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Bastien6

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Tout ce qui a été posté par Bastien6

  1. +20 cm aux Saisies en centre station depuis hier après-midi. Probablement plus en haut du domaine où il n'a fait que neiger depuis hier matin avec une neige lourde dans un premier temps. On a donc dépassé les 50 cm pour la première fois cet hiver en station (53 cm).
  2. Bon bien voilà, c'est parti pour pour un très bel épisode de neige sur les Saisies (20-40 cm d'ici demain matin de la station vers le haut du domaine ? et probablement bien plus entre dimanche et mardi !)
  3. La LPN entame sa chute La limite de tenue de la neige est passée de ~2000 m à 1900m. Perte de 1°C sur la dernière heure avec 2°C en station. La première limite frontale est passée. La seconde limite frontale, front froid principal, aborde actuellement le Lyonnais. Arrivée vers 15-16h. La neige devrait rapidement prendre le dessus en station, si ce n'est dès le début des précipitations.
  4. Tenue de la neige vers 2000 m actuellement sur le secteur des Saisies. LPN qui semble se situer vers 1700 m. Pluie en centre station par 3°C.
  5. IconD2 avait parfaitement anticipé la situation dans les vallées froides des AN depuis que l'échéance était couverte par ses mailles. Il voyait, à l'inverse d'Arome, l'Iso-0 rapidement tomber dans les vallées sensibles telles que le Val d'Arly où la neige a été au rendez-vous dès le début d'après-midi sur Les Saisies !
  6. A supprimer, merci.
  7. Bonjour à tous ! Justement, concernant l'enneigement sur l'Hérault, quel est l'enneigement moyen actuel sur les Hauts-Cantons occidentaux et orientaux (Espinousse, Cévennes) ?
  8. FIM est un modèle expérimental développé par la NOAA. Il travaille sur base de la même physique que GFS
  9. Pour ma part, à la vue des modélisations sur ECMWF et GFS, je pense que si des conditions hivernales doivent se mettre en place sur l'Europe occidentale, cela se fera par l'intermédiaire d'un isolement d'une bulle de hauts géopotentiels entre Islande et pays scandinaves (et pas avant la fin de ce topic). Les éléments qui me font pencher pour cette option sont les suivants : 1/ La libération récurrente de bas géopotentiels depuis le Labrador vers l'Atlantique ou le sud Groenland est récurrente. Par conséquent, l'élévation des hauts géopotentiels depuis les Açores vers le Groenland me semble compromise. D'autant plus qu'en moyenne, les bas géopotentiels semblent vouloir s'intensifier à terme dans les parages du Groenland. 2/ A terme, les régions scandinaves semblent voir s'installer des conditions bien plus favorables à la migration de hauts géopotentiels puisque le vortex tendrait à s'isoler sur l'est de la Russie et le nord de l'Asie. Une élévation des hauts géopotentiels depuis les Açores serait alors favorisée par les dépressions satellites libérées depuis le Labrador et évoluant sur leur flanc occidental. Cette dynamique pourrait même être entretenue par le glissement de basses pressions depuis le Groenland ou le Labrador vers la Péninsule Ibérique (tendance observée actuellement). Difficile de se prononcer sachant que GFS tend à appuyer le développement d'un décrochage de bas géopotentiels importants permettant de mener en retrait, vers l'Atlantique, les hautes pressions attendues sur la France la semaine prochaine. A l'inverse, ECMWF développe une activité dépressionnaire bien plus "tendre" favorisant l'installation de hautes pressions sur l'Europe de l'ouest ce qui mènerait à l'entretien de cette anomalie basse de pression sur la Péninsule Ibérique (avec pour conséquences un bis repetita) ? Je penche actuellement pour le scénario de ECMWF pour ce topic tout en tenant à l'oeil le scénario hivernal proposé dans le courant du mois de décembre ...
  10. L'intensité du creusement en Méditerranée qui n'est pas gérée de la même façon par l'Européen et l'Américain. Cep propose un creusement bien plus profond matérialisé par un gradient isobarique plus prononcé. Résultat, le flux continental est accéléré et par conséquent, l'advection des masses d'air froid depuis l'Europe centrale l'est également.
