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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Les courbes de l' évolution de températures présentées par ces 2 nouveaux modèles français ( ou nationaux ) semblent toutes indiquer une inflexion vers le haut de la courbe de l' évolution des températures et ceci dès 2020 ( donc quelques soient les scenarios d' émission ) .  En effet , il suffit de regarder les courbes présentées pour se rendre compte que la totalité des scenarios de ces 2 modèles indique que les +2 °c par rapport au niveau de température de 1900 devraient etre atteint au plus tard en 2050 , contre 2060 ou plus en suivant la vitesse actuelle de rechauffement .La bonne nouvelle, si il y a , c' est que la validité dans les faits de ces 2 modèles devraient pouvoir etre rapidement vérifié . Ensuite faudrait donc biensûre mieux espérer que ces 2 calculs " se trompent " .

 

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Images postées

Une nouvelle étude fait état d'une progression dans la capacité à simuler le climat du début de l’Éocène et du PETM. Le rôle crucial de la rétroaction nuageuse est notamment évoqué. Je ne ferai pas de parallèle trop direct avec le climat futur, mais c'est un résultat intéressant.

Modifié par Higurashi
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  • 2 weeks later...

Au 28 du mois de septembre 2019, l'anomalie globale de température atteint 0.61°C, selon NCEP/NCAR par rapport à la moyenne 1981-2010, ce qui place ce mois en 2ème place des plus chauds derrière 2016.

 

Dans le détail on a:

 

HN 0.94°C

HS 0.28°C

Arctique 2.11°C

tropiques 0.27°C

Antarctique 1.1°C

 

Sans les régions polaires l'anomalie s'élève à 0.48°C.

 

On constate une forte différence entre un hémisphère nord, dont on peut dire qu'il surchauffe, et un hémisphère sud plus résistant.

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a 3 minutes, meteor a dit :

On constate une forte différence entre un hémisphère nord, dont on peut dire qu'il surchauffe, et un hémisphère sud plus résistant.

 

Ca semble logique dans la mesure ou 90% de la population mondiale se concentre dans l'hémisphère nord.

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il y a une heure, RidersOnTheStorm a dit :

 

Ca semble logique dans la mesure ou 90% de la population mondiale se concentre dans l'hémisphère nord.

 

Et quasi 95% des émissions de GES

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il y a une heure, RidersOnTheStorm a dit :

 

Ca semble logique dans la mesure ou 90% de la population mondiale se concentre dans l'hémisphère nord.

 

il y a 8 minutes, th38 a dit :

 

Et quasi 95% des émissions de GES

 

C'est surtout une question d'inertie lié au caractère presque exclusivement océanique de l'hémisphère sud.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Septembre 2019 a été le plus chaud à l'échelle mondiale juste devant septembre 2016.

L'anomalie mondiale atteint +0.57°C par rapport à la normale 81-2010

d'après @CopernicusECMWF https://climate.copernicus.eu/surface-air-temperature-september-2019# 

EGIpV6-X0AE2orh.jpg:large

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

Et au-delà de septembre 2019, ce sont les 4 dernières années (d'octobre 2015 à septembre 2019) qui se retrouvent successivement sur le podium des années les plus chaudes:

 

1456675512_ts_12month_anomaly_Global_ea_2T_201909_v011.thumb.png.d16f3e3d3d0c82b7eb1ac27a8cc00ea2.png

 

1) 2016, +0.66 par-rapport à la moyenne 1981-2010. 

2) 2019, +0.55

3) 2017, +0.54

4) 2018, +0.46. 

(Même source que précédemment citée). 

Modifié par Flora
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A signaler cette étude  intéressante, puisqu'il s'agit de rapprocher les modèles de la réalité. Une réponse à ce côté bas de la fourchette des observations vs les modélisations?

 

"We thereby constrain, with the observations, the transient response to 1.67 K (1.17–2.16 K, 5–95th percentiles). This is a 20% increase relative to energy-balance inference stemming from previously neglected upper-ocean energy storage. For the equilibrium climate sensitivity we obtain a best estimate of 2.83 K (1.72–4.12 K) contingent on the temporary pattern effects exhibited by climate models."

 

Voir GlobalClimat, qui propose une nouvelle fois gratuitement contrairement à l'étude source,  un rendu d'étude de qualité il me semble.

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C'est quand même très bizarre ce qui est raconté sur global-climat.

La détermination de la TCR n'a pas à tenir compte de l'inertie thermique des océans.

Cette inertie est intrinsèque à la TCR.

Pour passer de la TCR à la sensibilité climatique à l'équilibre il faut bien sûr en tenir compte.

Perso je ne comprends pas bien.

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

D'après ce que j'ai compris, c'est le stockage de l'énergie dans la couche haute océanique qui doit être mieux prise en compte dans modelisation de la TCR pour que celle-ci corresponde à la sensibilité climatique au final. Et corresponde mieux aussi aux observations effectuées jusqu'ici. 

