Dionysos

On ne change pas une équipe qui gagne 😉 Gel généralisé dans la cuvette mais, comme d'habitude, bien moins marqué à l'ouest qu'à l'est

Je connais le coin, j'ai grandi en Haute-Savoie C'est accessible par une petite route goudronnée et il y a un petit hameau, Solaison, c'est habité l'été et peut-même un peu l'hiver (il me semble qu'il y a ou il y avait des pistes de ski de fond ...) Pour la tn, il faut considérer aussi l'altitude, relativement élevée, presque 1500 m

-15,1° à La Mure (Isère, 885 m) A titre de comparaison, la tn n'était "que" de -4° à Grenoble (où le ciel est pourtant également resté dégagé toute la nuit)

Ah, La Mure ... La seule évocation de ce nom suffisait à provoquer l'effroi chez les vieux Grenoblois 😉 Le gel y a été frôlé (+0,2°) le 6 août 2023 ... (altitude 885m ...)

Journée splendide du matin au soir, un vrai "Noël au balcon", comme auraient dit les anciens tx 7° environ Je disais qu'il était très peu probable que 2024 atteigne les 1990 h de soleil de 2013 Contre toute attente, ça peut encore se produire. Saint-Geoirs est ce soir à 1965 h et il reste 6 jours anticycloniques... Tout dépendra ou non de la présence de stratus, suspense ....

Juste pour information, le déficit d'insolation de cette année 2024 est globalement d'environ 6-7 % sur une bonne partie du pays, mais au-delà de 10% sur certains secteurs Voici quelques chiffres (pour calculer le déficit j'ai pris la normale annuelle 1991-2020, les cumuls de 2024 indiqués sont ceux d'hier soir, arrondis à l'unité la plus proche) Montpellier 2534 h ( -6,3 %) Grenoble 1952 h ( -7,2 %) Toulouse 1948 h (- 6,1 %) Lyon 1817 h ( -11,3 %) Strasbourg 1620 h ( -7,2 %) Paris 1495 h (-12,9 %) Bien sûr, il reste quelques jours, donc il est encore possible que ces déficits se réduisent un tout petit peu, notamment sur la moitié sud, étant donné que les derniers jours sont annoncés anticycloniques ....

On se pose la même question à Grenoble, où il faut remonter quasi aussi loin (2013) pour trouver une année en-dessous de 2000 h A cette date, ça reste mathématiquement possible pour les 2 villes, qui étaient hier à 1948 h (Tou) et 1952 h (Gre), d'autant plus que les derniers jours s'annoncent anticycloniques ... A noter que, si les 2 cumuls sont très proches, dans le détail Toulouse a été un peu plus (ou moins mal) ensoleillée au 1er semestre, Grenoble un peu plus ensoleillée au 2ème semestre

C'est là que les médias ont une part de responsabilité Car je te rappelle que certains médias ont titré par exemple " avec le RC, le climat méditerranéen à Paris en 2100" ... Quand il lit ça, le parisien moyen comprend précisément ce que tu as écrit (car pour le parisien moyen ou même le français moyen, climat méditerranéen = soleil ...) Je ne sais pas si certains scientifiques ont vraiment affirmé que Paris aurait un climat méditerranéen en 2100, ou si ce sont les médias qui ont extrapolé dans un souci de "sensationnel", mais personnellement je suis très sceptique sur ce point précis. Les médias ont certainement un rôle à jouer dans la prise de conscience du RC, mais il faut rester prudent et nuancé dans les extrapolations (le terme "dérèglement climatique" serait d'ailleurs peut-être plus approprié que "réchauffement climatique" )

Après le déluge d'hier , le beau temps est déjà revenu, sans même l'ombre d'un stratus ... 😗 Actu, il fait autour de 4° Joyeux Noël à tous !

Il n'y a aucun problème là-dessus, et d'ailleurs je n'en ai pas fait mystère, à Grenoble 2024 aura été l'année la moins ensoleillée depuis 23 ans ! (2001) Ce déficit d'insolation par rapport aux normales (pendant de la forte pluviométrie) est quasi général en France cette année, hormis peut-être une partie de la zone méditerranéenne (l'insolation sera conforme aux normales à Marseille, mais déficitaire à Montpellier) Mais, malgré ce déficit sensible et quasi général d'insolation, la tm annuelle de la France sera à nouveau supérieure aux normales 1991-2020, et même la txm, nouvelle preuve de la réalité du RC ....