  11. Pour ma part, je me suis toujours obstiné à ne pas me lancer dans une quelconque polémique, mais cette fois, mon âme scientifique me pousse à répondre très brièvement, il me semble, de manière pertinente. Premièrement, dès lors qu'un sujet est ouvert pour la semaine du 31 octobre au 6 novembre, je ne vois pas à quel point les échéances semblent "impossibles". Ce n'est après tout "que" du J+7, ce qui apporte à mon sens de la crédibilité aux tendances proposées. Ensuite, il me semble que la plupart des internautes ne proposent en aucun cas un scénario privilégié. Au contraire, nombreux sont ceux qui prennent soin de ne proposer que des hypothèse envisageables, loin d'être déterminées (il s'agit là d'une démarche en totale concordance avec la science). Enfin, j'ai l'impression, peut-être à tort, de ressentir une accumulation de déceptions qui vous pousse à ne plus supporter le moindre écart entre les hypothèses proposées par les internautes et la réalité qui sera observée sur le terrain. Pourtant, c'est bien le risque que l'on prend dès lors que l'on fait une prévision, même à très court terme. Si l'on sait en être conscient et préciser que rien n'est joué, à nouveau, je trouve la démarche totalement honnête. Pour terminer, je vous invite à consulter l'Institut Royal Météorologique de Belgique qui propose des tendances à J+14. Je ne suis pas certain que l'on puisse l'accuser de ne pas être sérieux. Pour y avoir travaillé, je peux vous assurer que l'on fait ce que l'on peut. A vous de voir ... Certaines remarques pourraient être exprimées avec plus de respect envers les personnes qui proposent des analyses au contenu pourtant très scientifique.
  12. Pour revenir au débat entre MeteoGroup et le secteur public : En Belgique, il y a bien une "succursale" du groupe. Et on y retrouve un certain nombre de météorologues (pas négligeable par rapport à la taille du pays) pour l'analyse. Leurs fonctions varient de la prévision pour un client privé à la réalisation de cartes météo pour la presse en passant par le suivi de l'état des routes en hiver. Ils assurent des gardes 24/24 7/7 comme c'est le cas à l'IRM ou Météo France. Ils ont accès à un grand nombre de paramètres météo (ECMWF, UKMO, ...) comme c'est le cas dans les services de prévision publics Ces météorologues sont généralement issus d'une Fac de sciences avec une spécialisation en sciences du Climat. Concernant le débat sur la perte de marché du secteur public ... Ce n'est pas facile facile. Est-ce que les ministres protègeraient l'économie locale en valorisant le travail de Météo France ? Le problème, c'est que c'est le gouvernement qui met en péril les Institutions scientifiques publiques en diminuant les budgets alloués au secteur public. Pour la petite histoire, les départs à la retraite à l'IRM ne sont plus remplacés par manque de budget. Du coup, ce sont les mouvements internes qui sont préconisés en allant piocher un membre du personnel scientifique par ci ou par là. Il ne serait pas étonnant qu'à terme, les effectifs de nuit soient eux aussi réduits tout comme les primes de nuit (qui pourraient disparaître) ... Alors forcément, face à une telle situation, les jeunes diplômés vont voir les opportunités dans le secteur privé. Pour ce qui est des données météo produites par les institutions publiques ... Elles vendent elles-mêmes leurs produits au secteur privé : UKMO et ECMWF sont loin d'être bon marché. L'un dans l'autre, ça arrange ces Centres de recherche publics d'avoir des rentrées financières du privé ... L'équation du "gentil" et du "coupable" n'a donc pas beaucoup de sens dans ce contexte de marché dans lequel, au final, le public ne rechigne pas à en être lui-même acteur. Un dernier exemple : lorsque le secteur public doit refuser des demandes de clients privés pour couvrir des événements (contre rémunération !!), forcément, c'est le secteur privé qui récupère l'affaire. Quel manque à gagner pour le secteur public ! Tout ça parce qu'il manque une ou deux personnes en plus dans l'équipe (qui au final permettraient de récupérer une belle somme en étant détachées sur plusieurs événements privés ... Les comptes finiraient peut-être par être meilleurs avec 2 salariés en plus que sans). Le secteur public manque à mon sens d'un brin de stratégie. Il faudrait peut-être lui laisser un peu plus de manoeuvre par secteur d'activité car chaque Institution sait bien mieux que quiconque comment développer sa stratégie et dans quels domaines ... (Du coup, on rentrerait dans le jeu d'un libéralisme modéré. A chacun d'estimer si ce serait pertinent ou non pour le secteur public).
