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Bizarroïde, je n'avais pas vu ce message d'altocumulus et celui de williams au premier passage. Pour bien que tu différencies les différents évènements stratosphériques (splitting et displacement events), je te propose cette image directement tirée de "A new look at stratospheric sudden warmings" (1ère partie), de Charlton et Polvani, de 2007. a) displacement event b ) splitting event
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Le Stratospheric Final Warming (SFW) s'est déclenché le 22 avril à 10 hpa si l'on prend en compte les critères de classification. Oui, les easterlies (très faiblards) s'installent progressivement dans la stratosphère. Concernant le gradient thermique méridien tu trouveras un indice "T90N-60N" tout en bas avec le vent zonal au 60e parallèle "U60". http://wekuw.met.fu-...1/ecmwf1a12.gif (22 avril à 1 hpa) http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf5/ecmwf10a12.gif (22 avril à 10 hpa) Les plages de couleur te donnent également une idée de l'homogénéisation thermique dans la stratosphère. Pour en revenir à la question du vortex polaire, il a disparu dans la moyenne stratosphère, laissant le champ libre à une aire de hauts géopotentiels au-dessus du pôle.
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Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
@ Altocumulus : je t'ai mis les liens importants à la fin de mon premier post (modèles numériques, observations ...). -
Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Oui, et d'ailleurs, dans quelques études scientifiques comme: Blocking precursors to stratospheric sudden warming events (2009) Stratospheric polar vortices (2009) Ils font un petit peu allusion au modèle barotrope et au modèle barocline (paragraphes courts sur le sujet) Mais les deux papiers plus au-dessus sont largement plus complets sur la question ... surtout la thèse de 147 pages (que je n'ai jamais eu le courage de lire ... vraiment bcp trop long ). -
Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Pas trop le temps de répondre de manière développée. Les deux modèles s'appliquent. Tu poses de bonnes questions. Concernant les liens (Mountain Torques, EP flux, température strato, modèles numériques...), tu m'as donné l'idée de faire un petit résumé de tous les liens importants (pour analyser ou pour comprendre). Je le ferai dans mon premier post (sinon les gens vont s'y perdre pour retrouver les liens importants dans le topic), ne tkt pas ... je note. Je répondrai à tes questions plus tard quand j'aurai le temps, mais en ce moment, je n'ai pas bcp de temps à consacrer à ça, désolé /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Belle explication technique en tout cas Olivier /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour en revenir au Mountain Torques ™, lorsqu'il est positif, vous avez en amont (par rapport à l'écoulement) des chaînes de montagne concernées un courant jet bien puissant qui s'incurve en aval, permettant la formation de poussées subtropicales. C'est à partir de là que la circulation peut devenir de plus en plus ondulatoire à la périphérie du vortex tropo. -
Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Je vais d'abord répondre aux questions que tu m'avais posé dans le topic "tendances saisonnières", même si les questions ont été effacées, j'en ai encore le souvenir. Il me semble que tu avais posé la question suivante la dernière fois (grosso modo). "La température strato s'est refroidie courant avril, cela ne signifie pas que le vortex strato se reconstitue?" Les graphiques de température (à 10 hpa par exemple) cachent beaucoup de choses. Depuis, le mois de mars, on a pu observer une réduction du gradient thermique méridien, ce qui a permi un affaiblissement du vortex polaire stratosphérique. Le graphique de température à 10 hpa ne montre pas la réduction du gradient thermique méridien, c'est juste une moyenne de température. Et ce graphique ne montre pas non plus l'activité ondulatoire (si elle est importante ou pas). Il faut regarder d'autre paramètres pour s'en rendre compte (dont les cartes techniques). 1- Oui, les variations de température dans la stratosphère proviennent de l'activité ondulatoire. Pour les ondes de Rossby venues de la troposphère, il faut de préférence regarder le paramètre E-P flux (cf abréviations couramment utilisées). Pour les ondes de Rossby venues du sommet de la stratosphère, tu peux t'aider des cartes techniques (c'est assez simple), et également des paramètres "heat flux", "momentum flux", "geopoteniel height" (total wave, wave1, wave2). 2- Pour les flux zonaux, l'altitude de référence est le niveau 10 hpa (31 km d'alt), puisque cela permet de distinguer à quel type de SSW nous avons affaire (cf les critères de classification des SSW dont j'ai parlé plus haut). Mais ça ne t'empêche pas de regarder les flux zonaux dans la haute stratosphère ou dans la basse stratosphère, je te conseille même de le faire. Le renversement des flux zonaux est principal dû à l'éclatement du VPS (ex: splitting event), mais aussi lorsque le VPS est réduit et très déplacé (fort displacement event), ou encore quand nous avons le basculement définitif du VPS (transition hiver/été stratosphérique). 3- Ca a tout de même un intérêt (les décrochages de NAM peuvent tj continuer au cours de l'été). Mais nous n'avons plus de SSW pdt l'été stratosphérique, donc l'approche strato a moins d'intérêt en été qu'en hiver. -
