_sb Posté(e) 30 avril 2021 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 30 avril 2021 Ne faisons pas la fine bouche, nous avons un mois en négatif !! 1 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 4 mai 2021 Partager Posté(e) 4 mai 2021 (modifié) La derniere mise a jour du modele canadien montre un été tout a fait normal que ce soit en terme de temeperatures ou de précipitations. il serait un peu plus frais sur la moitié ouest en juin puis dans les normales en juillet et aout. le mois de juin semblerait être assez océanique vers l'Angleterre Modifié 4 mai 2021 par Avallon89 5 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dijonnais21 IC Posté(e) 13 mai 2021 Dijon Ouest (21) 280 m Partager Posté(e) 13 mai 2021 (modifié) Bonjour, Les prévisions saisonnières de Fred Decker actualisées, rappelons que pour ce mois de mai actuellement, je crois que je n'ai pas vu mieux encore, la synoptique est clairement réaliste à celle que nous connaissons actuellement ( à quelques détails près).... petit rappel : ----------------------------------------------------------- Juin : Juillet : Août : en conclusion, un été globalement plus chaud que la normale, mais des précipitations restant correct pour Fred Decker.... prévisions pour l’automne pour les curieux et le lien du site : https://www.lameteo.org/index.php/previsions-meteo/tendances-saisonnieres Modifié 13 mai 2021 par Dijonnais21 IC 6 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agri1010 Posté(e) 13 mai 2021 Partager Posté(e) 13 mai 2021 (modifié) bonsoir, même si le temps tarde à ce mettre à jour, nous pourrions vite repasser dans la chaleur et le sec pour le moi de juin : en effet une majorité des modèles à long terme s'accordent sur un moi de juin plutôt chaud et sec grâce à l'AA qui reviendrais sur l'ensemble du pays. Modifié 13 mai 2021 par Agri1010 ajout 2 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolman123 Posté(e) 14 mai 2021 Partager Posté(e) 14 mai 2021 (modifié) Bienvenue au sein de ma seconde mise à jour concernant les tendances de l’été à venir, la première ayant été émise le 28 mars. Celle-ci comporte sensiblement le même nombre de chapitres, sous-chapitres et sections, sous-section que la première mise à jour, à l’exception qu’un chapitre “Thermosphère” a été rajouté après avoir été supprimé au cours de la tendance du printemps et de l’été (première maj), ce qui semble avoir été une erreur car le présent indice aurait permis d’anticiper les mois d’avril/mai frais mais aussi le mois de mars relativement neutre (en dessous si l’on exclut les derniers jours du mois) en terme d’anomalies de température, ainsi que le caractère pluviométrique de ces derniers (de par la thermosphère, il ressortait un mois de mars et avril potentiellement sec et plus humide en mai). Ainsi, le présent indice est ajouté à nouveau car celui-ci semble conférer un potentiel de prévisibilité important, bien que je n’ai pas la moindre idée de la fiabilité de l’indice durant l’été (encore plus avec l’influence du RC beaucoup plus fort que lors du dernier lag+6 en 2010), mais j’ai nettement sous-estimé l’influence possible au printemps. D’autre part, nous sommes entrée dans une période froide durable depuis mars posant les questions suivantes : La Nina joue-t-elle un rôle dans la probabilité de mois frais/neutre/doux, et augmente-t-elle l’occurrence de mois frais ? La thermosphère est-elle majoritairement responsable de la fraîcheur depuis 3 mois où bien un autre facteur en est-il aussi responsable ? Comment s’est mise en place la récurrence de NAO- au cours du printemps, qui n’était pas anticipé au cours de la tendance du printemps émise le 15 février (une NAO+ majoritaire était envisagée, et un découplage avec la stratosphère a eu lieu), et quel est la part de la thermosphère là-dedans ? Combien de temps va encore durer la période froide ? Et surtout, si l’impact fort du réchauffement va autoriser ou non un été plus “frais” ? Nous allons à présent voir les sources utilisées pour la réalisation de la tendance. Les principales sources permettant d’illustrer la présente tendance sont issues des sites suivants : https://crudata.uea.ac.uk/cru/data/nao/viz.htm (NAO) https://www.star.nesdis.noaa.gov/smcd/emb/snow/HTML/snow_extent_monitor.html, https://ccin.ca/index.php/ccw/snow/current (Enneigement) http://www.sidc.be/silso/ssngraphics (Activité solaire) https://climatereanalyzer.org/, https://cyclonicwx.com/sst/ (SST Atlantique et TNA, ENSO) https://acd-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/qbo/ (QBO) https://s2s.worldclimateservice.com/climatepanel/ (PDO) http://www.bom.gov.au/climate/enso/ (ENSO) https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/pna/pna.sprd2.gif (PNA) https://nsidc.org/data/seaice_index (Glace Arctique) https://climate.copernicus.eu/charts/c3s_seasonal/ (Ensemble des modèles saisonniers) https://spaceweather.com/ (Thermosphère) D’autres sources pouvant être utilisées au sein de la tendance seront alors mentionnées en temps utile. Les indices utilisés au sein de la présente tendance se comptent au nombre de 12 (modèles inclus, voir table des matières) et sont les suivants : NAO/AO, représentant l’oscillation nord-atlantique ainsi que l’oscillation arctique respectivement, la première se situant dans l’atlantique nord, la seconde dans l’arctique respectivement à leur nom. Ces deux indices comprennent deux phases, l’une positive, l’autre négative. Lorsque la NAO est en phase positive, un temps doux et sec prédomine en Europe (présence de zonal atlantique - basses pressions circulant d’ouest en est) et inversement avec la phase négative où un temps frais et généralement humide (parfois sec si continental) est favorisé en Europe du Sud, mais plus doux et sec en Europe du Nord en raison de hautes pressions aux hautes latitudes (en été). Concernant l’AO, cette dernière est similaire, une phase AO+ se caractérise par un Vortex polaire troposphérique (vortex de basses pressions tournant d’ouest en est en hiver) renforcé, apportant généralement un temps doux à travers l’hémisphère nord, et inversement avec un AO- (Vortex Polaire Troposphérique (VPT) affaiblis) favorisant un temps froid en Sibérie, Amérique du nord, Eurasie principalement, l’Europe dépendant surtout de la NAO. Enneigement en Sibérie, indice représentant l’enneigement sur la Sibérie et pouvant servir à établir des liens entre son état (plus ou moins d’enneigement) et l’état des réserves froides à travers la Sibérie au printemps (pouvant servir à faire ressortir des choses comme un risque de froid tardif, ou inversement), mais aussi les perturbations potentielles du vortex polaire stratosphérique en Hiver (vortex tourbillonnant classiquement d’ouest en est à 30km d’altitude en hiver, excepté perturbation majeure). Activité solaire, influençant potentiellement la météo à l’échelle locale¹²³ (par exemple, l’Europe, l’Amérique du nord, ou encore l’Arctique) en fonction de son état (fort, en baisse, faible, en hausse, au pic…), mesuré avec le nombre de taches solaires à la surface du soleil, suivant un cycle de 11 ans durant lequel un pic maximum et un pic minimum sont atteints tous les 6 ans environ, d’autres cycles de 22, 33, … ans existant également. Les impacts seront abordés lors du chapitre dédié. SST Atlantique Nord, MOC, qui comme leur nom l’indique, se situent dans l’Atlantique nord et permettent d’anticiper les évolutions (réactions) possibles en réponse à leur état, dans une zone sensible en particulier : le Gyre Subpolaire de l’Atlantique nord (se situant au sud du Groenland, entre 50-65°N et 25-60°W), qui semble être un grand