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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. De toute façon, -15° en Bretagne, ça a toujours été très rare, même lors des grands hivers du passé, en tout cas sur les côtes. Pour avoir vécu personnellement du 40° à l'ombre et du -15°, je préfère nettement le 40° à choisir , d'autant plus que jusqu'à présent ça ne concerne que quelques jours dans l'année au maximum. Mais évidemment ça reste subjectif , la sensibilité à la chaleur et au froid varie d'une personne à l'autre, selon la génétique peut-être et aussi l'accoutumance. Toi tu es en Bretagne, où les fortes chaleurs étaient très rares jusqu'à un passé récent, et restent d'ailleurs plus rares qu'ailleurs @boubou07 et moi, si on ne supportait pas du tout la chaleur estivale, on aurait dû déménager depuis longtemps ... 😉
  2. Oui, mais attention, pour les vagues de froid des siècles précédents, il faut regarder les données scientifiques brutes (températures, etc) mais aussi le contexte A températures égales, une vague de froid faisait forcément beaucoup plus de dégâts au 18ème ou au 19ème siècle que maintenant De nos jours, la population vit majoritairement en milieu urbain, achète sa nourriture dans les magasins, a des systèmes de chauffage performants , des logements avec une isolation au minimum acceptable Dans les siècles passés, l'ICU on ne savait pas ce que c'était ... (hormis peut-être à Paris), la population vivait majoritairement en milieu rural, avec un confort de vie sommaire, un système de chauffage et une isolation peu performants ... Et surtout , la population vivait de l'agriculture et de l'élevage, donc une VDF pouvait très vite entraîner une famine. Si on rajoute que le système de soins et de santé n'était pas du tout le même qu'aujourd'hui , on pouvait vite arriver à beaucoup de décès, notamment chez les personnes les plus fragiles (personnes âgées, enfants, notamment) Dernière chose, comme déjà évoqué, une VDF pouvait survenir alors que le pays était déjà en guerre, ce qui , dans ce cas, venait rajouter encore une couche à une situation déjà très difficile ...
  3. c'est tout à fait vrai. D'ailleurs, si on recherche "oliviers 1956" sur Google, il sort des pleines pages d'article ! Ce n'est pas du tout le cas pour 1963 ni 1985. 1963 , c'était peu de temps après 1956. Enormément d'oliviers étaient morts en 1956 et beaucoup d'oléiculteurs avaient jeté l'éponge, les oliviers morts n'avaient pas été remplacés. Et les oliviers qui avaient résisté à la VDF de février 1956, en raison d'une situation d'abri ou une bonne exposition, ils ont résisté aussi à la VDF de 1963 ... (qui était moins forte) Quant à 1985, à ce moment-là l'oléiculture n'avait plus du tout la même importance économique dans le Midi, elle était même au creux de la vague, plus faible même qu'en 2024, puisqu'il y a eu un renouveau de l'oléiculture depuis le début des années 2000
  4. A Marseille-Marignane, au cours des 100 dernières années, on recense au total 25 tn <-10 °, réparties sur une dizaine d'hivers différents (le dernier en date : 1987) Sur cette dizaine d'hivers, c'est bien février 1956 qui apparaît le plus souvent , avec 7 tn < -10°, soit quasiment le tiers du total à lui seul 1956 a également la tnn absolue, comme tu l'as indiqué. A Marseille, février 1956 est donc bien la pire VDF des 100 dernières années en intensité (mais peut-être que l'hiver 1963 a été plus froid en moyenne sur les 3 mois , il faudrait regarder) Par contre, je te rejoins, ça ne veut pas dire du tout que 1956 a été la pire VDF depuis 1709 Edit : à Marseille, l'hiver 1962-1963 a clairement plus de gelées que l'hiver 1955-1956 Par contre, à lui seul, février 1956 a autant de fortes gelées ( < -5°) que tout l'hiver 1962-1963 ... Pour des cultures méditerranéennes type olivier, il vaut mieux une multitude de petites gelées, plutôt que quelques fortes gelées consécutives ... La ville de Nyons est réputée pour son oléiculture, or les gelées n'y sont pas rares en hiver, même encore de nos jours (car ciel souvent dégagé et relatif éloignement de la Méditerranée). Mais il s'agit le plus souvent de petites gelées, suivies d'une journée ensoleillée avec une tx convenable
  5. Pour moi, ce n'est pas du tout hors-sujet, le topic est censé parler des hivers les plus froids, les hivers 1956, 1963, 1971, 1985 en font partie Ces hivers que certains d'entre nous ont vécu et pour lesquels on a de nombreux relevés de température fiables sont au moins aussi intéressants (même plus peut-être) que des hivers d'il y a plusieurs siècles dont plus personne n'est là pour parler et pour lesquels on n'a que des écrits et des températures parcellaires, peut-être d'ailleurs moins fiables que les températures du XXème siècle. Je cherchais sur Google des infos sur le fameux hiver 1709. On nous parle d'une température qui se serait abaissée jusqu'à -16° à Montpellier ... En intensité, ça n'a rien d'exceptionnel en soi , en 1956 également la température est descendue jusqu'à -16° à Montpellier. Après, peut-être que cet hiver 1709 a été plus "long" que l'hiver 1956, mais, surtout , c'est le contexte hors météo qui n'est pas du tout le même. En 1709, les conditions de vie des "petites gens" étaient, je pense, encore bien pires qu'en 1956. Et en plus, et peut-être surtout, en 1709, la France était en guerre, donc, cette vague de froid, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase ....
