jonathan

On appelle çela les conditions initiales. Pour le modèles CFS, les "initial conditions" sont fixées à partir du bilan des 10 derniers jours (cf. en haut à droite de l'image ci-dessous, juste après "Last uptdate"). Or, comme tout modèle qui est basé sur un état initial, il est sensible aux dites conditions initiales. Toutefois, les changements de cap qui vous exaspèrent ne sont pas non plus totalement surréalistes. Si un flux zonal vient à s'affirmer, alors le modèles aura tendance à reproduire ce schéma, "biaisé" au départ qu'il est puisqu'initialisé avec du zonal à n'en plus finir. Si, au contraire, la période propre aux conditions initiales est caractérisée par un long blocage, le modèle aura tendance à prendre ce schéma comme le plus probable ; il n'a pas arrêté de se répéter depuis des jours, pourquoi cela changerait-il ? G. Plaut parle souvent de réccurrence des situations synoptiques pour établir des tendance à long terme ; ce qui se vérifie assez bien dans les faits. Et bien notre cher modèle CFS ne fait qu'exprimer cette idée générale par les chiffres : tant que le temps ne change pas, il n'y a pas lieu ça change ensuite mais si un changement brutal a lieu, il y a de grande chance que cette nouvelle donne perdure elle aussi. Tout le problème réside dans l'anticipation de ce passage d'un type de temps à l'autre, ce que le modèle CFS est incapable de faire... Si vous n'aviez pas GFS (et autres) pour anticiper un peu sur l'avenir mais que vous vous basiez uniquement sur des données d'observation courant sur les 10 derniers jours et d'une base de données climatologiques, auriez vous le même regard sur les simulations offertes pas CFS ?

A force, ça en deviendrait presque pathétique Par contre, CFS a sensiblement revu ses préviz à la hausse ces derniers jours (cf. image plus bas). S'agit-il de l'amorce d'une nouvelle tendance ou d'un sursaut numérique dont il faut se méfier ?

Copieur ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS : mais c'est vrai, "régime" est plus approprié que "système"...

On est à la mi-octobre. On a largement assez de temps devant nous avant de penser aux "vagues de fori" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et puis, comme tu le dis, c'est une question de goût. Pour moi, tu vois, cet anti n'a pas stationné si longtemps que ça, alors vive l'été indien ! Pour ajouter une petite touche de préviz quand même, je dirais système d'ondulations à chronologie indéfinie mais sans doute à dominante anticyclonique...

Heuuuu... moi c'était simplement pour relancer le débat sur la durée du zonal. Les conséquences de ce run (état fictif de l'amosphère dans 8 jours) au niveau thermique selon les localités, ça me semble moins pertinent, car sans doute très loin de la réalité finale. Ce run me fait juste penser que l'épisode de zonal a de bonnes chances d'être temporaire. J'avais déjà noté la hausse des valeurs de Géo sur ENS depuis quelques runs et cela pourrait, de plus, corroborer les tendances établis pour les prédictions saisonnières. Ce topic sera peut-être celui de "comment va s'opérer la transition vers un nouveau blocage", enfin j'imagine...

GFS 6h Info ou Intox ?!?! http://www.wetterzentrale.de/pics/Rtavn1681.png

A lire certains messages ce matin, j'ai l'impression que l'info n'est pas complètement passée ! 1000 Hpa + 5Hpa (= 1005 Hpa) n'a jamais fait un anticyclone mais sous entend que la pression sera, en moyenne, plus élevée que d'habitude et quelque soit l'historique qui en soit à l'origine. Exemple : "Dépression d'Islande" moins prononcée mais présente de A à Z. 1040 Hpa - 20 Hpa (= 1025 Hpa) n'a jamais fait une dépression mais sous entend que la pression sera, en moyenne, plus basse que d'habitude et quelque soit l'historique qui en soit à l'origine. Exemple "Anticylone de Sibérie" moins puissant mais présent de A à Z. Sur ce lien, vous pourrez constater par l'image la différence fondamentale qu'il existe entre une carte de pression au sol et une carte d'anomalies de pression au sol : http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/.Gl...Level_Pres.html

