Bohlen

Le temps est souvent plus agréable du côté du campus qu'au centre ville durant la saison froide, car le vent du nord est foehné par la Chartreuse à Saint Martin d'Hères, tandis qu'il balaye Grenoble via la cluse de Voreppe en faisant chuter le windchill. Ce n'est pas pour rien que j'habite à proximité immédiate du campus. Si le temps est instable par flux nordique, les écarts peuvent devenir hallucinants. La situation la plus remarquable que j'ai pu constater est de 11cm de neige par environ -3°C vers la gare, contre 3 flocons, rien au sol et environ +2°C sur le campus, soit à la même altitude et à environ 3km à vol d'oiseau. Ce jour (quelle date ??), les voyageurs de la ligne B n'en croyaient pas leurs yeux ! Concernant la station, ce n'est évidemment pas l'urbanisation du campus en général qui posa problème, mais la présence d'un bâtiment trop proche de la station en elle-même qui rendait cette dernière en dehors des clous vis à vis des normes du réseau radome. Ce n'était toutefois pas une raison pour la démanteler de mon point de vue, MF aurait pu garder une station auto au CDM en plus de la synoptique de Le Versoud, mais officiellement, la station de SMH serait tombée en rade et MF38 n'aurait pas eu les crédits pour la réparer. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon quand un amphi n'était pas suffisamment chauffé à mon goût, je ressortais immédiatement : c'est pour ça que j'ai passé 4 ans en DEUG sans l'avoir au bout du compte, c'est à cause du froid ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bohlen

Merci pour l'encouragement Seb. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Avant juin 1999, à chaque fois que j'ai entendu MF parler de Grenoble au niveau national, c'était à partir des données de Saint Martin d'Hères. Depuis, c'est à partir des données de Le Versoud, puisque la station de Saint Martin d'Hères a été démantelée. Saint Martin d'Hères présentait l'avantage d'être proche des grenoblois, mais le désavantage de respecter de moins en moins les normes de mesure du fait de l'urbanisation du campus. Le Versoud est certes plus éloignée, mais les conditions de mesure sont excellentes. Après, tous les points de vue sont respectables. L'ami Oozap regretterait sans doute ce déplacement s'il était grenoblois du fait de son attachement à rapprocher la donnée météo des populations, je m'en réjouis personnellement car nous avons avec Le Versoud des données présentant une grande qualité de mesure, donc permettant des études intéressantes, ce qui n'est pas le cas de nombreuses autres stations de Météo-France, y compris synoptiques. Sinon, concernant Grenoble, le CEA dispose d'une station automatique, homologuée par MF, mais je n'ai jamais vu MF, même MF38, communiquer à partir de ses données. Sinon, d'après quelques bruits de couloirs, une station automatique pourrait être prochainement installée à Pont-de-Claix (la dernière installation en Isère est toute récente, à Coublevie près de Voiron). Reste donc que, depuis la mise en ligne du nouveau site Internet de MF, les observations de Grenoble-St Geoirs sont reportées avec l'intitulé "Grenoble" et, sur les cartes, à l'emplacement de Le Versoud. C'est ainsi depuis juin. Sur ce, je pars 3 jours à Montpellier, avec à priori du soleil et plus de 15°C jeudi ... mais du vent vendredi Bohlen

Oui Christian, 16 en théorie, mais le jour où les 16 fonctionneront toutes simultanément sans panne, je descendrai à Besse avec une bouteille de jus d'orange pour fêter ça avec toi... Bohlen

Il n'y avait aucun soucis avec Grenoble-Saint Geoirs. Je n'avais jamais pris Météo-France en flagrant délit d'associer les relevés de cette station à l'agglomération grenobloise... jusqu'à ce que le nouveau site de Météo-France soit mis en ligne en juin dernier Bohlen

Ah tiens, la Haute-Loire bénéficie enfin du progrès avec quelques mois de décallage par rapport à nos départements alpins J'écrivais ceci en début d'année... Bohlen

Salut Météophil et merci pour l'info. Connait-on les raisons de ce retard ? Bohlen