Analyses stratosphériques : explications
Cirus a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Oui, le mot "réservoir" ne convient pas, je ne sais pas pourquoi je l'ai mis. Bref, à rectifier. Pour le mountain torques, je vais reprendre une citation d'Edward Berry (2004): " Of course, the mountain torque is not independent of high latitude sea level pressure anomalies that accompany a negative AO. A positive torque is produced by positive (negative) pressure anomalies on the eastern (western) slope of mountains, which can occur as cold air masses move southward from Arctic regions. Interactions among the AO, mountain torques, tropical convective forcing and Rossby wave/synoptic-scale energy dispersion are contributing to daily variations of the circulation." -
Post du 12 avril 2012 Qu'est-ce que la stratosphère ? La stratosphère est une couche de l'atmosphère située approximativement entre 12 (tropopause) et 50 km d'altitude (stratopause). Cette dernière a été découverte par un scientifique français surnommé Léon Teisserenc de Bort en 1902. Cette partie de la stratosphère peut être subdivisée en 3 couches distinctes: - la basse stratosphère (de la tropopause à 20-25 km d'alt), caractérisée par son isothermie. - la moyenne stratosphère (de 20-25 km d'alt à 30-40 km d'alt) - la haute stratosphère (de 30-40 km d'alt à la stratopause) Qu'est-ce qu'un Stratospheric Sudden Warming - SSW (ou Réchauffement Stratosphérique Soudain - RSS en français) ? Les SSW sont des phénomènes qui ont été mis en évidence par Scherhag en 1952. Ces phénomènes se caractérisent par un réchauffement localisé et prononcé de la stratosphère. On distingue les réchauffements stratosphériques majeurs et les réchauffements stratosphériques mineurs. Les réchauffements stratosphériques majeurs engendrent un renversement des flux zonaux (passage des westerlies aux easterlies pendant quelques jours) et le renversement du gradient thermique. Les réchauffements stratosphériques mineurs quant à eux, ne remplissent pas ces critères et sont moins puissants que les réchauffements stratosphériques majeurs. Il existe plusieurs types d'ondes. Les ondes n°0 correspondent à un vortex polaire stratosphérique omnipotent, très puissant, très structuré, ne permettant par la formation d'ondulations à sa périphérie. Les ondes n°1 correspondent à une répartition 1 anticyclone/ 1vortex. Les ondes n°2 correspondent à une répartition 2 anticyclones/2 bouts de vortex. Et ainsi de suite ... Dans la stratosphère, il n'est pas aisé d'observer plus que des ondes n°2. On peut tout de même aller jusqu'à des ondes n°3. Dans la troposphère, on peut aller jusqu'à des ondes n°7. En 2006, Charlton et Polvani ont défini dans "A new-look at stratospheric sudden warming" ont proposé une nouvelle classification en Displacement Event et en Splitting Event. Les Displacement Events correspondent à la formation d'un anticyclonique stratosphérique à grande échelle au niveau des Aléoutiennes, permettant le déplacement (plus ou moins accentué) du vortex polaire stratosphérique vers l'Atlantique et le continent européen. Les Splitting Events correspondent à l'éclatement en deux parties du vortex polaire stratosphérique. FIG. 1. Polar stereographic plot of geopotential height (contours) on the 10-hPa pressure surface. Contour interval is 0.4 km, and shading shows potential vorticity greater than 4.0 106 K kg1 m2 s1. (a) A vortex displacement type warming that occurred in February 1984. (b ) A vortex splitting type warming that occurred in February 1979. SOURCE : "A new look at stratospheric sudden warmings" de Charlton et Polvani Suivant les périodes de l'hiver élargi (16 octobre – 15 avril), on ne distingue pas les mêmes configurations de Stratospheric Sudden Warmings. Au début de l'hiver (novembre-décembre), on observe généralement des réchauffements stratosphériques mineurs, de faible amplitude thermique et de faible intensité. On les appelle Canadian Warmings (CW) ou réchauffements canadiens, puisqu'on note généralement la localisation du réchauffement stratosphérique au-dessus du Canada (même si ce n'est pas tout le temps le cas). Au milieu de l'hiver (janvier – février), les réchauffements stratosphériques qui se déclenchent sont généralement plus intenses et sont relativement souvent majeurs. On les appelle Major Mid-winter Warmings (MMW) si ces réchauffements sont majeurs. A la fin de l'hiver élargi, on observe également un Stratospheric Final Warming (cf « transitions entres les saisons stratosphériques »). Ce dernier peut être accompagné d'un réchauffement stratosphérique dont on donnera le nom de Major Final Warming (MFW). Avant un Stratospheric Final Warming, on observe l'affaiblissement du gradient thermique méridien (affaiblissement de la « thermo-cyclonicité »), ce qui réduit considérablement la puissance