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Normal que la composante à ondes n°1 en terme de géopotentiel augmente sur ce run CEP. La crête d'altitude côté atlantique se rétracterait, tandis que l'aire anticyclonique cantonnée au-dessus des Aléoutiennes se maintiendrait. Par contre, je ne sais pas où tu vois ce réchauffement rapide côté Alaska, étant donné qu'il n'y a rien sur CEP, à l'exception de quelques fluctuations thermiques négligeables^^. Rien qu'à 10 hpa, on ne remonterait pas au-dessus de la barre des -20°c localement, sur les 10 prochains jours. La situation s'enlise dans le temps. L'activité ondulatoire serait toujours présente, mais le vortex polaire n'arriverait toujours pas à se faire bousculer. Et par ailleurs, le VP trouverait l'occasion de se confiner de nouveau sur lui-même (disparition de cette fameuse bipolarisation tendancielle du VP) Il n'y a aucun rebondissement sur les modèles à l'heure actuelle. Si on regarde les runs GFS à LT, la composante à ondes n°1 devrait reprendre le dessus (et ceci est visible sur de nombreux runs antérieurs), avec une unique crête d'altitude au-dessus du quadrant pacifique. La poussée subtropicale côté atlantique devrait donc se dissiper d'ici un certain laps de temps.
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En ce qui concerne la classification des SSW en tant que SSW majeurs, les critères de classification peuvent différer selon les personnes: Première méthode de classification: -renversement de l'U10 à 60 hpa, comme tu le dis -renversement du gradient thermique méridien Deuxième méthode de classification (peu utilisée): -indice NAM inférieur à -2,5 à 10 hpa Troisième méthode de classification (peu utilisée): - constitution d'une pool stratosphérique de NAM- durable dans le temps
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Ouep, les vents zonaux moyens au 60e parallèle devraient s'affaiblir jusqu'à une valeur de 20 m/s. Mais cet affaiblissement se cantonne uniquement à la haute stratosphère et à la partie supérieure de la moyenne stratosphère, donc très haut en altitude. Au niveau de la partie inférieure de la moyenne stratosphère, cet affaiblissement des vents zonaux moyens au 60e parallèle est inexistant. A 30 hpa par exemple, on devrait stagner selon CEP aux alentours de 30 m/s. Pour ce qui est de l'indice NAM, actuellement, les valeurs restent positives globalement sur l'ensemble de la stratosphère, malgré "l'agitation ambiante" à la périphérie du vortex polaire. A 10 hpa, sur 22 jours, nous avons eu un indice NAM supérieur à +1,5 (avec un pic à +2,6 les 27 et 28 décembre) ... d'où un imposant SVI sur le mois de décembre. A présent, on descend sous la barre des 1,5 d'indice NAM à 10 hpa, mais cette chute n'est pas prononcée. A l'état actuel des choses, le VP demeure relativement en forme. Je demeure tout de même perplexe quant à l'idée qui tendrait à dire que le SSW mineur est une quelconque influence sur la mise en place d'un isolement du tourbillon subtropical au-dessus des latitudes nordiques, au-dessus du quadrant atlantique (entrevu par les modèles). Je dis pourquoi pas (en même temps, ça s'est déjà vu à l'issue de certains SSW mineurs par le passé ... mais quand même un peu plus puissant que celui de ce mois-ci), mais compte tenu du bon maintien du vortex polaire dans la stratosphère, on peut quand même entretenir des doutes. Cela mérite un examen approfondi. Toutefois je n'ai pas trop le temps de m'y pencher aujourd'hui (DM de maths sur les équations différentielles matricielles à avancer...).
