psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 C'est le contraire, c'est les périodes froides qui sont rares sur Terre car dans la majorité de son histoire, il y a eu un climat chaud. Actuellement on est toujours dans une ère glaciaire et pour être plus précis dans un interglaciaire, ça veut dire une période moins froide qui se trouve entre deux périodes glaciaires. Si les interglaciaire font parties des périodes glaciaire, alors il n'y pas eu de climat chaud depuis au moins 450000 ans (graphique ci dessous )? Pourtant tu dis que "c'est les périodes froides qui sont rares sur Terre car dans la majorité de son histoire, il y a eu un climat chaud" la je ne vois pas de climat chaud. C'est pas contradictoire ? Si Alex passe part la c'est le grand specialiste. Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blaireau du 24 Posté(e) 29 septembre 2015 Eyliac, 230m, centre Est de la dordogne. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 De toute façon on va bien voir cet hiver ce qu'il va se passer avec d'un côté un El Nino intense, de l'autre une SST négative très marquée et qui perdure depuis bientôt un an. La seule analogie, comparaison, avec la situation actuelle est 86/87 j'en ai déjà parler. Une importante vague de froid avait touché la France courant Janvier. On ne peut guère anticiper, mais à titre personnel je pense que cette situation inhabituelle à de fortes probabilité de déboucher sur un scénario inhabituel pour l'hiver prochain. Si tel est le cas, un scénario inhabituel d'un hiver sur l'Europe de l'ouest c'est "un déboulé massif" d'air polaire à mon avis, où un blocage engendrant la persistance d'un flux continental, nos zones étant plutôt habituées à connaître des hivers doux à frais d'influence océanique. Je ne fais pas de cette hypothèse une affirmation ou une certitude, non c'est juste un parti pris, avec la conscience du manque d'argument qu'il renferme et nécessairement de sa faible crédibilité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 29 septembre 2015 Nancy Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Salut, J'aurais aimé lire la lire cette étude. Je ne parviens pas à mettre la main dessus mais Treize-Vents avait justement suggéré l'inverse l'année dernière avec étude statistique à l'appui (de mémoire et sans vouloir déformer ses propos) : que les réserves de froid étaient justement moins froides. Et cela semblerait logique si l'on considère l'élévation de la température en Arctique d'environ 3°C (contre +0,8°C pour l'ensemble de la planète), non ? C'est un peu ca et à priori confirmé par une réanalyse de l'hiver 2009/2010 sur l'Europe au regard des NAO- extrêmes qui ont eu lieu (les plus basses depuis 1963). Cet hiver a été moins froid que ce à quoi on pouvait s'attendre dans le passé et pas qu'un peu. Je pense (cela n'engage que moi) qu'il sera désormais difficile de faire plus froid que 2009/2010 sur une saison hivernale et plus froid que février 2012 sur une VDF, cela ressemble un peu désormais à nos valeurs planchers...Des VDF type janvier 63, février 1956 ou janvier 85 me semblent, dans notre contexte climatique actuel, peu probables. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 29 septembre 2015 Poggio San Lorenzo (Latium) - 370m d'alt Partager Posté(e) 29 septembre 2015 C'est le contraire, c'est les périodes froides qui sont rares sur Terre car dans la majorité de son histoire, il y a eu un climat chaud. Actuellement on est toujours dans une ère glaciaire et pour être plus précis dans un interglaciaire, ça veut dire une période moins froide qui se trouve entre deux périodes glaciaires. Lol tu es sûr de connaître le sujet que tu traites ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zorglub71 Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 On arrive encore à battre quelques records journaliers et décadaires (notamment en février 2012). Mensuels ? Je ne sais pas. Il faut savoir se contenter de ça à présent ... Ayant vécu février 1986, février 2012 n'en fut que l'ombre. Juste une parenthèse glaciale de 15 jours au cours d'un hiver très doux Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 29 septembre 2015 Gentilly Partager Posté(e) 29 septembre 2015 C'est un peu ca et à priori confirmé par une réanalyse de l'hiver 2009/2010 sur l'Europe au regard des NAO- extrêmes qui ont eu lieu (les plus basses depuis 1963). Cet hiver a été moins froid que ce à quoi on pouvait s'attendre dans le passé et pas qu'un peu. Je ne veux pas contredire MF, mais il me semble que l'ouest du Royaume Uni a connu un décembre 2010 bien plus froid qu'en France. Rien qu'à Belfast, du -15° et -5° en journée pendant plusieurs jours, d'ailleurs la Bretagne avait été particulièrement servie dans une moindre mesure. Les coulées polaires devaient être un chouilla trop à l'ouest par rapport à 1962/63, à vérifier. Il me semble que la France était borderline en 2010, ce qui a provoqué quand même de belles chutes de neige dans le nord-ouest. