Mastrale07/69

Merci pour ce recueil sur l'hiver 1709. Un vrai cataclysme pour la population de l'époque qui fut véritablement décimée. Je pense qu'un tel froid à notre époque ferait beaucoup moins de morts mais l'activité économique subirait un grand préjudice. Le réseau EDF par exemple ne suffirait pas et le risque de panne générale serait très important, il y aurait des conséquences qu'on a peine à imaginer ... En février 1956, mon père m'a rapporté que plusieurs nuits, des températures inférieures à - 20° avaient par exemple fait éclater tous les noyers en nord Ardèche, donc quand je lis que tous les arbres fruitiers furent détruits, je ne suis pas étonné.

L'idée paraît loufoque, mais si vous réussissez je serais le premier à vous féliciter et puis qui ne tente rien, n'a rien. Bravo en tout cas pour votre volonté. Essayez quand même d'investir dans du meilleur matériel ! Je suis curieux de voir le résultat le printemps et l'été prochains. J'espère pour vous qu'ils seront plus froids que la moyenne. Bonne chance.

Je pense que le vent est le paramètre qui pourrait expliquer la différence. Le Mézenc comme l'Aigoual et le Ventoux sont des sommets très ventés.

Merci pour la réponse, parfois je me méfiais de la justesse des valeurs sur hydroreel et là j'en ai une preuve flagrante. C'est peur-être un défaut d'étalonnage des graphiques de pluviométrie proposés en ce moment.

Donc les relevés sont bien faux, ce qui parait logique car on ne peut pas avoir une telle différence à quelques kms de distance. Merci pour le contrôle des valeurs. Mais les valeurs de MF sont des relevés jusqu'à quelle heure ? Car c'est entre 12 h et 14 h qu'il y a eu les plus grosses intensités.

Mayres ne serait-il pas en train de passer à côté de l'épisode ? Sur Hydroreel, ses voisines Barnas et Loubaresse font nettement mieux, avec 90 mm en seulement 1 heure pour Barnas entre 12 et 13 h. Tandis que Loubaresse cumule nettement mieux aujourd'hui : plus de 180 mm. A moins que ces relevés soient faux !

Transition abrupte entre une fin d'été qui était douce jusqu'alors et ces conditions hivernales. Sommet très venté, rien de surprenant par flux de nord.

Ne t'en fais pas, je ne l'avais pas même pas remarqué ! Pour les cartes mensuelles départementales, il me semble qu'il parle des cartes climatiques des bulletins mensuels départementaux qui sont sélectionnables en bas à droite dans le site de météofrance à l'adresse suivante : http://climat.meteof...2/climat_france

Merci d'avoir recompté le cumul de La Souche pour 2008 . A Aubenas, ils avaient dû oublier quelques mm début Janvier 2009 lorsqu'ils ont fait leur article dans le journal pour présenter la climatologie ardéchoise de l'année 2008. Cette année-là il était encore tombé plus d'une centaine de mm dans les tout derniers jours de décembre, ils n'étaient peut-être pas encore comptabilisés. Merci aussi à Silver pour les infos sur les postes les plus arrosés des massifs montagneux.

Merci beaucoup pour ce bilan pluviométrique à la fin août des stations parmi les plus humides de France aux plus sèches. En regardant celles que tu as citées comme plus gros cumuls, il y a les plus représentatives des massifs les plus arrosés de France: Vosges, Jura, A. N., M.C. Mais il y en a aussi dans les Pyrénées atlantiques et je ne connais d'ailleurs pas trop leur pluviométrie mais je sais que c'est très arrosé par là-bas, et même en montagne Corse je crois que certaines atteignent les 1800 mm/m² par an en moyenne. Dans le M.C., il y a aussi le Mont-Dore qui a une belle pluviométrie. Cette année il se pourrait qu'elle soit même devant sa consoeur cantalaise. La Ballon d'Alsace est devant, rien de surprenant avec l'épisode pluvieux remarquable du mois d'août dans le nord-est, et puis il apparaît que c'est une décennie très arrosée dans les Vosges et cette station semble loin devant les autres sur les dix dernières années. Enfin pour l'Ardèche, la nouvelle station MF de La Souche a des cumuls supérieurs à ceux de la station de Loubaresse. Sur une carte j'ai pu voir qu'elle se situe à environ 930 m d'altitude sur la Haute vallée du Lignon orientée ouest-est, elle est sous la station de ski La Croix de Bauzon. Ce coin est au fond d'une vallée encadrée par les crêtes du Tanargue (1450 à1511 m d'alt.) au sud et les crêtes de la serre de la croix Bauzon au nord (1498 à 1548 m). En remontant la route au dessus de la station pluviométrique, on passe le col de la croix de Bauzon à 1308 m. Certainement que le paroxysme pluvieux ardéchois se trouve dans cette zone : entre les deux crêtes du Tanargue et de la serre de la crois de bauzon et puis entre la station pluviométrique et le col. Au vu des cumuls récents de cette station, il est dommage qu'elle n'ait pas existé avant 1997 notamment en 1996, année ou l'Aigoual avait enregistré 3521 mm et Loubaresse 3436 mm, on aurait pu avoir une valeur très sympa, peut-être près des 4000 mm ! Es-tu sûr de ta valeur de 3520 mm pour 2008 à La souche, car sur un journal local MF avait annoncé 3393 mm début janvier 2009 ?

