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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

post-2200-0-74896400-1347557375_thumb.png

Pour la valeur 2012, c'est qu'une simple projection à partir des dernières valeurs disponibles de fin août, mais vu la faible inertie de cet indicateur le résultat final ne devrait pas trop s'éloigner de cette projection.

Ce n'est qu'une question d'année.

Mais c'est surtout une question de maximum et d'épaisseur.

Nous ne sommes pas à l'abri d'une anomalie de l'AO qui durerait, comme de 89 à 96.

Ceci aurait pour conséquences, un englacement en profondeur qui relancerait des minimums sans disparition totale des glaces.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Je suis également résigné, dépité ! Comme le disait fréquemment Yann Arthus-Bertrand dans "Home" : "Tout s'accélère !".

C'est vraiment horrible (et le pire, c'est qu'on doit être si peu nombreux à trouver ça "horrible", la plupart des gens s'en fou.tant royalement tant que leur petite vie pépère ne change pas...), je n'aurais jamais pensé ni imaginé il y a encore quelques années que la banquise arctique pourrait finir pas fondre totalement en été ! C'est à en chialer de désespoir, de nostalgie (de voir disparaître un monde qu'on croyait "immuable"), et de rage (contre ces sal.opards de grands financiers du marché du pétrole qui nous tiennent - pardonnez-moi l'expression - par les c... depuis plusieurs décennies).

On va en être bientôt rendus à non plus prévoir dans combien d'années la banquise estivale fondra, mais à prévoir combien de mois par an cette disparition totale durera ...!sick.gifmad.gif

de toute façon, personne ne fera attention à ce péril tant que les premières grandes anomalies n'auront pas fait de dégats! je pense par exemple à des grandes sécheresses durables ou des inondations qui conduiraient à des réductions importantes de production alimentaire.

La deuxième échéance étant ensuite l'accélération de la montée du niveau marin.

il ya une dizaine d'année, je ne pensais pas voir de mon vivant tous ces phénomènes mais je me dis que finalement je vais peut etre bien le vivre!

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Posté(e)
Entre Colmar et Mulhouse, en limite nord de forêt de la Hardt, 215m

de toute façon, personne ne fera attention à ce péril tant que les premières grandes anomalies n'auront pas fait de dégats! je pense par exemple à des grandes sécheresses durables ou des inondations qui conduiraient à des réductions importantes de production alimentaire.

La deuxième échéance étant ensuite l'accélération de la montée du niveau marin.

il ya une dizaine d'année, je ne pensais pas voir de mon vivant tous ces phénomènes mais je me dis que finalement je vais peut etre bien le vivre!

Mais tu les vis déjà ! Avec nos étés indiens à rallonge, nos mois d'hiver (surtout janvier) de plus en plus doux et des mois de mars et avril déjà estivaux.

Le souci, c'est qu'à nos latitudes, les phénomènes extrêmes sont peu probables. Même pendant des sécheresses comme en 2011, le ressenti n'y est pas donc les gens peuvent continuer à vivre sans restriction.

Et une belle poignée de pays "occidentaux" se réjouissent de l'ouverture de brèches permanentes dans la banquise. D'ici peu je pense que russes, américains, canadiens voire norvégiens et européens vont se jeter sur l'exploitation du Pôle Nord comme des morts de faim. On en est au stade de la fragmentation par produit chimique à 5000m sous terre alors tu penses bien qu'un bon vieux forage au large du Groënland n'effraie personne.

L'arctique étant considéré comme un eldorado économique et non comme une zone fragile à protéger, il n'y a rien à espérer à moyen terme.

Mais c'est vrai que se dire que la banquise arctique ne sera plus qu'un vulgaire lac qui s'englace en novembre pour retourner en eau libre en mai/juin, ça fait drôle.

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Euh... En même temps, la sécheresse qu'ont vécu les Etats-Unis cette année a dû en faire réfléchir quelques uns tout de même 191769.gif

Maintenant, cette évolution du pack arctique était prévisible, depuis quelques années on voyait les cartes de glaces pluri-annuelles se réduire en superficie de manière spectaculaire.

On verra dans les années qui suivent, mais je ne suis pas persuadé que les glaces anciennes qui perdurent cette année, partent aussi vite que ce que le graphique de Treizevents ne le suggère. Concentrées à proximité de l'Inlandsis Groenlandais, elles doivent pouvoir bénéficier du refroidissement induit par cette masse énorme de glace à proximité default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon, j'essaye de rester optimiste, mais vous voyez quand même à quoi on en est réduit pinch.gif

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Posté(e)
Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon

Oui, c'est intéressant ce que tu dis. A voir comment les glaces les plus anciennes vont réagir dans le futur proche...et surveiller d'un oeil le Groënland, qui fond également petit à petit (je ne sais pas s'il perd en volume chaque année?)