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zorglub71 Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 N'oublions pas les chutes de neige record dans le nord-est en décembre 2010, m'étant souvent rendu à Metz à cette époque, j'y ai vu 55 cm de neige alors que y ayant vécu, 1985 n'avait pas dépassé 30 cm et les hivers très neigeux de 1978, 1982 et 1995/96 25 cm. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 29 septembre 2015 Dax (40) Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Histoire de sortir un peu des vagues hypothèses sur les influences potentielles de notre piscine d'eau froide Atlantique, j'ai finalement réussi à prendre le temps d'aller chercher les séries de température de surface (données Kaplan) sur deux secteurs bien ciblés de cet océan : [align=center][/align] [align=center](la miniature est dégueulasse mais en agrandissant l'image est nette)[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] J'ai délimité une zone 1 qui correspond à une vaste partie de l'Atlantique tempéré, et une zone 2 qui correspond plus ou moins à ce que l'on pourrait appeler l'Atlantique subtropical. Au passage, notez que la répartition des anomalies est l'exact opposé de la carte postée plus haut : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Anomalies froides sur tout l'ouest Atlantique (côté Amérique) et entre Groenland et Norvège, et anomalies chaudes sur l'est Atlantique (côté Europe) et entre Canada et Groenland : on a tout juste l'inverse cette année. S'il fallait faire une comparaison, je ne sais pas trop où elle est ... Pour revenir à nos moutons, voici le résultat des données Kaplan de la zone 1 : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Ce n'est pas une surprise, les valeurs actuelles sont particulièrement basses et s'inscrivent de manière plus large dans une tendance significative au refroidissement de l'Atlantique nord. Plusieurs causes à ce phénomène sont évoquées, en particulier le changement de phase de l'AMO, à mon modeste avis d'amateur je penche davantage pour une conséquence des changements en cours de la circulation océanique (AMOC) qui a fait l'objet de pas mal d'études ces dernières années. On ne va pas s'étendre dessus, ce n'est pas le sujet, à la place je me suis plutôt penché sur les conditions synoptiques hivernales dominantes qui ont coïncidé avec des conditions très froides de l'Atlantique nord. Et à vrai dire, j'ai fait choux blanc. Dans le détail, les quatre automnes les plus proches de notre situation actuelle sur cet aspect, c'est 1974, 1985, 1991 et 1994. Le premier a été suivi d'un hiver particulièrement doux en mode NAO+ (circulation zonale), le second d'un hiver exceptionnellement rigoureux, le troisième d'un hiver hybride plutôt froid en France avec des conditions NAO+ anormalement hautes en latitude (vive les inversions...), et le quatrième de l'un de ces insipides automnes permanents dont la décennie 90 regorge tant. Dans l'ensemble cela tire un peu vers les conditions NAO+ (neuf mois sur les douze) mais cela n'a pas franchement de valeur de se fixer sur un échantillon aussi réduit. En zone 2, pas grand chose à signaler, c'est assez chaud cette année sans être exceptionnel et du coup cela ne nous dit pas grand chose : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Chose par contre plus intéressante sur laquelle je me suis penché, c'est l'écart entre ces deux zones. Situation très fraîche dans la zone 1, plutôt chaude dans la zone 2, on peut supposer que cela doit nous conduire à un contraste entre les deux très élevé. Banco : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] La différence d'anomalie entre les deux zones n'avait jamais été aussi élevée pour un début d'automne. Tous mois confondus on avait eu un pic plus important en 1976, mais il avait eu lieu en début d'été et s'était fortement réduit à l'automne, ce qui rend notre situation inédite. Intuitivement, on peut supposer (?) que cette situation pourrait nous valoir davantage d'énergie barocline au niveau de la zone de conflit, ou à tout le moins une zone de conflit plus dense et plus intense que d'habitude. C'est une hypothèse. Cela étant, j'ai survolé rapidement les