du vortex polaire. Cette réduction du gradient thermique méridien aboutira à une homogénéisation thermique importante, ce qui induira le renversement des vents zonaux et le basculement définitif du vortex polaire stratosphérique. Dans la troposphère, cela se traduit par un affaiblissement d'ensemble du vortex polaire et une remontée en latitude de l'interface nord/sud, ou de la zone barocline ou encore du front polaire (d'où une réduction de la surface occupée par le vortex polaire troposphérique. Les réchauffements stratosphériques résultent de l'interaction entre les ondes planétaires venues du sommet de la stratosphère et des ondes de Rossby venues de la troposphère. Qu'est-ce que la Circulation Brewer-Dobson ? C'est le prolongement de la cellule d'Hadley dans la stratosphère. C'est une circulation à très grande échelle qui recouvre l'ensemble de l'hémisphère nord ainsi que l'ensemble de l'hémisphère sud. La phase montante de cette circulation se trouve à proximité de l'équateur. Elle permet le transport de grandes quantités de composés chimiques dans la stratosphère tropicale ou réservoir stratosphérique (puisque c'est dans cette partie de la stratosphère qu'on retrouve la plus grande accumulation de composés chimiques). Le réservoir stratosphérique est situé entre le 20e parallèle de l'hémisphère et le 20e parallèle de l'hémisphère sud. On retrouve également le surf zone situé entre le 20e parallèle et le 60e parallèle. Au-delà du 60e parallèle se trouve la surface occupée par le vortex polaire stratosphérique. La phase descendante (downward control) se trouve au niveau des régions arctiques de l'hémisphère nord et au-dessus des régions antarctiques de l'hémisphère sud. La circulation Brewer-Dobson permet avant tout le transport des composés chimiques de la troposphère tropicale à la stratosphère tropicale, et encore de la stratosphère tropicale à la stratosphère polaire. Cette circulation est également favorable aux flux thermiques (températures potentielles). Quand la circulation Brewer-Dobson est accélérée, les taux d'ozone (comme d'autres composés chimiques) sont inférieurs à la normale au niveau du réservoir stratosphérique et supérieurs à la normale dans les zones polaires (du moins pour les zones arctiques). Lorsque cette circulation est au ralentie, c'est l'inverse. Il s'avère que depuis 2001, la circulation Brewer-Dobson s'accélère en liaison avec l'élargissement de la cellule d'Hadley et le changement climatique. Au cours de la saison estivale, la circulation Brewer-Dobson est très nettement ralentie (voire pratiquement sur le point de disparaître), en raison de la formation d'un « obstacle saisonnier ». En effet, le vortex polaire stratosphérique est totalement absent pendant la saison estivale. La stratosphère est pratiquement homogène (en terme de température et de géopotentiel). On observe juste un anticyclone très vaste au niveau de l'hémisphère, mais très faible (ce n'est pas non plus un mastodonte à la puissance 10 000). Quelles sont les transitions entre les saisons stratosphériques ? Entre la mi-mars, et la fin du mois de mai, on retrouve le basculement définitif du vortex polaire stratosphérique. Ce phénomène peut être catalysé à travers un forçage radiatif (depuis le sommet de la stratosphère) ou à travers un forçage dynamique venu de la troposphère (depuis la moyenne stratosphère). Dans le cas d'un forçage radiatif, le basculement définitif du vortex est très tardif et dans le cas d'un forçage dynamique, ce basculement peut intervenir de manière précoce. Dans l'hémisphère sud, on ne retrouve pas le contraste terre/mer comme nous l'avons dans l'hémisphère nord. Du coup, dans l'hémisphère nord, le forçage dynamique est inexistant, seul le forçage radiatif intervient. Vers le début du mois de septembre, dans l'hémisphère nord, on assiste à une repolarisation du tourbillon polaire. Le vortex polaire stratosphérique se reconstruit après avoir été absent pendant de nombreux mois au cours de la saison estivale. Ce n'est qu'à partir du mois d'octobre que la variabilité thermique va réapparaître (de façon pratiquement négligeable dans un premier temps, puis de façon « plus intense » vers la fin novembre). Juste à titre de remarque, il n'y a pas de réchauffement stratosphérique soudain au cours de la saison estivale ou plutôt au cours de l'été élargi (16 avril – 15 octobre). La stratosphère est « stérile » au passage des ondes planétaires ou des ondes de Rossby. La stratosphère gouverne-t-elle la troposphère ? Avant les années 2000, pendant très longtemps, les scientifiques se sont détournés de l'impact que pouvait avoir la stratosphère sur la troposphère. L'argument qui dominait était le critère de masse (en défaveur de l'influence de la stratosphère sur la troposphère). Il aura fallu attendre certaines études comme celle de Baldwin et Dunkerton de 2001, pour voir la tendance s'inverser. Depuis, de nombreuses études ont confirmé le fait que la stratosphère avait une influence certaine sur la troposphère. La stratosphère est plus stable que la troposphère. Ainsi, la moindre perturbation dans la stratosphère est très fortement amortie dans