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de toute façon, personne ne fera attention à ce péril tant que les premières grandes anomalies n'auront pas fait de dégats! je pense par exemple à des grandes sécheresses durables ou des inondations qui conduiraient à des réductions importantes de production alimentaire.

La deuxième échéance étant ensuite l'accélération de la montée du niveau marin.

il ya une dizaine d'année, je ne pensais pas voir de mon vivant tous ces phénomènes mais je me dis que finalement je vais peut etre bien le vivre!

Les niveaux marins, tant que l'Antarctique et le Groënland ne fondent pas, ils ne bougeront pas trop et vue leur altitude, il n'y a pas trop de chance que tu vois ça de ton vivant, sauf si tu comptes jouer les immortels wink.png

Je ne pense pas que l'absence de glaces au pôle nord soit très marquante pour "monsieur tout le monde".

Au contraire, les gens veulent du soleil, du beau temps et de la chaleur, pas du froid et des glaces.

Pour marquer les esprits il faudrait des années de sécheresse et de manque de denrées alimentaires, mais TF1 disait encore il y a 2 jours au JT que c'était le "trading" qui faisait les prix et la disponibilité des céréales, plus que les récoltes, alors ......

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Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

2,234 km² aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est pire qu'hier?

Encore une "légère" fonte d'environs 6 000km² par rapport à hier je crois.
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Pour marquer les esprits il faudrait des années de sécheresse et de manque de denrées alimentaires, mais TF1 disait encore il y a 2 jours au JT que c'était le "trading" qui faisait les prix et la disponibilité des céréales, plus que les récoltes, alors ......

L'un va avec l'autre. Le trading ne fait pas les prix mais reflète l'information par les prix. l'évolution des échanges financiers et surtout la rapidité avec laquelle les opérations de trading se font feront tout au plus réagir plus vite les cours, et peut être trop vite. la disponibilité des céréales ne dépend pas du trading, c'est une aberration whistling.gif c'est la disponibilité des céréales qui fait le prix, puis la technique de trading...mais un petit trader n'a que très peu d'inertie sur un marché entier aussi liquide soit t'il que le marché des matières premières par exemple. et même tous les traders du monde entier réunis n'y changeront rien, si l'ensemble du marché a assimilé le fait que le prix doit monter, il montera.

fin du HS smile.png

Sinon comme dit précédemment par Lucas, la fonte est faible aujourd'hui selon Cryosphère, cependant le déficit croit plus rapidement désormais (2,51

), on est mi-septembre, c'est peu banal de ne pas avoir atteint le point bas à cette époque (selon Cryosphère toujours).

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Euh... En même temps, la sécheresse qu'ont vécu les Etats-Unis cette année a dû en faire réfléchir quelques uns tout de même 191769.gif

Maintenant, cette évolution du pack arctique était prévisible, depuis quelques années on voyait les cartes de glaces pluri-annuelles se réduire en superficie de manière spectaculaire.

On verra dans les années qui suivent, mais je ne suis pas persuadé que les glaces anciennes qui perdurent cette année, partent aussi vite que ce que le graphique de Treizevents ne le suggère. Concentrées à proximité de l'Inlandsis Groenlandais, elles doivent pouvoir bénéficier du refroidissement induit par cette masse énorme de glace à proximité wink.png

Bon, j'essaye de rester optimiste, mais vous voyez quand même à quoi on en est réduit pinch.gif

Pour le névé vosgien, ça met la barre très haut en tout cas, imagine qu'il tienne un été l'année où la banquise disparaisse, tu pourrais bomber le torse au 20 heuressorcerer.gif !
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Je ne pense pas que l'absence de glaces au pôle nord soit très marquante pour "monsieur tout le monde".

Je suis Mr Tout le monde et je me demande quand même quel sera l'impact d'une fonte totale ou quasi totale de l'arctique pendant l'été en France.

Plus de pluie, sécheresse, tempête, hiver plus doux etc etc, quelles sont les conséquences prévisibles, ou tout du moins qui paraissent logiques ??

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Je suis Mr Tout le monde et je me demande quand même quel sera l'impact d'une fonte totale ou quasi totale de l'arctique pendant l'été en France.

Plus de pluie, sécheresse, tempête, hiver plus doux etc etc, quels sont les conséquences prévisibles, ou tout du moins qui paraissent logiques ??

En tout cas on a dejà du mal a prévoir des choses qui se passent assez souvent par rapport a une fonte ( tempête/ violents orage etc.. ), alors prévoir des choses aussi délicate, je pense qu'on ne peut pas être sur de ce que l'on avancerait ^^
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Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

Je suis Mr Tout le monde et je me demande quand même quel sera l'impact d'une fonte totale ou quasi totale de l'arctique pendant l'été en France.