  6. @Llop, les 1900h sont dépassées à Grenoble-Saint-Geoirs , 2001 reste donc la dernière année en date en dessous de 1900h. Les 2000h sont même théoriquement encore possibles (on a déjà vu des mois de décembre à plus de 100h) Mais c'est peu probable, il serait quand même très étonnant qu'on ait la même année un mois de novembre et un mois de décembre très anticycloniques ...
  7. Après le déluge de ce début de matinée, le ciel s'est dégagé et nous avons une belle journée ensoleillée, douce pour la saison (ta 13°) Nous allons voir si cette "vague de froid" annoncée pour les prochains jours va tenir ses promesses .... 😉
  8. Pour ceux qui regrettent vraiment les hivers d'antan, il reste toujours la solution d'aller vivre en altitude ( > 1000 m ) .... Les étés y sont plus agréables qu'en bas, et , à ces altitudes, il a bien toujours et encore au moins quelques épisodes chaque hiver Après, vu l'explosion des prix de l'énergie (chauffage), la vie en altitude, ça risque de n'être bientôt plus à portée de toutes les bourses ... 😉 Ceci dit, à basse altitude, il ne faut pas perdre tout espoir, on peut toujours rêver d'un bel épisode de neige au sol pour Noel 😉
  9. Oui, la différence entre 1985 et les autres (1956, 1963, 1971 ...), c'est aussi que 1985 je l'ai vécue, je m'en souviens très bien (j'étais ado) Et j'étais pas au bord de la Méditerranée, j'étais en Haute-Savoie ... Quand certains petits jeunes du forum semblent regretter les hivers d'antan, je pense que s'ils les avaient vécus, ils regarderaient peut-être ça avec moins de nostalgie .... 😉 J'entends ou je lis parfois "la canicule c'est horrible , le froid il suffit de s'habiller" Déjà, la sensibilité au chaud et au froid varie d'une personne à l'autre ... Et quand on arrive en dessous de -10° , même si on est bien habillé et même s'il y a du soleil (c'est pas forcément le cas ...), au bout d'un petit moment dehors, on n'a qu'une envie , c'est de vite rentrer se mettre au chaud ... Sans parler de la neige ... La neige , c'est sympa quand on passe une semaine de vacances au ski, ou même quelques jours en ville, de préférence vers Noel, pour mettre " l'ambiance " Mais quand il y a des épaisseurs significatives qui s'éternisent pendant des semaines au sol , avec parfois des congères en prime, ça devient beaucoup moins drôle .... 😉 J'ai des amis qui ont voulu aller s'installer sur le plateau du Vercors, parce que c'est super joli, et c'est vrai que les étés sont beaucoup plus agréables que dans la fournaise grenobloise Mais certains, après 2 ou 3 hivers (actuels ...) sur le plateau , sont redescendus vivre à Grenoble ... Quand ils faut pelleter la neige régulièrement avant de partir au boulot, que la voiture ne démarre pas ou qu'il fait "juste" dans le logement malgré des notes de chauffage astronomiques, ça en calme plus d'un ... 😉