sa progression. Ainsi, lorsque qu'une perturbation stratosphérique parvient à s'infiltrer dans la troposphère beaucoup moins stable, l'amortissement de cette perturbation est beaucoup plus faible et la perturbation en elle-même prend des proportions plus conséquentes. La stratosphère ne représente que 15 à 20 % de la masse atmosphérique. Malgré le critère de masse (en défaveur d'éventuels échanges dans le complexe troposphère-stratosphère), le critère de stabilité statique permet d'expliquer ces phénomènes. La circulation Brewer-Dobson (circulation à grande échelle) permet également la propagation des "perturbations thermiques" vers des altitudes plus basses. A partir de l'étude du comportement des anomalies de Northern Annular Mode, Baldwin et Dunkerton ont pu mettre en évidence en 2001 que la stratosphère avait plus qu'une influence sur la troposphère à la suite d'un réchauffement stratosphérique. Un réchauffement stratosphérique peut affecter la circulation générale troposphérique sur près de deux mois. En 2011, le scientifique Tarjei Breiteig a mis en évidence certains effets que pouvaient avoir des décrochages de Northern Annular Mode sur la trajectoire des dépressions (plus au sud ou plus au nord) ou "Storms tracks". Les décrochages d'anomalies positives de Northern Annular Mode engendrent une remontée vers des latitudes plus septentrionales des "Storms tracks" tandis que les décrochages d'anomalies négatives de Northern Annular Mode génèrent un rejet des "Storms tracks" vers des latitudes nettement plus méridionales. Mise à jour du 29 décembre 2018 Suite à un SSW majeur, au bout de combien de temps se font ressentir les répercussions en troposphère ? C'est une question qui revient régulièrement chaque hiver, mais malheureusement, au regard des répercussions en troposphère, il n'y a pas vraiment de règles générales même s'il est possible de parvenir à identifier des schémas moyens de propagation selon différentes catégories de réchauffements stratosphériques. Dans l'absolu, chaque SSW réagit différemment et les processus de propagation ne sont pas complètement compris par les chercheurs. Les premières répercussions dans la circulation générale en troposphère peuvent apparaître presque simultanément au SSW, 1 semaine, 2 semaines après le phénomène stratosphérique. Il n'est donc pas possible de répondre précisément à cette question. Néanmoins, en moyenne (bien qu'il puisse y avoir des exceptions), les répercussions en troposphère tendent à survenir plus rapidement dans le cas d'un éclatement du vortex polaire ("splitting event") que dans le cas d'un déplacement de vortex (displacement event). Par la même occasion, les effets sont plus conséquents et plus durables (jusqu'à 2 mois après le SSW) en troposphère si un splitting event se manifeste en comparaison d'un displacement event (jusqu'à 30/45 jours). Ici, il est uniquement question des SSW qui marchent bien (hivernophilement parlant) car plusieurs d'entre eux peuvent favoriser une reprise de l'activité dépressionnaire au-dessus de l'Atlantique ("Réduction des fenêtres hivernales"). Abréviations couramment utilisées SSW = Stratospheric Sudden Warming (réchauffement stratosphérique soudain) nSSW (ou NDW SSW) = Non Downward Stratospheric Sudden Warming dSSW (ou DW SSW) = Downward Stratospheric Sudden Warming MMW = Major Mid-winter Warming (réchauffement majeur au milieu de l'hiver) SFW = Stratospheric Final Warming (réchauffement stratosphérique final délimitant l'hiver et l'été stratosphérique par le basculement définitif du vortex polaire stratosphérique) MFW = Major Final Warming (SSW et SFW conjugués) CW = Canadian Warming ou réchauffement canadien (réchauffements stratosphériques mineurs et peu intenses qui se déclenchent au début de l'hiver en novembre ou décembre). RWB = Rossby Waves Breaking (ondes de Rossby) BDC = Circulation Brewer Dobson (circulation englobant troposphère et stratosphère, c'est le prolongement dans la stratosphère de la cellule d'Hadley) MJO = Oscillation de Madden-Julian NAM = Northern Annular Mode (l'AO s'applique pour la troposphère, la NAM s'applique pour la stratosphère, mais bon après, si on utilise AO pour la stratosphère ou autre chose, on peut ne pas en tenir rigueur, c'est pas un souci) Warm Pool = réserves de NAM- qui se forment à la suite d'un SSW, et en particulier d'un réchauffement stratosphérique majeur (également appelé "piscine stratosphérique" par Paix) ENSO = El Nino Southern Oscillation Tm = Mountain Torques AAM = Atmospheric Angular Momentum QBO = Quasi biennial oscillation (phase des vents au niveau de la stratosphère tropicale entre la tropopause et le niveau 10 hpa) VP = Vortex Polaire VPT = Vortex Polaire Troposphérique VPS = Vortex Polaire Stratosphérique SSN = Sunspot Number ou appelé également Nombre de Wolf (très rare) (Nombre de tâches solaires) PNA = Pacific North Atlantic Oscillation (caractérisation de la circulation zonale dans le Pacifique) EP flux = Eliassen Palm flux (outils qui permettent de décrire des flux d'énergie dans l'atmosphère) D'autres abbréviations souvent utilisées dans les études scientifiques, que Paix et moi, nous n'avons pas