:!: Attention tout de même avec ces cartes. On le répète à chaque réactualisation. Il ne s'agit pas du placement des centres d'action mais des anomalies de pression par rapport à une moyenne trentenaire. Avoir du bleu ou du rouge à tel ou tel endroit ne signifie en rien qu'il s'agisse d'une dépression ou d'un anticylone. :!: Si je prend l'exemple de la carte de novembre, avoir une anomalie positive de 4 Hpa à proximité du Groënland ne veut en aucun cas dire que vous passerez le mois sous un régime de GA, mais simplement dire qu'il y a une forte probabilité pour qu'un anticyclone y soit présent un moment ou un autre et suffisamment longtemps pour aboutir à cette anomalie ou bien, que la "dépression d'Islande" y sera moins vigoureuse que de coutume (aucun GA malgré les +4 Hpa). Dans ce secteur, la pression moyenne au sol du mois de novembre (climatologie de la NOAA) est de l'ordre de 1005 Hpa, ce qui nous amènerait à remonter à 1010 Hpa... ce qui reste en tendance dépressionnaire. Pour ce mois-ci, le modèle prévoit un anomalie de -6 Hpa sur les Ile Britanniques. Cela ne veut pas dire qu'une dépression va stationner tout le mois durant à cet endroit. Ce sera sans doute le cas la semaine prochaine. Si ça se trouve, cette unique semaine, du fait d'une pression excessivement basse (souvent < 990 Hpa) compte tenu de la moyenne trentenaire (> 1010 hpa), à elle seule, pourrait être responsable d'une anomalie de 25 Hpa sur la période. Cela n'est donc pas incompatible avec l'installation d'un anticyclone peu puissant par la suite, qui nous ramènerait au final à ces plus ou moins 6 Hpa d'anomalie négative. On retrouve là, mais en jouant sur le paramètre "pression", les limites de la prévision saisonnière, basée sur des moyennes et sur des longs échantillons (mois, voir trimestre) : 1 semaine glaciale + 3 semaine de douceur relative = 1 mois légèrement froid dans les chiffres (mais vécu comme durablement doux) ; 1 semaine fortement dépressionnaire + 3 semaine de marais barométrique = 1 mois dépressionnaire (mais vécu durablement calme, avec simplement le souvenir éphémère d'une ou deux tempêtes que l'on confondra rapidement avec les prochaines). Ceci dit, c'est une bonne chose d'avoir récupéré ces cartes (merci Mike !) ; plus on a de sources, plus on est content...

Je relance un peu le topic, sinon il va se faire phagocyter par celui de l'hiver (comme d'hab'). A priori, après une reprise de l'activité des dépressions sur l'océan et la composante zonale qui va avec (donc humide et doux chez nous), il semble que la prédominance des flux continentaux puisse à nouveau reprendre le dessus en seconde partie de saison (temps sec et froid). C'est encore trop loin pour le vérifier sur les modèles "court terme" mais je vois poindre une hausse du champ de pression sur le continent européen à partir d'une lecture/traduction d'ENS. Je pense, mais ça n'engage que moi, que ses premiers signes sont synonymes de futurs blocages à partir de la dernière décade d'octobre (voir même avant). Ensuite de quoi, l'influence continentale pourrait encore se renforcer. CFS, qui vaut ce qu'il vaut certes, nous montre un signal fort dans ce sens :

Sans obtenir la valeur exacte de -1°C, qui ne reflète évidemment pas les disparités géographiques : G. Séchet, à toutes ses mises à jour depuis la fin du printemps Fred Decker, sauf la dernière mise à jour Cyril Dupont, mais très très très tardivement (mise à jour du 28/08) Pour ne citer qu'eux...

L'un n'empêche pas l'autre après tout. Selon les simulations actuelles, la tendance est bien à un flux zonal classique à l'échelle continentale, mais avec cependant la présence récurrente d'un flux de Sud-Ouest au dessus de la France, en raison d'HP récalcitrantes sur l'Europe Centrale issues d'une légère ondulation du système. Selon la classification d'Hess et Brezowsky, nous serions proche d'une circluation zonale "formant un coude" (désolé pour la traduction de l'allemand, j'ai fais russe en deuxième langue ) :, Winkelförmige Westlage dans le texte : http://www.pik-potsdam.de/~uwerner/gwl/welcome.30.htm#29882 HESS P. et BREZOWSKY H., 1952 : Katalog der Grosswetterlagen Europas. Bibliothek des Deutschen Wetterdienstes in der US-Zone, 33, 39 p. Tout ça pour dire que, oui, nous devrions, au moins pour un temps et pourquoi toute la semaine du topic, avoir affaire à du zonal...

Mais fichtrement pertinent

On part d'emblée avec une belle incertitude sur ce topic, celle du comportement de Laura (ex-tempête tropicale), qui aura forcément une incidence sur le scénario de la semaine prochaine (cf. les interventions précédentes quant aux différentes anomalies de tropo et leur interaction). Pour illustrer cette incertitude et finalement rejoindre Judd dans sa prudence (je cite : "Demain soir, ça devrait être un peu plus clair"), voici deux images ; la première est une des perturbations de GEFS et l'autre l'opérationnel du CEP de ce soir, à une échéance pourtant raisonnable de 96h (ce fâmeux samedi 05). Pour nos amis Ecossais, tempête ou pas tempête ? That is certainement la question que se posent les nos homologues porteurs de kilts...