influenceur de la synoptique (lors d’une phase plus chaude, un régime NAO- ressort plus souvent, et inversement, notamment en hiver mais également valable en été). Quant au MOC, ce dernier est l’abréviation de “Meridional overturning circulation” et se situe à 26°N, observé par le réseau RAPID qui mesure sa force ainsi que d’autres paramètres relatifs à ce dernier. Un MOC affaibli peut entraîner plusieurs extrêmes comme un froid intense en Europe Occidentale, USA en hiver ainsi qu’une douceur extrême au Groenland, Canada, Québec, mais aussi une chaleur extrême en Afrique (cas de 2010) avec résurgence potentielle l’hiver suivant, pouvant conférer un bon potentiel de prévision en tendance saisonnière. En revanche, lors d’un MOC renforcé, des canicules plus fréquentes en été sont possibles, ainsi que des hivers particulièrement doux en Europe, USA et plus froid au Groenland, Canada principalement (c’est le cas depuis 2015, hormis l’hiver en cours plutôt doux sur le Canada, les USA… et plus froid en Europe) TNA, abréviation de “Tropical north atlantic” et se situant au nord de l’Atlantique tropical. Cet indice va de pair avec les SST Nord-atlantiques, vu qu’il existe des formations en Fer à cheval ou tripôle entre ces deux zones (SST - Sea surface temperature - plus chaude dans le SPG et sur la TNA, plus froides sur la zone du MOC, ainsi que plus froides dans le SPG et sur la zone de la TNA, plus chaudes sur la zone du MOC respectivement) en fonction de sa phase (positive ou négative), un régime NAO- ou NAO+ va être favorisé. QBO, représentant l’oscillation quasi-biennale (Quasi-biennal oscillation en anglais) aux tropiques, situé en stratosphère et possédant deux phases (positives et négatives) se succédant tous les 14 mois environ. Une phase positive va, en fonction d’autres indices favoriser ou non un régime NAO+, et inversement. Cependant, depuis 2016 des perturbations sont apparues au sein du présent indice, rendant plus aléatoire l’anticipation des impacts potentiels. PDO, abréviation de “Pacific decennal oscillation” représenté par un tripôle froid-chaud-froid dans le Pacifique nord sur les SST lors de sa phase négative, et inversement lors de la phase positive. En fonction de la phase de l’ENSO, du QBO, le PDO peut favoriser certaines choses, allant jusqu’à une modification potentielle des SST nord-atlantiques¹ ENSO, SOI, abréviation de “El nino southern oscillation” et “Southern oscillation index”, comportant 3 phases pour l’un, 2 pour l’autre : El Nino, Nada, La Nina (située aux tropiques) pouvant influencer l’atmosphère sur diverses parties du monde, jusqu’en Europe. Le SOI, lui, comprend les phases négatives (caractérisant un épisode El nino), et positives (épisode La nina). La phase neutre pourrait être attribuée. Cet indice représente la différence de pression entre Tahiti et Darwin. PNA, qui comme son nom l’indique (Pacific/North American pattern) se situe dans le Pacifique nord, à cheval avec l’Amérique du nord. Il comprend deux phases (positives et négatives) qui peuvent favoriser un régime NAO-/NAO+ respectivement. En fonction de la phase de l’ENSO, la réponse peut être modifiée (par exemple, pendant El nino et PNA+, les dorsales nord-américaines sont diminuées entraînant un NAO-, tandis que La Nina va favoriser un NAO+ lors d’une PNA-, et par inversion un NAO- lors du PNA+) en renforçant le régime favorisé. Il est à noter qu’un PNA+ favorise de la douceur sur l’ouest de l’Amérique du Nord et du froid sur la partie est, inversement lors de la phase négative. Thermosphère, pouvant favoriser certains régimes (décalage possible +/- 1 an) en fonction du stade dans le cycle, d’une durée de 11 ans. Il devrait favoriser une NAO- et des conditions humides et fraîches au cours de l’été 2021 en Europe Occidentale et présente un taux de réussite de 70 à 80% de décembre 2020 à avril 2021 à l’échelle de l’hémisphère nord. Glace Arctique, qui comme son nom l’indique est un indice en relation avec l’englacement Arctique, en diminution depuis 1980. Certaines zones du bassin Arctiques sont particulièrement intéressantes vis-à-vis de la tendance saisonnière, à savoir Barents- Kara et Barents en particulier. L’état d’englacement de ces zones peut favoriser/modifier la circulation atmosphérique à l’échelle de l’AO, mais aussi de la NAO¹²³ Un englacement plus faible va favoriser un afflux de chaleur en hiver sur la zone, pouvant monter jusqu’en stratosphère et perturber le VPS, de plus en plus d’études vont en ce sens. Les conséquences peuvent donc passer par des extrêmes froids plus fréquents aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord, associé à des extrêmes doux/chauds plus importants sur l’Arctique, et inversement lors d’un plus fort englacement. Modèles saisonniers, qui sont un ensemble de 8 modèles saisonniers mondiaux et permettent de faire ressortir une tendance pour la saison à venir, basé sur l’ensemble du système climatique à partir des conditions initiales. L’ensemble des indices utilisés ainsi que leur explication ayant été présenté, nous allons à présent nous pencher sur la méthode permettant de tirer une tendance mensuelle. La méthode consiste à rassembler tous les indices en fonction de leur poids afin de faire ressortir une tendance globale la plus précise possible (et en prenant compte du forçage induit par le RCA si possible). Certains indices favorisant des variations intra-saisonnières sont particulièrement utiles dans la tendance mensuelle. Les indices sont regroupés en 3 groupes: indices favorisant un temps frais, neutre, doux par rapport aux normes mais aussi humide, normal, ou sec pour la saison. La méthode présente néanmoins certaines limites, que nous verrons dans la section suivante. Comme toute méthode de prévision ou tendance, la présente méthode présente des limites, qui sont les suivantes : Le regroupement des indices permet de dégager une tendance globale, mais en raison d’éventuel facteur non pris en compte ou du réchauffement climatique, la fiabilité peut se retrouver limitée et fausser les tendances. La tendance dégagée à l’échelle mensuelle est globale, et des épisodes de douceur importants, ou de fraîcheur peuvent être ratée, faussant en partie ou totalement la tendance. Les anomalies prévues peuvent être trop ou pas assez fortes en raison du caractère parfois incertain des indices où rien ne ressort de façon significative, mais aussi et principalement du réchauffement climatique. Il convient donc de rester prudent face aux présentes tendances qui ne sont que des tendances globales pour x mois, et pas précises au jour près, ainsi, des erreurs sont possibles. Nous allons à présent voir les indices un par un, afin de voir leurs évolutions récentes ainsi que les impacts futurs pour notre été 2021. Les premiers indices abordés au sein de la présente tendance sont la NAO, l’AO, ainsi que l’humidité des sols pouvant jouer un rôle important, notamment au début de l’été favorisant plus ou moins l’évapotranspiration, résultant en plus ou moins d’humidité pouvant être transféré dans le système atmosphérique retombant sous forme d’orages. Depuis début avril, la NAO est passée dans une phase négative et n’est toujours pas repassée en positif depuis, entraînant des conditions plutôt froides à fraîches en Europe Occidentale et douce au Groenland, Québec. Les modélisations actuelles laissent croire à une poursuite de la NAO- jusqu’à fin mai, la MJO devrait aussi y être favorable (passage phases 4-5-6 à venir). Une majorité d’été a été dominée par la NAO- depuis 1999 (18 sur 21, soit 3 NAO+ en 2013, 2016 et 2018, 85% de NAO- et 14% de NAO+), laissant croire que