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En terme de réchauffement d'ensemble à l'échelle de l'hémisphère de nord, sur les 10 prochains jours (diagrammes allant jusqu'au 12 janvier), on ne devrait pas décoller des masses dans la moyenne stratosphère. Malgré ce petit réchauffement, on devrait conserver une anomalie thermique remarquablement froide pour la saison, que ce soit à 10 hpa ou à 30 hpa. Dans la haute stratosphère, cela ne serait visiblement pas le cas, avec des valeurs un peu plus proche des valeurs de saison. En même temps, cela s'explique par le fait que le réchauffement boufferait l'intérieur de l'auge polaire sur les prochains jours notamment. Côté vents zonaux moyens au 60e parallèle, ça laisserait à désirer, pas de baisse significative en particulier au niveau de pression 30 hpa. Cependant, plus on monte en altitude, plus la baisse est importante. A noter une petite rupture temporaire sans grande conséquence au sein du tourbillon cyclonique à compter du 9 janvier sur CEP. Mais vu la faiblesse extrême du phénomène, cette petite rupture peut disparaître dans les prochaines modélisations. Mes conclusions ne vont pas énormément changer par rapport à ce que j'ai écrit vers Noël. Deux possibilités se présentent à nous: - Poursuite de la récurrence actuelle à grande échelle - Changement de régime de temps temporaire associé à une unique propagation de NAM- vers la troposphère à la suite du futur SSW ou intermède court Un bouleversement sur la durée est difficilement concevable à la vue des projections actuelles. Mais s'il y a renouvellement récurrent du réchauffement stratosphérique sur la durée, envisager ce qui se passerait dans la troposphère se révèlerait un casse-tête. Quant au mois de février, on verra bien, pour le moment, c'est trop loin pour dire quoique ce soit sur ce mois.
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Quelque part, il est normal qu'il y ait beaucoup d'instabilité à l'horizon +384h, même si dans la stratosphère, les projections numériques sont plus fiables que dans la troposphère. Maintenant, je ne sais pas si ça vaut le coup de commenter ou de prendre à parti chaque run GFS strato, si c'est pour essayer d'en dégager des perspectives hivernales (car dans le fond, c'est ce qui est recherché) à chaque fois (ceci est une réaction de fond, non pas une réaction particulière à tes posts). Quant au scénario majoritaire, il ne change pas: Et ce SSW serait mineur (nous ne sommes pas sur du 50/50) Le run GFS le plus extrême de ces derniers jours fut le GFS06z du 1er janvier. En extrapolant (au delà des échéances concernées), on se serait sans doute retrouvé avec un SSW majeur, mais seulement en extrapolant, car sur les échéances concernées par ce run, on n'avait aucune mise en évidence explicite d'un SSW majeur (car aucun basculement des westerlies en easterlies => cf diagramme que j'ai posté plus haut). Pour le mois de janvier, le scénario éventuel d'un SSW majeur est un scénario marginal. Après, il possible qu'il y ait un renouvellement récurrent du réchauffement sur la durée (il y a déjà eu des cas par le passé) jusqu'à la fin de l'hiver. C'est dans l'ensemble des possibles. Dans ce le cas, on aurait une usure rémanente dans le temps du vortex polaire.
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Ceci s'explique par le fait que le GFS6z était un scénario bien extrême par rapport à la majorité des scénarios GEFS (voir courbe rouge sur les diagrammes GEFS ci-dessous). D'ailleurs, avant H+72, le GFS6z s'écarte bizarrement du reste des courbes (se confondant en une même courbe ici grossièrement), bien avant la dispersion d'ensemble. Le GFS6z est un peu "outsider" sur ses propres projections numériques, même plus qu'un peu.
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Pour éviter de trop se noyer ou de trop se perdre dans un run spécifique de GFS. Je mets ici les 9 derniers runs de GFS en ce qui concerne le Z10 à l'horizon +384h... Le GFS18z s'est révélé relativement dantesque en modélisant un splitting event (bien marqué dans les parages de la stratopause). Néanmoins, sur les 2 derniers runs, on revient sur des modélisations de displacement event. Le scénario majoritaire demeure l'émergence d'un displacement event, accompagné ponctuellement d'une bipolarisation tendancielle de l'auge polaire.
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Ah, apparemment, Olivier t'a passé le lien que je lui ai passé en octobre dernier ^^. J'ai le papier sur mon PC. Dans ce papier, notamment, on peut voir que les déferlements de NAM- à l'issue d'un displacement event majeur met plus de temps à atteindre la troposphère que dans le cas d'un splitting event majeur.