En gros, c'est considérer que la thermie des océans n'est pas inerte justement, pour rajouter ses valeurs dans la TCR et mieux "matcher" la modélisation avec les observations (paleoclimatiques comme post-industrielles). 

Cette étude reprend une hypothèse que d'autres sont en train de reprendre aussi (IPSL, CNRM font intervenir le couplage ocean-atmosphère en plus dans leur dernières modélisations pour le SMIP / GIEC 2021. Ils les ont présentées ce septembre. Et trouvent aussi des valeurs supérieures pour la TCR, et l'ECS: +0.8¤C. Explications de l'IPSL: la rétroaction de la vapeur d'eau rajoute en GES). 

Source: https://www.pourlascience.fr/sd/climatologie/climat-un-rechauffement-revu-a-la-hausse-18145.php

 

@sebb c'est en gros cela, ou je suis à côté de la plaque?

Modifié par Flora
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En lisant rapidement l'article, j'étais passé au dessus de cet aspect et je n'avais retenu que le fait qu'en  ne prenant que les années post 1970,  on trouvait une sensibilité plus grande et ça me semblait presque trivial. Ce qui est plus intéressant, c'est que si, justement , ils font comme tout le monde et dérivent la sensibilité en divisant simplment l'augmentation de température post 70 par le forçage correspondant, ils trouvent une sensibilité faible. Ce n'est que si, ils utilisent le support des modèles qu'ils obtiennent cette TCR plus élevée.

Pour ça, ils ont calculé les rapports entre  les TCR , et les augmentation de température  entre 70-89 et 94-2005 pour chaque modèle de CMIP5 (TCR et delta T du même modèle bien sûr). Ensuite, il ne reste plus qu' multiplier le delta T des observations par la valeur moyenne de ce rapport. ...qui varie quand même pas mal de modèle à modèle, d'où la dispersion des TCR au final (voir figure)

 

La non stationnarité de l'océan est implicite puisque dans un modèle climatique l'océan n'est pas figé, c'est ce qu'ils identifient comme la différence majeure

2019-10-12 19_10_33-Emergent constraints on Earth’s transient and equilibrium response to doubled CO.png

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Euh je vais passer pour un idiot mais tant pis, c'est quoi TCR ?

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il y a 22 minutes, Damien49 a dit :

Euh je vais passer pour un idiot mais tant pis, c'est quoi TCR ?

Transient Climate Response.

" The transient climate response (TCR) is the amount of temperature increase that might occur at the time when CO2 doubles, having increased gradually by 1% each year "

Modifié par meteor
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il y a 48 minutes, sirius a dit :

Ce n'est que si, ils utilisent le support des modèles qu'ils obtiennent cette TCR plus élevée.

 

D'accord mais les observations sont censées corroborer les modèles.

Si on se sert de ces mêmes modèles dans le calcul il ne faudrait pas que ça génère un biais.

Un genre de raisonnement circulaire en quelque sorte.

Ensuite ce que j'ai lu c'est que l'ECS déduite était de l'ordre de 2.85°C, mais que si les températures réelles étaient plus élevées on en trouverait une plus importante.

Ce qui pour le coup est complètement trivial à moins que cela soit plus subtil.

Mais d'un point de vue plus général, toutes ces études qui sortent sans beaucoup de monde de compétent pour les critiquer c'est un peu rasoir à force.

 

Modifié par meteor
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)
il y a une heure, meteor a dit :

Transient Climate Response.

" The transient climate response (TCR) is the amount of temperature increase that might occur at the time when CO2 doubles, having increased gradually by 1% each year "

 

Traduction :

"La réponse climatique transitoire (TCR) est la quantité de température pouvant survenir lorsque le CO2 double, augmentant progressivement de 1% chaque année"

 

Pour voir si j'ai bien compris :

Lorsque le Co2 double, c'est à dire, si on passe de 400 à 800ppm par exemple, combien de température en plus on aura c'est ça ? En prenant 4ppm de plus par an ?

 

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

Oui. Enfin... c'est ce que j'ai cru comprendre. 

Ils distinguent 2 choses:

1) la réponse transitoire (TCR) à un changement climatique donné (si par exemple on doublait la concentration de CO2 dans l'atmosphère). Soit la réaction progressive à ce changement. (Le 1%/an ici). 

2) la réponse définitive (ECS) à ce changement. Soit les données finales et fixées dans le climat. (Le double à la fin.)

 

Pour voir 1) ce qui est en train de se produire, 2) prévoir ensuite au mieux ce qui en résultera, et 3) correler ces deux modelisations et 4) voir si les paralleles sont exacts avec les observations déjà recensées. 

C'est peut etre "rasoir" mais totalement inconnu par l'humain. Donc faut bien essayer d'analyser. Ce qui veut dire poser les termes de l'analyse. On n'est pas sur un problème mathématique dont les termes sont parfaitement posés et la réponse univoque. Faut bien, du coup, faire du gros au départ, etaffiner au fur et à mesure. 