Bonjour à toutes et tous. Voici quelques éléments de réponse rédigés au nom d'Infoclimat. Notre rubrique Photolive est, grâce à vos surprenants talents de photographes, un des plus beaux fleurons de notre site. Il est donc très important que nous soyons tous à l'unisson à son sujet. C'est pourquoi nous avons été très sensibles à vos remarques. Ces dernières font actuellement l'objet d'un débat interne entre les administrateurs d'Infoclimat, notre réponse ne sera donc que partielle ce jour. Tout d'abord, soyez convaincus que les photographies sont publiées sans la moindre discrimination vis à vis des régions et des personnes : nous aurions tous à y perdre. L'immense majorité des images proposées sont effectivement publiées, après validation par une équipe de modérateurs, particulièrement soucieux d'être le plus objectifs possible et bénéficiant d'une totale confiance de la part de l'ensemble du Conseil d'Administration d'Infoclimat. Certains clichés sont toutefois rejetés, parce qu'ils ne respectent pas la charte ou présentent un intérêt et/ou un rendu jugé insuffisant. Dans ce cas, par manque de temps, le contributeur ne reçoit pas de mail argumentant le refus, d'où sans doute une frustration fort compréhensible de sa part. Peut-être pourrions-nous améliorer cet aspect relationnel, mais le temps nous manque : la question est débattue. Nous sommes soucieux de vous présenter une rubrique vivante (d'où son intitulé) en vous proposant de nouvelles photographies chaque jour, y compris lors des longues périodes anticycloniques. Lorsque le ciel est bleu où parsemé que de quelques cirrus, la beauté des paysages ne peut être qu'un atout supplémentaire pour qu'une photographie nous enchante et contribue au souci esthétique de notre rubrique. Ainsi, quelques images présentant sans conteste une connotation plus touristique que météorologique sont acceptées. Nous débattons actuellement sur la pertinence de telles photographies dans notre rubrique et avons, en outre, bien noté la proposition de Juliette (distinguer deux sous-rubriques). Nous vous rappelons toutefois que la page présentant les miniatures vous permet d'un seul coup d'œil de sélectionner les photographies à votre goût et ainsi, de ne pas vous attarder sur les autres. Dans l'attente d'éventuels réajustements de cette rubrique et de sa charte, nous vous remercions pour votre fidélité à Photolive et nous délectons par avance de vos prochains clichés. Bohlen Pour l'équipe d'Infoclimat.

Salut Aurélien. Il faut bien distinguer 2 notions différentes : le géopotentiel et l'épaisseur. Rappelons tout d'abord que la pression atmosphérique en un point donné de l'atmosphère ou de la surface terrestre correspond au poids de la colonne verticale d'air s'étendant depuis une surface horizontale centrée en ce point jusqu'à la limite supérieure de l'atmosphère. La pression atmosphérique diminue ainsi avec l'altitude suivant la verticale. De manière générale, les processus observés dans les couches moyennes et supérieures de la troposphère sont déterminants vis à vis de l’évolution du temps au niveau du sol. En outre, étudier les phénomènes météo en altitude permet de se dédouaner des facteurs momentanés et versatiles influençant le temps au sol, tels l’alternance jour/nuit, le réchauffement/refroidissement de l’écorce terrestre, la topographie, le frottement des vents sur la surface, etc. Ainsi, le météorologiste analyse les situations en altitude en se référant à une pression constante (par exemple 850hPa, 700hPa, 500 hPa, etc). Il considère alors les géopotentiels, à savoir l'altitude (en décamètres) à laquelle le niveau de pression donné (850hPa, 700hPa, 500hPa, etc) est atteint. Il trace alors des courbes de niveau (appelées isohypses) reliant l'ensemble des points d'un secteur géographique présentant un même géopotentiel. Ainsi, sur une analyse à 500hPa, la courbe de niveau 528 relie les points où la pression atmosphérique 500hPa est atteinte à 5280m alt. Le géopotentiel dépend de la pression au sol (plus elle est basse, plus l'altitude où l'on parvient à 500hPa est basse) et de la température de la masse d'air (plus l'air est froid, plus il est dense, plus son volume est moindre et donc plus la pression décroît avec l'altitude). Une seconde méthode complémentaire à la première consiste à considérer un autre paramètre, l'épaisseur, à savoir la distance verticale entre deux surfaces de même pression. Le météorologiste trace alors d'autres courbes de niveau reliant l'ensemble des points d'un secteur géographique présentant une même épaisseur. Ainsi, sur une analyse entre 1000 et 500hPa, la courbe de niveau 528 relie tous les points où les 2 surfaces de pressions sont distantes de 5280 mètres. L'épaisseur présente la particularité de ne dépendre que de la température de la masse d'air, et presque plus de la pression au sol (contrairement au géopotentiel). Pour qu’il neige à basse altitude, il est essentiel que les flocons puissent se former et persister durant leur parcours au sein de la masse d’air. Ainsi, l'épaisseur de cette masse d'air, dépendant de sa température, est déterminante, beaucoup plus que la température au sol et sous abri (c’est pourquoi il peut neiger par +7°C et pleuvoir par –2°C sous abri). On considère qu'une épaisseur de 528 décamètres indique une masse d'air présentant une température adéquate pour que, en cas de précipitations, les flocons de neige ne fondent pas avant d'atteindre les basses altitudes (300-500m alt généralement). Bohlen