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L'analogie avec le SSW de décembre 2000 se limitait seulement aux structures d'échelle planétaire^^. C'était juste une tentative pour mieux comprendre le schéma d'évolution du futur SSW dans la moyenne stratosphère ou encore le type de profil du SSW. Il n'y a pas grand intérêt à regarder la configuration troposphérique (dans les détails) qui suivait ce SSW de décembre 2000.
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Bon annif au passage Dans un premier temps, j'ai regardé les schémas d'évolution (à travers des animations) dans la moyenne stratosphère des SSW significatifs que nous avons eu par le passé dans des situations potentiellement analogues au regard des forçages externes. Mais je n'ai rien trouvé de bien similaire. En dehors des animations que j'ai pu voir, il y a peut-être le SSW du début janvier 1994, mais j'avoue ne m'être pas tellement penché, j'ai autre à faire qu'à plotter plein de cartes en ce moment. Dans un deuxième temps, j'ai regardé tous les schémas d'évolution de SSW significatif depuis le début des années 80. Le SSW du 20 décembre 2000 s'en rapprocherait. NB: je n'ai pas regardé tous les SSW, je n'ai regardé que les plus significatifs. Oui, forcément, toute situation est unique, mais on peut néanmoins classer les SSW entre eux.
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Toujours de l'instabilité entre chaque réactualisation chez GFS. L'incertitude demeure sur le comportement du tourbillon cyclonique vis-à-vis de la seconde pulsion chaude entrevue par GFS dans la moyenne stratosphère, côté atlantique. En même temps, cela reste relativement normal au vue de l'échéance. Là encore, je vous propose un panel des 6 derniers runs de GFS. Pour résumer, l'apogée du premier réchauffement, côté pacifique serait atteint le 2 janvier (selon GFS et CEP). On atteindrait localement au-dessus de la Sibérie orientale à 10 hpa, des températures de l'ordre de -15°c environ. Quant au deuxième réchauffement (peut-être plus intense que le premier), l'incertitude est encore énorme concernant son paroxysme (l'échéance est trop lointaine). Il est possible qu'on ne voit pas encore le paroxysme sur GFS. Peut-être que le réchauffement est surestimé. Enfin, bref, il faut rester prudent. Il ne faut pas écarter certaines possibilités. La pulsion atlantique de hauts géopotentiels serait provoquée par l'étalement du talweg planétaire (au-dessus de l'Amérique du nord) vers des latitudes bien méridionales (ce prolongement étant provoqué par le décrochage d'anomalies basses véhiculé par la crête d'altitude située au-dessus des Aléoutiennes). Le réchauffement stratosphérique projeté pour la mi-janvier présente des analogies importantes avec le réchauffement stratosphérique du 20 décembre 2000. Dans la troposphère, on peut observer des similitudes en ce qui concerne les anomalies de géopotentiel au niveau de pression 500 hpa. Avant le SSW du 20 décembre 2000, vers le 10 décembre, une pulsion subtropicale de hauts géopotentiels avait émergé au-dessus du Pacifique est, conduisant à la formation d'un blocage (ayant perdu ses racines subtropicales) au-dessus de la mer des Tchouktches. Ce scénario pourrait se répéter, selon les modèles numériques pour le début du mois de janvier. Quant à la position des grands centres d'actions de manière générale, il y aurait également d'importantes similitudes. Quant au schéma d'évolution du contexte associé au SSW dans la moyenne stratosphère, là encore, il y aurait également des points analogues, dans les grandes lignes. En décembre 2000, le vortex polaire s'était rapidement constitué à la suite du SSW du 20 décembre 2000.
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Pour le moment, ce renouvellement du réchauffement stratosphérique côté atlantique ne concerne qu'un seul run GFS. A suivre les prochains runs, bien entendu. Pas réellement de split de nouveau, seulement une bipolarisation tendancielle du tourbillon cyclonique. D'autant plus que l'échéance concernée est à +384h. On ne peut pas accorder énormément de crédit à une telle carte, pour le moment. Mais il faut tout de même considérer cette éventualité dans l'ensemble des possibes. La bipolarisation du tourbillon cyclonique dans la moyenne stratosphère intervient à +360h sur ce run. Ce graphique concerne le pôle nord. A l'échelle de l'hémisphère nord (entre le 60e parallèle et le pôle), la moyenne stratosphère est extrêmement froide comme tu le dis, jusqu'à battre des records (bien visible au niveau de pression 30 hpa par exemple). Pour le moment, ce n'est juste qu'un seul run de GFS à +384h ! "L'hiver n'est pas à enterrer, comme certains veulent nous faire croire." => Tu parles de qui? car je ne vois pas qui a enterré l'hiver, du moins sur ce topic.