autres années où on avait également un contraste thermique amplifié en automne, il ne semble pas que cela ait débouché dans les grandes lignes sur une tendance océanique active qui soit vraiment nette. Faudrait regarder au pas journalier s'il y a eu davantage de grosses perturbations pouvant passer inaperçues au sein d'un lissage saisonnier, mais je n'ai pas eu le temps de le faire. Après, pour ceux qui s'intéressent aux conséquences potentielles en hiver des anomalies océaniques actuelles dans l'Atlantique, on peut rappeler qu'il y a eu bien des études sur le sujet il y a quelques années (2002, 2003, 2004, 2004, 2005) et que le sujet intéresse encore les chercheurs (2015). Ce qu'il en ressort, c'est qu'il semble exister une relation, certes imparfaite mais bien réelle, entre les schémas de répartition des anomalies de surface de l'Atlantique en fin d'été / automne, et les conditions synoptiques générales (NAO+/-) de l'hiver qui suit. Pour résumer assez simplement les conclusions de toutes ces études, considérez ce schéma de répartition : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Concrètement, plus les anomalies ont tendance à ressembler à la structure que vous voyez ici en automne, plus l'hiver qui va suivre a des probabilités d'être dominé par une circulation océanique affaiblie et davantage de régimes de blocage (NAO-). Et inversement, plus les anomalies ont tendance à s'éloigner de ce schéma, plus les probabilités d'avoir une activité zonale dominante (NAO+) sont élevées. Si vous comparez cette carte à la situation d'aujourd'hui (remontez à la première image que j'ai posté qui donne la situation actuelle), vous remarquerez qu'on est vraiment entre les deux : - Dans l'Atlantique nord (ou tempéré), les dynamiques NAO- sont favorisées par des anomalies froides côté Amérique, des anomalies chaudes entre le sud du Groenland et l'Europe, et des anomalies froides entre l'est du Groenland et la Baltique en passant par la mer du Nord. On a exactement l'inverse cette année (anomalies chaudes côté Amérique, grosses anomalies froides dans le centre Atlantique, et anomalies chaudes entre l'est du Groenland et la Baltique. En gros, le schéma type favorable à un hiver zonal (NAO+). - Dans l'Atlantique tropical, les dynamiques NAO- sont favorisées par des anomalies chaudes entre le Sahara et la mer des Caraïbes (en gros au nord de l'équateur), et des anomalies froides entre l'Afrique et le Brésil (en gros au sud de l'équateur). Pile poil ce que l'on observe cette année. Avec ça, allez faire une estimation précise des choses ... On peut relever que certains chercheurs pensent que l'Atlantique tropical joue davantage que l'Atlantique nord -c'est le cas de ceux chez qui j'ai chipé cette carte-, mais il n'y a pas véritablement de consensus affirmé sur ce point. Disons aussi que ce qui semble surtout jouer c'est l'énergie liée à la convection dans l'Atlantique équatorial : dans les grandes lignes, une convection réduite tend à stabiliser les hauts géopotentiels au sud de 40°N, et par voie de conséquence à moins aller perturber la circulation zonale plus au nord, et très généralement la convection est fortement corrélée aux températures de surface de l'océan (cf les études postées ci-dessus). Petit problème cette année, malgré les anomalies chaudes bien placées entre Dakar et Fort de France, notre El Niño en gestation est un énorme glouton qui "aspire" la convection sur le Pacifique central et oriental au détriment de l'Atlantique, du Pacifique occidental et même de l'océan Indien. Je n'irais pas prétendre que j'ai assez de connaissance et de compréhension des mécanismes en cause pour affirmer noir sur blanc que cela pourrait en quelque sorte "annuler" le bénéfice des anomalies de surface actuelles dans l'Atlantique tropical, mais c'est une hypothèse qui ne me semble pas à écarter. Pour le reste, petits bonus : - La carte complète du modèle saisonnier Jamstec, assez célèbre en ce moment parce que c'est à peut près le seul modèle saisonnier à entrevoir un hiver froid en Europe : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Cela permet aussi de relativiser avec l'échelle de couleurs : on serait à tout casser au niveau national à -0,2°/-0,3° .. par rapport à la moyenne 1983-2006. C'est à dire en déficit de quelques dixièmes par rapport à une norme très réchauffée. Si c'est ça le Prozac de cette année, je vais de suite aller me reconvertir à une autre passion. Au passage, je suis content de voir que je ne suis pas le seul (Alex.) à m'être demandé à la vue de cette carte "mais il est où le bleu ??" Mais