coutume d'utiliser: ESE = Extreme Stratospheric Event (Displacement Event, Splitting Event) HHFE = Hight Heat Flux Event (ie pic de flux de chaleur souvent associé à un SSW dans la moyenne stratosphère) LHFE = Low heat Flux Event (ie "pessimum" de flux de chaleur) SVI = Stratospheric Vortex Intensification (reconstruction du vortex polaire stratosphérique) SVW = Stratospheric Vortex Weaking (éclatement et affaiblissement du vortex polaire stratosphérique WP = Ondes planétaires GP = Ondes de gravités SAO = Semi Annual Oscillation (phase des vents au niveau de la stratosphère tropicale entre le niveau 10 hpa et la stratopause) HLB = High-Latitude Blocking (Blocages nordiques) MLT = Mesosphere Lower Thermosphere UTLS = Upper Troposphere Lower Stratosphere RWS = Rossby Wave Source RWT = Rossby Wave Train Liens utiles pour les prévisions stratosphériques à moyen & long terme Stratobserve (modèles GFS, GEOS, GEFS, CMC-GEPS, FNMOC-EFS : https://www.stratobserve.com/ Weather is cool : http://weatheriscool.com/ University of Berlin - Stratosphere Diagnostics : http://www.geo.fu-berlin.de/en/met/ag/strat/produkte/winterdiagnostics/ H. Attard : http://www.atmos.albany.edu/student/hattard/realtime/nh_strat/ http://www.atmos.albany.edu/student/hattard/realtime.php Stratospheric Seasonal Evolution Plot : https://acd-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/Current/seasonal_strat/seasonal_strat.html WxMaps - GMAO (modèle GEOS) : https://fluid.nccs.nasa.gov/wxmaps//?one_click=1&tau=000&stream=G5FPFC&level=0&region=nps&fcst=20181229T000000&field=epv Tomer Burg - Homepage (modèle GFS) : http://www.atmos.albany.edu/student/tburg/ Lang Research Group Page : http://www.atmos.albany.edu/facstaff/andrea/maps.html http://www.atmos.albany.edu/facstaff/andrea/webmaps/test_GEFSellipse_timeseries.html http://www.atmos.albany.edu/facstaff/andrea/webmaps/GEFSellipseFcast_update.html http://www.atmos.albany.edu/facstaff/andrea/webmaps/GEFSellipseFcast.html http://www.atmos.albany.edu/facstaff/andrea/webmaps/realtimeVortex/GFSellipseFcast.html T. Reichler - Stratosphere Troposphere Coupling : http://www.inscc.utah.edu/~reichler/research/projects/TS/TS.shtml Instant Weather Maps : https://www.instantweathermaps.com/GFS-php/strat.php Climate Prediction Center - Stratosphere Home : http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/ Indice NAM : http://www.persicetometeo.com/public/popup/indice_nam.htm Tropical Tidbits : https://www.tropicaltidbits.com/analysis/models/?model=gfs-ens&region=nhem&pkg=Tz10&runtime=2016073100&fh=6&xpos=0&ypos=924 Stratosphere Circulation Monitoring (E-P flux, température stratosphérique, vents zonaux ...) http://ds.data.jma.g...s/clisys/STRAT/ http://ds.data.jma.go.jp/tcc/tcc/products/clisys/acmi.html The Weather Outlook : https://www.theweatheroutlook.com/twodata/datmdlout.aspx https://www.theweatheroutlook.com/twodata/datukgfshires.aspx?display=stratosphere&model=gfs Réanalyses NASA Ozone Watch : https://ozonewatch.gsfc.nasa.gov/NH.html https://acd-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/ann_data.html#ncep_data_req Archivio - NAM : http://www.lamma.rete.toscana.it/archivio-nam Climate Prediction Center - Stratosphere Home : http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/ http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/polar/polar.shtml#plot7 M. Baldwin : https://people.nwra.com/resumes/baldwin/nam.php P. Martineau : http://p-martineau.com/vortex/ http://p-martineau.com/ssw-animations/ Autres liens QBO : https://acd-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/qbo/qbo.html M. Ventrice - Tropical-Extratropical Interaction : http://mikeventrice.weebly.com/ http://www.atmos.albany.edu/student/ventrice/real_time/maps/mjo/global_analyses.html GSDM ou Global Synoptic Dynamic Model (MJO, AAM, Tm ...): http://www.esrl.noaa...omposites.shtml Pour faire des composites (il y en a d'autres): http://www.esrl.noaa...composites/day/
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Il existe une théorie baptisée "théorie du préconditionnement stratosphérique" (compensation à grande échelle). Il faudrait que je retrouve le papier que j'ai encore pommé décidément. Mais le terme compensation n'a vraiment aucun sens et n'a pas lieu d'être pour l'échelle de la France, ou pour une quelconque échelle régionale.
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S'aventurer dans des échelles plus restreintes ou rester à très grande échelle? En sachant qu'en retirant un à un les voiles pour aboutir à quelque chose de nettement plus restreint, on aura plus aucune objectivité, sachez le, ça va être dur. Tout simplement, parce qu'une profusion de scénarios nous attendra à une échelle de considération de phénomènes très restreinte. C'est un peu une "mise en abyme" si on peut utiliser un terme pour juger ça. Dans les tendances saisonnières, je m'arrêterais dans la projection des centres d'action supra synoptiques, je n'irais pas plus loin, c'est carrément inutile. Donner des anomalies thermiques ou des anomalies de précipitations fixées, c'est de la pure lotterie, et sincèrement pour moi, je ne vois pas l'intérêt de faire ça.