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Pour comparer très vulgairement avec des exemples récents, le SSW mineur futur est du même type qu'un SSW du 6 janvier 2011, ou encore du 2 février 2011 ... ce sont eux aussi des SSW mineurs. Il n'y a pas grand chose à attendre de ce SSW. Peut-être un petit intermède aux alentours de la mi-janvier, mais ça reste discutable. Il ne faut pas non plus oublier qu'un SVI précède (à très peu d'intervalle de temps, c'est surtout cela qu'il faut mettre en avant) le futur SSW, ce qui entrave la capacité de ce futur SSW à "imposer son rythme" et nous pouvons le voir par ailleurs à travers l'affaiblissement relativement négligeable des vents zonaux à la périphérie du vortex, plus particulièrement dans la moyenne stratosphère.
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Il n'y a jamais eu une quelconque forme de décélération nette des vents zonaux à la périphérie de la zone habituellement occupée par le vortex polaire, ou encore du jet de la nuit polaire, sur les projections numériques. J'ai beaucoup de mal à voir cette réduction nette sur CEP, en tout cas: Pour un mois de janvier, la moyenne des vents zonaux au 60e parallèle de l'hémisphère nord est de l'ordre de 35,2 m/s à 10 hpa, et de l'ordre de 16,1 m/s à 100 hpa. Sur les 10 prochains jours, on ne passerait pas sous ces normes de saison, en particulier dans la moyenne stratosphère. D'après CEP, le minimum qui serait atteint à 10 hpa serait de 47,6 m/s le 01.01.2014 (avant un nouveau passage au-dessus de la barre des 50 m/s sur les jours d'après). A 100 hpa, ce minimum serait de 16,5 m/s le 03.01.2014 (avant de remonter à 19,4 m/s le 05.01.2014, toujours d'après CEP). Dans les grands lignes, sur les 10 prochains jours, aucun affaiblissement important des vents zonaux. Pour le moment, il n'y a rien d'exceptionnel en perspective. J'attends toujours ce fameux papier depuis 3 mois (plus précisément depuis le 13 septembre ... voir page 6 de ce même topic): /topic/82812-tendance-hiver-20132014/page-6'>http://forums.infoclimat.fr/topic/82812-tendance-hiver-20132014/page-6 En faisant moi-même, mes propres recherches internet, je n'ai rien trouvé.
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Avec l'approche stratosphérique et globale, le système d'étude est l'ensemble "complexe dépressionnaire / vortex polaire" (dans la troposphère et dans la stratosphère respectivement). Et avec cette approche, on ne peut se restreindre qu'à un aspect qualitatif de grande échelle dans la troposphère, c'est-à-dire anticiper objectivement la possibilité ou la capacité des poussées subtropicales de géopotentiel à migrer vers les latitudes septentrionales, ou encore, le confinement important ou non du complexe dépressionnaire. Les seules échelles de considération de phénomènes en jeu sont les échelles planétaire et supra synoptique. Dans cette approche, on peut parler en terme d'occurrence d'un phénomène, mais pas en terme d'intensité. Voilà ce que je peux te dire: Le contexte futur à très grande échelle ne serait pas favorable à l'occurrence de vague de froid, voire de coup de froid à l'échelle de l'Europe occidentale. Dans un tel contexte futur, il n'est pas impossible de voir se développer un AS ou un AR (Anticyclone russe, je ne parle pas de Atlantic Ridge), ou toute forme d'anticyclone continental au-dessus de l'Europe. C'est compatible avec un complexe dépressionnaire organisé (avec cyclonisme important au-dessus de l'Atlantique).