quelque part, ce n'est pas si illogique que nos modèles saisonniers soit atteints d'une grosse rougeole aiguë, et je vous laisse en tirer d'éventuelles conséquences sur le jeu des probabilités entre les records de froid et les records de chaleur : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Encore que les régions tempérées de l'hémisphère nord ont plutôt été gâtées en grandes séquences froides ces dernières années ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Ayant vécu février 1986, février 2012 n'en fut que l'ombre. Juste une parenthèse glaciale de 15 jours au cours d'un hiver très doux Compte tenu de l'évolution du climat actuel, j'apprécie d'approcher le demi siècle. Pourtant en ce début de 21eme siècles tout n'est pas si pourri !! j'ai beaucoup aimé les hivers neigeux de 2010/11 et 2012/13 que je n'est pas vécu durant les "eighties". c'est vrai que voir de grosse plaque de glace sur la seine ca me manque (1985-1987) . Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Histoire de sortir un peu des vagues hypothèses sur les influences potentielles de notre piscine d'eau froide Atlantique, j'ai finalement réussi à prendre le temps d'aller chercher les séries de température de surface (données Kaplan) sur deux secteurs bien ciblés de cet océan : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23399'>AtlNor.gif[/align] [align=center](la miniature est dégueulasse mais en agrandissant l'image est nette)[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] J'ai délimité une zone 1 qui correspond à une vaste partie de l'Atlantique tempéré, et une zone 2 qui correspond plus ou moins à ce que l'on pourrait appeler l'Atlantique subtropical. Au passage, notez que la répartition des anomalies est l'exact opposé de la carte postée plus haut : [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Anomalies froides sur tout l'ouest Atlantique (côté Amérique) et entre Groenland et Norvège, et anomalies chaudes sur l'est Atlantique (côté Europe) et entre Canada et Groenland : on a tout juste l'inverse cette année. S'il fallait faire une comparaison, je ne sais pas trop où elle est ... Pour revenir à nos moutons, voici le résultat des données Kaplan de la zone 1 : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23400'>Alt1.gif[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Ce n'est pas une surprise, les valeurs actuelles sont particulièrement basses et s'inscrivent de manière plus large dans une tendance significative au refroidissement de l'Atlantique nord. Plusieurs causes à ce phénomène sont évoquées, en particulier le changement de phase de l'AMO, à mon modeste avis d'amateur je penche davantage pour une conséquence des changements en cours de la circulation océanique (AMOC) qui a fait l'objet de pas mal d'études ces dernières années. On ne va pas s'étendre dessus, ce n'est pas le sujet, à la place je me suis plutôt penché sur les conditions synoptiques hivernales dominantes qui ont coïncidé avec des conditions très froides de l'Atlantique nord. Et à vrai dire, j'ai fait choux blanc. Dans le détail, les quatre automnes les plus proches de notre situation actuelle sur cet aspect, c'est 1974, 1985, 1991 et 1994. Le premier a été suivi d'un hiver particulièrement doux en mode NAO+ (circulation zonale), le second d'un hiver exceptionnellement rigoureux, le troisième d'un hiver hybride plutôt froid en France avec des conditions NAO+ anormalement hautes en latitude (vive les inversions...), et le quatrième de l'un de ces insipides automnes permanents dont la décennie 90 regorge tant. Dans l'ensemble cela tire un peu vers les conditions NAO+ (neuf mois sur les douze) mais cela n'a pas franchement de valeur de se fixer sur un échantillon aussi réduit. En zone 2, pas grand chose à signaler, c'est assez chaud cette année sans être exceptionnel et du coup cela ne nous dit pas grand chose : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23401'>Alt2.gif[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Chose par contre plus intéressante sur laquelle je me suis penché, c'est l'écart entre ces deux zones. Situation très fraîche dans la zone 1, plutôt chaude dans la zone 2, on peut supposer que cela doit nous conduire à un contraste entre les deux très élevé. Banco : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23402'>AtlE.gif[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] La différence d'anomalie entre les deux zones n'avait jamais été aussi élevée pour un début d'automne. Tous mois confondus on avait eu un pic plus important en 1976, mais il avait eu lieu en début d'été