Plus de pluie, sécheresse, tempête, hiver plus doux etc etc, quelles sont les conséquences prévisibles, ou tout du moins qui paraissent logiques ??

Je peux pas te dire précisément mais les causes de la fonte totale de l'Arctique pourraient modifier le climat de tel sorte qu'il y aurait d'avantage de phénomènes climatique extrême mondiaux. Après lesquelles, personne ne le sait vraiment pour le moment...
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Je suis Mr Tout le monde et je me demande quand même quel sera l'impact d'une fonte totale ou quasi totale de l'arctique pendant l'été en France.

Plus de pluie, sécheresse, tempête, hiver plus doux etc etc, quelles sont les conséquences prévisibles, ou tout du moins qui paraissent logiques ??

Il y a déjà eu plusieurs réponses sur ce sujet.

Les conséquences ce sont celles annoncées avec le RC, à savoir des périodes durables par leur anormalité. En France, le sud risque des périodes chaudes et sèches toujours plus longues. Le centre et l'est risquent des longues périodes chaudes alternant avec des longues périodes "froides". Ce n'est pas tant sur les événements météo mais sur la durée que l'anormalité va s'accentuer.

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Il y a déjà eu plusieurs réponses sur ce sujet.

Les conséquences ce sont celles annoncées avec le RC, à savoir des périodes durables par leur anormalité. En France, le sud risque des périodes chaudes et sèches toujours plus longues. Le centre et l'est risquent des longues périodes chaudes alternant avec des longues périodes "froides". Ce n'est pas tant sur les événements météo mais sur la durée que l'anormalité va s'accentuer.

Ca ce sont plutôt les conséquences du réchauffement global, plus précisément que peut on attendre (quant au temps météorologique ) d'une disparition totale de la banquise en été?

Que peut on en attendre en été mais aussi en automne?

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Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

et d'ou sors tu ces informations sur des multiplications des phénomènes extrêmes? ca pourrait aussi ne rien changer au climat mondial!

Sauf que les phénomènes extrêmes du genre cyclones, sécheresses, inondations etc... On a déjà constaté une augmentation de ceux-ci. Je crois pas que ça va aller mieux avec la fonte totale de la banquise, oh que non !
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Moins marquée, la tendance reste à la baisse, 3,41 et 3,47 pour le NSIDC et l'IJIS, soit le niveau le plus bas.

Pour le moment, mis a part des records de chaleur plus nombreux que ceux de froid, il n'est pas réellement affirmé de hausse des phénomènes extrêmes directement imputable au RC, les scientifiques se veulent prudent sur ce point. La pertinence de la base de données des décennies les plus éloignées, la globalisation, la couverture médiatique, les constructions en zones dangereuses, sont autant de facteurs qui doivent être pris en compte avant de conclure.

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Les records de chaud ou de froid sont la première définition des extrêmes !

Quant aux orages, aux tempêtes, on n'a jamais sûr les compter précisément. Donc les affirmations viennent surtout de modèles où on compte statistiquement ce qui semble s'être passé dans le passé par rapport à ce qu'on simule dans le futur.

On a une information clé : c'est la perte de baroclinie aux latitudes moyennes, l'assèchement de l'air subtropical (en humidité relative), l'augmentation du gradient vertical. Ceci nous suggère très fortement que ça provoque des extrêmes plus violents, puisque statistiquement les mécanismes convectifs subissent un capping plus souvent, et ont du mal à évacuer l'énergie de surface. Et quand ça passe, ça ne le fait pas à moitié. C'est caricatural mais c'est la GRANDE idée.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

On a une information clé : c'est la perte de baroclinie aux latitudes moyennes, l'assèchement de l'air subtropical (en humidité relative), l'augmentation du gradient vertical. Ceci nous suggère très fortement que ça provoque des extrêmes plus violents, puisque statistiquement les mécanismes convectifs subissent un capping plus souvent, et ont du mal à évacuer l'énergie de surface. Et quand ça passe, ça ne le fait pas à moitié. C'est caricatural mais c'est la GRANDE idée.

C'est pas idiot ce que tu dis là. Vraiment intéressant. Merci !
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Pour le névé vosgien, ça met la barre très haut en tout cas, imagine qu'il tienne un été l'année où la banquise disparaisse, tu pourrais bomber le torse au 20 heuressorcerer.gif !

Ah... Le névé Vosgien s'invite ici mais ce n'est - hélas - pas sa place. Mais merci pour le clin d'oeil default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Très interessant de lire ton approche Simon.