l’été à venir pourrait aussi être dominé par la NAO- en moyenne, plusieurs indices le laissant croire (Activité solaire, SSTA Atlantiques, Thermosphère, Englacement Arctique, …) prolongeant ainsi la liste de mois sous NAO- en 2021. Les causes possibles de la NAO- soutenue en été depuis 1999 avaient été abordées lors de la première tendance. Concernant l’humidité des sols, les choses ont bien changé entre mars et maintenant, les sols se sont nettement asséchés comme le montre la figure 1 issue du rapport mensuel de Météo France. Les nappes phréatiques se sont également asséchées par rapport à mars, notamment dans l’Ouest mais plus généralement dans tout le pays. (Fig.1 - État de l’humidité des sols de février à avril 2021 par rapport aux normes 1980-2010) Nous trouvons d’importantes disparités régionales, avec un sol globalement plus sec que la normale dans le Centre-Est mais aussi dans l’extrême Sud-Ouest et dans certaines parties de la Bretagne et de la Normandie et en Alsace ainsi que sur le pourtour méditerranéen et certaines parties de la Corse et de la Lorraine. Sur ces zones, un début d’été plus sec et plus chaud pourrait être favorisé. (Fig.2 - État des napps phréatiques au 1er avril 2021) Les nappes phréatiques sont également modérément basses à bas, notamment dans le Centre-Est. Ailleurs, elles sont dans les normes mais plus sèches qu’au 1er mars. Ainsi, l’humidité des sols devrait favoriser un début d’été plus sec et plus chaud sur le Centre-Est, une partie du Sud-Ouest, de la Bretagne, de la Normandie, du Nord-Est et Sud-Est. L’enneigement en Sibérie est globalement excédentaire près de la mer Arctique, et plutôt déficitaire sur l’intérieur des terres. Néanmoins, l’enneigement du printemps est pour l’instant globalement déficitaire aux années 2005-2021, ce qui devrait favoriser un été chaud et sec, comme le montre la figure 3 montrant la corrélation entre l’enneigement du printemps et les géopotentiels à 500hpa de l’été. (Fig.3 - Corrélation entre l’enneigement du printemps dans l’HN et les géopotentiels à 500hpa de l’été suivant) L’activité solaire est actuellement en hausse après un creux en décembre 2019, une hausse actuellement similaire à 2010, favorisant un été frais et humide (l’activité solaire faible favorise un été frais et humide en général), comme le montre la figure 4 montrant les géopotentiels à 500hpa en été 1 an après le minimum : (Fig.4 - Anomalies de géopotentiels à 500hpa en été après un minima solaire) L’intégralité de ces étés s’est révélée sous les normes 1980-2010, hormis en 1997 (neutre) et en 2010 (légèrement positif). Mensuellement, juin, juillet et août sont frais et humides en France. Les SSTA Nord-Atlantiques sont actuellement dans un état positif, au plus chaud depuis 2013 en avril et 2011 en mars et février. Cela favorise la NAO- (augmentation de la fréquence/durée) et devrait favoriser un été sous NAO- si cela se poursuit (probable), et donc un été potentiellement plus frais et humide si le placement est bon (la NAO- à tendance à être basée à l’ouest depuis le début de l’année, ce qui favoriserait plutôt de la douceur à chaleur pour l’été si elle reste trop à l’ouest). La fig.5 montre la moyenne des géopotentiels à 500hpa en JJA suivi d’anomalies de SSTA dans le Gyre Subpolaire Nord-Atlantique (SPGA - 50-70°N, 60-20°W) autour de +0.5°C en mars-avril (il est possible que nous rentrions à nouveau dans une phase chaude mais il est encore tôt pour en être certain) : (Fig.5 - Anomalies de géopotentiels à 500hpa en été après des SSTA en Mars-Avril autour de +0.5°C dans le SPG) Nous retrouvons un schéma NAO- basé à l’ouest avec des basses pressions en Europe Occidentale (circulation sous blocage). Notez que l’été 2003 fait partie de la liste. Mensuellement, en juin, un blocage vers la Scandinavie est constaté, avec des basses pressions amenant un flux venant du sud-est sur le pays, doux et humide, tandis que juillet est plutôt dominé par une NAO- sur le Groenland, un mois globalement frais et humide ressort pour l’Europe Occidentale, de même dans une moindre mesure en août avec un flux zonal plus au nord (dégradé nord-sud dans ce cas). Globalement, les étés suivants des anomalies de SSTA au sein du SPGA d’environ +0.5°C en mars-avril sont suivis de conditions fraîches et humides. La TNA (situé dans la zone 6-22°N, 15-80°W) est actuellement neutre et devrait le rester au cours de l’été, selon la moyenne des modèles C3S sorti ce 13 mai, favorisant une NAO- (bien que moins que lorsque cette dernière est positive) comme le montre la figure 6 issue de ce document ; (Fig.6 - Occurrence (%) de NAO+ ou son opposé en fonction de l’état de la TNA) Cet indice va donc dans le sens d’un été frais et potentiellement humide. Le QBO est actuellement en phase positive mais se dirige progressivement vers la phase négative qui devrait atteindre son paroxysme au cours de l’hiver 2021-2022, et devrait être faiblement négative au cours de l’été, peut-être plus fortement à la fin, ce qui devrait favoriser une NAO- ou AR avec des bas géopotentiels récurrents sur l’Europe, comme le démontre la fig.7 montrant la corrélation entre le QBO estival et les géopotentiels à 500hpa durant ce même été. (Fig.7 - Corrélation entre le QBO estival et les géopotentiels à 500hpa sur JJA) En juin, on trouve un temps plutôt sec et doux en Europe Occidentale sous QBO- (régime NAO+/AL), des dorsales Atlantiques en juillet (frais et humide), de même dans une moindre mesure en août. L’indice va donc dans le sens d’un été globalement frais et humide. Le PDO est entré dans une nouvelle phase négative depuis 2020 et devrait y rester encore un moment selon le cycle de la thermosphère et les modélisations des modèles internationaux (ensemble des modèles au sein de C3S et CFS), favorisant un été plutôt frais et humide, sous régime de dorsale. La figure 8 montre la corrélation entre le PDO estival et les géopotentiels à 500hpa : (Fig.8 - Corrélation entre le PDO estival et les géopotentiels à 500hpa sur JJA) Mensuellement, on retrouve un régime zonal englobant l’Europe en juin, favorable à des conditions fraîches et humides, en particulier en Angleterre, un NAO- en juillet favorable à des conditions similaires à juin, en particulier de la France à la Méditerranée, tandis qu’août est dominé par un régime AR favorable à des conditions fraîches et humides sur l’ensemble de l’Europe Occidentale. Le présent indice va donc en faveur de conditions plutôt fraîches et humides pour notre été 2021. l’ENSO se dirige actuellement vers une phase neutre pour l’été à venir après une phase négative modérée (pic à environ -1.45°C en octobre 2020), ce qui ne devrait rien favoriser en particulier, peut-être un régime de dorsale couplé au PDO-. Notons néanmoins que lors d’étés dominés par une Nada, des basses pressions ressortent en moyenne sur la période 1952-1989 en Europe Occidentale, alors que rien ne ressort sur 1990-2018. La PNA était globalement négative ces derniers mois et devrait le rester au cours des prochains mois (et même significativement se renforcer dans les prochains jours), favorisant globalement une NAO+ avec des conditions sèches et douces voire chaudes en Europe, en particulier à l’Ouest, comme le montre la figure suivante : (Fig.9 - Corrélation entre la PNA estivale et les géopotentiels à 500hpa) On trouve une sorte de NAO+ de l’Angleterre à l’Europe du Nord marquant des conditions sèches et chaudes en Europe du Sud en juin, des basses pressions sur l’Europe du Sud en juillet (frais et humide, orageux) en juillet et un AL en août, chaud et sec. La thermosphère peut avoir de grandes influences sur les