Merci pour cette contribution... toute en prudence Judd /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon ben, RDV demain soir alors...

--> GFS, ECMWF, NOGAPS, JMA, ENS, EFS *Lundi et Mardi BP sur l'Atlantique Nord + HP sur le bassin méditérannéen (Europe Centrale pour certaines simulations) = Flux zonal classique pour la saison, de composante W à SW avec un dégradé Nord/Sud PROBABLE en France... PS : je te taquine un peu mais je te rappelle que la description sans nuance d'un seul run pour un seul modèle (avec une telle précision !) à J+8 est très mal accueillie sur IC /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

CQFD Place à la semaine du 06 au 12 désormais...

Je parlais d'un risque (que je maintiens) et ne fais donc pas "d'annonce" pour l'instant : Avant cela, on pourrait avoir une journée de jeudi bien mouvementée, avec un risque de giboulés dans le NW (-25 à -30°C à 5000 m quand même) Peut-être qu'il ne s'agira que de pluies froides, mais la fourchette des -25/-30°C à 500 Hpa (paramètre favorable pour une bonne convection, donc aux Pmm solides) est toujours de mise sur les sorties de ce matin...

Avant cela, on pourrait avoir une journée de jeudi bien mouvementée, avec un risque de giboulés dans le NW (-25 à -30°C à 5000 m quand même )

Sur le CEP de ce matin, le temporaire dure quand même une semaine... Je trouve aussi qu'ENS a revu les pressions à la baisse aussi. Le retour des HP n'est pas forcément l'unique option et reste une spécialité outre-Atlantique.

Ce serait plutôt l'option du CEP de ce matin. Le flux de NW en début de semaine est quasi-acquis mais le retour des HP l'est beaucoup moins, surtout chez les européens... vont-ils garder la main sur ce coup ?

"Mode HS on" Faute d'orthographe corrigée M. Gagnard, que j'invite à consulter les autres messages pour remarquer que ce style d'erreur est minime par rapport à la syntaxe de certains intervenants . "Mode HS off" Pour ce qui est de la lecture des modèles, normalement l'activité principale sur ce forum, on remarque la nette dichotomie entre les sorties européennes et américaines. Selon les premières, le flux de Nord-Ouest pourrait être sensible en milieu de semaine. Pour les secondes, la résistance des hautes pressions serait de mise. Parti de là, beaucoup de possibles se profilent à l'horizon...

Heu... ça c'est le run de GFS de 12h du jeudi 25 septembre 2008 à 180h As-tu consulté la sortie du CEP de ce matin pour la même échéance ? N'as-tu pas vu une différence ? Pour prévoir le temps, il n'y a qu'un temps : LE CONDITIONNEL

Bien que les HP puissent être encore dominantes pendant quelques jours, l'on voit poindre des signes robustes pour affirmer la fin du blocage après le week-end (voir aussi le bulletin de Guyt Plaut de ce jour). La transition se ferait par flux de Nord-Ouest... Ensuite de quoi, il est très difficile de s'y retrouver (échéance oblige). Les modèles se rejoignent plus ou moins sur une sorte de retour du phoenix, par le Sud-Ouest et avec un flux de Sud-Ouest (véritable été indien). Mais comme nous allons justement entamer une période de transition, il va sans doute falloir s'attendre à une certaine instabilité des projections, avec la multiplications de nombreux scéarios contradictoires... enfin je soupçonne...

Et encore, ce n'est même pas de la caricature. Je te rejoins, CFS est de loin le modèle le plus performant dans le domaine si l'on en reste à une échéance ne dépassant pas 3 mois...

Autant pour moi, mais ça marche aussi avec le lien de l'année 2007 : /index.php?showtopic=21485&st=0'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...=21485&st=0 (cycles solaires, nada, NAO négative et compagnie pour... que dalle !) On peut très bien parler du mois de décembre dans le topic de l'automne, de même que discuter des tendances ultérieures sur un topic hebdomadaire. Du moment que la prédiction (je préfère ce terme pour les échéances saisonnières) est bien argumentée... Par contre, je précise en m'autocitant : "...car certaines années ça déchante sévère à partir de Noël..." Si je traduits, ça veut dire : les gars, c'est pas la peine de plannifier le détail des vagues de froid des mois de janvier et février 2009. Si la réalité ne colle pas avec les simulations actuelles d'ici Noël, le scénario sera revisité de A à Z par ces mêmes modèles (dépendance aux conditions initiales).