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Paix t'a donné les explications avant moi, donc je n'ai pas grand-chose à ajouter. Pour les prévisions de température au niveau de la moyenne stratosphère, il ne faut pas s'arrêter à la lecture de ces courbes, car elles peuvent parfois nous cacher beaucoup de choses. En effet, la température baissera au niveau 10 hpa (à la seule observation de cette tendance, on peut penser que le vortex polaire sera en phase de reconstitution), mais il y a aussi le gradient thermique méridien qui va s'affaiblir (le graphique ne le montre pas) ce qui affaiblit considérablement le vortex polaire stratosphérique.
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Un SFW (Stratospheric Final Warming) permet la transition entre l'hiver stratosphérique et l'été stratosphérique à travers le basculement définif du vortex polaire stratosphérique. Dans la troposphère, cela se traduit par un affaiblissement d'ensemble du vortex polaire et par la montée en latitude du front polaire. C'est un phénomène saisonnier qui a seulement des répercussions sur "l'aire dépressionnaire" située au-dessus des régions polaires. Le SFW est une étape importante dans la variabilité "inter-saisonnière". En terme de prévisions saisonnières, cela nous apporte peu de choses sur ce qui va nous arriver en Europe. On va connaître d'ici plusieurs jours, une chute assez sérieuse de l'activité de la MJO (Oscillation de Madden-Julian), puisque la courbe va rejoindre le disque central. Pendant plusieurs semaines, le MJO a été très active, ce qui a été un facteur déterminant dans le changement de récurrence que nous avons connu début avril. L'activité de la MJO est pour le moment située non loin de l'Amérique du sud. La chute future de la MJO induit le fait qu'il n'y aura plus de dispersion d'ondes de Rossby au niveau de la "source équatoriale". De ce fait, l'activité ondulatoire au niveau de l'Atlantique peut chuter. Néanmoins, il y a toujours les décrochages de NAM- assurés par le réchauffement stratosphérique mineur du 1er avril pour stimuler les ondulations. Surtout que l'alimentation en NAM- depuis le sommet de la stratosphère se renouvelle. Pour vulgariser, je pense que notre nouveau régime de temps que nous connaissons depuis le début avril pourrait se poursuivre encore longtemps. J'essaye de manipuler un peu tout ce que j'ai sous la main pour estimer grosso modo quand ce régime de temps pourrait se "dissiper". Je suis toujours au stade de la réflexion. J'ai plusieurs scénarios en tête et je ne vois pas trop encore comment les choses peuvent se passer. Je préfère analyser les choses objectivement, plutôt qu'à m'avancer à faire une prévision spécieuse sans fondement.
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Le SFW se profile pour les environs du 20 avril. Le basculement définitif du vortex polaire strato va s'effectuer au niveau 10 hpa le 19 avril, accompagné d'un basculement des westerlies en easterlies. Néanmoins, le gradient thermique méridien serait toujours négatif à compter du 19 avril. A proximité de la stratopause, le vortex tient toujours la route malgré l'homogénéisation thermique très puissante. Tout de même, le gradient thermique méridien passerait dans le positif. Bref, le SFW prendrait naissance dans la moyenne stratosphère. le 19 avril à 10 hpa: http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/ec.php?alert=1&level=10&forecast=f240&lng=eng le 19 avril à 1 hpa: http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/ec.php?alert=1&level=1&forecast=f240&lng=eng Concernant le forçage dynamique, on sera vraiment au point mort, ce qui est tout à fait normal avec un vortex polaire stratosphérique agonisant.
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RWS = Rossby Wave Source RWT = Rossby Wave Train Tu les as utilisé dans le topic LT /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS: je me suis permis de rajouter tes abréviations dans la rubrique "Les abréviations les plus utilisées sur le forum".