  10. Merci Je remarque souvent que les personnages âgées autour de moi ont tendance à ne pas trop s' inquiéter du RC, voire, pour certaines, à se réjouir de la douceur de nos hivers actuels. Mais quand on voit les hivers qu'ils ont dû endurer (en longueur et intensité), on peut comprendre qu'ils ne regrettent pas vraiment cette époque ... Parce qu'un -7° ponctuel à Nice ou Brest c'est une chose, mais du durable en dessous de -10°, avec des pointes à -20° ailleurs , là c'est autre chose ... On me dira que certains vivent encore parfois des hivers s'approchant de ça en altitude Mais bon, la canicule c'est pas pour tout le monde, le grand froid durable non plus ... 😉 Edit : surtout à -7° les dégâts sont encore limités, mais à -20° c'est pas la même (problèmes de voitures , de canalisations, etc)
  11. @th38, sur un autre topic , tu parlais de 1963 comme de " l'hiver du siècle " .... Comme je l'ai montré, à Nice, la vague de froid de janvier 1963 fut moins rude que celles de février 1956 et janvier 1985 C'est également le cas à Grenoble, où janvier 1963 est rude certes , mais sensiblement moins que février 1956, janvier 1971 et janvier 1985 (c'est encore plus net qu'à Nice) Est-ce que c'est sur les moyennes sur la durée que cet hiver s'est plus distingué que les autres ? Ou alors il s'est davantage distingué que les autres dans la moitié nord du pays ?
  12. Moi, ça fait longtemps que je n'y crois plus vraiment 😉 Dans la cuvette grenobloise, il faut déjà qu'il neige ... Et ensuite, il faut qu'elle arrive à tenir au sol de manière substantielle, ce qui est encore une autre affaire, avec l'ICU ... Ca reste toujours possible en théorie et ça se produira certainement à nouveau, mais la probabilité devient de plus en plus faible au fil des années ...
  13. Effectivement, en janvier 1985, hors zone méditerranéenne, la station qui a le mieux limité la casse, et de loin, c'est celle de Brest-Guipavas Sa tnn absolue est même légèrement supérieure à celle de Nice : -6,9° contre -7,2° ! Il y a tout de même un peu plus de gelées qu'à Nice (13 contre 9) La tnm est également un peu inférieure à Nice, mais positive (+1,6°) La txm (6,6°) reste très correcte dans le contexte de cette vague de froid , bien qu'inférieure à celle de Nice mais aussi à celle de Biarritz. Signe d'un ciel probablement moins dégagé globalement ....
  14. Il y a une question que je me pose ... Parmi les secteurs réputés les plus "océaniques" de France métropolitaine, ceux qui sont habituellement rarement ou très rarement concernés par le gel, certains bénéficient ils d'un effet protecteur comparable à celui de la Côte d'Azur lors des grandes vagues de froid ? ou au moins approchant ? Intuitivement, je serais tenté de penser que non, mais certains d'entre vous ont peut-être des éléments ? J'ai tenté ma chance vers Cherbourg - Granville mais , en tout cas en janvier 1985, on est loin du compte ... Edit : En ce qui concerne Biarritz ... La tnm de janvier 1985 ne dépare pas du tout par rapport à celle de Nice : +0,6° contre +2,3°, il n'y a donc "que" 1,7° d'écart Idem pour la txm, où il y a même encore moins d'écart : 7,7° contre 8,5° (0,8° d'écart) Mais ces moyennes mensuelles sont en réalité trompeuses car , au plus fort de la vague de froid, Nice ne descend pas en dessous de -7,2° , alors que Biarritz a tout de même 4 tn en dessous de -10°, avec même une tnn de -12,7° .... Le relativement faible écart entre les tnm et txm des 2 villes vient du fait que, une fois le plus fort de la vague passée, Biarritz a des tn et tx globalement supérieures à celle de Nice.