Le paradoxe est que la France était relativement à contre-courant de la tendance globale mondiale, avec une année peu ensoleillée et bien arrosée, assez chaude malgré tout , mais pas exceptionnellement chaude dans le contexte du RC (moins que 2022 et 2023, par exemple) Du coup, les articles sur " l'année la plus chaude dans le monde " suscitent sur les réseaux sociaux les railleries d'une foule de climato-sceptiques français , ou même simplement de Monsieur "tout le monde" aigri par ses vacances d'été fraîches et pluvieuses ou son mois de novembre extrêmement gris ... Il y a encore beaucoup de travail à faire pour une réelle prise de conscience auprès de la population générale, et on ne peut pas dire que nos gouvernants mettent beaucoup d'ardeur à faire de la pédagogie sur le sujet ...

C'est déjà repassé au vert, hélas ...

C'était encore blanc (couche fine) en partant de chez moi, vers Eybens, mais c'est vert à Seyssinet (boulot) Il pleut assez fortement ta autour de 3°

Ce matin, ciel dégagé , avec la 1ère gelée de la saison au CEA !!! Toute petite gelée, certes, à - 0,5° .... Un petit point sur l'ensoleillement ... (valeurs MF) Grenoble Saint-Geoirs est à 1936 h. Au vu du nombre de jours qu'il reste et des prévisions , il semble très peu probable qu'on atteigne les 1990 h de 2013 ... 2024 aura donc été l'année la moins ensoleillée depuis 23 ans, à savoir 2001 (mais on sera par contre quand même nettement au-dessus de 2001) Lyon Bron est à 1814 h. Là, c'est pire, 2024 pourrait bien être l'année la moins ensoleillée du 21ème siècle. Bon, il reste 11 jours, mais quelque chose me dit qu'il ne faut pas s'attendre à quelque chose de fantastique sur ces 11 jours ... j'essaierai de retrouver à quelle année il faudrait remonter pour trouver pire à Lyon, ... Evidemment, ces chiffres très médiocres proviennent essentiellement du 1er semestre, notamment les mois de mai et juin.

Le ciel est plutôt bien dégagé sur la cuvette, avec du soleil, mais au prix d'un vent très désagréable ta 7° (mais ressenti de 4° avec le vent ... )

Evidemment, il y a bien trop d'écart entre les normales de Grenoble et Paris (quasi 400 h) , de même qu'entre Grenoble et Montpellier ou même Millau et Montpellier Les Millavois se voient comme des gens du sud, pour eux "Grenoble , c'est le Nord" Parfois, un petit tableau tout simple vaut mieux qu'un long "cliché" 😉 L'écart le plus important (en valeur absolue et pourcentage) reste celui qui sépare Montpellier de Millau ... Bien que située infiniment plus près de Montpellier que de Paris, Millau a une insolation annuelle très légèrement plus proche de Paris que de Montpellier .... ! 😉 Et encore, l'insolation de Millau est mesurée à Soulobres, que je soupçonne d'être plus ensoleillé que Millau ville, notamment en fin d'automne et hiver Je connais très bien le secteur (origines familiales) , et le fond de la cuvette de Millau (350 m) peut être affecté par des stratus ou brouillards au moins matinaux, qui ne concerneront pas la station de Soulobres (715m) Sur Internet, on trouve d'ailleurs des photos, devenues classiques, du viaduc de Millau (hauteur 270m) dans le soleil, surplombant une mer de nuages .... 😉

As-tu lu mon message dans son intégralité et correctement ? 😉 Il n'est pas du tout hors sujet Je te réponds que , oui, Albi peut être cette année devant Carcassonne , comme Grenoble peut être devant Albi et même Carcassonne certaines années ... Du moment que l'écart entre les normales n'excède pas une centaine d'heures, compte tenu des variations annuelles, c'est tout à fait possible On est sur des insolations annuelles qui sont grosso modo du même niveau (écart de moins de 5%) (alors qu'évidemment, Paris ne sera jamais devant Marseille ....)

Les normales sont des moyennes, avec des variations naturelles d'une année à l'autre. Dans le cas présent, les normales sont proches, dans une fourchette de moins de 100 h sur l'année . Dans une fourchette aussi réduite, une des stations peut tout à fait être en-dessous des autres au niveau des normales, mais au-dessus des autres certaines années (minoritaires évidemment) , c'est pas du tout incompatible. Pour exemple, la moyenne 91-20 de Grenoble est inférieure à ces 3 stations (2109h), mais, en 2022, l'insolation annuelle de Grenoble était au-dessus de ces 3 stations ... Evidemment, plus l"écart de normales est réduit, plus il y a statistiquement de possibilité d'inversion de "classement" sur une année précise. Ainsi , il arrive plus souvent que Grenoble (2109) dépasse Albi (2134) que Millau (2197)...