régimes de temps, notamment en hiver, mais aussi durant les autres saisons. Son cycle se découpe en 11 lags (0 à 10) et nous sommes actuellement en lag+6. Ce lag se caractérise par une majorité d’été frais (63%) et humides (100%) depuis 1903 et 1956, 36% avec une anomalie thermique neutre, et 0% avec une anomalie thermique positive. Selon le présent cycle, présentant un taux de réussite de 70 à 80% depuis décembre 2020 et 88% depuis janvier 2020 sur l’anomalie thermique en France (décalage de +/- 1 à 2 mois inclus, anomalies souvent plus fortes ou faibles qu’attendu mais suivant le pattern global attendu), l’été devrait être dans les normes et humide (RC inclus) avec des mois de juin, juillet et août frais (RC exclut, 54, 63 et 72% frais, 36, 36 et 18% doux ou chaud et 9, 0 et 9% neutre respectivement) comprenant des anomalies de l’ordre de -0.9°C en moyenne depuis 1956 en juin, -1°C en juillet et -0.6°C en août. En prenant en compte le forçage du RCA, on tombe sur une anomalie de +0.64°C en juin, +0.17°C en juillet et +0.61°C en août pour une moyenne de +0.47°C avec un écart possible de +/- 0.3°C (entre +0.17 et +0.77°C possible). Globalement, le présent indice va donc dans le sens d’un été frais et humide en excluant le RCA, et neutre à doux et humide en incluant le RCA (orageux et doux?). La concentration de glace arctique est actuellement déficitaire sur Barents-Kara et cela devrait favoriser un été plutôt frais et humide en Angleterre mais plus chaud et sec en France. (Fig.10 - Moyenne des géopotentiels durant un été marqué par un englacement déficitaire sur B-K) Les modèles saisonniers sont sortis hier, mettant en avant un régime de dorsale avec des coulées sur l’Europe Occidentale s’arrêtant au Sud, un temps globalement chaud et sec est envisagé par ces modèles pour notre été. (Fig.11 - Prévision de l’anomalie de la température à 2m sur JJA par C3S) Voici la synthèse de l’ensemble des indices, classés par températures et humidité. Les indices les plus importants sont représentés par un (!) à la fin, ainsi que le nombre total sous forme de (x, pour le total sans distinction, x! comportant uniquement les indices importants). Indices favorisant un été chaud (5), (2!) : Enneigement en Sibérie Humidité des sols (!) PNA Glace Arctique Modèles (!) Indices favorisant un été normal ou indéterminé (1): ENSO, SOI (indéterminé) Indices favorisant un été frais (7), (5!) : NAO/AO (!) Activité solaire (!) SST Atlantique Nord, MOC (!) TNA (!) QBO PDO Thermosphère (!) Ainsi que les indices représentant l’humidité : Indices favorisant un été sec (4), (2!) : Enneigement en Sibérie Humidité des sols (!) PNA Modèles (!) Indices favorisant un été normal ou indéterminé (0) : ENSO, SOI (indéterminé) Indices favorisant un été humide (7), (5!) : NAO/AO (!) Activité solaire (!) SST Nord-Atlantiques, MOC (!) TNA (!) QBO PDO Thermosphère (!) Dans un groupe comme dans l’autre, une chose ressort très nettement au sein des indices importants, un été frais et humide. Ainsi, comme lors de la première mise à jour, le nombre d’indices important penche vers la fraîcheur et l’humidité à hauteur de 71%, tandis que les indices importants présentant de la douceur ou chaleur et des conditions sèches sont minoritaires (28%), et aucun indice présentant des conditions neutres ne ressort. Pour autant, la tendance mois par mois se révèle être une équation complexe car plusieurs facteurs se contredisent, notamment avec la thermosphère allant contre l’ensemble des indices favorisant de la chaleur en juin, rendant très incertaine la prévision de ce dernier mois, tandis que le reste de l’été s’accorde un peu plus sur des conditions neutres et humides. Contre-intuitivement, le mois le plus proche à prévoir est le mois le plus incertain de la période. Juin - Un mois doux et humide ? Le mois de juin pourrait se définir par des conditions globalement douces et humides (+0.3 à +0.5°C d’anomalie et environ +20mm de précipitations, soit un excédent de +37%), peut-être plus chaud au début puis plus dans les normes ensuite, mais le coup de chaleur reste très incertain et n’est pas à l’ordre du jour. Le mois ne devrait pas présenter d’excès mais pourrait être particulièrement pluvieux, en particulier au début du mois, mais aussi vers le milieu du mois. La prévision des précipitations reste néanmoins compliquée. Juillet - Normal et humide ? Conformément à la précédente mise à jour, le mois de juillet pourrait s'avérer dans les normes au niveau thermique (-0.2 à +0.2°C) et plutôt humide (excédent entre 5 et 25% pour une moyenne de +18%). Une canicule ou un fort coup de chaleur vers le début du mois n’est pas exclu. L’ensemble des indices convergent vers un mois plutôt frais et humide. Août - Un mois frais et humide ? Le mois d’août pourrait être similaire aux mois de juin et juillet sur l’humidité, mais plus frais que ces derniers (anomalie estimée entre -0.4 et -0.1°C) et humide (+10 à +30% pour une moyenne de +22%). l’ensemble du mois devrait être frais et humide, hormis peut-être à la fin de la première décade. Ainsi, globalement, sur JJA, une anomalie de température située entre -0.1 et +0.2°C est possible pour une moyenne de +0.05°c à +/- 0.3°c près (incertitude associée à l’échéance + incertitude de l’influence du RCA sur un été censé être plus frais), tandis que l’anomalie de pluviométrie serait située entre +17 et +30% pour une moyenne de +23%. La présente tendance est donc plus fraîche et plus humide que la première émise le 28 mars. Par ailleurs, la fiabilité du mois de juin est jugée mauvaise (20 à 40%), tandis qu'en juillet et août, celle ci est jugée plutôt bonne (40 à 60%) La précision à l’échelle décadaire est rendue possible par la thermosphère et est encore en phase d’expérimentation. Merci d’avoir lu la présente tendance ! Lolman123 Toutes modifications, reproductions, re-publications (sans citations), sans l’accord de l’auteur sont strictement interdites. Modifié 14 mai 2021 par lolman123 8 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pastourelle Posté(e) 14 mai 2021 Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village) Partager Posté(e) 14 mai 2021 En résumé, trois tendances et...le foutoir. On n'en sait rien ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 14 mai 2021 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 14 mai 2021 Slt , nous serons sous l'influence à nouveau de La Nina , donc été chaud et orageux avec une période fraiche et humide au mois de juillet 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolman123 Posté(e) 14 mai 2021 Partager Posté(e) 14 mai 2021 il y a 17 minutes, sylver19 a dit : Slt , nous serons sous l'influence à nouveau de La Nina , donc été chaud et orageux avec une période fraiche et humide au mois de juillet Salut, non, la moyenne des modèles saisonniers voit un ENSO neutre au cours de l'été : Et une Nina en été favorise largement des conditions fraîches et humides (plus de 85-90% des cas avec qu'une ou 2 exceptions depuis 1950 de mémoire), plutôt que chaud. Moyenne de l'anomalie des géopotentiels à 500hpa en été (JJA) sous Nina : Et températures : Pas vraiment chaud mais humide oui.. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 14 mai 2021 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 14 mai 2021 il y a 4 minutes, lolman123 a dit : Salut, non, la moyenne des modèles saisonniers voit un ENSO neutre au cours de l'été : Et une Nina en été favorise largement des conditions fraîches et humides (plus de 85-90% des cas avec qu'une ou 2 exceptions depuis 1950 de mémoire), plutôt que chaud. Moyenne de l'anomalie des géopotentiels à 500hpa en été (JJA) sous Nina : Et températures : Pas vraiment chaud mais humide oui.. Slt ,je le sais qu'une Nina en été c'est plutot frais et humide , ce sera une faible Nina . Je ne voulais pas faire peur aux thermophiles ^^ . J'espère un été pluvieux pour sauver nos forets qui ne pourront pas se relever d'un nouvel été sec ,caniculaire . 