et s'était fortement réduit à l'automne, ce qui rend notre situation inédite. Intuitivement, on peut supposer (?) que cette situation pourrait nous valoir davantage d'énergie barocline au niveau de la zone de conflit, ou à tout le moins une zone de conflit plus dense et plus intense que d'habitude. C'est une hypothèse. Cela étant, j'ai survolé rapidement les autres années où on avait également un contraste thermique amplifié en automne, il ne semble pas que cela ait débouché dans les grandes lignes sur une tendance océanique active qui soit vraiment nette. Faudrait regarder au pas journalier s'il y a eu davantage de grosses perturbations pouvant passer inaperçues au sein d'un lissage saisonnier, mais je n'ai pas eu le temps de le faire. Après, pour ceux qui s'intéressent aux conséquences potentielles en hiver des anomalies océaniques actuelles dans l'Atlantique, on peut rappeler qu'il y a eu bien des études sur le sujet il y a quelques années (2002, 2003, 2004, 2004, 2005) et que le sujet intéresse encore les chercheurs (2015). Ce qu'il en ressort, c'est qu'il semble exister une relation, certes imparfaite mais bien réelle, entre les schémas de répartition des anomalies de surface de l'Atlantique en fin d'été / automne, et les conditions synoptiques générales (NAO+/-) de l'hiver qui suit. Pour résumer assez simplement les conclusions de toutes ces études, considérez ce schéma de répartition : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23404'>Structure.jpg[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Concrètement, plus les anomalies ont tendance à ressembler à la structure que vous voyez ici en automne, plus l'hiver qui va suivre a des probabilités d'être dominé par une circulation océanique affaiblie et davantage de régimes de blocage (NAO-). Et inversement, plus les anomalies ont tendance à s'éloigner de ce schéma, plus les probabilités d'avoir une activité zonale dominante (NAO+) sont élevées. Si vous comparez cette carte à la situation d'aujourd'hui (remontez à la première image que j'ai posté qui donne la situation actuelle), vous remarquerez qu'on est vraiment entre les deux : - Dans l'Atlantique nord (ou tempéré), les dynamiques NAO- sont favorisées par des anomalies froides côté Amérique, des anomalies chaudes entre le sud du Groenland et l'Europe, et des anomalies froides entre l'est du Groenland et la Baltique en passant par la mer du Nord. On a exactement l'inverse cette année (anomalies chaudes côté Amérique, grosses anomalies froides dans le centre Atlantique, et anomalies chaudes entre l'est du Groenland et la Baltique. En gros, le schéma type favorable à un hiver zonal (NAO+). - Dans l'Atlantique tropical, les dynamiques NAO- sont favorisées par des anomalies chaudes entre le Sahara et la mer des Caraïbes (en gros au nord de l'équateur), et des anomalies froides entre l'Afrique et le Brésil (en gros au sud de l'équateur). Pile poil ce que l'on observe cette année. Avec ça, allez faire une estimation précise des choses ... On peut relever que certains chercheurs pensent que l'Atlantique tropical joue davantage que l'Atlantique nord -c'est le cas de ceux chez qui j'ai chipé cette carte-, mais il n'y a pas véritablement de consensus affirmé sur ce point. Disons aussi que ce qui semble surtout jouer c'est l'énergie liée à la convection dans l'Atlantique équatorial : dans les grandes lignes, une convection réduite tend à stabiliser les hauts géopotentiels au sud de 40°N, et par voie de conséquence à moins aller perturber la circulation zonale plus au nord, et très généralement la convection est fortement corrélée aux températures de surface de l'océan (cf les études postées ci-dessus). Petit problème cette année, malgré les anomalies chaudes bien placées entre Dakar et Fort de France, notre El Niño en gestation est un énorme glouton qui "aspire" la convection sur le Pacifique central et oriental au détriment de l'Atlantique, du Pacifique occidental et même de l'océan Indien. Je n'irais pas prétendre que j'ai assez de connaissance et de compréhension des mécanismes en cause pour affirmer noir sur blanc que cela pourrait en quelque sorte "annuler" le bénéfice des anomalies de surface actuelles dans l'Atlantique tropical, mais c'est une hypothèse qui ne me semble pas à écarter. Pour le reste, petits bonus : - La carte complète du modèle saisonnier Jamstec, assez célèbre en ce moment parce que c'est à peut près le seul modèle saisonnier à entrevoir un hiver froid en Europe : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23405'>Jamstec.png[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Cela