au cours de l'été stratosphérique, vu que les ondes de Rossby ne peuvent pas se déplacer librement dans la stratosphère en raison de l'absence totale de vortex polaire. On peut tout de même continuer à observer les propagations verticales des anomalies de NAM ou d'anomalies de Géopotentiels au sein du complexe tropo-stratosphère, ça présente toujours un intérêt important. Je pense qu'il vaut mieux qu'on s'intéresse à la variabilité tropicale inter-saisonnière. A noter que d'ici les prochaines semaines, l'activité des ondes de Madden-Julian va peut-être repartir légèrement en hausse en phase 8. Ca fait un moment que la MJO ou oscillation 30-60 a perdu son activité cyclique (depuis le 20 avril). Les amas convectifs et les précipitations sont avant tout concentrés au-dessus de l'Amérique du sud. C'est là que les recherches menées par Christophe Cassou en 2008 peuvent servir, pour l'élaboration de tendances saisonnières (à la condition que la MJO se réactive bien, ce qui n'est pas encore le cas en ce moment). Les travaux d'Edward Berry de 2004 présentent un intérêt tout aussi important.