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicriphil Posté(e) 17 mai 2021 Partager Posté(e) 17 mai 2021 Bonjour .Comme louis Bodin l'a expliqué récemment , on n'en sait rien car aucune tendance ne se dégage statistiquement parlant après un printemps frais et humide . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turquoise_ExNico41 Posté(e) 17 mai 2021 Partager Posté(e) 17 mai 2021 il y a 34 minutes, bicriphil a dit : Bonjour .Comme louis Bodin l'a expliqué récemment , on n'en sait rien car aucune tendance ne se dégage statistiquement parlant après un printemps frais et humide . Effectivement sur le journal d'Anne-Claire Coudray il avait évoqué dès probabilités d'1/3 pour un été frais m, 1/3 pour un été dans les normes et 1/3 pour un été chaud. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 22 mai 2021 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 22 mai 2021 (modifié) Slt ,avec la pandémie , il y a eu moins de laché de ballons sonde , moins de vols d'avion sonde donc moins de données pour les super calculateurs , donc les probalités sont tronquées. Juin sera toujours soumis à flux sud ouest mais plus chaud donc orageux . Modifié 22 mai 2021 par sylver19 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 22 mai 2021 Dax (40) Partager Posté(e) 22 mai 2021 Le 14/05/2021 à 23:08, lolman123 a dit : Et une Nina en été favorise largement des conditions fraîches et humides (plus de 85-90% des cas avec qu'une ou 2 exceptions depuis 1950 de mémoire), plutôt que chaud. Juste une question : comment as-tu choisi les années type "Niña" de comparaison ? Je vois que tu as pris en considération les étés qui précèdent des épisodes, mais j'ai l'impression qu'il t'en manque pas mal notamment dans les années récentes (2005, 2007, 2008, 2016, 2017, 2020) ? Remarque subsidiaire, du coup ton échantillon comporte beaucoup d'années plus anciennes que la période de référence de la carte (les anomalies sont affichées par rapport à la moyenne 1981-2010 : tu as 9 années antérieures à cette période pour 5 dedans et aucune ultérieure), et cela porte à confusion car du coup on ne sait pas trop quelle part du "bleu" serait lié à une potentielle corrélation par rapport au "bleu" qui est susceptible de résulter uniquement du réchauffement. Juste pour l'imager, si on retient tous les étés qui ont précédé un épisode Niña officiellement reconnu par la NOAA (j'utilise leur table) mais en partant de 1981, cela fait quasiment disparaître toute l'anomalie froide européenne, il ne reste plus qu'une petite poche à -0.1° sur le sud-ouest de la France - c'est certes notable par rapport aux océans d'orange / rouge du reste de la carte mais cela fait quand même relativiser pas mal les choses... Au passage, sur le "Et une Nina en été favorise largement des conditions fraîches et humides (plus de 85-90% des cas avec qu'une ou 2 exceptions depuis 1950 de mémoire), plutôt que chaud", on peut se contenter de regarder simplement les trois derniers étés précédant un épisode Niña : Été 2020, bilan MF : "La température moyenne de 21 °C sur la France et sur la saison a été supérieure à la normale* de 1,1 °C, classant ainsi cet été au 7e rang des étés les plus chauds sur la période 1900-2020. En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire* de près de 15 %. L'ensoleillement a été proche de la normale ou légèrement excédentaire sur la quasi-totalité du pays." Été 2017, bilan MF : "En moyenne sur la saison, la température a été supérieure à la normale de 1.5 °C, plaçant 2017 au 2nd rang des étés les plus chauds. Moyennée sur la saison la pluviométrie s'approche des normales, avec cependant des disparités régionales très importantes, avec notamment une sécheresse historique en PACA et en Corse. L'ensoleillement a été conforme aux normales de saison". Été 2016, bilan MF : "Sur l'ensemble de la saison, les températures ont été supérieures aux normales sur la majeure partie du pays, localement de plus de 1 °C sur la moitié nord. En moyenne sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 20 %. Après un mois de juin très maussade, l'ensoleillement a ensuite été généralement supérieur aux valeurs de saison, tout particulièrement durant le mois d'août où des records ont été enregistrés". Il n'a pas fallu chercher très loin pour trouver plus d'une ou deux exceptions depuis 1950...! 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolman123 Posté(e) 23 mai 2021 Partager Posté(e) 23 mai 2021 Il y a 17 heures, TreizeVents a dit : Juste une question : comment as-tu choisi les années type "Niña" de comparaison ? Je vois que tu as pris en considération les étés qui précèdent des épisodes Je n'ai pas pris les étés précédant les épisodes Nina, mais les étés présentant un épisode Nina, via ECMWF par rapport à la base de référence 1979-2000 (pour les SST dans la zone 3.4), on retrouve donc toutes les années citées et aucun été ne présente d'événement Nina depuis 2010 : Et en regardant l'anomalie thermique en France par rapport à 1980-2010 (toujours via ECMWF, sur la zone 42-52°N et 5°W-8°E), on trouve : 1950 : +0.594°C 1954 : -2.134°C 1955 : -0.17°C 1956 : -2.131°C 1964 : -0.174°C 1970 : -0.496°C 1971 : -0.691°C 1973 : -0.196°C 1975 : -0.208°C 1984 : -0.831°C 1988 : -0.87°C 1998 : -0.203°C 1999 : +0.174°C 2010 : +0.341°C Soit 3 exceptions (anomalie > 0°C) sur 14, soit 21% au-dessus de 0°C d'anomalie, et 78% en dessous, pour une moyenne de -0.499°C d'anomalie par rapport à 1980-2010. En utilisant la période 1980-2010 pour les SST de la zone 3.4, on aboutit pratiquement au même résultat, en rajoutant 1962, 1981, 1985, 1989 : Anomalie thermique de ces étés en France : 1962 : -0.911°C 1981 : -1.013°C 1985 : -1.003°C 1989 : +0.468°C Soit 4 exceptions sur 18 au total, soit 22%, soit 77% d'été frais sur la période 1980-2010 lors d'événements Nina durant ces mêmes étés, et une moyenne de -0.577°C. De même pour l'indice ONI de la NOAA, où on ajoute 1974, 1985, 2000, 2007 et 2011 à la série d'origine : 1974 : -1.083°C 1985 : -1.003°C 2000 : -0.176°C 2007 : -0.518°C 2011 : -0.491°C Le constat est inchangé : 3 exceptions sur 19, soit 15% d'exceptions, et 84% d'été frais sous épisode Nina durant le même été, le constat se renforce même, pour une moyenne de -0.54°C d'anomalie. On en conclut que par rapport aux normes 1979-2000 de SST sur la zone 3.4 en été, on trouve 21% d'étés présentant une anomalie >0% (soit 3 occurrences), 78% <0°C (soit 11 occurrences) en France, tandis que par rapport aux normes 1980-2010 sur la même zone, on trouve 22% d'étés présentant une anomalie >0°C (4 occurrences) et 77% d'étés présentant une anomalie inférieure à 0°C (14 occurrences) depuis 1950. Sur l'ONI, on trouve un lien plus robuste avec 15% >0°C (3 occurrences) et 84% <0°C (16 occurrences) sur JJA en France par rapport à 1980-2010, soit une moyenne des 3 méthodes de 19.33% d'étés présentant une anomalie >0°C en France lors d'épisodes Nina en été, et 79.66% d'étés présentant une anomalie <0°C en France. Le lien entre Nina et été frais et donc plutôt robuste en prenant à la fois la base 1979-2000 et 1980-2010 pour l'ENSO, et 1980-2010 pour l'anomalie de température en France. (https://climatereanalyzer.org/reanalysis/monthly_tseries/) Cependant, je peux concevoir le fait que les anciens étés ont été dans un climat plus froid, pouvant