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Les abréviations utilisées sur le forum
Cirus a répondu à un sujet de Sebaas dans Vie du site Infoclimat
Oui, tu as bien raison sur le coup. Les abréviations sont censées alléger un raisonnement, mais elles deviennent complexes (à comprendre) avec une utilisation abusive. Au moins, si jamais quelqu'un ne comprend pas une abréviation, il pourra toujours se reporter ici /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Les abréviations utilisées sur le forum
Cirus a répondu à un sujet de Sebaas dans Vie du site Infoclimat
Je vais remettre ici mon post concernant les abréviation couramment utilisées dans la rubrique "tendances saisonnières". Comme ça, cela sera plus facile aux forumeurs de trouver ce dont ils ont besoin pour comprendre. -
Pour les abbréviations... SSW = Stratospheric Sudden Warming (réchauffement stratosphérique soudain) MMW = Major Mid-winter Warming (réchauffement majeur au milieu de l'hiver (janvier février en l'occurence)) SFW = Stratospheric Final Warming (réchauffement stratosphérique final délimitant l'hiver et l'été stratosphérique par le basculement définitif du vortex polaire stratosphérique) MFW = Major Final Warming (SSW et SFW conjugués) CW = Canadian Warming ou réchauffement canadien (réchauffements stratosphériques mineurs et peu intenses qui se déclenchent au début de l'hiver en novembre ou décembre). RWB = Rossby Waves Breaking (ondes de Rossby) BDC = Circulation Brewer Dobson (circulation englobant troposphère et stratosphère, c'est le prolongement dans la stratosphère de la cellule d'Hadley) MJO = Oscillation de Madden-Julian NAM = Northern Annular Mode (l'AO s'applique pour la troposphère, la NAM s'applique pour la stratosphère, mais bon après, si on utilise AO pour la stratosphère ou autre chose, on peut ne pas en tenir rigueur, c'est pas un souci) Warm Pool = réserves de NAM- qui se forment à la suite d'un SSW, et en particulier d'un réchauffement stratosphérique majeur (également appelé "piscine stratosphérique" par Paix) ENSO = El Nino Southern Oscillation Tm = Mountain Torques AAM = Atmospheric Angular Momentum QBO = Quasi biennial oscillation (phase des vents au niveau de la stratosphère tropicale entre la tropopause et le niveau 10 hpa) VP = Vortex Polaire VPT = Vortex Polaire Troposphérique VPS = Vortex Polaire Stratosphérique SSN = Sunspot Number ou appelé également Nombre de Wolf (très rare) (Nombre de tâches solaires) D'autres abbréviations souvent utilisées dans les études scientifiques, que Paix et moi, nous n'avons pas coutume d'utiliser: ESE = Extreme Stratospheric Event (Displacement Event, Splitting Event, Omega Event, Inversion Event...) HHFE = Hight Heat Flux Event (ie pic de flux de chaleur souvent associé à un SSW dans la moyenne stratosphère) LHFE = Low heat Flux Event (ie "pessimum" de flux de chaleur) SVI = Stratospheric Vortex Intensification (reconstruction du vortex polaire stratosphérique) SVW = Stratospheric Vortex Weaking (éclatement et affaiblissement du vortex polaire stratosphérique WP = Ondes planétaires GP = Ondes de gravités SAO = Semi Annual Oscillation (phase des vents au niveau de la stratosphère tropicale entre le niveau 10 hpa et la stratopause) HLB = High-Latitude Blocking (Blocages nordiques) Barotropic Mode = type de propagation d'une onde planétaire le long du vortex polaire stratosphérique entre deux altitudes données (surface et 10 hpa il me semble) (m= 1,2,3 ...). C'est à partir de cette notion qu'on différencie deux types de réchauffements: les réchauffements stratosphériques baroclines ainsi que barotropes. MLT = Mesosphere Lower Thermosphere UTLS = Upper Troposphere Lower Stratosphere J'en oublie très certainement.
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Il semblerait à l'heure actuelle que les décrochages de NAM- pourraient être relativement importantes... La possibilité d'un changement durable n'est pas non plus à exclure. Le scénario 1 (cf mon post un peu plus haut) paraît un peu moins probable.
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Ci c'est un displacement event favorable à l'entretien du vortex, il n'est pas impossible qu'on revienne à nos "conditions vorticales" que nous avons connu courant mars d'ici deux semaines. Dans ce cas, c'est le scénario 2 qui se réalisera. Mais le scénario 1 est toujours possible, surtout si nous avons de nouveau, quelques alimentations en NAM- venues de la haute stratosphère sur les semaines à venir ... surtout que le SFW n'est pas encore passé. Le scénario 3, je n'y crois presque pas. N'oublions pas non plus les valeurs fortement positives d'AAM (et hausse récente d'Asian Tm également) qui pourraient toujours se propager courant avril, et renforcer la circulation ondulatoire, même si les ondes n°1 risquent d'être favorables à un entretien du vortex.
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La propagation d'une composante à ondes n°1 vers des altitudes plus basses, si elle tend à s'effacer ou à progresser vers le surf zone, c'est-à dire à l'extérieur du vortex polaire stratosphérique, il est clair que nous avons un entretien du vortex polaire sur toute la verticale, ce qui peut conduire à terme à une cyclogénèse atlantique plus forte. Dans le cas présent, l'entretien du vortex a beaucoup de mal à se réaliser, puisque nous avons quand même un affaiblissement prononcé du VPS dans les échéances à venir, même si ça n'accélère pas le processus conduisant à un SFW. On peut quand même penser que le rejet du SFW par les modèles vers des échéances très lointaines peut s'expliquer par le zonal wave number 1, qui a en quelque sorte, sollicité la stabilisation du VPS. Si on avait eu des ondes n°1 plus offensives, on aurait pu avoir un SFW tout de suite après le SSW ... mais le forçage dynamique n'a pas été assez puissant. Les displacement events ont deux actions différentes possibles sur le vortex, mais tout dépend de la capacité des ondes n°1 à s'infiltrer vers le pôle.