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Le 18z n'a jamais vu de split à +384h, même si l'amplitude thermique en donne l'apparence. On a juste la mise en forme d'une légère déflection au niveau du prolongement d'un talweg planétaire sur la carte de géopotentiel concernée par cette échéance. Quant à l'extrapolation de cette situation au-delà des échéances proposées par les modèles, cela peut toujours être discutable, même si ça peut se révéler intéressant de s'imaginer la suite des évènements ^^. Petit aperçu des 6 derniers runs de GFS à 10 hpa à l'horizon +384h en ce qui concerne les cartes de géopotentiel: Il n'y a aucun splitting event de réellement projeté par les modèles numériques que nous avons à notre disposition. De temps en temps, une forme de bipolarisation du tourbillon cyclonique tend à apparaître, mais la contribution des 2 poussées subtropicales à créer une rupture au sein de l'auge polaire serait faible. Tendanciellement, on s'oriente vers un réchauffement stratosphérique mineur où la composante à ondes n°1 tend à l'emporter sur la composante à ondes n°2. Pas de réchauffement stratosphérique majeur à l'horizon, pas de splitting event également, si on s'en tient seulement aux précédents runs proposés pas les différents modèles numériques. Les crêtes d'altitude ne parviendraient pas à s'élever en latitudes en raison d'un jet de la nuit polaire relativement intense au-dessus de l'Atlantique et du Pacifique, qui rabattrait vers les latitudes méridionales nos deux aires anticycloniques en question, produisant un essouflement du réchauffement stratosphérique soudain à terme. Dans les grandes lignes, il faut plutôt s'attendre à un vortex polaire en forme de haricot géant sur la première décade de janvier. Le vortex polaire perdrait un peu de sa vigueur, mais pas de manière prononcée. A propos des issues de ce SSW à long terme, la constituion d'une pool stratosphérique de NAM- est très peu probable, ce qui pourrait se traduire par l'absence de changement radical de régime de temps dans la durée. Toutefois, il est possible qu'on s'attende à une unique propagation de valeurs négatives de NAM dans la troposphère, et donc à un changement temporaire de régime de temps sur le début ou le milieu du mois de janvier. Mais dans l'ensemble, le complexe dépressionnaire ne serait que peu affecté par les tournants envisagés par les modèles dans la stratosphère. Une autre possibilité serait qu'il n'y ait aucun déferlement de NAM- dans la troposphère, d'où la poursuite de la récurrence actuelle (répartition zonale des centres d'action), sans interruption. A la suite de ce SSW, le vortex polaire n'aurait pas trop de mal à se reconstituer. A suivre les prochains runs, mais le phasage entre la troposphère et la haute stratosphère n'est pas satisfaisant pour obtenir un réchauffement stratosphérique suffisamment significatif. J'ai utilisé rapidement le logiciel mathematica, juste pour donner une idée idéale (attention! ceci n'est pas représentatif de la situation réelle future) de la forme future du vortex polaire, associée au réchauffement stratosphérique mineur envisagé (vecteur vitesses d'un côté, lignes de courant de l'autre): Joyeux Noël à tous !