fausser les résultats, alors je supprime la tendance de fond via un lissage polynomial de 3èmes degrés soustrait aux résultats des anomalies sur 1980-2010, on trouve cela : La ligne bleue représente la tendance de fond, qui ici, est nulle. Sur les années de notre série d'origine, tendance retirée, on trouve : 1950 : +1.2°C 1954 : -1.5°C 1955 : +0.4°C 1956 : -1.5°C 1964 : +0.5°C 1970 : +0.3°C 1971 : -0.7°C 1973 : +0.5°C 1975 : +0.4°C 1984 : -0.25°C 1988 : -0.3°C 1998 : -0.1°C 1999 : +0.3°C 2010 : -0.2°C Soit 7 étés présentant une anomalie >0°C, et 7 étés présentant une anomalie <0°C sur 14, soit 50% <0°C et 50% >0°C, pour une moyenne de -0.06°C. La corrélation entre événements Nina et étés frais s'effondre sur la série d'origine à partir des années Nina par rapport à 1979-2000 (tendance de l'ENSO non retirée). En prenant la seconde série, à partir de l'anomalie de 1980-2010 des SST de la zone 3.4, on ajoute : 1962 : -0.3°C 1981 : -0.4°C 1985 : -0.4°C 1989 : +0.9°C Soit 8 étés présentant une anomalie >0°C, et 10 étés avec une anomalie <0°C sur 18, soit 44% d'étés >0°C, et 55% d'étés <0°C, pour une moyenne de -0.06°C. En rajoutant les années d'ONI =< -0.5°C, on trouve : 1974 : -0.4°C 1985 : -0.4°C 2000 : -0.2°C 2007 : -0.7°C 2011 : -1°C Soit 7 étés présentant une anomalie >0°C sur la série de l'ONI, 12 <0°C sur 19, soit 36% >0°C et 63% présentant une anomalie <0°C, pour une moyenne de -0.19°C. On en conclut que, tendance retirée, on trouve 50% d'étés présentant une anomalie <0°C (7 occurrences) et 50% d'étés >0°C (7 occurrences) par rapport à l'anomalie des SST 1979-2000 sur la zone 3.4 en été, 44% >0°C (8 occurrences) et 55% <0°C (10 occurrences) en prenant la base 1980-2010 sur la zone 3.4 en été, et 36% >0°C (7 occurrences), 63% <0°C (12 occurrences) par rapport à l'ONI de la NOAA. Le lien le plus robuste se trouve donc sur l'ONI, avec une moyenne des 3 méthodes de 43.33% d'étés présentant une anomalie >0°C en France par rapport à 1980-2010, et 56% présentant une anomalie <0°C. Cependant, retirée la tendance de fond de la température en été en France en prenant les mêmes années Nina sans retirer la tendance de ce dernier indice peut là aussi fausser les résultats. Voici la tendance de fond de l'ENSO (en bleu) : On remarque une tendance stable, légèrement négative, de 1950 à 1990, qui commence à remonter légèrement ensuite, puis s'accélère un peu et se stabilise à un rythme stable depuis 2010-2015 (+0.03°C entre 2000 et 2005, +0.04°C entre 2005 et 2010, +0.06°C entre 2010 et 2015, et +0.06°C de 2015 à 2020). Cependant, la tendance récente est probablement due à la série courte entre 2000 et 2020, par conséquent, la véritable tendance n'apparaîtra que dans les quelques années (celle-ci est probablement biaisée à la fin par les dernières valeurs, comme toute tendance). Les lignes rouges et bleu représentent le seuil respectif de Nino et Nina. Donc, on retire la tendance de fond de l'ENSO, ce qui aboutit à ce résultat : Les années entrant dans le seuil Nina en été sont pratiquement les mêmes, à savoir, 1950, 1954, 1955, 1956, 1964, 1970, 1971, 1973, 1975, 1984, 1988, 1998, 1999, 2010 et 2020. Seul 2020 est rajouté, qui fut caractérisé par une anomalie de -0.5°C, tendance retirée. Soit, tendance de l'ENSO retirée + tendance de l'anomalie des températures en France retirée, 7 étés présentant une anomalie >0°C, et 8 étés présentant une anomalie <0°C, soit 46% avec une anomalie >0°C, et 53% <0°C, rien de significatif ne ressort, et la moyenne de température est de -0.09°C. Ce que nous retenons de l'analyse, c'est que la corrélation entre la Nina estivale (pas entre la Nina du printemps et l'été suivant) et l'anomalie de la température à 2m en France en été dépend de la base de référence et de la méthode utilisée. Pour la base 1980-2010, on trouve une majorité d'été frais (anomalie <0°C) lors d'une Nina durant ce même été (78%, 11 occurrences), et une minorité d'été doux (anomalie >0°C) (21%, 3 occurrences) par rapport à 1979-2000 sur la zone 3.4, et 77% (14 occurrences) d'été frais sur la base 1980-2010 sur l'ENSO, contre 22% d'été doux (4 occurrences), tandis que sur l'ONI, on trouve un lien plus robuste (15% d'été doux, 3 occurrences, 84% d'été frais, 16 occurrences), ce qui est plutôt robuste (c'était mon analyse au départ, que j'avais fait brièvement). Cependant, quand on retire la tendance de fond des 2 facteurs, le lien est nettement moins robuste mais dépend de la méthode utilisée : 53% d'étés frais et 46% d'étés doux en France, et 36% d'étés doux sur l'ONI (tendance de fond de ce dernier non retirée), contre 63% d'étés frais. Donc, mon analyse de départ, utilisant les normes 1980-2010, montrait une majorité d'été frais lors de Nina durant ces mêmes étés, de l'ordre de 79.66%, mais en effet, en creusant plus, le lien est nettement moins marqué. 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 23 mai 2021 Dax (40) Partager Posté(e) 23 mai 2021 Merci pour ces compléments. Juste une remarque cependant par rapport à ceci : Il y a 3 heures, lolman123 a dit : Je n'ai pas pris les étés précédant les épisodes Nina, mais les étés présentant un épisode Nina Fondamentalement, l'ENSO correspond un cycle saisonnier de la circulation atmosphérique de Walker durant l'hiver boréal. Cette circulation, qui est en effet particulièrement stable en été, connaît une variabilité très importante en hiver : certaines années elle s'affaiblit sensiblement voire se renverse et on a alors un épisode Niño, d'autres années c'est l'inverse elle se renforce / s'accélère et on a alors un épisode Niña. Qu'on parle d'El Niño ou de la Niña, le calendrier est donc réglé comme une horloge : les épisodes se mettent en place en fin d'été ou à l'automne (boréal), atteignent leur pic en fin d'automne ou début d'hiver, et disparaissent durant le printemps. Sur la table de l'indice ONI donné par la NOAA, on distingue bien ces cycles : Les épisodes naissent généralement en fin d'été / début d'automne, passent par un pic qui est centré vers novembre / décembre, et se diluent dans le printemps suivant. A certaines rares exceptions comme l'épisode Niño 2014-2015-2016, les années ou deux épisodes identiques se suivent, il y a quand même toujours un affaiblissement estival. Dans l'exemple ici, que ce soit en 2008, en 2011 ou en 2017, il y a eu une "pause" estivale entre les épisodes Niña. Du coup, cela fait très bizarre de lire "les étés présentant un épisode Niña", car climatologiquement c'est un non sens qui risque de faire hurler les puristes - au moins autant que de parler de "mini-tornade" à un chasseur d'orage Je comprends bien (ou du moins je pense deviner) que dans ton esprit tu as considéré / classé un été comme étant "Niña" dès lors que les températures de surface atteignaient un certain seuil (-0,5° je suppose, seuil habituel pour la NOAA), mais pour un lecteur ayant une vue d'ensemble de ce qu'est l'ENSO c'est particulièrement .. déstabilisant. Surtout que dans le fond, ce qui est véritablement important lorsqu'on étudie les téléconnexions de l'ENSO, c'est son cycle atmosphérique, car c'est lui qui impacte la circulation de grande échelle à travers tout le Pacifique jusqu'à d'autres régions du monde. Les anomalies de température de surface océanique sont un bon proxy et ont l'avantage d'être bien plus facilement mesurables depuis longtemps que la circulation des masses d'air, mais pour autant cela reste un indicateur bien imparfait qui peut avoir parfois comme qui dirait des envies d'évasion. Exemple "à la con", fin 2018 : officiellement un épisode Niño d'après les températures de surface océaniques (+0.8° d'indice ONI sur