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La question à laquelle il faut se poser à présent concernerait la durée de notre nouvelle récurrence ... durable ou éphémère? Je vais ici proposer plusieurs scénarios pour l'après SSW d'aujourd'hui. Moi-même, je ne sais pas trop où cela va nous conduire, même si j'ai bien prévu le SSW et le changement de récurrence. En hiver, il est plus facile de prévoir ce qui va se passer après un SSW qu'au printemps ou aux alentours de la transition stratosphérique. Ici, il sera surtout question du comportement des décrochages de NAM- après le SSW d'aujourd'hui. Tout d'abord, il faut noter que les valeurs de NAM- ne sont vraiment pas impressionnantes à l'heure actuelle, reste à voir la suite des évènements. Mais déjà, cela peut nous aider quant à la durée de la nouvelle récurrence. On peut supposer qu'elle ne durera pas très longtemps. Scénario 1 : propagation en escalier des anomalies négatives de Northern Annular Mode (probable) En liaison avec la faiblesse de la circulation Brewer-Dobson, les anomalies NAM- auraient beaucoup de mal à se propager vers des altitudes plus basses de la stratosphère. La base inférieure de la Warm Pool n'atteindrait pas directement la tropopause, et seulement des vagues de NAM- négligeables parviendraient à atteindre la troposphère. Les anomalies négatives de Northern Annular Mode auraient beaucoup de mal à pénétrer dans la troposphère, et si elles y parviennent, il faudrait attendre très longtemps. Dans une propagation en escalier, les déferlements de NAM- les plus puissants dans la troposphère se manifesteraient juste avant la dissipation complète de la warm pool. Dans ce cas là, on aurait un sacré "bouquet final" (qui peut se manifester dans 1 ou 2 mois) avec une déstructuration importante du vortex polaire troposphérique. Une propagation en escalier peut durer deux mois aisément, mais les déferlements de NAM- dans la troposphère sont très aléatoires. Scénario 2: Absence de Warm Pool (probable) Le stratwarming actuel pourrait réagir comme un réchauffement stratosphérique mineur. Dans ce cas là, il n'y aurait qu'une unique vague de NAM- dans la troposphère plus ou moins négligeable selon l'intensité. Aucune réserve de NAM- ne se formerait dans le temps dans la basse stratosphère. Le vortex polaire troposphérique pourrait ainsi se restructurer au cours de la 2e quinzaine d'avril (plutôt au cours de la dernière décade). Scénario 3: Formation d'une Warm Pool durable dans la basse stratosphère ou propagation en cascade des anomalies négatives de NAM (très peu probable) Le stratwarming engendrerait de forts décrochages de NAM- qui atteindraient la tropopause directement ce qui permettrait de constituer des réserves assez conséquentes de NAM- dans la basse stratosphère. La récurrence durerait longtemps et le vortex polaire troposphérique serait durablement éclaté (jusqu'au mois de mai).
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Il peut m'arriver de lâcher un mot par ci par là qui fait "tâche", mais ce n'est juste qu'un mot, qu'une phrase dans une analyse. Car depuis janvier 2011 (lorsque j'ai commencé mes analyses de la stratosphère), je ne me suis jamais mis à délirer à m'inquiéter des périodes sans SSW. Le mot "peur" fait surtout référence à la sécheresse (inquiétante!) en cours, car notre SSW futur est capable de nous faire basculer dans quelque chose de nouveau, ou pas...
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Il n'y a pas que le SFW qui semble prendre un coup dans l'aile, il y a aussi le SSW. La puissance du SSW s'affaiblit légèrement au fil des runs, même si c'est presque imperceptible. On reste néanmoins dans les perspectives d'un réchauffement stratosphérique majeur avec un basculement de justesse des westerlies en easterlies et un très léger basculement du gradient thermique méridien. On reste toujours dans un displacement event, avec un affaiblissement considérable du vortex polaire stratosphérique. http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/figs/ecmwf1/ecmwf10f72.gif J'ai peur que le SSW s'affaiblisse de nouveau dans les prochains runs.
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J'ai mis bcp de temps à comprendre où tu avais trouvé cette citation. Et je me suis rendu compte que tu l'avais trouvé sur la rubrique tendance saisonnière du site. Ce n'est pas moi qui m'occupe de la version grand public des tendances saisonnières, c'est quelqu'un d'autre de l'équipe qui s'en occupe. Je ne m'occupe que de la version technique des tendances saisonnières (analyses stratosphériques) sur espacemétéo. Ce n'est pas moi qui a écrit les phrases dont tu cites ^^ En effet, il y a une incohérence, il faut l'avouer. On s'est alors mal compris au sein de l'équipe, concernant le mois d'avril. Il va falloir qu'on revisite notre organisation pour éviter de telles incohérences. Depuis le 12 mars, je n'ai jamais changé d'avis concernant le mois d'avril et un changement éventuel de récurrence. Surtout que le 20 mars, il n'y avait rien de nouveau qui pouvait me faire changer d'avis brutalement, au niveau des indices.