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Selon les projections numériques, le vortex polaire demeurerait stable sur lui-même, malgré la propagation de quelques ondes planétaires à ondes n°1 anémiques. Ces ondes demeurent très marginales, quasi négligables. On ne peut pas parler de réchauffement ici. Actuellement, on observe une petite crête d'altitude au niveau des Aléoutiennes à 10 hpa (léger displacement event) http://users.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf10a12.gif (lien temporaire)
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Oui, on peut dire que la future ondulation envoie du steak au-dessus de l’Atlantique sur les modèles numériques^^. Cette même ondulation est perceptible jusque dans la moyenne stratosphère. Il est vrai que l’on peut se poser des questions sur l’origine de ce futur bouleversement de dynamique au-dessus de l’Atlantique et de l’Europe. Comme certains ont pu le souligner, la stratosphère n’a aucune forme d’influence (de manière directe) sur la formation de cette crête d’altitude, malgré une activité ondulatoire relativement précoce pour la saison, notamment au niveau de la haute stratosphère. Actuellement, nous pouvons constater un très léger déplacement du vortex polaire dans la moyenne stratosphère, à l’image de ce que nous avons eu à la mi-octobre, mais en plus faible tout de même. Pas de réchauffement strato canadien en vue pour le moment. La réponse se trouve peut-être au-dessus de l’Asie du sud-est, là où il y a encore quelques jours, le typhon Haiyan a frappé durement les Philippines. Je vais expliciter mon raisonnement. L’explication ne vous paraîtra pas totalement satisfaisante je pense. Libre à vous d’apporter votre propre jugement. L’activité actuelle de la MJO (Oscillation de Madden-Julian) est effectivement faible pour le moment, comme le dit très bien Sky. Néanmoins, on peut tout de même constater la présence d’une zone de pluies tropicales au niveau de l’Asie du sud-est, dans cette même zone où se trouvait le typhon. En tout cas, il semblerait que cette zone ait sollicité en quelque sorte la formation d’un train d’ondes de Rossby, à travers un jet subtropical relativement rapide non loin de l’Hymalaya. Dans le même temps, une petite ondulation au-dessus de la Russie occidentale a drainé un décrochage d'anomalies basses de géopotentiel accompagné d'une méridionalisation du jet polaire. Ce décrochage polaire a peut-être apporté sa contribution, quant à l'intensification du jet subtropical dans les parages de la Chine. Explication en images ... Le blocage russe a donc conduit, à travers le décrochage polaire, à la formation d'un talweg d'altitude en amont, relativement visible, "catalysant" le rejoignement du jet subtropical et du jet polaire. Tout ceci a permi la formation d'un noyau de cyclogénèse permettant de véhiculer une pulsion subtropicale au-dessus du Pacifique. Après différentes cyclogénèses par développement en aval, un train d'ondes de Rossby s'est constitué.. Projections numériques...
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Pour le moment, nous avons eu un réveil précoce de l'activité ondulatoire dans la stratosphère, ce qui a eu pour effet de générer un displacement event mineur dans la moyenne stratosphère vers la mi-octobre. On aurait pu espérer un petit sursaut de hauts géopotentiels faible et temporaire dans la troposphère à l'échelle hémisphérique, avant que le complexe dépressionnaire ne se confine de nouveau sur lui-même. Mais on est directement passé dans des valeurs positives de géopotentiel. La composante à onde n°1 dans la stratosphère a eu pour effet d'entretenir ou de maintenir le vortex polaire (l'onde planétaire en question ne s'est propagée qu'à la périphérie du vortex polaire et elle est restée marginale par rapport au pôle, tendant à s'effacer vers le surf zone). Du coup, le complexe dépressionnaire est demeuré organisé. Le displacement event mineur de la mi-octobre a favorisé la reprise du régime zonal que nous connaissons actuellement. En ce qui concerne l'hiver qui nous attend, pas de grandes nouveautés actuellement. Le vortex polaire va s'intensifier (conséquences directes du displacement event mineur) dans les prochains jours, avec une hausse des vents zonaux à sa périphérie. Quant au gradient thermique méridien, il va avoir beaucoup de mal à se remettre en place, notamment dans la haute stratosphère. A 1 hpa: http://users.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf1a12.gif http://users.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf1f240.gif (Liens temporaires) A 10 hpa: http://users.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf10a12.gif http://users.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf10f240.gif (Liens temporaires) En l'espace de 10 jours, on va gagner approximativement 20m/s au niveau des vents zonaux au 60e parallèle à 1hpa, ainsi que 10m/s approximativement au 60e parallèle à 10hpa. D'ici les premiers jours du mois de novembre, on serait au-dessus des valeurs de 2010 et de 2011, mais en-dessous des valeurs de 2012. A 10 hpa, on serait tout de même dans des valeurs de saison, si on avoisine les 25 m/s de vents zonaux au 60e parallèle, donc rien d'exceptionnel. Il reste à suivre la tendance pour la deuxième quinzaine de novembre dans la stratosphère (réchauffement canadien? Intensification prolongée du vortex polaire?).