NDJ), mais avec un schéma atmosphérique qui était proche de celui de la Niña. Surtout, les mécanismes saisonniers de la circulation de Walker font qu'on ne peut pas avoir de conditions atmosphériques typiques de l'ENSO pleinement installées en été - sauf pour les plus gros et les plus précoces épisodes, mais ils restent rares. C'est surtout pour ça que c'est un peu incongru de classer des étés en fonction de l'ENSO. Les températures de surface de l'océan peuvent varier assez sensiblement d'un mois de juillet à l'autre, mais cela peut correspondre aux restes d'un vieil épisode pas encore tout à fait dissipé tout comme aux prémices d'un nouvel épisode à venir (et atmosphériquement, entre un épisode naissant et un épisode agonisant, les dynamiques atmosphériques peuvent être très différentes), et certaines rares années on a même un peu de variabilité estivale indépendante de tout épisode - été 1978 par exemple sur l'ONI. Vu que le cas le plus fréquent et de loin c'est plutôt le refroidissement précoce des températures de surface, c'est pour ça que j'avais initialement pensé que tu prenais en référence l'été précédant un épisode, c'est ce qui m'aurait paru le plus logique. 7 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fran39 Posté(e) 26 mai 2021 Charenton-le-Pont Partager Posté(e) 26 mai 2021 (modifié) Le 02/03/2021 à 21:42, Arkus a dit : Allez, histoire de voir avec quel dé pipé on part sur cet été 2021, voici ce que donne l'équivalent du tableau posté en intro du topic hiver, réadapté pour l'été. Ça avait plutôt bien marché pour l'hiver puisqu'on s'est retrouvés pile au milieu de la distribution en fin de compte. Fera-t-on pareil pour l'été ? 😛 Les probas sont calculées par une loi normale avec 1.12°C de moyenne (tendance de fond estivale extrapolée pour 2021), et 0.83°C d'écart-type (stat des 30 derniers étés). Le constat qui fait mal c'est qu'on a plus de chance d'avoir le 2ème été le plus chaud derrière 2003, que d'avoir un été déficitaire ! Plage d’anomalie 81-10 (°C) Probabilité en 2021 (%) Dernier été correspondant inférieure à -2 0.01 1978 -2 à -1 1 1988 -1 à 0 8 2014 0 à 1 35 2016 1 à 2 41 2020 2 à 3 13 2018 (presque) supérieure à 3 1 2003 À l'aube de l'été, revoir ce tableau et réaliser que sur la base de tes hypothèses (moyenne 1.12 dg.. et écart type de ta loi normale ), il y a DIX fois plus de chance d'avoir un signe positif à l'anomalie (/1981-2010) de l'été 2021 qu'un signe négatif (90 % contre 9% si je ne m'abuse). Par rapport au printemps qui se termine (et dont on suppose très grossièrement que la loi normale correspondante soit équivalente..au premier ordre...) qu'il termine avec un déficit proche de -0.6°C est donc a priori une "certaine performance ". Probabilité que ça se soit réalisé a priori <5% ? Bien sûr, ici on ne raisonne que sur une approche statistique (sans aucune considération de modèles climatiques, de SST, de l'ENSO, de récurrence, de la tendance donnée par MF, de la couverture du Parisien avec des gens en maillot de bains, de l'almanach lunaire ou d'autres prédictions etc..). Il s'agit juste de tenter d'appréhender de quelle façon les dés sont pipés. Un facteur 10 c'est pas rien ! Edit : avec un climat stable et/ou des normes "idéalisées" on est d'accord qu'on devrait avoir du 50/50 a priori. C'est à dire tu sais que les étés se sont réchauffés quand une disproportion évidente apparaît comme cela, quand tu as 10 fois plus de chance d'avoir une saison plus chaude que la norme considérée... Dites moi si je me trompe de raisonnement.. Modifié 27 mai 2021 par fran39 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 27 mai 2021 Toulouse Partager Posté(e) 27 mai 2021 Il y a 18 heures, fran39 a dit : À l'aube de l'été, revoir ce tableau et réaliser que sur la base de tes hypothèses (moyenne 1.12 dg.. et écart type de ta loi normale ), il y a DIX fois plus de chance d'avoir un signe positif à l'anomalie (/1981-2010) de l'été 2021 qu'un signe négatif (90 % contre 9% si je ne m'abuse). Par rapport au printemps qui se termine (et dont on suppose très grossièrement que la loi normale correspondante soit équivalente..au premier ordre...) qu'il termine avec un déficit proche de -0.6°C est donc a priori une "certaine performance ". Probabilité que ça se soit réalisé a priori <5% ? Bien sûr, ici on ne raisonne que sur une approche statistique (sans aucune considération de modèles climatiques, de SST, de l'ENSO, de récurrence, de la tendance donnée par MF, de la couverture du Parisien avec des gens en maillot de bains, de l'almanach lunaire ou d'autres prédictions etc..). Il s'agit juste de tenter d'appréhender de quelle façon les dés sont pipés. Un facteur 10 c'est pas rien ! Edit : avec un climat stable et/ou des normes "idéalisées" on est d'accord qu'on devrait avoir du 50/50 a priori. C'est à dire tu sais que les étés se sont réchauffés quand une disproportion évidente apparaît comme cela, quand tu as 10 fois plus de chance d'avoir une saison plus chaude que la norme considérée... Dites moi si je me trompe de raisonnement.. Je confirme que c'est cohérent avec la signification que je mets derrière ces probabilités. La seule limitation c'est que cela se base sur une tendance long terme uniquement basée sur les observations, qui est donc une extrapolation pour les années récentes. Tant que la vraie tendance long terme est stable, ça fonctionne, mais s'il y a un changement de tendance le filtre va mettre du temps à se réajuster. Mais comme ici on est en cohérence avec ce que disent les modèles climatiques, c'est probablement une approche raisonnable. Le printemps 2021 est un bon moyen de montrer que ce ne sont que des stats et non des prévisions, et que cela n'empêche pas de s'écarter des classes les plus probables. Ici avec -0.6°C d'anomalie provisoire et projetée, on avait une probabilité en 2021 de 2.6% d'atteindre ou de descendre en dessous de cette valeur. Il est intéressant de comparer cette valeur à la probabilité qu'avait le printemps 2013 de se produire à l'époque, qui n'était que de 0.8%. En revanche la probabilité qu'aurait eu une répétition du printemps 2013 de se produire en 2021 n'était déjà plus que de 0.3%, soit presque 3 fois moins de chances en seulement 8 d'ans d'évolution climatique. 5 6 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 (modifié) Je ne comprends strictement rien a ces probabilités Ca signifie que un printemps comme ca n'aurait qu'une période de retour de moins de 1 siècle et deux années de suite 100*100 egal tout les 10 000 ans ? Si c'est ca c'est vraiment délirant 🤣 Modifié 27 mai 2021 par Avallon89 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 27 mai 2021 Toulouse Partager Posté(e) 27 mai 2021 Je ne sais pas si tu parles de 2021 ou 2013, mais pour 2021 ça fait 100 / 2.6 = 38 ans. Ça correspond à la durée de retour d'un tel printemps dans un climat stationnaire équivalent au climat actuel (estimé). Et ça n'a rien de délirant, ça traduit juste le fait que l'évolution climatique rend inhabituel un événement qui était dans la moyenne par le passé (avant les années 90). 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turquoise_ExNico41 Posté(e) 2 juillet 2021 Partager Posté(e) 2 juillet 2021 Article intéressant du météorologue Guillaume Woznika : contrairement aux prévisions saisonnières l'été pourrait être plus nuancé. Le soleil ferait son retour après la première décade de juillet (excepté pour le sud-est qui a déjà le soleil). https://www.tameteo.com/actualites/previsions/meteo-maussade-depuis-quelques-jours-l-ete-s-annonce-t-il-pourri-previsions-vacances.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