Le professeur Gray a récemment fait le point sur la saison cyclonique dans l'Atlantique Nord et son évolution, à lire in english dans l'édito 53, rubrique "en bref" avec, en outre, des liens vers ses analyses complètes publiées chaque printemps. Bohlen

Salut. La goutte froide à l'origine de ces orages était remarquablement prévue dès dimanche dernier par GFS : voir à ce sujet "l'heure du bilan" de l'édito 53. Bohlen

Cette grève est évoquée dans l'édito 52 avec quelques liens utiles pour ceux souhaitant se tenir informés de l'actualité syndicale autour de Météo-France. Bohlen

Ce n'est qu'en survolant d'autres messages que j'étais tombé sur le terme de "rouleau compresseur" sans me soucier de l'identité de son auteur ni de son interprétation par manque de temps. Je n'ai fait que reprendre ce terme ci-dessus, et donc et bien entendu, je ne te visais nullement Mathieu ! Aucun souci ! Sinon, nous avons déjà des contacts avec des médias de presse écrite, et nous les traitons au cas par cas. Donc rassures-toi, nous répondons avec enthousiasme et intérêt aux médias lorsque ces derniers nous contactent, mais, pour l'instant, nous n'initions pas ces contacts. Il pourrait donc en être autrement suite au prochain Conseil d'Administration. Bohlen

Salut. Je souhaite, au nom d'Infoclimat, répondre plus particulièrement au message de Torrent. En effet, chacun est libre d'inscrire sur sa carte de visite qu'il est adhérent à Infoclimat, du moment que c'est vrai (je rappelle que visiter et participer aux espaces de discussion du site ne donne pas la statut d'adhérent à l'association, seuls sont adhérents les personnes ayant effectué les démarches décrites ici pour nous soutenir). Mais, comme tu le précises d'ailleurs, merci de ne JAMAIS rédiger un mail, un courrier ou tenir des propos AU NOM de l'association. Infoclimat ne prendra pas part à cette démarche auprès de l'hebdo du médiateur de France 2. Pourtant, ne serait-ce pas une noble mission pour Infoclimat que de signaler ce genre de bévues et ainsi, d'exprimer les ressentis de ses adhérents tout en augmentant sa notoriété et sa crédibilité auprès des médias et donc des décideurs de notre pays ? Sans doute ! C'est pourquoi des propositions ont été formulées en interne en juillet dernier. Elles sont discutées depuis et seront à l'ordre du jour du prochain Conseil d'Administration de l'association. Vous comprendrez qu'il s'agit de questions importantes nécessitant au préalable une organisation sans faille. De manière générale, je pense que la plupart d'entre vous cernent la politique de l'équipe en place. Je crois avoir lu sur ces forums une assimilation d'Infoclimat à un rouleau compresseur : c'est exactement l'inverse. Nous progressons doucement et sûrement et prenons le plus grand soin de mesurer au mieux les conséquences de chacune de nos décisions pour ne pas nous laisser dépasser par les évènements. Ce n'est qu'avec une grande finesse que nous parviendrons à augmenter la notoriété d'Infoclimat pour que notre site, et donc vos revendications, prennent du poids au sein du paysage météorologique et médiatique français, tout en maintenant l'esprit amateur, convivial et passionné du site. Bohlen PS : Nous avons, il est vrai, concentré davantage nos efforts sur la mise en ligne de la nouvelle version du site au cours des mois passés, afin d'améliorer votre confort et, de manière plus générale, la lisibilité du site. Dans le même temps, Infoclimat continuait de s'enrichir : nouvelles webcams, nouveaux bolteks, nouvelles stations en ligne, nouveaux dossiers, nouveaux radiosondages, des bulletins spéciaux, un éditorial presque quotidien, des prévisions régionales… et d'autres nouveautés à découvrir au cours des semaines et mois à venir. En outre, Infoclimat a amélioré ses procédures internes et depuis juillet, l'ensemble de vos suggestions sont notées, prises en compte et soumises à l'avis du Conseil d'Administration. Nous prenons en outre le plus grand soin à répondre aux nombreux mails que vous nous adressez, et ce dans des délais raisonnables.