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Justement, c'est important de citer la source quand tu procèdes à une traduction. Dans la cas général, dans un texte étranger quelconque, il peut y avoir des points de vue, propres à son auteur. Et ces prises de position appartiennent à l'auteur, et tu ne peux pas te les approprier arbitrairement, sans citer son origine. Le texte ne t'appartient pas. Après, la traduction n'est jamais "unidirectionnelle" dans le fond. Il existe plusieurs procédés de traduction (traduction littérale(souvent déconseillée),transposition ou passage d'une classe grammaticale à une autre, transposition croisée, étoffement, modulation d'un angle de vision différent...). Ceux qui s'exercent habituellement aux thèmes ou aux versions journalistiques le savent. Et même au delà de la traduction, on peut partir sur l'exerice de synthèse ou du résumé, en allant à l'essentiel, en faisant que dégager l'idée qu'apportent les exemples et en explicitant la ligne argumentative ou la progression/structure du texte. Tout dépend également si tu es subjectif ou objectif vis-à-vis du texte à traduire. De plus, tu as également ajouté des phrases qui n'ont rien avoir avec le texte d'origine. Quand tu réalises une traduction, il ne faut pas apporter des connaissances en plus (absentes en outre dans le texte source). La traduction est aussi une histoire de rigueur. Bref, il faut systématiquement citer les sources!
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Excuses, j'ai oublié de mettre effectivement le lien dans mon post. Tu pouvais également mettre le nom du topic en moteur de recherche, tu serais tombé directement dessus. Le post de Mike correspond au premier post de Chionomaniac sur le topic du lien que vient de poster Sky.
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Mike, tu pourrai faire l'effort de citer tes sources. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Surtout quand tu traduis un post publié par Chionomaniac sur le topic "Stratosphere Temperature Watch 2013/2014" d'un forum étranger, même si tu rajoutes ta petite sauce personnelle. Tu as utilisé en plus les mêmes images, les mêmes liens (enfin presque), car tu as fait intelligemment abstraction des liens situés à la fin du post de Chionomaniac menant à certaines parties du forum netweather ... peut-être pour qu'on évite de tomber par un certain concours de circonstances sur le post de chionomaniac. Tu peux avoir recours à la traduction si tu le souhaites, si tu en as envie, mais dans ce cas-là, n'hésites pas à évoquer tes sources!!
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Désolé, Là, c'est mon dernier week-end de 2 jours de l'année. Je vais avoir un DS de 4 heures tous les samedis matins. Les colles (de maths, physique, anglais, SI) commencent également la semaine prochaine. Et mes concours vont commencer en avril 2014. Pour le moment, on ne peut s'appuyer que sur les forçages externes au couple tropo-stratosphère arctique pour apprécier une tendance pour le début de l'hiver élargi. Il faudra attendre la première quinzaine de novembre (voire l'extrême fin du mois d'octobre ... tout dépendra de la variabilité intra saisonnière) pour avoir une idée plus précise de l'état futur de la stratosphère arctique. On pourra par exemple s'appuyer sur les modèles stratosphériques version CEP ou GFS (quant au NOMADS, il ne fonctionne plus du tout et ça m'énerve profondément, de mois en mois, "l'état de réactualisation" se dégradait très nettement, maintenant, on n'a plus rien du tout). On pourra observer le comportement des ondes de Madden-Julian, et également la configuration à l'échelle planétaire au niveau de la très haute stratosphère (20-25 jours avant le premier SSW de la saison, les premiers indices apparaissent généralement non loin de la stratopause ... cf cycle de vie d'un SSW selon Limpasuvan et Hartmann (2004)).
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Visiblement, nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde. Ce n'est pas une histoire de rajouter quelque chose en plus. Ta phrase que j'avais souligné était fausse, car elle ne respectait pas la relation de causalité entre onde planétaire et variation de la concentration d'ozone. Certes, l'animation est sans arrêt actualisée, mais il reste l'image de la composante thermique à ondes n°1 du 31 juillet de l'hémisphère sud que tu avais publié dans ton post. Ca reste un SSW très faible, néanmoins (il est quand même un peu difficile de parler de SSW vu la configuration...) Le vortex polaire n'a même pas été bouleversé... http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=380426266.jpg