matheo7125 Posté(e) 3 juillet 2021 Chalon-sur-Saône (71) Partager Posté(e) 3 juillet 2021 (modifié) Il y a 13 heures, Turquoise_ExNico41 a dit : Article intéressant du météorologue Guillaume Woznika : contrairement aux prévisions saisonnières l'été pourrait être plus nuancé. Le soleil ferait son retour après la première décade de juillet (excepté pour le sud-est qui a déjà le soleil). https://www.tameteo.com/actualites/previsions/meteo-maussade-depuis-quelques-jours-l-ete-s-annonce-t-il-pourri-previsions-vacances.html Le terme "été pourri" me parait quand même un peu abusif, et je pense même d'ailleurs qu'il faudrait le redéfinir : N'est t-il pas plus pourris d'avoir des Tx de 35°C et des Tn tropicale tout les jours de l'été avec une sécheresse qui dure la moitié de l'année cumulé à de nombreux incendies et des restrictions pour toutes la population, que des températures restant agréable toute la journée avec des nuits restant fraîche pour bien dormir, le tout avec un peu d'humidité pour avoir une végétation et une nature qui vit ? Je pense surtout que pour l'instant on vit un été peu moins anormal que les précédents qui ont été très chaud et très sec avec beaucoup plus d'humidité mais pas totalement normal non plus car certes pour l'instant l'été est humide mais quoi qu'en pense certains, le mois de juin a été largement au dessus des normales et même l'un des plus chaud jamais enregistré en France. Par rapport aux tendances faites par la plus part des organismes météo qui prédisait tout les mois de l'été chaud et sec, je pense surtout qu'ils ont joué la sécurité en mettant une prévision saisonnière qui proposait le même scénario qui dure depuis de trop nombreux été depuis 2015, en poussant un peu l'analyse comme @lolman123 l'a très bien fait par ailleurs, on peut en arriver à un tout autre résultat, sa tendance était plutôt assez bonne en plus d'une mauvaise fiabilité il avait bien vue un mois de juin chaud et humide même si les anomalies ont été plus marqué en réalité. Le 14/5/2021 à 19:11, lolman123 a dit : Juin - Un mois doux et humide ? Le mois de juin pourrait se définir par des conditions globalement douces et humides (+0.3 à +0.5°C d’anomalie et environ +20mm de précipitations, soit un excédent de +37%), peut-être plus chaud au début puis plus dans les normes ensuite, mais le coup de chaleur reste très incertain et n’est pas à l’ordre du jour. Le mois ne devrait pas présenter d’excès mais pourrait être particulièrement pluvieux, en particulier au début du mois, mais aussi vers le milieu du mois. La prévision des précipitations reste néanmoins compliquée. ... Par ailleurs, la fiabilité du mois de juin est jugée mauvaise (20 à 40%), tandis qu'en juillet et août, celle ci est jugée plutôt bonne (40 à 60%) Modifié 3 juillet 2021 par matheo7125 8 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Run999H Posté(e) 3 juillet 2021 Bègles Partager Posté(e) 3 juillet 2021 Il y a 1 heure, matheo7125 a dit : Je pense surtout que pour l'instant on vit un été peu moins anormal que les précédents qui ont été très chaud et très sec avec beaucoup plus d'humidité mais pas totalement normal non plus car certes pour l'instant l'été est humide mais quoi qu'en pense certains, le mois de juin a été largement au dessus des normales et même l'un des plus chaud jamais enregistré en France. Ta suggestion du « normal » et « anormal » est très personnelle aussi. Pour moi un été peut avoir un excédent de 2°, s’il présente une forte anomalie + pluviométrique (comme actuellement sur mon secteur) alors je comprends qu’on puisse juger ce mois de juin de « pourri ». 15j de pluies, près de 300mm mensuel, quelques journées très chaudes qui font rapidement grimper la moyenne pour un excédent mensuel de 1,5°. Oui c’est chaud mais pas dans la durée et ça a été très pluvieux, un mois de juin très contrasté. Au national le constat n’est peut être pas aussi tranché mais l’excédent pluvio de ce mois de juin sera quand même important (presque le double je crois) malgré l’excédent thermique. En tout cas personnellement ce début d’été me convient parfaitement. Pas de canicule pour le moment mais (je me répète) le risque n’est pas nul sur juillet je pense. Le retour des HP envisagé sur la seconde partie du mois de juillet pourrait représenter un risque de canicule. Si nous vivons actuellement sous un air plutôt océanique, sur l’extrême sud de l’Europe et le Maghreb ça bouillonne fortement voire sévèrement (un peu le même process que le vague de chaleur nord-américaine). Les HP restent figées et la chaleur est sous cloche. Dès que la cloche s’ouvrira, à voir où partira cette chaleur... (Si et seulement si la prévision du retour des HG se confirme bien). 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Run999H Posté(e) 3 juillet 2021 Bègles Partager Posté(e) 3 juillet 2021 à l’instant, Run999H a dit : Ta suggestion du « normal » et « anormal » est très personnelle aussi. Pour moi un été peut avoir un excédent de 2°, s’il présente une forte anomalie + pluviométrique (comme actuellement sur mon secteur) alors je comprends qu’on puisse juger ce mois de juin de « pourri ». 15j de pluies, près de 300mm mensuel, quelques journées très chaudes qui font rapidement grimper la moyenne pour un excédent mensuel de 1,5°. Oui c’est chaud mais pas dans la durée et ça a été très pluvieux, un mois de juin très contrasté. Au national le constat n’est peut être pas aussi tranché mais l’excédent pluvio de ce mois de juin sera quand même important (presque le double je crois) malgré l’excédent thermique - je peux comprendre le ressenti général pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas aux données climatiques sans compter qu’on fait suite à un mois de mai frais et pluvieux (alors qu’on a été habitué à avoir nos premières journées estivales durant ce mois) En tout cas personnellement ce début d’été me convient parfaitement. Pas de canicule pour le moment mais (je me répète) le risque n’est pas nul sur juillet je pense. Le retour des HP envisagé sur la seconde partie du mois de juillet pourrait représenter un risque de canicule. Si nous vivons actuellement sous un air plutôt océanique, sur l’extrême sud de l’Europe et le Maghreb ça bouillonne fortement voire sévèrement (un peu le même process que le vague de chaleur nord-américaine). Les HP restent figées et la chaleur est sous cloche. Dès que la cloche s’ouvrira, à voir où partira cette chaleur... (Si et seulement si la prévision du retour des HG se confirme bien). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 3 juillet 2021 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 3 juillet 2021 il y a 11 minutes, Run999H a dit : un mois de juin très contrasté. Autant le terme « pourri » sera toujours sujet à débat car très subjectif, autant le terme « contrasté » permet de définir plus objectivement les contours finaux du bilan mensuel. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 3 juillet 2021 Gentilly Partager Posté(e) 3 juillet 2021 Il y a 3 heures, Run999H a dit : Si nous vivons actuellement sous un air plutôt océanique, sur l’extrême sud de l’Europe et le Maghreb ça bouillonne fortement voire sévèrement (un peu le même process que le vague de chaleur nord-américaine). Les HP restent figées et la chaleur est sous cloche. Dès que la cloche s’ouvrira, à voir où partira cette chaleur... (Si et seulement si la prévision du retour des HG se confirme bien). La chaudière sous nos pieds n'attend plus que l'ouverture d'un couloir favorable pour gagner nos latitudes. 3 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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