Oui niveau neige, rien ou presque en Isère, comme bien prévu par MF38. Extrait du bulletin de mercredi en mi-journée : VENDREDI 24 SEPTEMBRE: Dégradation Après un passage pluvieux prévu dans la nuit de jeudi à vendredi, un temps nuageux devrait persister tout au long de la journée, avec un relief souvent chargé, surtout en moyenne montagne et des éclaircies plus belles en plaine et vallée. Les averses, encore fréquentes en matinée s'espaceront et se limiteront au relief l'après-midi. Le vent de nord se renforcera à nouveau et un refroidissement marqué est attendu en cours de journée, les dernières averses pouvant donner un peu de neige jusque vers 2000m d'altitude. Températures prévues : minimales : 9 à 11 degrés, maximales : 15 à 17 degrés seulement. Bohlen

Salut. Vous avez bien fait de vous étonner (Nemlod, Thierry) de l'emploi du terme ouragan concernant Lothar car en effet, il semblerait que ce terme, bien qu'employé dans divers documents de Météo-France, soit discutable et mes réponses ci-dessus contestables. On en recausera d'ici quelques temps, j'aimerais approfondir la question avant. Bohlen

Salut. J'ai un problème avec MF12 : la station synoptique de Rodez-Marcillac semble avoir disparu ! Sauf erreur, une station synoptique est placée sur cet aéroport, et complète Millau-CDM. Mais je ne trouve aucune trace de cette station sur le site de MF, ni sur les synthèses de MF12, ni sur les cartographies, ni sur la climathèque. Cette station présente-elle une particularité ? Bohlen

Pas du tout d'accord avec ton analyse critique Oozap. Les précipitations abondantes ont bel et bien été au rendez-vous cette nuit sur les secteurs où on les attendait. Elles eurent un caractère orographique marquée, d'où sans doute ta mauvaise perception de l'épisode (précipitations marquées en montagne, plus faibles en plaines et vallées). J'attendais les cumuls les plus forts sur un triangle Chablais-Mont Blanc-Beaufortin, mais aussi, dans une moindre mesure sur les autres massifs savoyards (hors Maurienne) et en Chartreuse avec, peut-être, plus de 30mm sur l'épisode. Comparons ! Ont été relevés (avant 6htu, donc ne prenant pas en compte les dernières précipitations) : - 18.8mm à Morzine-Le Plenay (Chablais), - 19.8mm à Chamonix (Mont-Blanc), - 20.4mm au Col des Saisies (Beaufortin), - 21.8mm à La Féclaz (Bauges), - 32.6mm à St Pierre de Chartreuse (Chartreuse). Je prevoyais que le Vercors serait moins concerné, il semble que ce fut le cas : - 11.6mm à Villard de Lans (Vercors). Je prévoyais enfin des cumuls très faibles voir nuls plus au sud, et ce fut le cas : - 3.0mm à l'Alpe d'Huez (Oisans). - 3.2mm à La Mure (Matheysine). Si j'avais essayé de prévoir les cumuls par stations, je me serais planté par contre pour Bourg St Maurice en Tarentaise (j'aurais prévu 10 à 15mm, il n'est tombé que 6.0mm) et pour Chamrousse dans Belledonne (j'aurais prévu là aussi environ 15mm, il n'est tombé que 8.6mm). Bohlen

Un typhon répond à la même définition qu'un ouragan, soit des vents moyens (sur 1mn ? 10 mn ?) à plus de 64 noeuds, mais le terme typhon n'est utilisé que sur la zone du nord-ouest du Pacifique. J'ai essayé de me renseigner un peu sur ces écarts de pratique pour mesurer le vent (1mn versus 10mn). Sur le site de Météo-France figure un article, et manifestement, c'est le bordel : "A noter que la définition du "vent maximum moyen de surface" varie suivant les organisations. L'O.M.M préconise un vent moyenné sur 10 min. Beaucoup de pays utilisent ce pas de temps comme un standard. Malgré cela le "National Hurricane Center" (NHC) et le "Joint Typhoon Warning Center" (JTWC) des USA utilisent un pas de temps de 1 min pour définir le vent moyen. Cette différence de pas de temps entraine des difficultés lorsqu'on veut faire des statistiques sur le nombre de cyclones dans différents bassins, sachant qu'un pas de temps plus petit augmente le nombre de cas (Neumann 1993)". Bohlen