  13. Et voici ce que ça rend à l'écran ... Tous ces systèmes de visualisation (Synergie, Hawk, ...) sont vraiment d'une efficacité imparable pour avoir sous les yeux un grand nombre de données/paramètres météo simultanément. Ils permettent en effet d'ouvrir plusieurs fenêtres par "macro" sur un même écran. Connaissant mieux Hawk, voici un panel de fonctionnalités disponibles (une véritable mine d'or pour le météorologue tellement les combinaisons semblent infinies) Hawk permet par exemple d'assurer la coordination entre chaque fenêtre ouverte sur chaque écran. Autrement dit, si vous avez 4 fenêtres ouvertes sur chaque écran, chacune des 12 fenêtres avancera simultanément du même pas de temps (Je ne sais pas si cette fonctionnalité est disponible sur Synergie). Il permet également de superposer au sein d'une fenêtre autant de champs de données qu'on le souhaite. Il donne accès aux sondages caractérisés par des plages de couleur pour la Cape et la subsidence ainsi qu'à une série de données numériques clefs caractérisant le profil vertical de la troposphère (CAPE, LCL, LFC, TOP, niveau d'équilibre, PW, T-cumulus, ...). On peut aussi créer des coupes verticales pour un grand nombre de données. Enfin, il est possible de définir la représentation graphique que l'on souhaite (graduation/intervalles pour chaque donnée, code couleur, etc.) SYNERGIE : Source : http://www.mfi.fr/fr/page/systemes-d-information-meteorologique/synergie-prevision.php HAWK-3 : Source : http://www.met.hu/en/omsz/tevekenysegek/hawk/
  14. Voici une vidéo portant sur la gestion d'une situation de crise dans le cadre d'une crue de la Seine sur les Hauts-de-Seine. https://www.youtube.com/watch?v=hD8KyHy5qJk
  15. Ma réflexion partait sur la base d'une utilisation dans le secteur public plutôt qu'un produit "tout public". Certains services internationaux l'utilisant, je suppose que Meteo France n'en fait pas don gracieusement (sauf peut-être par accord dans le cadre de conventions scientifiques). Je me suis donc posé la question d'une fourchette de prix dans la continuité du reste des données produites par Meteo France (modèles numériques, imagerie radar et satellite, ...) et dont la redevance est proposée dans une grille détaillée des produits disponibles (selon résolution horizontale/verticale, nombre de paramètres, etc.). Merci pour les informations. Bonne soirée.
  16. Bonjour, Quelqu'un pourrait-il me renvoyer vers une échelle de prix du système de visualisation des données météorologiques SYNERGIE (développé par Meteo France International) comme c'est le cas pour les autres produits (modèles numériques) ? Y a-t-il des barèmes plus avantageux pour le service public (international) ? Avez-vous eu l'occasion de travailler avec d'autres systèmes ? Quels sont vos critiques ? (L'IRM travaille par exemple avec Hawk-3 développé par la Hongrie). D'avance merci.
  17. ECMWF présente une situation bien différente avec une poche précipitante durable du nord de l'IDF au NPDC entre la soirée et demain matin. Les conditions thermiques y seraient très borderline avec une T et une Td proche du point de congélation. C'est à mon avis un des points qui a retenu l'attention de Météo France (Pour avoir travaillé à l'IRM et avoir suivi les briefings entre l'IRM et Météo France, je sais que le modèle européen est tenu à l'oeil de près à court terme). Au-delà de ça, il est vrai que la situation est très compliquée à prévoir et que dans tous les cas, il y a une prise de risque dans la prévision qui sera émise (dans un sens comme dans l'autre). Ces petites ondulations frontales sont souvent mal appréhendées et il n'est pas rare qu'elles soient réellement décalées d'une centaine de km par rapport aux modélisations.