Edit: @Damien49 Non, je ne pense pas que tu risques de passer pour un idiot. Ou alors on est deux à au moins essayer de comprendre. 😅

Re édit: je suis d'ailleurs encore à relire le post de @sirius pour essayer de comprendre les détails... gngngnnnn...

Modifié par Flora
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Il y a 10 heures, Flora a dit :

C'est peut etre "rasoir" mais totalement inconnu par l'humain.

 

Ce qui est rasoir, pour moi, ce n'est pas le fait qu'il y ait des études.

C'est le fait qu'il n'y ait pas assez de critiques circonstanciées de ces mêmes études par des gens compétents en la matière.

Et donc on subit, jour après jour, un flot intarissable d'annonces, toujours dans le même sens, c'est à dire dans le sens d'un réchauffement plus important.

En fait on constate, avec plus ou moins d'effarement ou plus ou moins bovinement (pardon les vaches) qu'en fait nos mesures du réchauffement sont toujours trop faibles, que les modèles sont toujours plus "sévères, que les conséquences sont toujours plus importantes que ce qu'on pensait précédemment.

Bref on est dans l'erreur par défaut, en permanence.

Moi, je sais pas mais si je mesure quelque chose, ça m'est arrivé dans ma vie, je mesure quelquefois trop.

Mais non, dans ce qu'on appelle le changement climatique, on mesure et on calcule toujours "pas assez".

Le pire c'est que ça ne choque personne.

Faut dire que la doctrine (me) semble être que pour agir il faut avoir un peu peur.

Mais ce n'est plus de la science tout çà!

 

Pour revenir à la critique, à la synthèse, il faut attendre les rapports du GIEC, en espérant qu'ils ne participent pas de la doctrine en question

C'est quand le prochain?

Bon après on peut s'en foutre complètement et, à force, c'est ce qui va finir par arriver.

 

Modifié par meteor
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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

Comprends pas...

Le "peer review" existe. 

Le GIEC même est un regroupement de scientifiques de tous les horizons. 

La nature de la recherche scientifique fait qu'elle opère par erreurs successives.

J'avoue qu'elle ne se préoccupe pas du tout des états d'âme des uns et des autres, en revanche. 

Et tant mieux. 

C'est pas son boulot. 

 

Modifié par Flora
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Il y a 1 heure, meteor a dit :

 

 

Moi, je sais pas mais si je mesure quelque chose, ça m'est arrivé dans ma vie, je mesure quelquefois trop.

 

 

Lol, et bah là tu n'as pas fait dans la demi-mesure (et il est content ><) 

 

L'essentiel dans cette étude c'est peut-être d'abord de tenir compte de l'évolution de l’influence des aérosols avant et après 1970, prendre en compte une accélération de l'effet négatif suivi d'une stabilisation de ce même effet,  conduit nécessairement à une amélioration des simulations observées si on tient compte de la réponse océanique à travers son rayonnement.

 

Pour le reste,  on n'oubliera pas que certes le réseau d'observation est insuffisant, mal foutu, mal réparti, trop souvent soumis à une évolution de l’environnement, du matos qui oblige à y coller des coefficients, il n'en reste pas moins, que les classes 1 restent dans le bas de la fourchette.

 

Tu te souviens sûrement de  cette fameuse soustraction entre l’intégralité du heat contenant  - <2000m, elle reste toujours en points de suspensions, c'était Mann je crois? je ne sais plus. # énergie manquante ^^ , le litre d'eau océanique et sa soumission stratifiée n'a pas encore réellement du bouger des 3.5°C, le temps de stockage de l'eau ne veut pas forcément que son énergie est linéaire.

 

Cf Sirius:

 [...] Ce n'est que si, ils utilisent le support des modèles qu'ils obtiennent cette TCR plus élevée.[...]

Modifié par sebb
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Il y a 2 heures, Flora a dit :

Comprends pas...

Le "peer review" existe. 

Le GIEC même est un regroupement de scientifiques de tous les horizons. 

La nature de la recherche scientifique fait qu'elle opère par erreurs successives.

J'avoue qu'elle ne se préoccupe pas du tout des états d'âme des uns et des autres, en revanche. 

Et tant mieux. 

C'est pas son boulot. 

 

 

Le GIEC est une réunion commandée par l'ONU (et le G7). La majorité des scientifiques ne participent pas à cette réunion.

Toute la question est de savoir l'influence des cadres du GIEC : conseillent-t-ils les études indépendantes ou non ?

A défaut de savoir autre chose, une étude "peer-review" est indépendante, elle ne reflète que la conviction de ses auteurs.

Un premier test serait de savoir ce qui se dit aux réunions CMIP puisque cela rassemble à la fois la recherche "indépendante" et des cadres du GIEC.

 

Officiellement, le GIEC fera un rapport public en avril 2021. Rien ne l'oblige administrativement à parler avant (sauf le bon sens).

Par contre, les chercheurs indépendants doivent publier non-stop et la mode aujourd'hui est de publier+communiquer donc on aura des comm' indépendantes avant, avec/sans conseil implicite du GIEC.

 

Modifié par Cotissois 31
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