  15. Ce que je trouve intéressant pour les vagues de froid , c'est de voir ce que ça donne dans LE secteur censé être épargné par excellence : la Côte d'Azur Et pour Nice, nous avons la chance d'avoir quand même un historique assez intéressant 3 mois se distinguent très clairement : dans l'ordre décroissant : février 1956, janvier 1985 et janvier 1963 1) Février 1956 17 gelées ( ! ) , dont 1 proche de la forte gelée (-4,6°) , et une tnm à peine positive (+0,2°). La txm est de 8,2°, bien faible pour cette ville (même si ça reste très convenable pour janvier dans l'absolu ... 😉 ) 2) Janvier 1985 9 gelées , dont une très sévère, la plus sévère jamais enregistrée dans les annales (-7,2°) , ce mois est également le seul et unique à enregistrer un jour sans dégel (pas le même jour que les -7,2° ...) la tnm est néanmoins "meilleure" qu'en 1956 (2,3°) , la txm est quasiment du même niveau par contre (8,5°) 3) janvier 1963 8 gelées, mais des gelées moins prononcées que celles de 1956 et 1985, la tnm est de 2,7°, la txm de 9,1°
  16. Oui, on retrouve la même dichotomie et explication dans le département de l'Isère Le Sud-Isère, région de Grenoble, très montagneuse, est très souvent épargné par les phénomènes de basse couche (138 h de soleil à Grenoble lors de ce mois de novembre) Alors que le Nord-Isère, plaines et collines, est beaucoup plus impacté. Et ce sont généralement les secteurs les plus plats du Nord-Isère qui sont les plus gris ... (ex L'Isle d'Abeau) Dans la moitié nord du pays, c'est la ville de Besançon qui a connu l'ensoleillement le meilleur (ou le moins mauvais) avec 90 h (ce qui est encore à peu près correct pour ce mois de novembre, c'est mieux que Lyon ...) Or cette ville est à proximité des reliefs du Jura, on pourrait la comparer un peu à Limoges sur ce point
  17. Par cette belle journée ensoleillée qui s'annonce, un petit point sur l'ensoleillement de cette année 2024 ... Le total final de St-Geoirs sera compris entre 1900h et 2000h Les 2000h sont encore possibles en théorie, mais ça supposerait un mois de décembre majoritairement anticyclonique, ce qui est quand même peu probable Il est très rare que novembre et décembre soient tous les 2 majoritairement anticycloniques la même année ... Le total annuel de 2024 sera donc le plus faible depuis au moins 11 ans (2013), voire 16 ans (2008)
  18. Si ça peut te rassurer, tu n'es pas tout seul sur ce point précis 😉 A Grenoble et Toulouse, ce chiffre mensuel n'a été atteint ou dépassé que 4 fois (en avril, juin, juillet et août) Cette année 2024 est déficitaire dans toute la France, y compris une partie de la zone méditerranéenne Montpellier-Fréjorgues n'a cumulé "que" 2432h pour l'instant, valeur à faire pâlir d'envie toute la France non-méditerranéenne, mais faible pour cette ville à moins d'un mois de la fin ...
  19. Dire qu'il y a une forte probabilité de retour d'un puissant blocage anticyclonique durable aux alentours de 2030, ça peut sembler hasardeux, je le concède Mais, après tout, pas plus que certaines prévisions saisonnières MF de long terme .... Au début de l'année 2024, plusieurs modèles indiquaient une "forte probabilité d'un été 2024 caniculaire" ... D'une part, en soi ce n'était pas une grosse prise de risque (dans le contexte actuel, un été a plus de chances de se rapprocher de 2003 que de 1977 ....) D'autre part, ça s'est révélé erroné au final. Non seulement l'été 2024 n'a pas été caniculaire, mais il a même été relativement médiocre, notamment dans la moitié nord du pays.
  20. Je me suis aussi posé la question ... Je ne suis même pas convaincu que les modèles saisonniers actuels seraient capables de prévoir longtemps à l'avance la survenue d'un nouvel événement de cette ampleur. Moi je pense que les statistiques peuvent nous apprendre des choses ... Il s'était écoulé à peu près 30 ans entre 1947 et 1976, puis à nouveau à peu près 30 ans entre 1976 et 2003 ... Je ne serais pas franchement étonné qu'on retrouve une nouvelle situation de puissant blocage anticyclonique durable en Europe de l'Ouest aux alentours de 2030, maintenant l'année exacte, ça ... Au passage, il y avait aussi à peu près 30 ans entre 1956 et 1985 ... 😉 Mais le RC est passé par là ce qui explique peut-être qu'il n'y ait pas eu de nouvel événement majeur aux alentours de 2015. (il y a eu la vague de froid de février 2012, mais elle ne jouait pas dans la même catégorie que 1956 et 1985 ...)