  18. En effet, je n'ai pas le souvenir que quelqu'un se soit emballé sur de la neige pour une région particulière ... Ce qui avait été relevé avec satisfaction était en effet un rapprochement du gfs par rapport à ses compères en ce qui concerne l'élévation de la dorsale et donc l'advection d'air froid plus prononcée vers l'ouest et le sud. Certains avaient également pointé (à juste titre et sans emballement) un risque d'une perturbation neigeuse quelque part sur la France (sans aucune autre précision) comme c'était déjà le cas hier matin et comme c'est toujours le cas ce matin. Toujours difficile de savoir exactement où et quand ce matin.
  19. Non Pilou, GFS ne l'a fait pas passer plus au nord ... Là, tu fais référence à un creusement qui proviendrait de cette fameuse expansion de bas géopotentiels vers l'ouest contribuant en partie à faire avorter notre blocage (flèche mauve). Gfs, comme de plus en plus de modèles, envisage bien le détachement d'une dépression satellite (flèche orange) depuis l'anomalie basse située sur les Açores. Par contre, chacun la fait un peu évoluer à sa sauce avec un creusement d'amplitude différente et une direction encore mal appréhendée.
  20. Mode "sur la réserve ON" Attention à ne pas se faire avoir de nouveau comme il y a deux-trois jours. Nous avons vu que même une convergence des modèles (en excluant les tubes éclatés sur les ensembles) vers une synoptique globale donnée n'est pas un gage de fiabilité. A la vue des modélisations, je me dis une chose : On semble pouvoir localiser assez bien les centres d'action principaux la semaine à venir : GA, anomalie d'altitude sur les Açores, bas géopotentiels sur la Scandinavie et l'Europe centrale accompagnés d'une masse d'air froid en altitude. A partir de là, tout devient possible quant aux évolutions à plus petite échelle entre ces grands centres d'action : dorsale plus ou moins importante, libération de Thalweg/de dépressions secondaires ... C'est un très beau schéma chaotique ... Dès lors, je me dis que chaque évolution, chaque événement ne pourra se régler qu'à j-3 au plus tôt, mais aussi, qu'on se le dise, parfois à moins de 24h de l'événement (pour peu qu'il y en ai un) au plus tard et notamment pour le genre de scénario proposé par le centre européen ce matin. Je rappelle que l'épisode hivernal du 19 décembre 2010 n'avait pas été appréhendé la veille au soir sur les sorties du 18Z. La dépression responsable du conflit neigeux sur la Belgique et le nord de la france avait, en cours de nuit, évolué plus au nord ce qui avait amené tous les modèles à rectifier le tire seulement la matinée du 19, soient quelques heures avant le début de l'événement ! Pour moi, tant le maintien d'un flux de NO que le passage d'une dépression libérée depuis les Açores vers notre pays est envisageable. La synoptique générale y est favorable, c'est certain. De là à ce que tout les calages clefs nous soient favorables à h+126 ... Aucune idée Ce qui est intéressant, c'est le fait que nous puissions suivre les causes avant les conséquences (jour J) et que ces causes pourront être suivies en temps réel dès le début/milieu de semaine prochaine ce qui rendra déjà les choses plus concrètes. Pour être clair, ce qui positionne une partie sud de la France en mauvaise posture, c'est une synoptique générale peu favorable à l'advection d'air froid en altitude de par la proximité de la dépression sur les Açores. Ce qui positionne, à l'inverse, le nord de la France et la Belgique en meilleure posture, c'est qu'à l'échelle synoptique nous sommes mieux placés pour bénéficier de l'advection d'air froid depuis les régions nordiques. A partir de cet état de fait, il est évident que tout événement à l'échelle méso pourra nous être plus favorable ou absolument pas. C'est ce qu'on appelle le temps sensible à l'échelle régionale ! Les conflits neigeux sont la configuration offrant les plus gros cumuls de neige en plaine dans nos régions (excluant la stagnation des fronts occlus), mais ce sont aussi les situations qui peuvent nous laisser en retrait absolu des conditions hivernales. Elles sont très incertaines et très imprévisibles à très court terme. Sur quelques dizaines de km de distance, la pluie remplace la neige et inversement.