permet aussi de relativiser avec l'échelle de couleurs : on serait à tout casser au niveau national à -0,2°/-0,3° .. par rapport à la moyenne 1983-2006. C'est à dire en déficit de quelques dixièmes par rapport à une norme très réchauffée. Si c'est ça le Prozac de cette année, je vais de suite aller me reconvertir à une autre passion. Au passage, je suis content de voir que je ne suis pas le seul (Alex.) à m'être demandé à la vue de cette carte "mais il est où le bleu ??" Mais quelque part, ce n'est pas si illogique que nos modèles saisonniers soit atteints d'une grosse rougeole aiguë, et je vous laisse en tirer d'éventuelles conséquences sur le jeu des probabilités entre les records de froid et les records de chaleur : [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23406'>NOAA.png[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Encore que les régions tempérées de l'hémisphère nord ont plutôt été gâtées en grandes séquences froides ces dernières années ... Toujours très fouillée et bien expliqué ! et puis il aime écrire le TreizeVents sinon je voulais revenir sur ces quelques lignes dont j'ai engraissé et surligné les phrases, parce que si il est vrai que quelques dixièmes peuvent paraitre faiblarde voir ridicule ! au regard d'un hiver en entier, il y de nombreux exemples ou la moyenne de l'hiver a masqué de grosse vague de froid caché dans un océan de douceur (1932/33 1938-39 1947-48/1965-66 et j'en oubli etc...) avec des conséquences variables selon le secteur géographique de chacun en France bien entendu. Je conseille de ne pas anticiper trop vite la prise du prosac, le xanac ou l'Atarax avant le printemps suivant. Et puis la rougeole aigu qui menace notre planète dans sa presque entièreté ??? il y tant de station au normes loin des aéroports et des mégalopoles, qui recouvre au m² notre chère planète ? ce rouge si uniforme recouvrant toute la Russie .que dis je la planète !. Si ma tante en avait je l'appellerais mon oncle. Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Et voilà, sans surprises, MF annonce le trimestre oct/nov/déc plus doux que la normale... Mais dans les cartes qu'il propose, comme d'ailleurs celles mentionnées plus haut, si le rouge devient franchement hégémonique, cette anomalie froide persistante sur l'Atlantique Nord montre qu'il se passe sans doute quelque chose de lourd dans la circulation thermohaline. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Oui, d'ailleurs Paix à fait référence sur MB au très bon message de 13V ci dessus, et moi je fais référence à l'excellent message de Paix sur la circulation thermohaline. http://www.forums.meteobelgium.be/index.php?s=&showtopic=15626&view=findpost&p=500743 Bravo à tous les deux, c'est fort intéressant et complémentaire. Je conseille également la lecture de Passion sur MB. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Compte tenu de l'évolution du climat actuel, j'apprécie d'approcher le demi siècle. Pourtant en ce début de 21eme siècles tout n'est pas si pourri ! j'ai beaucoup aimé les hivers neigeux de 2010/11 et 2012/13 que je n'est pas vécu durant les "eighties". c'est vrai que voir de grosse plaque de glace sur la seine ca me manque (1985-1987) . Phil je ne peux m'empêcher : l'hiver 85-86 j'avais 25 ans et je vivais à Paris; les "grosses plaques de glace sur la Seine" , n'exagérons pas . Le bord était "freezé" sur environ 30 cm, épaisseur ... allez, on va dire 1 cm pour être optimiste Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 je ne peux m'empêcher : l'hiver 85-86 j'avais 25 ans et je vivais à Paris; les "grosses plaques de glace sur la Seine" , n'exagérons pas . Le bord était "freezé" sur environ 30 cm, épaisseur ... allez, on va dire 1 cm pour être optimiste Je pensais a janvier 1987, et janvier 1985 et non pas 1985-86 qui a connu une vague de froid longue mais moins sévère qu'en janvier 85 et 87, d'ailleurs je ne me souviens pas avoir vu des plaques de glace cet hiver la. Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine Coeuré Posté(e) 29 septembre 2015 Richardménil (54630) Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Pourtant la plupart des scientifiques disent que l'activitité du Gulf Stream n'a pas ralentit et que celui-ci ne devrait pas faiblir pour les années à venir. Il est possible que cette anomalie provienne de conditions dépressionnaires comme déjà mentionnés plus haut sans que la circulation thermohaline ne soit remise en cause. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LordRamstein Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Si les interglaciaire font parties des périodes glaciaire, alors il n'y pas eu de climat chaud depuis au moins 450000 ans (graphique ci dessous )? Pourtant tu dis que "c'est les périodes froides qui sont rares sur Terre car dans la majorité de son histoire, il y a eu un climat chaud" la je ne vois pas de climat chaud. C'est pas contradictoire ? Si Alex passe part la c'est le grand specialiste. Phil Les interglaciaires et les périodes glaciaires font partie des ères glaciaires, attention à ne pas inverser entre ses deux derniers. L'ère glaciaire du Quaternaire dans le qu'elle on est actuellement à commencer à pointer son nez au Pliocène, ça veut dire il y a plus de 5 millions d'années. La précédente ère glaciaire remonte à plus de 300 millions d'années à la fin du Carbonifère. Les dinosaures par exemple n'ont jamais connu les froids que le genre Homo et ses ancêtres ont connus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Je ne veux pas contredire MF, mais il me semble que l'ouest du Royaume Uni a connu un décembre 2010 bien plus froid qu'en France. Rien qu'à Belfast, du -15° et -5° en journée pendant plusieurs jours, d'ailleurs la Bretagne avait été particulièrement servie dans une moindre mesure. Les coulées polaires devaient être un chouilla trop à l'ouest par rapport à 1962/63, à vérifier. Il me semble que la France était borderline en 2010, ce qui a provoqué quand même de belles chutes de neige dans le nord-ouest. Mois de décembre 2010 impressionnant a Belfast avec une séquence très froide du 20 au 25/12/2010, en faite c'est ni plus ni moins la periode la plus froide depuis 1973 : http://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/03917/decembre/2010/belfast-aldergrove-airport.html, Les grosses vague de froid en France de 85 86 87 91 97 etc... ayant coïncides avec des mois doux a Belfast. Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 29 septembre 2015 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Pourtant la plupart des scientifiques disent que l'activitité du Gulf Stream n'a pas ralentit et que celui-ci ne devrait pas faiblir pour les années à venir. Il est possible que cette anomalie provienne de conditions dépressionnaires comme déjà mentionnés plus haut sans que la circulation thermohaline ne soit remise en cause. C'est vrai ! après les propos alarmiste tenu par Nature au mois de mars 2015, j'ai lu quelques mois plus tard dans une autre étude que le gulf stream n'avait pas ralenti . Phil Les interglaciaires et les périodes glaciaires font partie des ères glaciaires, attention à ne pas inverser entre ses deux derniers. L'ère glaciaire du Quaternaire dans le qu'elle on est actuellement à commencer à pointer son nez au Pliocène, ça veut dire il y a plus de 5 millions d'années. La précédente ère glaciaire remonte à plus de 300 millions d'années à la fin du Carbonifère. Les dinosaures par exemple n'ont jamais connu les froids que le genre Homo et ses ancêtres ont connus. En effet vu comme ça le froid fait piètre figue Phil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Toto74 Posté(e) 29 septembre 2015 St-Etienne (Bellevue), SMH (38), Seythenex (74, 780m) Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Les interglaciaires et les périodes glaciaires font partie des ères glaciaires, attention à ne pas inverser entre ses deux derniers. L'ère glaciaire du Quaternaire dans le qu'elle on est actuellement à commencer à pointer son nez au Pliocène, ça veut dire il y a plus de 5 millions d'années. La précédente ère glaciaire remonte à plus de 300 millions d'années à la fin du Carbonifère. Les dinosaures par exemple n'ont jamais connu les froids que le genre Homo et ses ancêtres ont connus. En effet c'est vrai, le climat était beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui pendant l'ère des dinosaures. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LordRamstein Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Lol tu es sûr de connaître le sujet que tu traites ? Pour quelqu'un qui est passionnée de longue date par la géologie et plus particulièrement les ères glaciaires et leurs conséquences, je pense que oui... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 29 septembre 2015 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Les grosses vague de froid en France de 85 86 87 91 97 etc... ayant coïncides avec des mois doux a Belfast. Phil normal ce sont toutes par blocage Islandais, cet hiver se rapprocherait de celui de 2010! Ca devient de moins en moins rouge sur europe de l ouest , wait and see hihihi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 29 septembre 2015 Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Je ne veux pas contredire MF, mais il me semble que l'ouest du Royaume Uni a connu un décembre 2010 bien plus froid qu'en France. Rien qu'à Belfast, du -15° et -5° en journée pendant plusieurs jours, d'ailleurs la Bretagne avait été particulièrement servie dans une moindre mesure. Les coulées polaires devaient être un chouilla trop à l'ouest par rapport à 1962/63, à vérifier. Il me semble que la France était borderline en 2010, ce qui a provoqué quand même de belles chutes de neige dans le nord-ouest. Oui car le mois de décembre 2010 a été le plus froid au Royaume Unis depuis 1910 avec une anomalie de température de -4,2°C. C'est comme pour l'hiver précédent, 2009/2010, l'Ecosse a subi un mois de décembre 2009 et de janvier 2010 les plus froids depuis 1914, avait confirmé Met Office et ce fut l'hiver le plus froid après 1962/63. En Grande-Bretagne c'est l'hiver le plus froid depuis 1978/79 avec une anomalie de -2,10°C. Et aux USA aussi des records ont été battue ou des valeurs très proches ont été enregistrées. Par exemple, le mois de février 2015 fut très froid au Nord-Est et Nord-Ouest des USA avec des records battus comme à l'Etat Portland qui a connu son mois de février le plus froid (ancien record en 1979) avec une anomalie de -11,7°C, idem en Bangor (ancien record en 1993), idem à Rutland (dans Vermont) qui a battu le record de 1934... Ceci montre que des records de froids mensuelles... sont encore battues malgré le réchauffement de la terre. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 29 septembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 29 septembre 2015 Passionnant tous ces post. Oui oui oui, rien n'empêche les records de froids en période de "réchauffement" Le réchauffement, paradoxalement, est un facteur favorable pour les VDF, on connait le processus avec les bulles chaudes qui chahutent le vortex. Donc, par ci et par là il y a des descentes arctiques. Par conséquent, tant que le "réchauffement" sera présent, il y aura des "dégoulinements" d'air froid qui résultent de cette dynamique. Le tout est de pouvoir définir "OU" ! Et ça, ça reste aléatoire sur l'HN. Le risque de VDF sévère existe en France, sans aucun doute. Par contre j'émettrai un B-mol concernant la durée. A mon avis, les assauts devraient être moins long si l'on tiens compte du contexte connu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 30 septembre 2015 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 30 septembre 2015 En période de réchauffement, c'est surtout la hauteur de neige qui progresse puisque l'atmosphère peut contenir beaucoup plus d'humidité que dans un air très refroidit. C'est pour ça que même aux hautes latitudes on commence à voir des chutes de neige conséquentes... De mon point de vue les hivers froids sont passés avec les 2009/2010/2011/2012 où on a eu quelques évènement marquants de bons hivers. C'était le cycle des 27 ans...(succèdent aux 85-86-87...) avec le changement climatique, ça a donné ces petits coups mémorables mais de courte durée finalement. Pour moi le retour des gros hiver ne se fera pas avant 2035. Entre temps il faudra se taper un hiver bien doux à la 89-90 (les stats. de retour marchent dans les deux sens) et parfois des hivers normaux. Mais dans une tendance globale à la hausse, ça va sérieusement se raccourcir... Y'a qu'à voir comme en Sibérie ou en zone polaire européenne on a déjà perdu 15j de gel au minimum...et gagné 8 à 9°C de hausse...(combien de fois par an on passe sous -40 à 60°N en Scandinavie ou Russie d'Europe?). Allez,A+ , heureusement on en maîtrise pas tout, et tant mieux si je me trompe! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zorglub71 Posté(e) 30 septembre 2015 Partager Posté(e) 30 septembre 2015 Tu as raison, les hivers très doux à la 1989/90, sortes d'automnes interminables se confondant avec un printemps précoce autrefois exceptionnels deviennent courants (2006/07, 2007/08 et plus près 2013/14) Sinon nos avons droits aux insipides fins d'automnes fraîches avec d'interminables inversions et quasiment dépourvus de descente froide digne de ce nom comme l'hiver dernier en est un archétype. Ceci dit l'enchaînement des types de temps, des synoptiques à partir de la mi-octobre jusqu'à fin novembre est susceptible de donner des indications quand au déroulement de l'hiver suivant, surtout en cas de longs blocages ou leurs répétitions. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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