C'est l'Ardèche à la place de la Lozère ! Sinon on a bien vu qu'il est très difficile, même pour MF de prévoir seulement quelques heures avant l'épisode méditerranéen, la localisation et l'intensité précise des pluies. On avait l'impression que MF gérait à vue cet épisode.

Aux infos régionales ce midi, il a été annoncé 80 à 100 mm d'eau sur la région et 200 mm sur les Cévennes ardéchoises.

Merci de m'avoir répondu, j'ai pas trop cherché .

Surprise aujourd'hui en voulant consulter la rubrique "climat en france" sur le site de Meteofrance, je ne la trouve plus. Est-ce temporaire ou définitif ?

Oui c'est vrai, pour une deuxième quinzaine d'août une chaleur méditerranéenne a encore une bonne chance d'être présente dans le sud Ardèche, au moins une partie de la période. Des orages peuvent éclater mais surtout sur les contreforts cévenols, à cette époque ils peuvent être effectivement violents mais c'est rare, je dirais pas plus d'un par décennie, voire tous les vingt ans : le plus violent de cette décennie a déversé dans l'après-midi du 17 août 2004 sur les contreforts des Cévennes ardéchoises plus de 200 l/m², les rivières eurent une crue soudaine et certains campings furent évacués en catastrophe, il y eut , je crois, au moins un mort qui malheureusement faisait à ce moment-là une activité au bord d'une rivière. Mais il faudrait vraiment pas avoir de bol pour revivre cette année un évènement de cette ampleur. Pour le choix du camping, tout dépend des activités que l'on compte faire.

On peut parler de températures infernales. Quest-ce qu'on est bien en France en ce moment avec nos 35 °C !

Très beau spectacle électrique et très beau point de vue. A priori c'est un coin recherché et pas seulement par les chasseurs d'orage .

Très belles photos, il manque juste le son ! L'impact de la septième est saisissant, il semble être vraiment proche et a dû provoquer une décharge émotionnelle paroxystique avec le craquement !

Moi non plus ! Au moins pour les pluies froides d'été ! La description du climat cévenol est trop sommaire pour être réaliste.

De la poésie et un rythme lent et naturel qui pousse à la contemplation, je dis bravo pour ce reportage rafraichissant en plein temps estival.

Je suis entièrement d'accord avec toi au sujet de la canicule : quand il fait 35 °C ou plus toute activité un peu physique est impossible, on est obligés de rester à l'ombre car le moindre effort se paie avec une grosse suée , non merci , je ne vois aucun intérêt à une canicule qui s'éternise comme lors de l'été 2003 et qui fait souffrir également toute la végétation. Pour le bien de notre pays je souhaite qu'il ne se reproduise plus une canicule comme celle de l'été 2003 et également un février 56 bis qui engendrerait aussi de très gros problèmes en France.

Ayant été gamin dans les années 70 je m'en souviens encore suffisamment et je suis tout à fait d'accord avec ce qui est dit par Hugogo. Certains étés de la fin des années 70 avaient été plutôt frisquets et les jours de baignade n'étaient pas très nombreux. C'est à partir des années 80 (à part 1976) que l'on a eu des étés chauds.

Oui on ressent la puissance colossale et dévastatrice de ce cours d'eau devenu indomptable et mortel ! Et puis c'est en france et proche de nous, on connait les drames humains qui sont emportés par cette rivière en crue.

Que d'eau ! Que d'eau !

Je reconnais évidemment qu'être confronté à un évènement exceptionnel, il est difficile de prendre les bonnes décisions au bon moment. Mais MF a montré son impuissance à gérer parfaitement l'intensité de tous les épisodes méditerranéens 24 heures à l'avance, techniquement ce n'est donc toujours pas possible. Je sais très bien que la technologie ne peut pas tout résoudre, mais je te trouve bien fataliste et je pense quand même que des erreurs ont dû être commises, il est possible de faire des études sur le terrain et des simulations informatiques pour connaître les zones inondables et prévenir la population de ces zones au risque qu'elle encoure. Est-ce que des études sérieuses ont été faites au risque d'une crue éclair de type méditerrannéenne pour ce coin du Var ?