  21. Pour information, UKMO part sur le scénario suivant à l'heure actuelle : Lundi 06Z : 976 hPa entre Champagne-Ardenne et Lorraine / vent moyen : 14-15 m/s au sud immédiat du centre dépressionnaire et une large zone à 13 m/s sur le nord-est. Lundi 12Z : 974 hPa en Allemagne entre Rhénanie-Palatinat et Messe / vent moyen : situation inchangée. Ce matin, le creusement était plus important et les valeurs étaient conséquemment plus incisives => Lundi 12Z : vent moyen : 16/17 m/s au sud de Stuttgart. PS : quelqu'un pourrait-il m'indiquer où faire ma demande pour ne plus être soumis à la modération de mes postes étant donné que j'ai dépassé la vingtaine de messages. J'ai envoyé une demande sur deux adresses différentes, dont sur "http://infoclimat.fr/contact",mais je n'ai pas reçu de réponses et je reste donc soumis à cette contrainte. Un grand merci !
  22. Concernant cette dépression aux racines très Açoriennes et modélisée de manière récurrente sur les modèles, elle peut à première vue sembler être un indicateur de la fragilité de la situation et du risque d'amoindrir le blocage atlantique. Ce n'est pas faux, mais je lui vois également un potentiel pour soutenir le blocage ou renforcer le ressenti hivernal sur la France et le Benelux. Je m'explique ... D'une part, je pense que cette dépression peut soutenir le blocage en évitant aux hauts géopotentiels de s'enfoncer trop vers le sud en revenant vers leurs racines subtropicales. D'autre part, j'y vois aussi une influence indirecte qui devrait se régler à l'approche de l'échéance. En effet, on peut envisager la libération de dépressions satellites depuis cette dépression mère : 1/ Si ces dépressions filles venaient à migrer vers l'ouest ou le nord-ouest, on pourrait imaginer un soutien à l'élévation de nouvelles bulles de hauts / géopotentiels et donc à la régénération du blocage sur son flanc amont. 2/ A l'inverse, si ces dépressions filles venaient à migrer vers l'est ou le nord-est, elles pourraient soutenir l'abaissement des bas géopotentiels depuis la Scandinavie vers la Méditerranée ou s'amplifier en se plaçant en aval de la forte anomalie basse de géopotentiel et favoriser un temps perturbé et de possibles conflits de masses d'air quelque part en Europe de l'Ouest. C'est d'ailleurs un scénario proposé par le déterministe de GFS 12Z.
  23. Sachant qu'à l'IRM, le prévisionniste MT se base avant tout sur l'EPS du ECMWF (avec bien sûr un oeil sur les autres modèles), c'est l'option la moins hivernale en matière de ressenti qui est proposée pour le moment.
  24. Les dernières sortiesdes déterministes GFS et ECMWF Europe et HN sont celles du 30 décembre 2015 sur le site d'Infoclimat. Les autres modèles sont correctement mis à jour. Suis-je le seul ? Peut-être est-ce un bug au sein des scripts suite au passage à l'an 2016 ?
  25. Pour te répondre sur base de cas concrets, à l'IRM, c'est une technique qui se vérifie assez bien lorsque l'écoulement du flux atmosphérique devient turbulent et non plus laminaire. Typiquement, au sein d'un secteur chaud, l'écoulement sera dans un schéma classique, laminaire, et donc on s'en tiendra aux rafales proposées par les modèles. Par contre, en hiver, à l'arrière des fronts froids ou au sein de fronts secondaires ou d'occlusions à caractère froid, la masse d'air devient typiquement instable dans les basse et moyenne couches (instabilité restant faible, de l'ordre de quelques centaines de J/kg). Dans ce cas-là, pour la prévision des rafales convectives maximales, soit nous allons chercher le vent moyen à 925 hPa, soit nous regardons sur un PseudoTemp (radiosondage simulé) les valeurs du vent moyen là où la courbe Tenvironnement présente une petite incurvation vers la droite (stabilisation relative de la masse d'air) puisque nous considérons que cela représente la limite du brassage au sein de la couche limite atmosphérique. Ce sont bien sûr des démarches empiriques qu'il faut manipuler avec un certain recul et en regard de la situation générale.
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