Le Val de Saône est réputé pour la fréquence de ses brouillards (souvent épais) en situation anticyclonique d'automne-hiver Cette année, en novembre, Dijon n'a enregistré que 37h de soleil sur tout le mois, il y a eu notamment 17 jours d'insolation nulle ... un article sur le sujet : https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/dijon_21231/dijon-du-brouillard-au-moins-pour-toute-la-semaine-voici-les-explications_61821672.html

Du coup, j'ai fait les mêmes recherches sur les mois de décembre de Saint-Geoirs ... La moyenne des 20 dernières années est de 84 h Il y a un seul mois en dessous de 50 h, le très vilain mois de décembre 2017 Il y a 7 mois au-dessus de 100 h, soit une année sur 3 (record 151 h en 2016 ) Ce matin, le ciel est globalement dégagé, avec quelques nuages accrochés aux reliefs.

@Mica, Les 20 premiers jours de décembre 2014 furent terribles ... Ça commence par 7 journées consécutives d'insolation totalement nulle (0 min) Puis , au cours des 13 journées suivantes, il n'y eut que 5h de soleil environ au total , en 2 fois 2h30 (espacées de quelques jours ...) Par contre, la dernière décade fut bien ensoleillée (pour décembre), avec 45h de soleil environ

Salut @Mica 😉 Sans faire de "lyonophobie", les mois de décembre sont généralement très peu ensoleillés à Lyon ... Au cours des 20 dernières années, la moitié des mois de décembre ont enregistré moins de 50 h de soleil, un seul plus de 100 h (l'ovni décembre 2015) Le moins ensoleillé des 20 dernières années est décembre 2018 , avec seulement 37 h de soleil , mais pas de série très longue, les rares journées ensoleillées étaient plutôt bien réparties sur le mois ... Sinon, j'ai trouvé une série de 9 jours consécutifs d'insolation quasi nulle en 2017 , une autre de 9 en 2016. Je suis pas remonté plus loin ... Edit : concernant le record bas de 2018, il faut quand même préciser que c'était un mois très perturbé et sur ce mois, la très faible insolation vient plutôt d'un défilé incessant de perturbations océaniques ....

un cas d'école hier dans le Centre-Est 😉 Au centre, Mâcon et Lyon qui n'ont pas vu le soleil de la journée En bas à droite, Grenoble qui a "fait le plein" (ciel clair dès l'aube) Sur les côtés, Saint-Etienne et Ambérieu, où le stratus s'est déchiré assez rapidement

Sur le littoral languedocien, que je connais mieux, il existe aussi le phénomène des entrées maritimes, c'est même plus fréquent que sur le littoral provençal Mais ça se manifeste généralement par du stratus, plutôt que du brouillard Ces stratus se dissipent généralement plus ou moins rapidement en cours de matinée., mais ils peuvent parfois (rarement) persister tout la journée Bon, ça reste marginal (en terme de fréquence) par rapport à ce qu'on peut voir dans certains secteurs non méditerranéens Comme par exemple le Val de Saône, où la station de Mâcon n'a cumulé que 78 h de soleil depuis le 28 octobre ... (en 50 jours, donc) Dans le Val de Saône, ça peut être, selon le cas, du stratus ou du brouillard parfois très épais ...

Dans la zone méditerranéenne, les brouillards les plus épais sont rencontrés quasi uniquement lors de situations dépressionnaires (épisodes cévenols par exemple) Mais , évidemment, hors zone méditerranéenne, ils peuvent aussi se rencontrer en situation anticyclonique d'automne/hiver Je dirais qu'il y a grosso modo 2 types de phénomènes de basse couche possibles à basse altitude en situation anticyclonique : 1) le stratus : la visibilité est correcte, voire normale, mais le ciel est uniformément gris, avec un peu une impression de "couvercle" sur la tête ... 2) le brouillard : la visibilité est plus ou moins réduite selon le cas, et parfois en prime le givre (brouillard givrant) Ce serait intéressant de bien connaître les paramètres qui font que certains secteurs sont plus exposés que d'autres à ces phénomènes Car, on le voit encore particulièrement bien cet automne/hiver, ce sont toujours les mêmes secteurs qui sont plus ou moins épargnés et toujours les mêmes secteurs qui sont très impactés. (je parle ici de secteurs de basse altitude)