- Thierry : du moment que les vents moyens sur 10 minutes ont atteint 118km/h, le terme adéquat est "ouragan" concernant Lothar (terme généralement employé par MF d'ailleurs). Par contre, Christian m'a appris hier que concernant l'échelle de Saffir-Simpson, ce sont les vents moyens sur 1mn seulement (et non sur 10) qui sont pris en compte. Donc un ouragan tropical et un ouragan en France n'obéissent pas à la même définition. - Rom59 : personnellement, je m'étonne que le discours de Patrice DREVET diverge autant de celui de JM SOUAMI. Bohlen

Salut Météoman. Les bulletins des journées du 26, du 27 et du 28 feront certainement l'objet d'autres éditos. Bohlen

Je rédigerais plutôt : - 7 Ouragans. - 9 Tempêtes tropicales. - 5 Dépressions tropicales. Le terme cyclone est assez générique et désigne toute zone de basse pression des régions intertropicales au sein de laquelle se développe une circulation fermée. Ainsi une dépression tropicale et une tempête tropicale peuvent tout à fait être appelé "cyclone" me semble-t-il (source : litteratures de Météo-France). Bohlen

Bonjour Idea. Sur quel secteur porte ton bulletin ? S'il concerne l'ensemble des Alpes du Nord en France, il faudrait me semble-t-il, au vu de la situation et des modèles, nuancer l'intensité des précipitations selon les massifs. Les pluies et neiges seraient abondantes sur les Savoie, notamment sur un triangle Chablais-Beaufortin- Mont-Blanc (plus de 30mm sur l'épisode ?), mais faibles (ou nulles ?) vers Oisans, Grandes-Rousses, Devoluy, Champsaur et Thabor. L'Isère serait charnière. La Chartreuse et les versants nord de Belledonne devraient être bien concernés, le Vercors sans doute moins, notamment le sud du massif. Sinon, avec ce type de situation, je m'interroge sur la Maurienne. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais nous avions déjà connu une situation assez semblable au début de l'automne 2001, dans la nuit du 8 au 9 septembre (voir la situation au sol de l'époque et l'analyse à 500hPa). Les précipitations avaient alors concerné la Maurienne, faiblement toutefois, mais il avait neigé au poste climato de Bessans (1715m alt). Qui vivra verra Bohlen

Bonjour Neige. Le bulletin au soir du 25 décembre 1999 de France 3 est transcris ici, celui de France 2 ici. Bohlen

- Weather-Bordeaux : tout à fait, la notion d'ouragan est d'ailleurs très claire puisque le seuil de 118km/h de vents moyens est le même que l'on se situe sous nos lattitudes et en zone tropicale de l'Atlantique Nord. - Mathieu : je n'étudie ce jour que la manière dont la prévision a été rendue au grand public. C'est pourquoi je présente les bulletins télévisés d'une part, et le texte tiré du site de Météo-France, donc en accès libre et gratuit d'autre part. Ce n'est pas mon objet ce jour d'entrer dans les détails des modèles, en effet clairement expliqués dans la brochure dont tu nous parles (mais que le grand public ne connait pas). En se limitant donc à cet objet, je partage tout à fait ton ressenti... et encore, tu n'as pas encore vu le bulletin de Patrice DREVET que je mettrais en ligne demain... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bohlen

Salut Williams. Si tu regardes ce lien toujours de ton site source, tu constateras qu'il y a eu 16 cyclones baptisés en 2003. L'explication est simple : sur certaines pages de ce site sont listées l'ensemble des dépressions tropicales (21 en 2003) et sur d'autres, seulement les dépressions baptisées (c'est à dire celles atteignant au moins le seuil de la tempête tropicale, soit des vents moyens dépassant 63km/h). Ton graphique présente le défaut de, selon les années, mélanger les 2 notions. Ainsi, pour reprendre nos exemples, tu présentes 19 météores en 1995 (donc seulement les baptisés, car sinon tu en noterais 21) et 21 météores en 2003 (donc là tu les considères tous, vu qu'il n'y a eu que 16 baptisés). Donc je te conseillerais de : - soit prendre le parti de ne faire figurer sur ton graphiques que les baptisés (tu obtiendras alors la même courbe que celle présentée ici, - soit prendre le parti de les faire tous figurer, y compris les simples dépressions tropicales dont les vents moyens n'atteignent pas 63km/h)... ... mais pas les 2 à la fois ! Bohlen