J'avoue personnellement ne pas trop savoir à quoi l'on doit s'attendre, mais vraisemblablement j'ai l'idée que ce devrait être favorable à plus de mouvements, compte tenu de l'énergie libérée par l'Océan Arctique en ce moment même.

À nos latitudes, ce ne serait pas forcément plus propice à des extrêmes chauds ou froids dans la mesure où le froid existera toujours en période hivernale et que la chaleur peut se faire contrarier par une couverture nuageuse plus présente en période estivale default_191769.gif

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Bonjour,

pour aujourd'hui, je vais juste me permettre un petit "flash back" histoire de donner de la mesure à toutes les choses que nous abordons depuis des années ici...

Ca baisse jusqu'à ce que ça remonte, c'est ce que l'on appelle un cycle. Je continue de penser que 2007 était le mini et qu'on est pas près de descendre plus bas.

D'ailleur quand je regarde ce graphique, je ne vois pas 1 droite mais 2

Une qui baisse légèrement de 1978 à 1998 et une cassure en 1998(el nino)jusqu'en 2007. Ensuite un rebond qui logiquement devrait rejoindre le niveau "pre-el nino" dans quelques annees .

Cette intervention illustre ce que certains avançaient avec arrogance (et ignorance visiblement) mais j'aurais pu en prendre d'autres tout aussi éloquentes.

Il s'agit d'un moment où les clivages entre ceux que les uns qualifiaient d'"alarmistes", ou "rechauffistes" et ceux que d'autres appelaient "sceptiques" étaient particulièrement prononcés. Les deux "clans" se renvoyaient à leurs études respectives et au milieu il y avait ceux qui s'interrogeaient et cherchaient à comprendre ce qui se passait.

Finalement, le rebond après 2007 n'aura duré que 5 ans, et ce message n'a d'intérêt que parce que j'espère juste qu'il évitera que l'année prochaine, si la débâcle redevient plus modérée, le débat ne soit faussé par des "prophètes" prenant la situation d'une année pour une évolution sur le long terme.

En effet, à cette époque, on parlait déjà des glaces pluri-annuelles dont la quantité se réduisait comme peau de chagrin et plongeait les plus pragmatiques dans l'anticipation d'années encore bien difficiles en terme d'englacement :

Une petite animation permettant de visualiser l'age, la dérive des glaces et leur "évasion" par le détroit de Fram entre 1981 et début 2007.

20070822_oldice.gif

Enfin, un homage à Alain Coustou qui a souvent eu a lutter, dans son approche des questions relatives aux glaces Polaires, face à des intervenants qui combinaient parfois la mauvaise foi à la désinformation, alors que... :

Posté par /user/1521-alain-coustou/'>Alain Coustou

sur 31 mars 2008 - 16:08 dans /forum/47-archives/'>Archives

La banquise arctique, malgé l'importance de son extension hivernale par rapport à celle de l'an passé, est la plupart du temps mince (les glaces pluriannuelles ont été réduites à peu de chose, sauf au nord de l'archipel canadien et du Groenland) et extrémement fracturée (même à proximité du pôle nord).

Son excédent d'area par rapport à l'an passé (à la même époque) a commencé à se réduire (il est encore aujourd'hui égal à environ 600 000 Km² selon Cryosphere) et se transformera probablement en un nouveau déficit au cours de l'été.

Malgré l'incidence de la Nina, de la faible activité solaire et de la relativement faible salinité des eaux de surface mesurée dans plusieurs secteurs maritimes au nord du continent américain, on peut craindre un nouveau recul estival de l'area de l'ordre de quelques centaines de milliers de Km² (de - 300 000 à - 500 000 Km² peut-être). On ne peut être précis en raison de l'incertitude météo.

On peut cependant aussi pronostiquer - comme lors de l'été 2007 - l'ouverture du passage Nord-Ouest pendant plusieurs semaines en août-septembre 2008. Même si ce passage restera dangereux en raison de l'augmentation probable du nombre des icebergs.

En tout cas, même si la situation devait s'aggraver plus rapidement, il me parait impensable que la banquise puisse disparaître en totalité avant 7 ou 8 ans.

En effet, les secteurs "accrochés" au nord du Groenland et de l'archipel Canadien ne dériveront probablement pas aussi facilement que le reste et leur épaisseur de glaces pluriannuelles atteindrait 6 à 7 m par endroit. Le recul estival annuel pourrait donc progressivement commencer à ralentir au cours des prochains étés et la disparition quasi-totale de la banquise arctique pourrait avoir lieu vers 2017, à deux ou trois ans près.

Alain

Et ce message sonne encore avec le timbre d'une actualité déroutante... flowers.gif
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