  21. C'est exactement ce que je sous-entendais quand je disais que des figuiers de barbarie pouvaient fructifier au Pays Basque (dont l'insolation annuelle est pourtant très éloignée des standards méditerranéens ....) Là aussi, on est d'accord, je ne sous-estime pas l'ICU, au contraire, je dis que l'ICU a une telle puissance qu'il peut changer énormément la donne pour la culture des plantes (sujet qui nous intéresse ici) Et permettre de cultiver en pleine terre des plantes qu'on s'attendrait pas à trouver en théorie dans une ville donnée .... l'ICU, on ne l'a pas choisi, et il présente des inconvénients (renforcement de la chaleur estivale) , heureusement qu'il présente aussi quelques avantages ...
  22. @boubou07 Je reviens sur la comparaison entre le village lozérien de mes ancêtres et Grenoble, car ça m'a longtemps surpris et c'est très révélateur ... Chez toi, c'est peut-être un climat méditerranéen "dégradé", appelons le supraméditerranéen ou subméditerranéen si tu veux, mais ça reste un climat méditerranéen (sud du 45ème parallèle + bassin versant vers la Méditerranée ) en climat méditerranéen, même altéré, à 600 m d'altitude, les conditions sont encore très favorables (même si c'est nuancer un peu avec l'exposition) Le village de mes origines familiales est sur le versant "océanique" de la Lozère (bassin du Lot et du Tarn), et même si la zone de climat méditerranéen est très proche géographiquement, , là, à 600m d'altitude , la donne n'est déjà clairement plus la même. L'ensoleillement reste de bon niveau en soi (2150 h Mende, 2200h Millau), mais finalement à peine meilleur que celui d'une ville comme Grenoble (2100h) Les étés sont plus secs, les hivers peut-être un peu plus ensoleillés, mais, contrairement à chez toi, ces différences climatiques sont trop peu significatives pour compenser (et encore moins surpasser) les facteurs en faveur de Grenoble (l'altitude moindre et l'ICU notamment)
  23. Oui, on peut avoir des surprises .... Là, je vais comparer 2 endroits auxquels je suis attaché, donc je suis objectif dans la comparaison 😉 Mes racines familiales sont dans un village du sud-ouest de la Lozère, à 600m d'altitude, village perché, exposé plein sud. Sur le papier, c'est censé bien mieux se passer pour les plantes méditerranéennes dans ce village qu'à Grenoble ... En réalité, c'est plutôt l'inverse qui se produit Dans les jardins grenoblois, des nombreuses plantes méditerranéennes prospèrent très bien (les oliviers fructifient, il y a des lauriers-roses énormes, des mimosas très beaux, des jasmins, des agaves, etc) Alors que dans le village lozérien dont je parle, c'est clairement plus compliqué ... Alors, bien sûr, à Grenoble, il y a l'ICU. Mais il peut y avoir aussi d'autres explications plus inattendues En conditions anticycloniques de plein hiver, le ciel est souvent dégagé toute la nuit dans le village lozérien, alors qu'à Grenoble, il y a souvent du stratus au petit matin, qui se dissipe ensuite. Ce qui limite le considérablement le risque de forte gelée à Grenoble, par rapport au village lozérien. Grenoble est également peu ventée globalement (même en hiver) , contrairement au village lozérien, or certaines plantes méditerranéennes apprécient très modérément les vents glaciaux d'hiver... Dernière chose, beaucoup de plantes méditerranéennes n'ont pas nécessairement besoin d'un ensoleillement de niveau "méditerranéen" (> 2500h) . S'ils sont bien abrités et exposés, des figuiers de barbarie arrivent à fructifier en Bretagne ou au Pays Basque ...
  24. Salut Pour Grenoble, l'insolation de ce mois de novembre est même de 138,1 h (le record pour novembre étant de 153h en 2015) Sinon, effectivement , c'est une année globalement peu ensoleillée, la faute essentiellement à un 1er semestre catastrophique A Grenoble, la normale annuelle 1991-2020 est de 2109 h ... Autant dire qu'on sera loin du compte ... Tout dépendra bien sûr de décembre, mais 2024 pourrait être au final l'année la moins ensoleillée depuis au moins 16 ans (2008)
  25. Le mois de décembre a démarré par une très belle journée ensoleillée du matin au soir tx 10° A Saint-Geoirs, novembre 2024 aura été le 4ème mois de novembre le plus ensoleillé des années 2000, avec 138h Le record mensuel pour novembre reste à 2015, avec 153h
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